LIBRARY THE MUSEUM OF MODERNART Scanned from the collection of The Muséum of Modem Art Library Coordinated by the Media History Digital Library www.mediahistoryproject.org Funded by a donation from Domitor MJOIIRNAI Directeur : G. DUREAU gfë • • • 30, Rue Bergère a a • 9 a © * a PARIS a o a a a N° 1. 15 Août 1908. ClNÉ-JOU^NÂÎ-i Or-g-ane hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Se Jté 25 centimes Parait lotis les mardis, Rédaction et Administration : 30, Rue Bergère PARIS DEUX POTS AU LECTEUR En fondant le Ciné-Journal, organe hebdomadaire de l'industrie cinématogra- phique, je ne prétends point faire œuvre inédite et sensationnelle. Aussi n'apporterai-je pas an lecteur une préface académique dans laquelle je pourrais développer d'ingénieuse» considérations sur l'avenir du cinéma et le rôle important de la presse technique. A cet effort, on méjugerait peut-être brillant, mais raseur; j'aime mieux rester pins modeste pour être pins utile. Donc, après avoir été le rédacteur en chef de Z'Argus-Phono-Cinéma et de la Phono- Cinéma-Revue, depuis sa fondation, j'aborde, en tonte liberté, sur un domaine qu'il me faudra conquérir par mes propres forces; j'ai très bon espoir dans l'avenir. Mon optimisme n'est ({'ailleurs pas illusoire : il s'appuie sur les sympathies et les précieux encouragements d'un grand nombre de cinématographistes et sur la certitude que j'ai d'être un intermédiaire actif entre les fabricants et les acheteurs, je m'explique. Il fut une époque - c'était l'âge d'or — où le marchand de films ou d'appareils ciné- matographiques réglait directement toutes ses affaires avec le consommateur; il le connais- sent. Le commerce se faisait de lui-même parce que l'offre ètiùt égale à la demande. La crois- sance vertigineuse de l'industrie (m cours de ces dernières années a changé cet heureux état de choses. La clientèle s'est multipliée d De l'aveu même des étrangers, Paris est le centre de la vie cinématographique. 'Coûtes les maisons éditrices de films l'ont si bien reconnu qu'elles on1 installé à deux pas de nos grands boulevards leurs repre sentants les plus actifs pour la vente ou pour la fabrication. Le film a pris sa gloire en France. L'étranger l'a consacrée. S'il esl une industrie vraiment française, c'est bien celle-là : les maisons Lumière, Pathé' Gau- mont, en sont la preuve palpable, puisque c'est autour d'elles que dix autres maisons, attirées par leur splendeur, sont venues rivaliser d'invention, de qualité et d'acti- vité productrice. Nous sommes de ceux qui. ayant salué l'innovation audacieuse de nos confrères d'outre-Rhin, croyons au grand succès d'une exposition cinématographique à Paris. Sans vouloir aujourd'hui prétendre à sa réalisation immédiate, nous travaille- rons à Ciné-Journal, de concert avec toutes les honnes'volontés, à préparer cette œuvre de progrès, d'ailleurs appelée par tant de vœux. Nous n'en voulons pour garant que l'opi- nion de Filma, généreusement exprimée dans son numéro de juin, parallèlement à diverses indications parues dans VArgus- Phono-Cinéma et la Phono-Cinéma-Revue Voici la première : « Pourquoi la cinématographie comme l'automobile n'aurait-elle pas son salon annuel, aussi attrayant et aussi populaire? Poser la question, c'est la résoudre, nous la résoudrons si les principaux intéressés veulent bien nous prêter leur appui. » Que tous nos grands fabricants, les Pathé, les Gaumont, les Lumière et les vingt sociétés françaises ou anglo-françai- ses établies à Paris lassent litière de leur rivalité el de leur animosité personnelle et nous donnent mandat d'organiser la pre- mière exposition de cinématographie en France. Ensemble nous nous réjouirons ensuite des résultats. - Le public sait que la cinématographie esl une industrie française; il faut lui démontrer que dans celle industrie et dans toutes celles qui s'y rattachent nous avons fait des progrés incessants et que nous dic- tons les régies du marché, industriellement et commercialement, aux exploitants du inonde entier; que pour la perfection des appareils comme pour l'originalité et la Variété des vues ciném alographiques c'est de France que viennent toutes les initia- tives. • Nous en avons asse/ dit aujourd'hui pour (| ue ceux qui ont Intérêt au progrès de la cinématographie nous comprennent. Nos industriels et commerçants sonl nom- breux el fortunés ; pas un ne mettra en doute l'utilité d'une exposition internatio- nale ci.' la cinématographie à Paris, en décembre 1908. » Nous leur demandons une adhésion de principe el avec le concoure de nos confrè- res car nous ne sommes pas boutiquiers, nous nous chargerons de l'organisation du < Cinéma-Salon de 1908 ». UN FILM_HISTOR10UE L'affaire Dreyfus à l'usage américain Il v a quelques mois, un ami de la mai- son Pathé frères, nous informait confiden- tiellemenl que les metteurs en scène tra- vaillai ni avec énergie à la confection d'un «film historique » qui devait faire sensa- tion dans le monde. A mots couverts, il nous confessa qu'il s'agissait de l'affaire Dreyfus. Or, depuis nous attendions, très recueillis l'enfantement sans doute labo- rieux de ce ■ grand œuvre ». Pourquoi faut-il que l'Amérique nous l'ait ravi? Ce sont, en effet, nos bons Yankees... qui s'en régalent aujourd'hui '? Pourquoi 1 Mystère et Pathé frères. Voici dans quels termes la presse améri- caine analyse le lil m dont on nous avait dit qu'il serait l'expression même de la vérité. Nos lecteurs verront que la vente — selon le mot célèbre - est en marche, mais qu'hélas, elle n'a pas pris le chemin de la rue Favart. „ L'affaire Dreyfus. - Cette intéressante , vue nous donne une vivante idée des » principaux incidents de l'affaire Dreyfus » qui troubla si violemment les milieux ,> militaires français en 1894. Alfred-Henri t Dreyfus, officier au Ministère de la » guerre, était accusi d'avoir vendu des » secrets milil tires à une puissance étran- ., -ère. 11 fut jugé et reconnu coupable, » d'après des preuves insuffisantes, puis » condamne a la détention à l'île du Dia- » ble, ou il resta huit ansTH jusqu'au mo- ment où l'influence de ses partisans démontra qu'il était victime d'un com- plot. Finali-menl.il fut gracié par le pré- sident Loubet et reprit su place dans l'armée. „ Dans la première scène, on voil hsllie- razy s'emparer d'un papier sur le bureau d'Henrv, pour l'envoyer a Swartzkoppen. . Henry le voit le prendre, mais n'en laisse . rien savoir, parce que c'est lui qui a > forgé le document el l'a mis juste à l'en- > droit où on pouvait s'en emparer. Un > garçon du baron découvrit le document ,> sur son bureau et le lit tenir au ministre „ de la Guerre — qui soupçonne Dreyfus. » 11 fait venir ce dernier et le prie de signer » son nom. Cela fait, il compare l'écriture » avec celle du document et accuse Dreyfus ,> de trahison. Il appelle des agents de la » sûreté et Dreyfus est arrêté. » Nous le voyons ensuite dans sa cellule , où vient le voir sa fidèle femme convain- » eue de son innocence. Il est traîné devant ., u. (()nseil de guerre et, après un rapide » procès, condamné à une terrible sen- , lence. Alors, il est dégrade en place pubh- » qus et voit son sabre brise sur le genou » d'un ofiieier, son supérieur. On l'emmène » en prison, marqué comme un traître, et ,> c'est une pathétique scène que celle de » son départ pour l'île du Diable. » On le voit dans sa solitude, alors qu'il ,> passe son temps à regarder l'horizon, » rêvant de sa famille dans la patrie loin- » taine. Enfin, après des années de souf- » france, pendant lesquelles ses amis lutte- » rent pour sa justification, Henry avoue » son faux et se suicide. L'heureuse nou- » velle de la grâce arrive au prisonnier » dans sa case et nous le voyons rentrer en .> France où il est replacé dans le grade » qu'il avait précédemment dans l'armée. » Et voilà justement comme on écrit l'his- toire au cinématographe-monopole ! Ne croirait-on pas voir quelque vieille image d'Epinal dont se réjouissait notre enfance V Un tel document, au lieu relever la faveur du cinéma, est de nature à l'abaisser... mais quoi ? Tout le monde n'est pas Michèle! : La Grève des Electriciens La suspension concertée du travail par 1rs électriciens syndiqués de Paris,si courte quelle fut, n'a pas été sans jeter quelque trouble dans le monde des théâtres et plus spécialement des cinémas-théâtres. Nombre de directeurs ont de ce chef perdu leur soirée. Ils ne sauraient hélas! former aucun recours contre les grandes compagnies qui leur font payer si chér- ie courant... et plus encore le retrait du courant. L'exemple de la Comédie Française est la pour le prouver surahondament Que leur resle-l-il donc a faire? A s'éclai- rer par leurs propres moyens. Nous ne voyons pas d'autres solutions. La location des films aux États-Unis Il arrive communément que les direc- teurs de théâtres-cinématographiques fran- çais se plaignent des tarifs 'de location im- posés par les loueurs. Heureux exploitants &IÛ ne connaissent pas leur bonheur! Qu'ils jettent un i oup d'oeil sur les prix déten- tion aux Etats-Unis: ils y pourront voir que le lilm est loué en France à des conditions d'exceptionnel bon marché. Un programme de 1.040 mètres est loué 200 IV. par semaine. Si le fournisseur doit le remplacer quatre ou sept fois dans la même semaine, il exige -lit) fr. et 080 l'r. Suivant la même échelle, 1,820 mé- trés de lilms sont loués 350 fr. 77!) IV et 1,190 IV. Tous ces prix concernent les lilms de troi- sième catégorie. Ceux de la première su- bissent une majoration du triple, ceux de la seconde une majoration de moitié Toujours pour un programme par- semaine. Rappelons que les loueurs ou « renlcrs ., sont obligés par les contrats qu'ils ont avec les maisons éditrices syndiquées de rendre leurs films sept mois après l'achat et qu'ils les ont payés 1 fr. 50 au Trust-Édison, 1 IV. 25 aux firmes indépendantes. LES CINÉMA-HALLS et la Réouverture de l'Hippodrome Le Conseil d'administration de cette Société met en garde les actionnaires et le public contre les bruits intéressés -répandus en Bourse sur la Compagnie, notamment en ce qui concerne l'Hippodrome, dont on cherche à représenter la clôture annuelle comme une fermeture définitive, alors que seules des réparations indispensables et des modifications en vue d'une appropria- tion plus complète, ont nécessité une sus- pension momentanée. La réouverture est fixée au 5 Septembre. Le Conseil profite de la circonst une pour déclarer que rien, dans la situation actuelle de la Compagnie, ne justifie une dépréciation pareille des titres en Bourse. Cette situation est simple : réduites aux seules exploitations en bénéfices, la Com- pagnie possède, dans l'Hippodrome, Lin établissement qui à lui seul suffirait à as- surer son avenir. En effet, les frais afférents a celte seule exploitation sont, d'après l'expérience de celte année, couverts avant la fin du mois de mai pour l'année entière et les recettes des mois restant a courir représentent le hénéln e de cette seule exploitation. D'ores et déjà la direction s'occupe d'organiser des attractions de tout premier ordre pour la saison prochaine. CINÉMAS "FIX" 67, Rue Richelieu, PARIS ACHAT - VENTÉ LOCATION STOCKS 100,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés ~ Premières Références NOUVEAUTES Société CINES ;il, RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Uamlet, d'après La tragédie de Shakespeare, 257 Cœur de Soldat (dramatique), 275 .4 partir du mois de septembre, 3jiouvemités par semaine. Société française des Films ÉCLAIR 27. RUEfTAIBOUT, PARIS La Fillejde a Sorcière (pathétique), 160 Sans Mère, 160 Chaque âge à ses tourments, 125 Société générale des Cinématographes * ECLIPSE * ,23, RUE DE LA M1CHOD1ÈRE, PARIS LesjParcs'de Paris (plein air), 100 Quels drôles d'invités! (comique), 114 Société des établissements GAVMONT 57-59,| RUE SAINT-ROCH, PARIS Le Poète Handormand, 170 L'Etalage, 92 Une Dame vraiment bien,* 75 Le Canard, 125 Vive la liberté I 102 HELFER & SEGRÉ |22, ÎRUEfcSAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : fittolenghi (Fitms AQUILAJ Turin\ Triomphe d'amour (drame), 191 Cal i no toréador|( co/m'que), 137 Défense de se baigner (comique), J79 La voix du cœur (drame), 125 L'empereur (drame), 208 Luca COMERIO et Cie, Milan, S. A. F. F. I. Un drame entre pêcheurs, 172 Amour et mort, 162 Ecuyer par amour (comique), 133 Venise (panorama), 124 Lac de Côme (panorama), 163 Un rôle difficile (comique), 73 CINÉMATOGRAPHIQUES si PAUL HODEL 3, RUE BERGÈRE Représentant de la Maison italienne ITALA-FILM, Turin Manon Lescaut (drame), affiche, environ 220 La manie de la boxe (comique), 74 La maîtresse d'école (drame), Amoureux de la Reine (drame), affiche, 216 FILMS " LE LION " 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Panique au village, 162 Tureo va chercher le dessert, 76 Lendemain de bombe, - 150 Cœur de maman, 101 Vengeance de Larbin, lO.'l Société des Phonographes et Cinématographes "LUX1* 22, RUE LOUIS-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg W08) Cour brisé i très gros succès), 248 Mauvaise connaissance (comique), 156 .l'ai gagné le gros loi (comique), 123 Course de taureaux à Sé\ ille. 198 Pour paraître le 17 août : La journée <\'i\n permissionnaire, Père dénaturé (drame), G. MÉLIÉS 16, PASSAGE DÉ L'OPÉRA Nouvelle série a 1 f'r. 25 le mètre. Annie ou le Balafré, l«2 Pour l'Etoile, 77 Pour les P'tiols, 71 Trop vieux, 174 G. MENDEL 1()'"\ BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Panorama de Marseille, 167 Obsession de l'escrime. 17.') Le bon Curé, ' 112 L'avale-tout, 115 Cavalier intrépide, l'i Société générale des Cinématographes et films RADIOS 96, RUE SAINT-MARC Jeux d'enfants, 5 Le maître nageur, 6 RALEIG et ROBERT, Continental Warwic Trading Co. 16, RUE SAINTE-CÉCILE Représentants des maisons : AMBROSIO, Turin ; HEPWORTH, Manufacturing Co Ltd (Londres) çf NORDISK, Copenhague. La destruction du Zeppelin IV, 12 La faim, 16 Jeux Olympiques à Paris, environ 14 Jeux Olympiques à Londres, la course de Marathon, = 13 Fêle fédérale de lutte et de Jeux alpestres à Neuchatel (Suisse), — 16 Réception de M. Fallières à Copenhague, — 12 La fille du charron (dramatique), — Le tour du monde en automobile : une mine d'or en Alaska, Les Romanichels en Hongrie, — Une leçon d'escrime (comique), — L'Andalousie (Espagne), — Uû voyage à Copenhague, — lue mine de charbon, — Le cadeau refusé {comique), — Jacques dans une boîte aux lettres (comique), — Films SOLEIL 10, PLACE DU PRADO — MARSEILLE. Amour de père (drame), Vendredi, chair ne mangeras, Ces bons Vieux (entièrement viré), Cœur de Châtelaine, Un duel étrange, Dentiste diplômé, L'aide de Pitou, Cie des Cinématographes Théophile PATHÉ 90, RUE DE RICHELIEU La Vie aux Champs, série en 5 vues (très recommandée) : Travaux de la Terre, L'Etabli-, [Travaux de la Ferme, Industries au Village, Marché au Village, THE VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUJG DE TRÉVISE Un fou et son argent font mauvaise compagnie, ou Y Enfant prodigue moderne, env. 25.S Les pilules empoisonnées ou la vengeance du mari, — 142 C'est le sel, parbleu! 142 tfc Hâbleur, 131 FILMS ÉTRANGERS ANGLETERRE C RICK S and MARTIN, Mitcham London La chasse au daim au Canada, 110 Papa achète un tableau (comique), 153 Elle voulait absolument se marier (comique), 105 La petite amoureuse de Freddy (comique). 105 Les pilules du professeur Fripon (comique), 110 ÉTATS-UNIS American Mutoscope et Biograph Co Les amoureux de Hilda, 123 Une femme peu sage et qui a trop d'amoureux, Confusion d'enfants, 168 « Ostler Joe » (d'après le poème de George Si m s), 268 L'homme dans la boite, 106 Le fluide invisible, 202 Le bandit, 200 Echouée à l'asile de nuit, • 244 Une intrigue de bal masqué, 207 The Stage Rustler, 207 Le Kentuckien (dévouement et sacrifice d'une Indienne), 2154 Les aventures de Dorothée, 220 La lutte pour la liberté, 226 ITALIE Adoifo CROCE et Cie, Milan Concours hippique de Rome, 200 Le circuit de Sicile iTarga Florio), 150 La princesse et le tzigane, 340 RUSSIE A. DRANKOFF, Saint-Pétersbourg, Newsky, 82 Vue» pittoresques de Revel, lieu de réception 'les visiles soii\eraines en Russie. 120 Saint-Pétersbourg pittoresque, 120 Les sans-travail de Moscou, 60 Une grande fêle de charité à Stockholm, 120 l'ne alerte à Saint-Pétersbourg, exercices périlleux des pompiers, 120 Moscou : la ville et les habitants, 120 Riga : la ville et les habitants' 120 La vie |privée de Stolypine, dans le palais impérial où l'empereur lui a donné l'hospitalité après la destruction de sa villa par les nihilistes 70 Revue en l'honneur i\u petit prince Alexis, héritier de la couronne (lu tzar Nicolas. |50 PETITES ANNONCES /.<• prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. On traite a for/ait pour les annonces an mois. Toutes les réponses doi- vent être adressées an Ciné-.Journal, 30, me Bergère, qui les communique aux intéressés. A VENDRE de suite: un Cinéma Pathé frères, une cabine et un groupe électrogéne, moteur Itollee et dynamo Fabuis Henrion 70 volts. ON DEMANDE pour l'Amérique du Sud un excellent preneur de vue % connaissant la projection, situation garantie. Inutile de se présenter sans références. REVUE FINANCIÈRE VALEURS CINEMATOGRAPHIQUES Les variations de cour; enregistrées au cours de la huitaine écoulée sur les diffé- rentes valeurs de ce compartiment ne pré- sentent pas grand intérêt. Après diverses alternatives les actions E- clipse s'inscrivent en légère avance à 3u, e.l att. Cinéma-Halls, ex-c. '_'. ( .inëm.-Ommia. — parts, ex-c.l. Cinématographe Th. Pathé, KtalilisM'ini'iil l lauiniint. 345 1rs. 41,50,44 20 146 77 377, 384 472, 481 85 47 25, 47 50 100 216 Film d.Art, (■' attaché Phonog'Ciné" et App. de Phono Cinémar. " Lox" Plaques Jougla Plaques Lumière l'IV, 240 335. 337 1157, 1165 103 345 507, 510 : G. DUREAU. CINE-JOURNAL BULLETIN D'ABONNEMENT Je soussigné demeurant ù déclare m' abonner pour i'\ AN au CINÉ-JOURNAL, 30, rue Bergère, Paris. Inclus prix de l'abonnement. Le (Signature) SOCIETE FRANÇAISE des FILMS "ÉCLAIR* m 27, Rue Taitbout, 27 ^ PARIS ^ Téléphone 130-92 CM-JOURNAI Directeur : G. DU RE AU gfë • • • 30, Rue Bergère © © © © © © © © PARIS a « o o © No 2. 25 Août 1908. C1NÉ~J0UÎ^AL Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Se Jté 25 centimes Parait tous les mardis. Rédaction et Administration : 30, Rue Bergère PARIS La crise politique qui secoue depuis quelques semaines la vieille Turquie sur ses bases vermoulues n'est pas seulement digne de préoccuper les diplomates euro- péens et les esprits curieux de progrès. Elle mérite d'être notée ici-même, dans ces colonnes réservées aux informations ciné- matographiques, parce qu'elle ouvre un champ nouveau et (les plus vastes à l'in- dustrie moderne de la projection animée. Voilà comment, simple journaliste du cinéma, je me vois amené à reprendre un des thèmes de la question d'Orient. L'empire du sultan a donc aujourd'hui une constitution. 11 faut en féliciter le parti des jeunes turcs auxquels les fabricants de films et les exploitants devront dans l'avenir une iiére chandelle. Car c'est tout un régime nouveau de liberté économique qui s'éveille. Naguère tout ce qui pouvait ressembler (le près ou de loin à une lueur d'émancipation occidentale et de progrès industriel était suspect ou étouffé. Plein de terreur dans son palais d'Yldiz-Kiosk, Abdul-Amid tenait pour dangereux tout ce qui risquait d'apprendre à ses sujets le inépris de la servi ude. Il avait notamment une vieille dent bien de son fige contre la photographie. On sait qu'il était interdil aux porteurs de kodak de prendre des cli- chés des monuments publics de Constan- tinople et — à plus forte raison — de ciné- matographier les scènes de la vie musul- mane. Je sais bien que sa volonté n'allait pas sans recevoir parfois qnelques déso- béissances et nos lecteurs n'ignorent pas que, par faveur spéciale, la Warwick Tra- ding C", entre autres maisons, put être auto- risée à prendre des vues semi-officielles. Il n'en reste pas moins que la caméra des opérateurs était, si l'on peut dire, bouclée par système au pays du sultan comme un vulgaire harem. L'entêtement suranné de celle vieille majesté sanguinaire luisait école. Les lidè- les ottomans, soucieux de respecter encore la religion d'Allah, proscrivent de leur vue toutes les images, fixes et animées, contrai- res à la pensée du prophète. Même zèle dévotieux dans toute la Turquie. Mais voici que du même coup L'autorité du sultan et la fidélité de ses fermes sou- tiens s'écroulent. La liberté entre tête haute dans l'empire. Derrière elle, soyons en sûrs, c'est tout le progrès économique el indus- triel qui pénètre à son tour : le triomphant cinéma est de La fête. El voilà qui va char- mer bien des gens. Sur la carte d'iùirope. les pays directe ment soumis à la tutelle étroite du sultan fusaient, au point de vue cinémaloi;raph i qu tache noire. EUle va dispa- marché continental sera com- raitre Le plet. Déjà quelques maisons, qui savent ne pas attendre, ont envoyé des représentants et des operateurs à Constantinople et à Salonique. Les uns étudient la question commerciale, pendant que les autres enri- chissent le répertoire de lilmsjusque-là iné- dits. La matière est d'ailleurs très riche. En dehors des sites qui sont d'une rare splendeur, la race a gardé malgré elle — le pittoresque le plus amusant. Pratiques religieuses, divertis ements, vie paysanne, tpie de scènes nous rapporteront les pre- miers envoyés! Quant à la création de théâtres cinéma- tographiques, elle suit d'elle-même le mou- vement de la liherté. A mesure que les autorités policières vont s'habituer à l'ordre occidental, nous allons pouvoir exercer là-bas la fructueuse industrie qui règne dans toutes les nations européennes. L'heure du départ a sonné. Par ces femps de villégiatures et de grand tourisme, nous conseillons bien vivement à ceux que préoccupe la marche de l'industrie du film, de faire leurs malles pour le Bos- phore... et d'emporter des appareils. La projection animée, qui sera une révélation pour le peuple ottoman, sera pour ceux qui la feront les premiers une fortune nouvelle. Kn route pour la Corne d'or, qui pour- rait bien être, cette fois, une corne d'abon- dance ! Le Mot de la Semaine Lu dans les « Petites Annonces » : < A vendre un lot important de pellicu- les ayant appartenu au Ministère de la Ma- rine. Excellente occasion. S'adresser au Musée de la Marine. » Un de nos Loueurs les mieux informés nous assure qu'il s'agit des pellicules de no- tre Pelletan national... Sous réserves. LA CINÉMATOGRAPHIE AERONATS EN MOUVEMENT A mesure que se multiplient les essais audacieux des aviateurs et des grands diri- geables partis à la conquête de l'air, les grandes maisons éditrices de films se demandent par quels moyens il leur sera possible de cinéma ographier les évolutions des aéronats. Les nombreuses vues photo- graphiques que nous en avons actuelle- ment sont presques toutes d'une authenti- cité douteuse : elles sentent le truc et leurs mensonges ont été déjà maintes fois dévoi- lés. Qu'on se rappelle la vue duXulli-Secun- dus douhlantle clocher de Saint-Paul et de i'Aldersbot au Palais de Cristal! Pourquoi ne pas avoir recours à des moyens sérieux s'ils sont possibles *.' Quelles sont donc les difficultés à vaincre? Jusqu'à ce qu'un produit chimique plus sensible que ceux dont on se sert couram- ment en photographie ait été découvert, la possibilité de prendre des vues de dirigea- bles ou d'aviateurs en mouvement demeure soumise à de multiples conditions. On peut le faire, évidemment, de la nacelle d'un autre dirigeable évoluant à proximité. Quant au départ et à l'arrivée, des appareils ordinaires seraient suffisants; mais, pour suivre l'aéronat dans les airs à une grande hauteur, il faudra des dispositifs spéciaux. En raison de la distance qui sépare la caméra de l'objet, le film n accusera guère qu'un point par image. D'où la nécessité évidente d'avoir recours à la téléphoto-len- tille, qui suppose, hélas ! un film d'une exceptionnelle sensibilité. Par ce moyen, on a obtenu des vues d'objets éloignés à une échelle normale, mai immobiles et pour lesquels le photo- graphe a la faculté d'user d'un temps de pause de plusieurs secondes. Les conditions de la cinémalographie sont telles que, pour obtenir des résultats convenables sur l'écran, l'appareil doit enregistrer au moins 12 vues à la seconde, ce qui rend l'emploi de la téléphotographie particulièrement difficile. On comprend bien, en effet, (pie dans l'appareil télépho- tographique, ta lumière doit passer à tra- vers plusieurs lentilles et (ju'ainsi, elle arrive très affaiblie au contact de la plaque ou (lu film. Un produit d'extrême sensibilité s'im- pose, d'une qualité telle que malgré la réduction de puissance de la lumière, on puisse prendre de nombreuses images dans l'intervalle d'une seconde. En supposant que le poduil chimique employé ne soit pas assez sensible, on pourrait adopter un autre moyen et faiie usage, par exemple, des appareils employés en astronomie. On sait que ces instruments semblent fixer l'image d'une étoile ou d'une planète sans mouvement, alors qu'au contraire l'une et l'autre sont emportées dans un cycle de révolution ince santé. Si donc, avec des appareils de léléphototéles- copie et des produits plus sensibles, on pouvait arriver à un quart de seconde de pause, le déplacement d'un aéroplane ou d'un dirigeable dans ce court laps de temps serait suivi par l'axe des lentilles et son image rendue fixe. PROCÉDÉ D'IMPRESSION sans l'action de la lumière. M. Child Bayley donne dans Photogra- plnj la description d'un procédé d'impres- sion par imbibition sans intervention de l'action lumineuse. Ce procédé possède quelque analogie avec celui qui fut dé- crit naguère par E. R. Liesegang et repris en 1903 par M. E. Couslel, qui le fit con- naître sous le nom de « Pbototégie ». Voici, décrit dans ces grandes lignes, le procède'1 dont il s'agit et dont l'inventeur Bit M. Donistborpe, un jeune praticien connu déjà pour ses recherches relatives à la photographie des couleurs. Dans le procédé Donistborpe, c'est le né- g itif lui- même qui sert de planche d'im- pression : ce négatif, après avoir reçu une préparation préalable, est plongé dans une solution de colorant : si l'on applique en- suite une feuille de papier gélatine en contact avec le négatif imprégné de coïb- ranl, la couche de gélatine du négatif restitue 3 - le colorant dans les parties correspondant aux ombres, c'est-à-dire dans les parties claires du cliché. On obtient ainsi une ima- ge positive sur papier. Le procédé Donistborpe, qui peut s'appli- quer aussi bien à la photographie trichro- me qu'à l'obtention d'images monochromes, comporte trois opérations différentes : le négatif, développé, fixé, lavé et séché, est plongé dans une solution spéciale qui n'est autre qu'un bain de virage au vanadium. Ce bain durcit la gélatine du cliché et produit en outre un renforcement de l'ima- ge. Au sortir du bain de vanadium, le cliché est rincé pendant deux minutes, puis plon- gé pendant cinq minutes dans une solution concentrée de colorant. D'autre part, on met tremper dans une cuvette d'eau claire une feuille de papier gélatine, puis on met celte feuille de papier en contact avec le négatif et on donne un coup de rouleau ou de raclette pour assurer un contact parfait et chasser les bulles d'air. Au bout de quel- aues minutes, on détache la feuille de papier, on la plonge pendant quelques instants dans l'alcool dénaturé, on l'essore au papier buvard et on laisse sécher : en cinq minutes, on obtient une épreuve ter- minée. Pour tirer une nouvelle épreuve, il suffil de plonger de nouveau le négatif dans la solution de colorant. Il va sans dire que le cliché doit-être rincé pendant quelques secondes au sortir du bain colorant et avant l'application de la feuille de papier géla- tine. L'action du bain de vanadium doit durer pendant cinq minutes : au sortir de celle solution, le cliché a une teinte bleue très vive qui tourne au vert-bleuàlre après un lavage de quelques secondes. La gélatine est en outre devenue très résistante et peut ère frottée sans aucun risque. Suivant la théorie ('mise par l'inventeur, l'effet du bain de vanadium serait de renforcer le dépôt d'argent métallique, de comprimer en quelque sorte la gélatine dans les parties où existe ce dépôt et de la rendre ainsi im- perméable à la solution de colorant, celle imperméabilité n'est toutefois pas absolue. elle varie suivant l'intensité du dépôt d'argent. Ce procédé n'utilisanl l'action de la lu- mière que pour la formation de l'image négative, il esi inutile d'employer une ma- tière transparente comme support de l'é- mulsion : on p'eul aussi bien se servir de verre coloré, de papier noir, de celluloïd doré. etc. LE COQ-ORCHESTRE A MAISONS-LAFFITTE J'étais seul l'autre soir, non pas au Théâ- tre-Français, mais à la fête de Maisons-Laf- fite dont je m'étais payé le luxe à défaut d'une plus lointaine villégiature. Les parades marchaient leur train, les affaires aussi. Xaturellement, comme il y a un soleil, il y avait là un Théâtre-cinéma Pathé... mais Pathé sans en avoir l'air, un Pathé Davilly, quoi! Les lumières en étaient resplendissantes et faisaient, comme les beaux yeux de Mireil- le, pâlir les étoiles. Hélas, elles effaçaient aussi les fidbles lampes des forains que ne commandite pas une vaste société anonyme et, mieux encore, elles semblaient injurier le yaz pauvre, le gaz sans pression qui a reçu la douloureuse tâche d'éclairer les indigènes de Maisons. Il est vrai (pie je n'étais pas loin du champ de courses : les tuyaux avaient dû crever. Quoi qu'il en fut, Davilly irradiait ses plus beaux feux et le public, le bon peuple des badauds, qui doit avoir une âme de papillon, tournoyait dans cette lumière sans se brûler. J'admirais ces choses et d'autres — que je ne peux dire ici — lorsqu'il me parut que le théâtre Davilly étant plein (il était 10 heures), n'en continuait pas moins à retenir la foule devant ses tréteaux par le moyen de son orchestre à grand tra-la-la. De ce chef, les petits forains qui sont installés à ses côtés se voyaient privés de toute la clientèle figée dans l'admiration esthétique des flons-flons Pathé. La petite comédie dura jusqu'à 11 heures autant dire toute la soirée. Et j'ai trouvé cela très ridicule et peu géné- reux. Certes, il y a place pour tous dans une fête foraine, pour les plus magnifiques et pour les plus modestes : c'est la présence des attractions les j>lus disparates qui fait le charme de ces réunions de banlieue. M Attendu que la bande cinématographi- que, ou film, sur laquelle sont reproduites à l'aide d'une succession de photographies les diverses péripéties, soit d'une œuvre dramatique, soit d'une féerie, d'une panto- mime ou d'un opéra, et qui est par elle- même, en dehors de l'adaptation à un mécanisme quelconque, lisible et compré- hensible pour tous, doit être considérée comme une édition tombant sous l'appli- cation de la loi des 19-24 juillet 1793. » Les attendus suivants visent spéciale- ment le droit de représentation : « Attendu d'autre part, que, si la projec- tion cinématographique est, en l'absence de dialogue, assurément impuissante à re- produire dans toutes ses finesses et ses nuances l'analyse de caractères, l'étude psychologique auxquelles se serait livré l'auteur d'une œuvre dramatique, elle peut cependant, dans certains cas, tout en ne reproduisant que des scènes animées, d'ordre purement matériel, constituer une représentation dans les termes de la loi des 13-19 janvier 1791, si elle fait revi- vre devant les yeux du spectateur, à l'aide du développement de tableaux successifs, l'œuvre de l'auteur; qu'il en est surtout ainsi en matièn) de féerie, de pantomime d'opéra avec mise en scène, qui se prêtent particulièrement à la projection cinémato- graphique; « Attendu sans doute, qu'un auteur ne saurait revendiquer un droit exclusif de propriété sur une idée prise en elle-même celle-ci appartenant en réalité, au fonds commun de la pensée humaine, mais qu'il n'en saurait être de même lorsque, par la composition du sujet, l'arrangement et la combinaison des épisodes, l'auteur présen- te au public une idée sous une forme con- crète et lui donne la vie; « Que la création, sur laquelle un auteur dramatique peut prétendre à un droit de propriété privative consiste, en dehors de la forme matérielle qu'il donne à cette con- ception, dans l'enchaînement des situa- tions et des scènes, c'est-à-dire dans la composition du plan, comprenant un point de départ, une action et un dénouement; « Que toute atteinte apporté à ce mono- pole d'exploitation, sous quelque forme qu'elle se dissimule, constitue la contrefa- çon... » En conséquense, le tribunal ordonne la destruction des films saisis, fait défense d'en donner à l'avenir des représentations et alloue des dommages-intérêts aux au- teurs. La question venait pour la première fois en justice; ces jugements présentent un intérêt pécial au moment ou les délégués de la conrérence de Berlin étudient les modifications à apporter à la convention de Berne, dont la nouvelle rédaction devra régler en même temps que la question des cinématographes celle des phonographes si controversée dans le monde entier. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES Cinématographes "Eclipse" La Soci té des Cinématographe Kclipse est entrée dans une phase entièrement nou- velle. Deux faits la concernant se sont pro- duits : PREMIER EAIT L'assemblée du 9 juillet a été tenue, elle a voté l'augmentation du capi- tal à l'unanimité. Le 9 juillet, les actionnaires de l'Eclipsé se sont réunis en Assemhlée extraordinaire et ont décidé à l'unanimité de porter le capital total de la Société de 1 million à 1,500,000 francs (valeur nominale). Le rapport du Conseil d'administration disait que l'augmentation du capital était justifiée par les faits suivants : a) Le développement considérable du chiffre d'affaires. Il exige un fonds de rou- lement de plus en plus important. b) L'acquisition de la majeur partie des actions du Radios (310,000 fr. sur 400,000). La Société Hadios avait été constituée en juillet 1907 par un capitaliste puissant avec des concours techniques d'une valeur par- ticulière. En s'assurant le contrôle de cette Société, l'Eclipsé reste fidèle à la concep- tion qui lui a fait acheter antérieurement les titres delà Charles Urhan Trading Co. Cette conception est la suivante : dans le métier cinématographique il importe de créer sans cesse des numéros nouveaux et ces numéros se vendent d'autant mieux qu'ils proviennent d'esprits différents, indé- pendants les uns des autres. Les résultats de l'exploitation du Radios pour le premier exercice sont déjà très favorahles. c) La mise en valeur d'une grosse inven- tion, la cinématographie en couleurs natu- relles. A la vérité ceci n'est pas un fait, mais un événement. Nous en parlons plus loin. Voici maintenant les indications de la nouvelle émission : Il sera créé et offert en souscription 5,000 actions nouvelles de 100 francs. Le montant des actions nouvelles sera paya- ble : 75 francs lors de la souscription, 75 francs le 1er octobre 1908,75 francs le 1er décembre 1908. 75 francs le 1er février 1909. Les anciens actionnaires et porteurs de parts de fondateur auront un droit de préférence pour la souscription de la tota- lité des nouvelles actions. Ils pour, ont souscrire d'anord à raison d'une action nouvelle contre trois anciennes ou contre trois parts de fondateur, et ensuite à un nombje supplémentaire qui ne leur sera attribué (pie proportionnellement. Toutes les actions nouvelles non réclamées parles anciens porteurs seront prises par un syn- dicat qui garantit l'émission. Les nouvelles actions sont assimilées pour la jouissance aux actions anciennes à compter du 1er juillet 1908. Elles partici- LA CINÉMATOGRAPHIE ITALIENNE ohgam: i>koi i:ssio\nki. hi-mk.nsiki. du Cinématographe, du Phonographe et des Industries qai s'y rattachent Directeur Professeur (1 .1 Fabbri Milan, Via de] Senato, 20. Italie Prix de l'abonnement : 5 francs /w»r an. 8 — peronl donc aux bénéfices des quatre der- niers mois de l'exe cice en raison du capi- tal versé. DEUXIÈME FAIT La cinématographie en couleurs est trouvée, et l'Eclipsé a le monopole de cette découverte. Le 8 juillet, salle des Ingénieurs civils, rue Blanche, devant les représentants de la presse et du monde scientifique, plus de 500 personnes, la Société a fait procéder à la démonstration de l'invention qui promet de révolutionner l'indu trie de la photo- gjaphie animée à brève échéance. Pour montrer à quel point ce spectacle a impres- sionné l'assistance, il suffit de reproduire quelques extraits des journaux. Du (iaulois, numéro du 10 juillet : o Un gros événement : la cinématogra- phie en couleurs naturelles est trouvée. On peut cinémalographier désormais non seu- îement les contours et les mouvements des objets, mais ans i leurs couleurs vraies, leurs tons, demi-tons et nuances les plus diverses. Cette cinématographie nouvelle produit un effet saisissant. L'invention est d'un Anglais, M. Albert Smith. M. Charles Urban, le spécialiste connu, l'aidait depuis six ans dans ses recherches. » Mercredi, salle des Ingénieurs civils, sous les auspices de la Société Eclipse, M. Smith a fait la démonstration de son invention. Il a montré de; scènes de Brigh- ton, de Dieppe' de Paris, prises la veille et lavant-veille, avec la reproduction exacte des couleurs locales obtenues par cinéma- tographie directe, et non par coloriage. L'impression générale a été que le nouveau procédé constituait une révolution. » Dn Figaro, numéro du 9 juillet : <• Une foule élégante se pressait hier, dans la salle des Ingénieurs civils, pour répondre à l'invitation adressée au monde de la presse et des arts par la Société Géné- rale des Cinématographes Eclipse. La Société se proposait de démontrer, pour la première fois, à un public français le pro- cédé de cinématographie en couleurs natu- relles, inventé par M. (i. -Albert Smith. L'expérience a pleinement réussi. Les sujets improvisés, et sans retouche, qui ont défilé sous nos yeux, attestent la valeur des recherches patientes de M. G' Smith. Les résultats obtenus lais eut loin derrière eux les essai des films coloriés à la main, mis en pratique jusqu'ici. Le procédé des trois couleurs, dû à M. Smith, marque un progrès con idérable dans l'histoire de la cinématographie. » Du Journal, numéro du 9 juillet : « L'expérience que vient de tenter hier, avec un succès complet, la Société des Cinémas Eclipse, e t de celles qui intéres- sent l'immense majorité du public. Il s'agit d'une méthode nouvelle, susceptible de réaliser pratiquement la cinématographie en couleurs naturelles. Le procédé de M. G. -Albert Smith permet d'employer les films d'un modèle courant. Les photogra- phies animées, en couleurs naturelles, -ans la moindre retouche, qu'une assistance nombrause a pu admirer à la salle de; Ingénieurs civils, différent totalement des essais informes qui consistaient à colorier des films à la main. Le procédé de M. G. Smith constitue un progrès considérable : il renouvellera entièrement l'industrie cinématographique. » De V Echo de Paris, numéro du 11 juillet . « On annonce un événement qui n'est pas de médiocre importance, tant au point de vue industriel que scientifique : la ciné- matographie en couleurs naturelles est trouvée- L'inventeur est un Anglais, M. Al- bert Smith. Il travaillait depuis six ans avec M' Charles Urban, de Londres, à cette grande découverte. » Mercredi, salle des Ingénieurs civils, une nombreuse assistance applaudissait à la démonstration du procédé de M. Smith. Les résultats ont été concluants. Des scènes prises la veille à Brighton, à Dieppe, à Paris, ont provoqué, par la fidèle repro- duction de leurs couleurs locales, un véri- table saisissement. Ce n'étaient plus les coloris factices obtenus jusqu'ici par enlu- minure' c'étaient les vraies teintes et les vraies couleurs cinématographiées direc- tement. Le nouveau procédé offre un immense horizon ». Du Temps, numéro du lOjuillel ; « La cinématographie en couleurs natu- relles est-elle trouvée ? Peut-on cinémato- graphier non seulement les (ormes et les mouvements des objets, mais aussi leurs couleurs vraies, ces teintes exactes, tons et demi-tons auxquels on n'est jamais arrivé par le procédé grossier de coloriage ou d'enluminure'.' Eh bien, oui, le problème est résolu. Avant-hier, sous les auspices de la Société Ec ipse, à la salle des Ingénieurs civils, un inventeur, M. Albert Smith, a l'ait défile ■ devant nos yeux des vues ciné- matographiques en couleurs naturelles, qui ont été une révélation. Des vues de Brigthon, de Dieppe, de Paris, obtenues par le nouveau p océdé, out produit un effet saisissant, (l'est une révolution. » On voit que la presse est unanime à constater que la Société des Cinématogra- phes Eclipse a réellement mis la main sur une invention d'une portée colossale. Il resle a examiner le point essentiel : l'Eclipsé détient un procédé cinématogra- phique qui doit détrôner et remplacer entièrement l'ancien. Que vaut ce mono- pole'.' (pie peut-il rapporter'.' quelles espé- rances peuvent concevoir désormais les actionnaires et porteurs de parts Eclipse? Nous tacherons de le préciser. L'Annuaire International de l'Acétylène pour 1908 L'Edition de 1908 de ['Annuaire Interna- tional de i Acétylène vient de paraître. Cet ouvrage qui comporte celte année plus de liôO pages, illustrées par 150 gravu- res, est édité pai MM. R. (ïranjon et P. Ro- semberg, sous les auspices de l'Office Cen- tral de l'Acétylène. C'est dire tout l'intérêt qu'il revêt. Iles préfacé par M. le général Sebert, de l'Académie des Sciences, qui est l'un des grands parrains des industries du carbure de calcium et de l'acétylène. On peut se procurer l'Annuaire Interna- tional de l'Acétylène à l'Office Central de l'Acétylène, 104 boulevard de Clichy. Prix de l'exemplaire : 2 fr. — F aneq. contre mandat-poste : France, 2 fr. 30. Étranger, 2 fr. 55. A V I S IMPO R T A N T En toutes circonstances, nous nous ferons une règle d'engager nos lecteurs à s'adresser à leurs FOURNISSEURS HABITUELS pour tout ce qui concerne leur approvisionnement , le remplacement ou 1' amélio- ration d'une partie de leur matériel. Cependant, il arrive que le commerçant m'est pas en mesure de procurer un article spécial, une nou- veauté récente, un produit étranger non encore importé, etc . . . Dans ce ca3, nous nous mattons à la disposition des intérsssés - commerçant ou client - pour leur fournir tous renseignements utiles sur l'origine de cet article (appareil, accessoires ou produit), sur ses propriétés, son coût. Au besoin, nous nous chargeons môme de leur four- nir, en nous assurant qu' il est Lien dans les meilleurs conditions de qualité, et de prix. Nos relations avec les industriels et fabricants du Monde entier nous mettent à même de réponure à toute di . landi de oe t or FILMS LUX 32, rue Louis-le-Grand, PARIS Téléphone 274-68 Adresse télégraphique : PHONOLUX MÉDAILLE D'OR La plus haute récompense à L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE HAMBOURG 1908 BKRL1N, MOSCOU, BUDAPEST, LONDRES, BRUXELLES, TURIN, BARCELONE _: _ LA MAISON NE FAIT PAS LA LOCATION DERNIERES NOUVEAUTES 1" Monsieur chasse (comique), 2" Amour et Devoir (dramatique), 3° Père dénaturé (dramatique), 4" Journée du Permissionnaire (comique), 140 5° Voleurs de poules (comique), 64 6" Courses de taureaux à Séville, 198 NOUVEAUTÉS CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES 11, RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldat (dramatique), 275 A partir du mois de septembre, 3 nouveautés par semaine. Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIROUT, PARIS La Fille de .a Soreière (pathétique), 160 L'homme au sac, 130 Sans More, 160 L'étreinte de la statue, 155 Chaque âge à ses tourments, 125 Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57-59, RUE SAINT HOCII, PARIS Le chapeau Coflre-Fort, 137 Réveillez-moi à 7 heure», Le Fantiron, 100 Réception Mondaine. Les Liens «le la Vie, 88 Police Magnétique, Fantasmagorie, 36 Société générale des Cinématographes " ECLIPSE " 23, RUE DE LA M1CH0D1ÈRE, PARIS Le Dépari du Pourquoi Pas? le mètre. Anaïc ou le Balafré, Pour l'Etoil ', Pour les P'tiols, Trop vieux, 192 Le nouveau Seigneur du Village. 77 L'Avare. 71 Conseil du Pipelet ou un tour à la foire. 174 Le Serpent de la rue (le la Lune. ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Manon Lescaut {drame), affiche, envir. 220 La maîtresse d'école {drame), La manie de la boxe {comique), 74 Le Retour du Forçat, affiche, RALEIGH & ROBERT 16, RUE SAINTE-CÉCILE Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin; Hepworth, Londres; N or disk, Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPHE PARIS Téléph. 268-71 Le Bosphore au Clair (le Lune, environ 120 1 21 Maisons détruites par le feu à Donaueschingen (For. Noir i, Remède contre la neurasthénie, La fille de la morte, 121) L'homme et le passe-partoul. Mariée quand même, 77 La fille du Charron, 1,0 La fiancée du Gladiateur, 1 ,2 Le roman dune t eio.iara ►, Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Panique au village, Turco va chercher le dessert, Lendemain de bombe, Cœur de maman, Vengeance île Larbin, G. MENDEL ni' \ BOULEVARD BONNE NOUVELLE Panorama de Marseille. 167 Obsession de l'escrime, 175 Le bon Curé, 112 L'aval e-tout; 115 Cavalier intrépide, U) Th. PAT HÉ Films SOLEIL 90, RUE DE RICHELIEU 10, PLAGE DU PRADO MAR SEILLE Un voyage à Marseille , vieux M)lt, 82 Amour de père (drame), 150 _ — , la Joli ette. 130 Ces Ions Vieux (entièrement viré) 50 Travaux de la Terre, 82 Cœur de Châtelaine, MO L'Klabk'. 79 Un duel étrange. (i() Travaux de la Ferme, 78 Dentiste diplômé. 50 Industries au Village 100 L'aide de Pitou, 48 Marché au Village, 89 FILMS ETRANGERS ANGLETERRE C RICK S and MARTIN, Mitcham London La chasse au daim au Canada, 110 Papa achète un tableau (comique), 153 Elle voulait absolument se marier (comique), 105 La petite amoureuse de Freddy (comique), 105 Les pilules du professeur Fripon (comique), 110 ÉTATS-UNIS American Mutoscope et Biograph Co Les amoureux de Hilda, 123 Une femme peu sage et qui a trop d'amoureux, Confusion d'enfants, 10.S « Ostler Joe » (d'après le poème de George Sims), 268 L'homme dans la boite, 166 Le fluide invisible, '202 Le bandit, 209 Echouée à l'asile de nuit, 244 Une intrigue de bal masqué, 207 The Stage Rustler, 207 Le Kentuckien (dévouement et sacrifice d'une Indienne), 234 Les aventures de Dorothée, 22() La lutte pour la liberté, 225 ITALIE Adoîfo CROCE et Cie, Milan Concours hippique de Rome, 200 Le circuit de Sicile (Targa Florio», 150 La princesse et le tzigane, 340 RUSSIE A. DRANKOFF, Saint-Pétersbourg, Newsky, 82 Vues pittoresques de Revel, lieu de réception des visites souveraines en Russie, 120 Saint-Pétersbourg pittoresque, 120 15 Les sans-travail de Moscou, Une grande fête de charité à Stockholm, Une alerte à Saint-Pétersbourg, exercices périlleux des pompiers, Moscou . la ville cl les habitants, Ri»a : la \ille cl !(■•; habitants' La vie 'privée de Stolypine, dans le palais impérial où l'empereur lui a donné l'hospitalité après la destruction de sa villa par le nihilistes, Revue en l'honneur du petit prince Alexi?, héritier de la couronne du tzar Nicolas. 120 120 120 120 70 150 PETITES ANNONCES Le prix des petites (innonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit a quatre an- nonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les annonces an mois. Toutes les réponses doi- vent être adressées an Ciné-Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. la projection, situation garantie. Inutile de se présenter sans références. FILMS D'OCCASION A VENDRE de suite: nn Cinéma Pathé frères, une cabine et un groupe électrogéne, moteur Bollée et dynamo Fabius Ilenrion 10 volts. ON DEMANDE pour l'Amériquedu Sud un excellent preni ur de vue , connaissant Le CINE-JOURNAL communique à toute demande les listes de films d'occa- sion qui lui sont adressés par les vendeurs. Indépendamment de la série ci-dessous détaillée, deux collections importantes sont à la disposition des acheteurs. Pardessus économique, 110 La Passion de Pathé (en couleur), 395 Vie de Jésus (en couleur), 950 Opérations du I)' Doyen, étal neuf. 400 CINE-JOURNAL BULLETIN D'ABONNEMENT Je soussigné déclare m' abonner pour C.\ AN au CINÉ-JOURNAL, 30, rue Bergen, /'ans. Inclus prix de V abonnement. Danse de saint Guy, 125 Tel père, te] fils. 145 Bateaux de discipline, 185 Aventures d'un chien et d'un bébé 125 Petit marchand de statuettes. 160 Régiment moderne. 142 Soirée d'amateurs. 121) Secret de la vallée, 190 Au pays des glaces. 125 L'a ier au Creuset, 150 Lancement d'un navire. 85 Alpes au télescope, 155 Les cinq premiers films sont à 'état de neuf, les autres un peu usagés. AFFAIRE EXCEPTIONNELLE Films Pathé Frères (neufs) Les œufs de Pâques (colorié) 75 La boîte de cigares (colorié) 90 L'obsession de l'or (noir) 135 Les essais d'un Aéronaute (noir) 165 Les dessous de Paris (noir) 145 Les titres sont en Espagnol. Les (HO m. sont à céder de suite au prix de 640 francs. FONDS DE COMMERCE A VENDRE APRÈS FORTUNE FAITE Magnifique installation Cinématographi- que foraine, comprenant : une tente neuve de 27m sur 6m, bancs pour les troisièmes et les secondes, chaises de premières : façade à panneaux artistiques; six lampes à arc dernier modèle, .750 à 400 lampes à incan- descence en guirlandes ou bordures; garni- tures contrôle et intérieur, bifean-caisse avec lustres; grosses caisses, tambours, cloches, etc, accessoires; une cabine Edison; un appareil de projection Hlériot, modèle Pathé, complet, tableaux, etc.. Machine à vapeur anglaise, Dynamo 120 A. 110 V. tableaux, etc., le tout ensemble se fermant comme une voiture; une voiture- ménage-salon, une voiture-bureau-labora- loire. un fourgon, une voiture pour orgue, une voiture-tonneaux, un orgue magnifique, 20 morceaux choisis, un piano à manivelle. Prix 22.000 francs (au comptant i, y compris la Tournée qui est excellente. Ce prix représente le prix d'achat de la machi- ne à vapeur. S'adresser au Ciné-Journal, 30, rue Ber- gère, Paris. Vente Judiciaire VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES Pour cause de cessation d'exploitation, à Versailles, au lieu dit Porckefontainne, le Mardi 25 Août 1908, à 2 heures. MATÉRIEL FORAIN Comprenant : 1" Un Théâtre pouvant conte- nir 700 places environ, en parfait étal; in- térieur complètement neuf. Portants. décors, banquettes et tentures; 2" Un Cinématographe complet avec en- viron Comme la soie s'use rapidement et coule assez cher, un ingénieux machiniste l'a remplacée pas des cordes en archal qui frottent sur un e\ lindre disposé comme le p écédent, mais dont les douves se prolon- gent en arêtes triangulaires recouvertes d'une toile métallique. Le frottement de ces 4 - cordes sur les arêtes du cylindre imite en- core mieux que la soie les siflements pro- longés du vent pendant la tempête. » A la Porte Saint-Martin, dans Le Maître d'armes, à l'Opéra, dans le ballet La Tem- pête, et au Châtelet, dans Le Tour du Monde en 80 jours, on imite le vent au moyen d'une ou même de deux sirènes accouplées et actionnées par une pompe à double effet •>. C'est en se servant d'air comprimé qu'on reproduit le bruit des jets d'eau, de la va- peur qui s'échappe, du roulement des automobiles en marche, du sillement des locomotives. Le frottement d'une brosse métallique sur du gros papier de verre imite parfaite- ment le crissement de la scie à la main. Enfin, pour simuler le bruit d'un train, on emploie un petit appareil en bois, formé de deux plateaux circulaires et horizon- taux dont l'un, mobile, est muni de galets en fer qui roulent sur la surface de l'autre, qui est lixe. (A suivre). LE NOUVEAU RÉGIME des Théâtres et Cinématographes à Paris Le monde des Directeurs de Cinémas- Théàtres s'est quelque peu ému ces jours-ci de la nouvelle ordonnance de police pour les tbéàtres et attractions diverses. Nous avons reçu communication de cette récente circulaire promulguée à la date du 10 août dernier et nous ne croyons pas qu'elle soit d'un caractère bien menaçant. Elle con- firme des dispositions antérieures et en stipule quelques nouvelles dont l'industrie du cinéma n'aura pas à souffrir... au con- traire. Elle sera mise en vigueur en septembre prochain. Sans prétendre tout bouleverser, elle instaure cependant un état de choses inédit. Elle va: 1° obliger les théâtres à avoir des salles un peu plus hygiéniques : 2° con- traindre certains music-halls à se transfor- mer partiellement pour se conformera l'an- cienne ordonnance sur l'incendie, et enfin, elle va ré oudre la question des chapeaux. L'hygiène des théâtres est facile à régle- menter : il faut laver, désinfecter, aérer tous les jours la salle et les coulisses. Quant aux chapeaux de théâtre, toute personne qui sera gênée par un de ces monuments de plumes, de rubans et de (leurs que les femmes affectionnent, pourra réquisition- ner le municipal de service pour faire re i- rer l'objet du délit. Les théâtres seront dorénavant divisés en 3 catégories : 1° les établissements à scè- nes machinées et décors mobiles. Ces éta- blissements devront avoir : le rideau de fer, le grand secours et la cheminée d'appel. Dix ou douze music-halls, comme la Scala, les Folies- Bergère, la Gaîté-Rocbechouart vont être obliges de se transformer. 2° Les établissements sans scène machi- née auront un décor lixe en tôle dont on ne pourra pas changer la plantation. 3" Enfin, les bals publics et les petites boites qui ne comprennent qu'une scène sans décor ne seront astreints à aucune obligation nouvelle. Au surplus voici un aperçu de la nou- velle ordonnance : L'ordonnance du 1er septembre 1898, relative aux théâtres et eafes-concerts, avait été faite pour une durée de dix années. 11 était, par suite, indispensable qu'une nou- velle ordonnance entrât en vigueur le 1er septembre 1908. 11 y a quelques jours, la commission supérieure des théâtres, réunie sous la pré- sidence de M. Lépine, avait adopté, avec- quelques modifications de détail, les con- clusions de M. Turot, conseiller municipal de Paris, sur une refonte de cette ordon- nance. Le nouveau texte de ce document, qui est définitivement adopté, vient de voir le jour. 11 comprend 326 pages, 238 articles, et est divisé en neuf titres, ayant trait à la construction et à l'aménagement général de la scène et de la salle ; aux dégagement ; de la salle (sorties, couloirs, dispositions spéciales aux escaliers, dégagements de secours, etc.); au chauffage, à la ventila- tion, â l'hygiène, à l'éclairage (éclairage électrique et au gaz, lampes, rhéostats, etc.); secours contre l'incendie (conduites d'eau et avertisseurs dans les établissements de Te, de 2e et de 3e catégorie); dispositions spéciales â certaines attractions (cinémato- graphes, ménageries et exhibitions d'ani- maux, attractions dangereuses) ; mesures d'ordre et de police (annonce du spectacle et billets d'entrée, police des représenta- tions, service médical, etc.). L'article 221) (\u chapitre, qui a trait à la BQlice des représentations, comporte un paragraphe relatif au port des chapeaux pendant le spectacle. Il est ainsi conçu : « Art, 220. — Il est défendu de troubler systématiquement la représentation ou d'empêcher les spectateurs de voir ou d'en- tendre le spectacle, de quelque manière que ce soit. » Toute personne, notamment, dont le chapeau serait un obstacle à la vue des spectateurs placés derrière elle, sera tenue d'obtempérer à toute réquisition, en vue de faire cesser le trouble qu'elle aura occa- sionné. » En ce qui concerne la vente et l'oITre de vente des billets ; « Art. 202. — La vente et l'offre de vente de billets ou contremarques ou le racolage ayant ce trafic pour objet sont interdits sur la voie publique. « Art. 203. — Ne peuvent être louées à l'avance que les loges et les places con- verties en fauteuils ou en stalles et numé- rotées. La location doit cesser avant l'heure de l'introduction du public dans la salle » Le nombre des places inscrit sur les portes des loges ne devra pas être supérieur à celui des spectateurs qu'elles peuvent contenir. » Enfin ce qui a trait au rideau de fer, l'ar- ticle 224 est ainsi conçu: « La manœuvre du rideau de fer, dans les établissements de 1" catégorie (établissements ayant une scène machinée avec dessus et dessous i devra être faite en présence du public, au début de chaque représentation.» Sans entrer dans les nombreux détails que comporte la nouvelle ordonnance, disons que les établissements ont été dépar- tagés sur des bases différentes de l'o don- nance de 18<)8, qui divisait les spectacles en théâtres et cafés-concerts. Le nouveau texte scinde les établissements en trois catégories, sans spécifier s'il s'agit de théâ- tres ou de cafés-concerts, suivant les dan- gers que peuvent présenter les installations et les aménagements de la scène. Nous dirons ({ans notre prochain numéro, ce qu'il faut penser des « Carters •> (protec- teurs métalliques du film pendant son passage dans l'appareil de projection) dont la nouvelle circulaire impose l'emploi aux exploitants. Les avis étant très partagés sur cette question, il importe de ne pas se prononcer sans beau- coup de prudence. ÉCHOS ET NOUVELLES Le Cinéma à la Caserne Jusqu'alors, les soldats n'avaient eu. à la caserne, en fait de théâtre, que celui qu'ils organisaient par leurs propres moyens, ou bien celui qu'ils devaient â l'organisation du Foyer du Soldat. Maintenant, ils vont posséder « le théâ- tre à la caserne •>, grâce â une œuvre nou- velle qui rient de se fonder sous les auspi- CINÉMAS "F1X 99 Télép. 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références ces du général Peigné e1 dont l'intérêt ne s;uir;iit échapper à nos soldats. On s'est d'abord pourvu d'une scène démontable, qui pourra être demandée dans les diverses casernes de Paris et mise en place facilement par les sapeurs des régiments. On s'est assuré d'autre part le concours d'une petite troupe de comédiens et d'artistes d'opérettes, et celui de divers conférenciers. Cet hiver, pourront être ainsi données des matinées ou des soirées composées d'Une conférence sur un sujet scientifique, économique ou littéraire, d'une pièce ou d'une coupure de pièce classique, d'un in- termède de chant, et entin d'une opérette ou comédie en un acte. Vous pensez si l'idée a du succès dans nos casernes parisiennes. Elle le mérite d'ailleurs, car elle est charmante et offre en outre l'avantage d'un sain et utile passe- temps pour le troupier qui n'hésitera cer- tainement pas entre « son théâtre et le marchand de vin. Et voilà enfin la porte, la bonne porte ouverte au Cinéma qui reste le spectacle le plus rapide, le plus pratique, le plus utile et le plus récréatif. Les plumes du Coq On lit dans La Presse, du 27 août : « Le krach des cinématographes. » Le public semble revenu de l'engoue- ment qu'il avait manifesté pour ce genre de spectacle. Les établissements sont tou- jours nombreux, surtout dans les quartiers de la périphérie, mais les recettes sont loin d'être brillantes. » Telle grande société qui, il y a quelques mois, cherchait à se rendre locataire de nouvelles salles de concert, voire même de théâtre, pour y organiser des spectacles cinématographiques, ne demanderait, au- jourd'hui, qu'à céder les baux dont elle est déjà titulaire. » Est-ce le commencement de la fin ? » Nos lecteurs qui savent distinguer entre les entreprises fondées sur des bases réelles et les affaires purement « de bourse ->, ont déjà deviné qu'il s'agit d'une des fameuses sociétés concessionnaires, jadis parties à la conquête du monde. Notre opinion n'a pas changé. Nées d'une mauvaise inspira- tion commerciale, ces compagnies d'exploi- tation cinématographique devaient fatale- ment avorter. Elles seraient d'ailleurs mortes depuis longtemps si le capital qui les a engendrées ne leur prêtait pas un appui nécessaire, pour le plus grand dam de ses opérations particulières- Mais attendons la fin. Le véritable Espéranto Les esp.'rantistes sont en liesse. Parce que le 21 août dernier, à l'opéra royal de Dresde, des acteurs du Lessing-Theater de Berlin ont fait pleurer quatorze cents per- sonnes de trente nationalités différentes, en jouant Iphigénie en Tauride, de Gœthe, en espéranto, voilà tous les adeptes du docteur Zamenhof persuadés que cette représentation est une grande date. « Jamais Iphigénie en Aulide, immolée, n'a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée » Et pourtant, le cinématographe, qui n'est pas du docteur Zamenhof, réalise tous les jours cette chose admirable d'émouvoir par le rire et par les larmes tous les hom- mes de toute la terre Un film éclos à Paris répand à travers le monde la joie ou la douleur scénique. Il exprime, en un rac- courci impressionnant l'âme générale de l'humanité. Nulle grammaire, nul lexique ne sont néce saires. 11 suffit d'apporter au contrôle un esprit curieux d'illusions et d'aimer les représentations de la vie... N'est-ce pas là un don universellement accordé ? Vive l'espéranto ! Si vous voulez... Mais j'aime encore mieux le cinéma. C'est moins long et c'est plu ; clair. - c > Les petits trucs de la Photographie De notre confrère, le docteur Keller dans Art et Tourisme, pour les opérateurs ciné- matographistes qui en ont aussi plus d'un dans leur sac . « Qu'allez-vous penser, j'avais promis pour ce mois-ci, un cliché pris sur le vif! Cliché poignant, nous montrant le brutal du fait divers ! et voilà, je suis navré, j'ai eu beau chercher l'imprévu ; me tenir dans les endroits les plus scabreux, rien ! rien ! c'est le cas de dire comme dans La Ca- gnotte :« Je ne peux pourtant pas mettre le l'eu au pays pour vous être agréable ». » Pourtant ces jours-ci j'ai failli tenir mon affaire : après le circuit de Dieppe j'ai trouvé à sept heures du soir une voi- ture de l'Ouest, l'épave d'un monstre de course en pileux état ! trop tard pour un instantané! Alors, malgré les badauds, je me suis posté pour faire une pose : j'ai sorti mon appareil, monté mon pied, et pour la vingtième fois de ma vie j'ai cons- tate'' que j'avais laissé ma poire al home ' Malgré moi, j'ai dit à demi-voix : ah ! ma poire! et un gavroche de chanter: « c'est sa poire, sa poire qu'il lui faut ! » » Eh bien savez-vous, ce! accident m'a fait trouver quelque chose de grand : j'ai l'ait un bon jusqu'au premier bazar, j'ai acheté une blague à tabac de quatre sous et je l'ai cousue au suc qui contient toujours mon pied! j'y ai rageusement emprisonné la dite poire qui doit désormais ne jamais marcher sans son pied, avis aux amateurs. » Et puisque j'en suis sur le chapitre des petits trùCS, voulez-vous au moment des vacances, me permettre de vous donner un moyen de bien laver VOS positifs sur papier sans eau courante. » C'est bien simple ( le procédé n'étant pas de moi, je puis l'admirer). Prenez un baquet ou un grand vase avec autant d'eau que possible; prenez des bouchons, coupez-les en deux i comme font les pharmaciens par économie). Chaque demi bouchon sera \\'\\(\u à moitié, sur sa hauteur ; dans cette fente, introduisez l'angle de votre épreuve, puis lardez le bouchon et l'épreuve avec une épingle. Celle-ci esl prise et Hotte la tête en bas; elle ne se colle pas à ses voisi- nes, et comme elle reste à la surface tout ce qui doit être dessous tombe au fond (la couche supérieure du liquide restant rela- tivement très pure). » Au bout d'une heure, l'épreuve est propre. Amen ! » Docteur Kki.uk. du P. T. F. Distinctions Nous apprenons avec un bien vif plaisir la nouvelle distinction dont noire eminent confrère monsieur E. Kslanave, docteur ès-sciences. bien connu par ses remarqua- bles travaux sur le relief stéréoseopique par les réseaux, vient d'être l'objet de la part de l'Académie des sciences. M. le Prince Roland Bonaparte avait en avril 1908, dans un mouvement de généro- sité, fait don a l'Académie des sciences d'une somme de cent mille francs, destinée, non seulement à récompenser des travaux, mais surtout à aider dans leurs recherches des savants français. Celle somme répartie en quatre annuités vient d'être distribuée en ce qui concerne la première annuité et pour les rares bénéficiaires que leurs tra- vaux et leurs mérites oui designé a l'Aca- démie pour bénéficier d'une subvention, nous sommes heureux d'y remarquer notre distingué confrère M. Kslanave à qui nous adressons nos meilleurs complimenta bien mérités. Il a obtenu bien des récompenses pour ses remarquables travaux que nous aurons à analyser dans les numéros de ce bulle- tin. Le nombre des demandes étail de H*T, 10 seulement oui pu recevoir sat isfaction. LA CINÉMATOGRAPHIE ITALIENNE ORGANE PROFESSIONNEL Bl mi \m l i du Cinématographe, U'X MÉDAILLE D'OR La plus haute récompense à L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE HAMBOURG 1908 BARCELONE, BERLIN, BRUXELLES, BUDAPEST BUENOS-AIRES, LONDRES, MOSCOU, TURIN, VARSOVIE m-- LA MAISON NE FAIT PAS LA LOCATION DERNIÈRES NOUVEAUTÉS Le Rageur Drame dans une carrière (dramatique), 203 Quel drôle de cheval (comique, 140 Elixir de jeunesse (comique à trucs), 148 (comique >, 1° Monsieur chasse (comique), 2° Amour et Devoir (dramatique), NOUVEAUTÉS CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES 11, RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldat (dramatique), A partir du mois de septembre, 3 nouveautés par semaine. Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS La Fille de .a Sorcière (pathétique), 160 L'étreinte de La statue, 155 Sans Mère, 160 Rêve de Pétard, 130 Chaque âge à ses tourments, 125 Le Bourru apprivoisé. NO L'homme au sac, 130 Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57-50, RUE SAINT-ROCH, PARIS Le chapeau Colite 1 oïl. 137 Réveillez moi à 7 heures. 116 Le Fanfaron, 100 Réception Mondaine, 110 Les Liens de la Vie, 86 Police Magnétique, 188 Fantasmagorie, 86 Société générale des Cinématographes " ECLIPSE " 23, RUE DE LA MICH0D1ÈRE, PARIS De Québec au Niagara, 150 Beautés du Devonsh ire, 145 HELFER & SEGRE 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottolenghi (Fihns AQVILA) Turin LucaCOMERIO efCie, Miian,s.A.F.F.i. Triomphe d'amour (drame), 191 Amour et mort, 162 Cal i no toréador (comique), 137 Ecuyer par amour (comique), 133 Défense de se baigner (comique), 79 Venise (panorama), 124 La voix du cœur (drame), 125 Lac de Corne (panorama), 163 L'empereur (drame), 208 Un rôle difficile (comique), 73 Gazette Mondaine (comique), 104 La Veine du Cordonnier {comique), 149 Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC Histoire d'une tète de veau, 115 Le Médecin du Village, The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUE DE TRÉVISE Le Bouffon Gentilhomme, 198 Vengée ! ! ! (ou les deux Sœurs), 159 Le Sursis (un épisode de la vie Les Amoureux déterminés d'Abraham Lincoln), 134 (ou qui veut la fin- veut les moyens), 159 Le Mioche du Célibataire (ou un L'Égoïste, 124 Malentendu Général), 131 Vieille fille à marier, 130 La Reconnaissance 87 G. MÉLIES 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 fr. 25 le mètre. Anaïc ou le Balafre, Pour l'Etoile, s. v. p. Pour les P'tiols, Trop vieux, 192 Conseil du Pipelet ou un tour à la foire. 77 Le Serpent de la rue de la Lune. 71 La Fontaine merveilleuse, 196 174 Le nouveau Seigneur du Village. ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Manon Lescaut (drame), affiche, envir. 220 La maltresse d'école {drame\ La manie de la boxe (comique), 74 Le Retour du Forçat, affiche, RALEIGH & ROBERT 10, Rl'K SAINTE-CÉCILE Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin; Hepworth, Londres; Nordisk, Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Téléph. 20S-71 Le Bosphore au Clair de Lune, environ 120 Les coulisses de guignol, Les grandes chasses < l'Ours), 210 Cœur d'Or, 172 Différentes manières d'abattre de grandes cheminées, 50 Les voleu s de Diamants, 204 La destruction du Zeppelin IV. 120 L'intrigue du photographe, 110 Les Romanichels en Hongrie, Les jeux olympiques à Paris, Remède contre la neurasthénie, 121 Maisons détruites par le feu à Donaueschingen (For, Noir La Bile du Charron, environ 100 126 US 170 Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Panique au village, 102 Turco va chercher le dessert, 70 Lendemain de bombe, 150 Cœur de maman, 101 Vengeance de Larbin, 103 m G. MENDEL , BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Panorama de Marseille, Obsession de l'escrime. Le l>on Cure. L'avale tout, Cavalier intrépide. 167 175 112 115 Th. PATHE 90, RUE DE RICHELIEU Un voyage à Marseille, vieux port, — , la Joliette. Travaux de la Terre, L'Etable, Travaux de la Ferme, Industries au Village, Marché au Village, Films SOLEIL 10, PLAGE DU PRADO — MARSEILLE Amour de père (drame), 150 Os bons Vieux (entièrement viré), 50 Cœur de Châtelaine, 140 Un duel étrange, 60 Dentiste diplômé, 50 L'aide de Pitou, 48 FILMS D'OCCASION Le CINE-JOURNAL communique à toute demande les listes de films d'occa- sion qui lui sont adressés par les vendeurs. Indépendamment de la série ci-dessous détaillée, deux collections importantes sont à la disposition des acheteurs. Pardessus économique, La Passion de Pathé (en couleur), Vie de Jésus (en couleur). Opérations du Dr Doyen, état neuf, Danse de saint Guy, Tel père, tel fils, Bateaux de discipline, Aventures d'un chien et d'un bébé, Petit marchand de statuettes, Régiment moderne, Soirée d'amateurs, Secret de la vallée, Au pays des glaces, L'acier au Creusot, Lancement d'un navire, Alpes au télescope, Nous ne voulons pi us deServantes/YîosM'y, 85 Haine d'Enfants, 115 Course de skiss, 182 g, r, « C g. r,. „ «. , r, . ? ~ * ~ ? ~ „ ?, r ;,,,;■ * ? „ f ^6C^ PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les annonces au mois. Toutes les réponses doi- vent être adressées au Ciné-Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. Les cinq premiers films sont à l'état de neuf, les autres un peu usagés. Les chiens contrebandiers (Pathé frères), 185 Mauvaise Mère, — 155 Le crime de l'autre, — 165 Trois sous de poireaux, — 100 Pauvre Mère, — 115 La fête à Joséphine, 95 Toto gâte sauce, 80 Album merveilleux (en couleurs), (Pathé frères), 65 Tribulation d'un Pompier, — 75 Les gaités du divorce, 95 A VENDRE de suite: un Cinéma Pathé frères, une cabine et un groupe électrogéne, moteur Bollée et dynamo Fabius Henrion 10 volts. A VENDRE de suite, pour cause de maladie : Manège dit Gondolles Russes ou Voyage dans la Lune, état neuf. Pour visiter, le voir monté en fête de la Garenne-Colombes (Seine) ; s'adresser à M. Vaxelaire Victor, propriétaire. AFFAIRE EXCEPTIONNELLE Films Pathé Frères (neufs) Les œufs de Pâques (colorié) La boite de cigares (colorié) L'obsession de l'or (noir) Les essais d'un Aéronaute (noir) Les dessous de Paris (noir) 90 135 165 145 Les titres sont en Espagnol. Les 610 m. sont à céder de suite au prix de 640 francs. THE VITAGRAPH C / 15, rue Sainte-Cécile, PAEIS Monsieur, Connaissant le soin que vous apportez à la composition de vos programmes, nous mm s permettons d'attirer tout spécia- lement votre attention sur les films dont vous trouverez la des- cription au verso, et dont l'exécution est parfaite. Avec « TRAGÉDIE AU JAPON », vous présenterez h votre public une histoire vécue au Pays des Chrysanthèmes, dans U splendide décor qu'offre la nature en Orient. Nous ajouterons que ce film est admirablement teinté en plusieurs couleurs. « CE QUE DISENT LES BOTTINES » est d'un genre tout h fait nouveau, et le sujet traité, étant des plus originaux, sera un de ceux dont on parlera longtemps. Avec « LE PATRIOTE », le spectateur se croira transporté sur le champ de bataille et sera témoin de scènes pathétiques qui resteront gravées dans sa mémoire. Un tel sujet, traité en 103 mètres, est un réel tour de force. Ce film est teinté en partie. « VITE! VITE! UN ESCABEAU ! » est un de ces films qui, par mie succession de scènes ultra-comiques, font toujours rin aux larmes. Nous espérons qiu vous tiendrez à enrichir votre collection de l'un de ces sujets, et dans l'attente d, vous lire, mois vous présentons, Monsieur, nos salutations distinguées. THE VITAGRAPH C° A NOS LECTEURS En toutes circonstances, nous nous ferons une règle d'engager nos lecteurs à s'adresser à leurs FOURNISSEURS HABITUELS pour tout ce qui concerne leur approvisionnement, le remplacement ou l'amélio- ration d'une partie de leur matériel. Cependant, il arrive que le commerçant n'est pas en mesure de procurer un article spécial, une nou- veauté récente, un produit étranger non encore importé, etc . . . Dans ce cas, nous nous mettons à la disposition des intéressés - commerçant ou client - pour leur fournir tous renseignements utiles sur l'origine de cet article (appareil, accessoires ou produit) , sur ses propriétés, son coût. Au besoin, nous nous chargeons même de leur four- nir,en nous assurant qu' il est biendans les meilleures conditions de qualité, et de prix. Nos relations avec les industriels et fabricants du Monde entier nous mettent à même de répondre à toute demande de cet ordre. CINÉ-JOURNAL BUXAETIN D^IONMIMENT Je soussigné - deme déclare m' abonner pour Uls AS au CINÉ-JOURNAL, 30, rue Bergère, Paris. Inclus prix de l'abonnement. (Signature) f SOCIÉTÉ m des 1 ^ FILMS SOCIÉTÉ FRANÇAISE ECLAIR" 27, Rue Taitbout, 27 réléphM* : ,>3X f» &OIC ^g^ Adre«« tilég. : CDŒJOURNAI Directeur : G. DU REAL) gfè • • • 30, Ru« Bcrf ère • • • • • • • • PARIS • • • • • N° 4. 8 Septembre 1908. Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE l'n An 10 fr. ÉTRANGER Vu An 12 fr. Se Jû 25 centimes Parait lotis les mardis. Rédaction et Administration : 30, Rue Bergère PARIS rÉLÉPHONB : 161-5* PROPOS DE CHASSE Un de nos plus spirituels confrères de la Vie Parisienne, devisant sur l'ouverture de La chasse, s'amuse à imaginer la chasse moderne sous un jour que n'avaient certes pas prévu sainl Hubert, un des premiers fusils du paradis et M. Fallières, prince des Champs- Elysées. Il y a trop longtemps qu'on massacre gibier de plume et de poil, L'heure humanitaire n'eil-elle pas venue d'épargner le timide lapin et le chevreuil tremblant? C'est ce que pense justement le doux Avelol et voici comme il v pourvoit. Le fusil de chasse OU toute autre arme portant la mort, sera remplacé par le fusil photographique. Le chasseur se contentera donc de photographier ses victimes. S'il vise bien, il pourra le soir développer ses clichés et témoigner ainsi de la précision de son œil. Après quoi, il « tirera op< ration qui ne fera pas de mal aux inno- centes créatures des champs. L'idée me semble tout à fait ingénieuse. l'.lle laisse au chasseur toutes les joies qui lui SOnt chères, la pratique d'un sport lies hygiénique, les avantages d'une Liberté conquise sur les exigences conjugales, la recherche passionnée du gibier, sa décou- verte ('■mouvante et enfin Le mérite sensa- tionnel du coup de l'eu c'est de la prise photographique que je veux parler Quant à la vanité bien connue du chasseur, le Cliché la laisse subsister toute entière Au lieu de dire : * L'an dernier j'avais douze perdreaux et deux lièvres -, le chasseur photographique sortira d'un album une série de cartes avec la simple mention . Ouverture 1907 • Les amis apprécieront. Inutile d'ajouter que nous tenons déjà à la disposition des « deveinanls » ou des mala- droits la collection complète des plus beaux coups de fusil, comme on trouve communément aujourd'hui le gibier de complaisance pour chasseur bredouille. VA tout ceci, qui Semble un paradoxe. n'est puni, au tond, i ridicule l.a chasse. qui fui d'abord une «les formes les plus brutales de la lutte peur La vie,es1 devenue peu â peu le prétexte de déplacements Uygil ni. pies pour les pauvres citadins que nous sommes, en même temps qu'un sport et qu'une distraction la proie n'est plus recherchée pour elle-même mais seulement pour les charmes qui accompagni m s.. capture l.es braconniers kuIi l'aiment pour son prix. || est dune tOUt naturel qu'à I instar .le tous les grands sports, la chasse a pour accompagnement naturel la photographie et plus spécialement la cinématographie. Pour l'instant la projection animée: n'in- tervient guère que pour évoquer devant le public les épisodes des grandes chasses à l'ours, au lion, au tigre, à l'éléphant, ou bien le somptueux apparat des chasses à courre, cerf, sanglier ou renard. 11 manque à la série les aventures plus modestes de nos chasseurs provinciaux pour lesquels le perdreau, la caille cl le lapin sont déjà des bêtes importantes. Pourquoi nos édi- teurs ne s'appliqueraient-ils pas à fixer par le film ces humbles exploits cynégétiques? Ils sont parfois très amusants, 1res pitto- resques et le décor en est toujours char- mant. Au surplus, ils prêtent à tant de drô- leries et de tartarinades qu'on y pourrait cueillir les éléments d'une fantaisie deve- nue aujourd'hui assez rare au cinéma. Je sais bien que nous sommes encore loin du jour ou des amateurs curieux d'instantanés se plairont à la chasse ciné- matographique, c'est-à-dire à la recherche des scènes naturelles vécues par les oiseaux et les bêles libres de nos champs. De belles études ont déjà été lai les dans cet ordre, d'idées par M. Urban. Il serait fort intéres- sant de les continuer. Allons, chasseurs cinématographisles, vite en campagne! Vous avez, à l'aurore du cinéma, fait usage d'un revolver spécial pour la prise de vues : prenez aujourd'hui, si vous voulez, un fusil, à la condition de ne vous en servir que pour des salves de joie et gardez surtout vos soins pour la bonne caméra, mère des films attendus par les vrais amis du cinéma artistique. Et rapportez-moi autre chose qu'un lapin ! Le Mot de la Semaine Extrait d'un roman cinématographique à paraître : La Mort de l'Opérateur ... Quand le célèbre opérateur La Bande comprit (pie le citoyen Pataud lui avait coupé le courant, il vit qu'il ne pouvait résister à un pareil déshonneur. D'une main, il me ura l'étendue de sa honte, de l'autre, il se précipita sur son épée. Mais comme il n'en avait pas et qu'il lui parais- sait ridicule d'avoir recours à la perfora- lion centrale aujourd'hui démodée, il se noya dans sa cuve à eau. ... Le syndical des opérateurs suivit son cortège jusqu'à Panin un jour qu'il pieu-, vait comme sur un vieux film. Sur sa tombe on planta une simple croix de Malte avec celle inscription en fiançais : « La Bande n'est passé qu'une fois. » Le Cinématographe A LA FOIRE DE LILLE (De notre correspondant particulier) Les établissements de cinématographes attirent toujours des foules nombreuses dans le Nord. A Lille, notamment, on trouve une 1res grande quantité de postes cinématographiques. Il y en a pour toutes les bourses, depuis 5 centimes — dans le quartier de Vasemmes — jusqu'à 1 fr. 50 et 2 francs. Plusieurs estaminets offrent même un cinéma gratuit,, moyennant une consommation de 10 centimes. Nous nous occuperons aujourd'hui des cinématographes venus spécialement pour la foire. La foire de Lille s'est ouverte, celte année, le 20 août et durera jusqu'à lin septembre. Depuis quelques années, la municipalité de Lille, dans le but d'être agréable aux commerçants de la cité, a coupé la foire en Irois tronçons éloignes les uns des autres: l'Esplanade, la place de la République cl la place Sébaslopol. A l'Esplanade, il y a deux théâtres ciné- matographiques : Le Cinéma Palat's, tenu par M. Spilzner el le Théâtre Grenier. Au cinéma Palalz, l'aimable directeur M. Spitzner, nous a déclaré qu'il s'efforce toujours d'offrir à sa clientèle des nou- feau'.és el qu'il donne même des \ ues pro- venant de la maison Pathé. La fameuse interdiction par la maison Pathé de se servir de ses films n'est, parait-il, pas sérieuse ; en réalité, les lilms de eelte mai- son se négocient librement. Le théâtre Grenier vient à Lille pour la première fois. Fondé en 1894, le théâtre Grenier es! un des vétérans de la cinéma- lographie. Il s'est spécialisé depuis quel- ques années dans les projactions parlantes dont il a été le protagoniste forain. Un puhlieiste lillois a d'ailleurs rimé à son intention, sur l'air de la Tonkinoise, la gloire du chronomégaphone en ces termes : Sur la foire, Chos' notoire, La plus neuve attraction (./' /'// mèn' rai ce soir, Bobonne) C'est le chronomégaphone ! L'acoustique Et l'optique Sont mis' s à contribution Pour donner la sensation D' la vie à faire illusion. On dit qu'en France loul finil par des Chansons ; souhaitons que cela ne soit pas vrai pour le synchronisme ! i .1 suivre). L'Ecole foraine Du <• Journal de Mon s • Il vient de se former, en Belgique, une ligue pour l'enseignement des petits forains. On ne peu! qu'applaudir a pareille initiative, dont les tendances humanitaires et intelle» tuelles méritent d'être sérieuse ment encouragées Les autorités communales, dans la plu- pari des villes de pays, ont adhéré a celte ligue et. des aujourd'hui, les écoles Fret- Eté] et primaires de garçons ou de tilles accueilleront, partout, gratuitement, les enfants des industriels forains. Le temps des préjugés étroits et mes quins a disparu. On ne parle plus de Ix.li. miens, de gitanes ei de zingari, en causanl de ces braves gens qui s'installent, pendant loul un mois, dans les villes et qui v vivent de notre vie, sans donner prise a la moindre critique. Car il ne faut pas confondre le forain avec le roma- nichel qui a gardé son humeur vagabonde, et chez lequel il faut peu de chose pour réveiller les instincts les lus cruels. Lors- que l'on a l'occasion d'entrer en relation avec les forains, on les estime et toutes les appréhensions tombent immédiatement Les forains demandent donc de pouvoir. durant leur séjour, faire suivre à leurs lils, à leurs filles, les cours des établissements officiels d'instruction, où ils trouvent toute garanties de moralité et de bonne éduca- tion. Ils estiment «pie cela est p éférahle aux autres écoles, les programmes d'études étant les mêmes dans tous les g ands cen- tres; ce qui permet au\ aux petits \oya- geurs de suivre, sans heurts, ni à-coups, les leçons données dans les dillérents endroits qu'ils traversent A cet effet, il a été créé une fiche scolaire qui suit l'èlêve dans tous ses déplacements et qui mentionne, outre son état-civil, sa conduite et son application Dans les localités où ne fonctionne pas encore l'école foraine, le mode actuelle- ment en usage d'admission des enfants d'ambulants est excellent. Il faut. ( n toute justice, reconnaître que les jeunes forains sont des modèles de politesse et d'ordre A Mous, où, depuis longtemps nos classes communales leur sont largement ouvertes, leur conduite n'a donne'' lieu qu'à des élo- 8 s L'Aéronautique et la Photographie » Nombreux sont ceux qui ont déjà goûté le charme d'une excursion aérienne et ils sont unanimes a déclarer que dans l'immo- bilité apparente de la nacelle, il n existe aucune trace de malaise, le vertige est impossible, même aux personnes mais dives car on n'a pas de point de comparai- son autour de soi ; on ne ressent aucun souille d'ail- puisque le hallon marche a\cc le venl ; on n'a ni la sensation de la montée. de la descente, ni celle du déplacement; donc, pas déniai de mer, le voyageur est tout entier à la contemplation du spectacle idéalement beau du paysage : s'il plane au-dessus de la mer de nuages ou navigue au milieu des nuées, s'il lui est donné d'assister au levé ■ ou au coucher du soleil avec les mille jeux de lumière inconnus des terriens ; si, pendant une belle nuit d'été, illuminée par la douce clarté' de la lune, il peut enfin goûter à l'attrait d'une ascension nocturne, le néophyte stupéfait ne songera plus à rien, ni d'où il vient, ni où il va; il vivra comme dans un rêve, croyant aborder des mondes nouveaux et mystérieux. » Les beautés évanouies trop vile, pour- ront même, grâce à la photographie, repas- ser sous les yeux de l'excursionniste enthousiasmé. Un appareil ayant de préfé- rence la forme d'une jumelle ne dépassant pas le format S) X 12 est le compagnon indispensable de l'aéronaute. Pour les vues du sol, si le ballon ne plane pas à une alti- tude inférieure à 200 mètres el si la rapidité du vent n'est pas supérieure à environ 12 mètres par seconde (ce qui a lieu le plus souvent), il suffira en moyenne d'une pose de 1 /50e de seconde pour obtenir un bon cliché avec une lumière normale el des plaques ordinaires au gélatino-bromure d'argent. » {Photo-Revue). Ajoutons pour les amateurs d'excursion aérienne — et spécialement pour nos amis einématographistes — qu'afin de propager l'aérostation, il vient de se fonder à Paris une société aéronautique, sous le titre de Club des Touristes Aériens, dont la direc- tion est confiée à des anciens membres des sociétés aéronautiques. Son but est d'organiser le plus souvent possible des ascensions en ballons aux- quelles tous les membres adhérents au Club et sans connaissance d'aérostat ion pourront prendre part. Pour tous renseignements, écrire à M. Laine, secrétaire, 120. rue de Tol- biac (13e). La "CELLITE1 On avait essayé, il y a quelques années, de remplacer le celluloïd, dont les dangers ne sont que trop connu , par une autre matière moins inflammable, l'acéto-celh:- lose. Les tentatives qui furent faites en Angleterre avec ce nouveau produit n'ont pas été d s plus heureuses et le celluloïd resta maître de la situation. H semblé, aujourd'hui, que la situation soit pour lui bien compromis \ car il vient de trouver, dans un nouveau produit, la <• cellile », un concurrent redoutable. La cellile n'est au reebose qu'une acéto cellu- lose préparée industriellement suivant un procédé dû au Dr Eichengrùn. La cellite se dissout dans l'acétone el plus facilement encore dans l'ether acéti- que. On peid en préparer des blocs de toutes dimensions, des pellu ides, plaques, etc. Cette matière se laisse travailler avec la plus grande facilité. F. P. Licsegang a essayé cette nouvelle matière en vue de son application à la préparation des films cinématographiques: elle a pu résister à toutes les épreuves, se laissant perforer, d \ider, coller, etc., sans se briser. D'autre part, tandis que la même set lion d'une pellicule en celluloïd ne peut rester expo- sée' à la chaleur des rayons caloriques émis par la lampe à arc, sans s'enflammer au bout de quelques secondes, une pellicule en cellile a pu rester pendant 10 minutes, exposée à ces mêmes rayons, sans interpo- sition d'une cuve à alun ou d'aucun sys- tème de refroidissement : au bout de ce temps, la portion expos e aux rayons calo- riques prenait feu, mais pour s'éteindre bientôt d'elle-même. On peut donc consi- dérer la cellite comme ne présentant aucun danger de ce côté, el il est à prévoir (pie celle nouvelle matière trouvera bientôt, dans l'industrie photographique, de nom- breuses applications. g^^^gS-4- 4 i ;;■; ï $ t mS î ï ^ *-* — ï I ÉCHOS ET NOUVELLES Présence réelle et image Le Célèbre Litlle Tich qui a fait rire tout Paris, vient d'intenter un procès à un Impressar'o cinématographiste qui, profi- tant d'un film dans lequel il figurait, annonçait à grand renfort de réclame la présence réelle du célèbre artiste sur la scène de son établissement. Une pareille équivoque pouvant lui être préjudiciable, Little Tiehe demande des dommages et intérêts el la cessation d'un pareil état de choses. Excellente publicité... n'est ce pas? Wilbur Wright cinéphjobe L'« uilaciciiNct mystérieux WilburWright dont l'aéroplane attend pourvoler le retour du beau temps, aime la solitude et d< teste le; photographes. On pourrait croire qu'homme de progrès, il favorise les einé- matographistes. Il n'en est hélas rien, témoin de la petite aventure qui vient de lui arriver au Mans. L'aviateur sortait donc de son hangar Lorsqu'il aperçut un reporter qui, profes- sionnel cynique, braquait sur lui le Fatal objectif. Wilbur s'avance, gesticule protes- te et finalement obtienl du photographe (pi'il lui remette de uile la plaque indis- crète Il allait continuerai promenade lois qu'en se retournant, il découvre à d \ pas de lui. non plus un modeste portl il i de Kodak mais un important preneur de vues qui avait dressé rapidement sa caméra et avait eu le rare avantage de pouvoir tourner la manivelle au moment ou Wilbur Wright sermonnait le photographe, ('elle lois sa colère ne connut plus de bornes II courut après l'opérateur qu'il eut d'ailleurs vite l'ait de rejoindre, bien qu'il eut pourtant, dirait un humori le, trois pieds de moins à sa disposition Et alors une brève conver- sation s'engage. — Donnez-moi mon film ! •le ne puis pas. — Je le veux... on me le doit. Ah ! si \ous y tenez... prenez-le après tout. Et complaisant, l'opérateur coupa quel- ques mètres de négatif qu'il remit à l'avia- teur satisfait, non sans lui recommander de ne pas exposer la pellicule à la lumière... 11 arriva que, le soir venu. Wright voulut avec quelques amis développer son film. Quelle ne lut pas sa surprise en constatant qu'il n'était pas impressionné! Le joyeux cinématographiste ne lui avait remis que quelques mètres de bande vierge. Quand aux bons morceaux, ils sont aujourd'hui à Paris, en lieu sur. On annonce que pour être à l'abri des indiscrets, le grand aviateur a juré de passer sa vie à cinq i ents mètres dans l'at- mosphère. Est-il bien certain (pu- nous niions pas le cinémalographier... du haut d'un Delagrange? Pas encore ! Notre confrère anglais /^Cinématographe nous raconte qu'un journal américain inti- tulé '• Encore! > (organe spécial «les Music- llallsi vienl de prononcer une prophi lie ;i la manière des antiques. Le Cin< ma i eut il, en a encore pour deux ans Le VOitt c ondamné. Pourail <>u savoir pourquoi '.' Parce que le public en a assez Les projec lions sont banales, monotones, de inau\ ais goût, etc., etc. Noire confrère yankec s'ex- prime sans doute de la sorte parce qu il CINÉMAS "F'X yy Télép. 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. •. kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références pense à quelques mauvaises vues dont ou accable en effel les spectateurs. Mais il n'ignore pas qu'on en l'ail aussi de 1res amusantes, de très émouvantes, de très pit- toresques et de 1res agréables à regarder. De même qu'il y a d'excellents tableaux, il y a aussi de fort mauvaises peinture? et toutes les œuvres dramatiques ne sont pas bonnes. Le soir de la représentation de la Cour- tisane au Théâtre Français, nos critiques turent presque unanimes à dire que la pièce était faible. Il ne vint à l'esprit d'aucun que le théâtre français devait en mourir. Que notre confrère transatlantique se rassure! Nous lui souhaitons aussi longue vie qu'au cinéma... que sa littérature de prophète ne fera pas encore trembler. "LUX'1 Drame dans une Carrière ( Scènes de la vie ouvrière) La vraie cinèmatographie parait être celle qui se tient à égale distance entre le Théâtre purement conventionnel et la réalité de nos mœurs. La maison « Lux » a très heureuse- ment appliqué cette formule dans un de ses derniers films « ( n drame dans une car- rière ». La donnée en est simple, brutale comme il va naturellement d'un épisode tragique dont les acteurs et les comparses appartiennent à la classe ouvrière. Un compagnon carrier, robuste gars arra- ché à la vie des champs, a su charmer par sa jeunesse et la sincérité de son regard la toute gracieuse fille de son patron. Leurs amours se déroulent chastement dans le secret et leur bonheur serait parfait si le contre-maître qui courtise la jeune /'die n'avait découvert l'in- trigue mortelle a ses projets. Désormais, -'litre les ileux hommes devenus rivaux, c'est la guerre sournoise d'abord puis inexpiable et criminelle. Le dénouement se précipite. Un jour que le compagnon est obligé de descendre dans un puits de carrière, suspendu à un câble, le contre-maître, fou de jalousie, coupe la corde qui relient l'ouvrier au-dessus de l'abîme et l'homme roule jusqu'au fond du trou. Son forfait accompli, le meurtrier veut persuader aux ouvriers, au patron et il la jeune amoureuse que son camarade de chan- tier est mort victime d'un accident. Mais son mensonge éclate il tous les yeux. Lu jeune fille .qui sait le double amour dont elle est l'objet a vile compris la vérité : elle accuse l'assassin qu'on entraîne sur le lieu du crime. Là, après quelques rujndes recherches, les ouvriers découvrent la victime respirant en- core au fond du puits. Ils remontent leur camarade et le rendent en même temps qu'à la vie à la tendresse de celle qui l'aime. Le contre-maître confondu implore son pardon ipie l'ouvrier lui accorde généreusement. Peut-il avoir de la haine puisque le patron, jusque-là ignorant, apprend enfin le secret de sa fille et consent au mariage? Ce pelil mélodrame vigoureusement traité est mis en scène avec habileté, dans un décor pittoresque. La troupe a de la cohésion et les premiers rôles sont fort bien tenus. La mai- son « Lux •> tient un succès de plus. BREVETS D'INVENTION BRUXELLES Films en papier imprimés ou photogra- phies pour cinématographes 209.000 — Dubois E., Hoves-lez-Enghien. Caites pour bobines de cinématographes — 208.860 — Coulon H., Paris. UN PROGRAMME CHOISI A vendre, chaque semaine, 3,000 mètres de films garantis nouveaux, DE TOUTES MARQUES, à L'ETAT NEUF, n'ayant passé que 8 fois. Ces films sont vendus la semaine qui suit leur appa- rition sur le marché français, a un prix très avantageux. S'adresser au CINÉ-JOURNAL. Perfectionnements apportés à la machi- ne parlante 209.202 Schroeder (C), à Yen iers. Dispositif pour le fonclionnemenl con- tinu alternatif de deux phonographes — 208.907 Whitman (J. A.), à New-York (Ë.-U.d'A.). Inventions nouvelles dont les litres ont été publics par le Gouvernement Belge le 18 Août 1908. Application du phonographe à l'ensei- gnement et phonogramme pour la dite ap- plication, n° 299.417, de Launay(G. M.); a Paris. Perf ctionnements aux machines à vues animées, n° 186.200, Crocker (S. H), à Londres : A une pièce centrale, qui tourne continuellement, est li\é un bras moteur à ressort, ou élastique dont le bout exté- rieur est astreint à toucher, ou à être arrêté par une série d'arrêts ou de buttées, afin de donner un mouvement intermit'enl ;m disque, à la pellicule, etc., moulé sur un axe central. t;::::::::::;;:::;;;;::::;:::: VALEURS NOUVELLES Société Générale des Cinématographes forains La vogue colossale remportée dans les grandes villes par les représentations ciné- matographiques devait amener naturelle- ment à organiser pour les petites villes de province destourné s de ce spectacles Les résultat obtenus dan celle voie par quel- ques industriels ont été, malgré l'imperfec- tion du matériel usité, jugés assez encoura- geants pour que soit constituée le9mai 1908, la Société Générale tics Cinématographes forains, au capital de 600.000 IV. entière- ment souscrits en espèces et divisé en 6,000 actions de 100 fr. Les moyens d'exploitation de la Société et ses résultais probables ont été fort clai- rement exposés par M. Emile Sebaeberer, expert-comptable, commis aire chargé de l'évaluation et de l'appréciation des ap- ports. Il dit notamment dans son rapport : <• L'exploitation projetée se fera au moyen de théâtres démontables, au nom- bre de cinq, de deux types différents trois petits théâtres et deux grands, tous munis de leurs accessoires, appareils cinémato- graphiques et phonographiques, films, etc, « Premier type. Les petits théâtres des- tinés à être transportés très fréquemment de localité en localité, auront une longueur de 20 mètres sur une largeur de 0 mètres. Les cloisons seront établies au moyen de panneaux constitués par deux épaisseurs de bois entre lesquelles sera interposé un carton cuir isolant; les fermes et contre- vents seront en acier profilé, avec cornières pour le soutien des cloisons, et la toiture est formée avec des bâches imperméables garantissant une élanebéilé parfaite. A l'avant, pour Tentrée et la sortie, deux doubles portes à o\c-ux ballants, formant tambours, avec sur leur coté les guichets de recettes; entre les deux guichets, la Scène comportant une avant-scène, l'écran et le gramophone. La salle aura son plan- cher en plan incliné; elle contiendra 48 places assises de première classe, 112 de deuxième classe. Lui de troisième classe. plus au fond, sur deux plates-formes d'iné- gale bailleur. 100 places debout. Total: 456 placer. Quand à la cabine de projection, entièrement en tôle, et le matériel produc- teur d'éclairage électrique, ils seront placés PHOTO-REVUE Journal des Amateurs et des Photographes, paraissant le Dimanche Sous la direction de Charles MENDEL Rédacteur en chef: Hem d'HÉuÉcoimt ABONNEMENTS : Frai cl Algérie, 8 francs par an; Co Il) lianes par an. ei Etranger, Adresser tout ce nui concerne lu Rédaction, ks Abonnements .•/ les Annonces à la' PHOTO-REVUE/ 118, rue d'Assas, PARIS (6e) à Tanière du théâtre et à l'extérieur, de façon à être complètement isolés de la salle et sans communication avec l'inté- rieur. Le camion automobile qui transpor- tera ce théâtre servira, à l'arrêt, à produire la force pour les projections, le gramopho- ne, 1rs ventilateurs et l'éclairage : il lui sera adjoint une remorque pourles pièces fragiles <• Deuxième type. — Les deux grands théâtres, destinés à être montés dans les villes d'une certaine importance et pendant un certain temps, seront di .'placés par les moyens ordinaires (voie ferrée, voilures de transports); ils n'auront donc ni camion automobile, ni remorque; mais chacun sera muni d'un groupe é!e.trogène devant servir à la production de la lumière et de l'énergie nécessaires, logé ave:- la cabine de projection en tôle, dans un appentis placé à l'arrière du théâtre, extérieurement et sans communication avec l'intérieur. Ils différent du premier type par leurs di- mensions (20 mètres de long sur 13 mètres de large) qui leur assurent 1 14 places assises de première classe, 144 de deuxième clases, 184 de troisième classe, et au besoin 60 pla- ces debout dans les passages : au total 502 places. L'entrée et la sortie s'effectue- ront, à l'avant par huit doubles portes (quatre de chaque côté); la salle aura, en outre, quatre portes de secours à dç-ux battants. Les matériaux rentrant dans leur construction seront plus résistants; la toi- ture sera en plaques de tôle ondulée galva- nisée, doublées de feuilles de carton cuir tendues à une légère distance pour ména- ger un matelas d'air; les cloisons seront toujours en deux épaiseurs de bois, mais avec interposition de briques de liège. « Ces types de théâtre me semblent cire construits et aménagés de la façon la plus rationnelle et la plus parfaite. «■ L'organisation de l'affaire elle-même, telle que je le comprends, me parait faite avec une compréhension aussi large qu'in- telligente des besoins à venir de la Société : \oiis allez en juger par l'établissement des recettes possibles et des dépenses probables. « Prenant comme base 250 jours de re- présentations par an et par théâtre — ce qui est certainement un minimun — et deux séances par jour, nous pouvons pré- voir les recettes suivantes : « Le grand théâtre, avec ses 502 places aux prix de 1 fr. 50. 1 l'r.. 0 IV. 75. 0 IV. 50, 0 fr. 30 pour les soirées, et 0 IV. 75, 0 fr. 50, 0 fr, 30, 0 fr. 20 pour les matinées, peut pro- duire, d'après mes calculs, une recette moyenne de 630 IV. 00 par jour; soit pour 250 jours = 150.150 francs. « Le pet t théâtre, ave,- 450 places, aux mêmes prix que les grands, peut donner une ecetle journalière de 484 fr. 40, soit pour 250 jours = 121.100 francs. « Les deux grands thé.', très pourront donc produire 150.150 x'2. . . Fr. 31,8.300 <■ Les trois petits théâtres pourront donc produire 121.100 x3= 303.300 Au total Fr. 681.600 << Ces calculs sont établis toute les places occupées et les entrée comptées aux prix les plus réduits. 11 se pourrait que toutes les places ne fussent pas prises; mais si l'on tient compte que fréquemment il sera donné deux soirées au lieu d'une après une matinée aux prix populaires, il y aura cer- tainement compensation, sinon plus-value en faveur de la recette. « Quand aux dépense?, nous pouvons, avec une certaine certitude, les fixer dès â présent. (.1 suivre). LA CINÉMATOGRAPHE ITALIENNE ORGANE PROFESSIONNEL BI-MENSUEL du Cinématographe, du Phonographe et des Industries qui s'y rattachent Directeur : Professeur G. J. Fabbrj Milan, Via del Senato, 20, Italie Prix de l'abonnement : 5 francs par an. *3Q Q. û Q. Q. £, 0 Ô Q Q 0 TJ Q. Q, 0 ô ô ô 0 ô Q ô 0 ô Q ô ô £ £ jg SOCIETE DES ,0 Etablissements GAUMONTS lT CHEMINEAU . 107 <0 M la FÉE DU TORRENT 17;. -fc> o»- (o ISIDORE CHERCHE LA FRAICHEUR 122 L (o PROJECTIONS PARLANTES m (o O) (O oj DEMANDER o) le nouveau catalogue illustré complet o) qui vient de paraître (o FILMS LUX APPAREILS & ACCESSOIRES 32, rue Louis-le-Grand, PARIS Téléphone 274-68 Adresse télégraphique : I'HOXOLUX MEDAILLE D'OR La plus haute récompense à L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE HAMBOURG 1908 BARCELONE, BERLIN, BRUXELLES, BUDAPEST, BUENOS-AIRES, LONDRES, MOSCOU, TURIN, VARSOVIE LA MAISON NE FAIT PAS LA LOCATION DERNIERES NOUVEAUTÉS (LISTE DUS QUATRE DERNIÈRES SCÈNES PARUES) Drame dans une carrière (dramatique), 203 Affiche en couleurs, prix 0,30. Quel drôle de cheval (comique, 140 Magie fantastique ( Iccrie i. 113 Affiche en couleurs, prix 0,30. Duel de Marmitons (comique), 120 NOUVEAUTÉS CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES II, RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldat (dramatique), A partir du mois de septembre, .'1 nouveautés par semaine. Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS La Fille de .a Sorcière (patht \ique\ 160 Rêve de Fêtard, [30 Sans Mère, 160 Le Bourru apprivoisé, 1 m Chaque âge à ses tourments, 125 Xiek Carier I le roi «les i étectives L'homme au sac, 130 première série, 185 L'étreinte de La statue, 1 55 Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57 59, RUE SAINT ROCH, PARIS Espoir déçu, 204 Un Portrail difficile, Chanteur obstiné, 102 Un Mai Trésor, Monsieur roule toujours, 68 Police féminine, La Fille ilu Garde Pêche, 135 Société générale des Cinématographes " ECLIPSE " 23, RUE DE LA M1CHOD1ÈRE, PARIS De Québec au Niagara, 150 Papier miraculeux (colorié), 124 Beautés du Devonshire, 145 Épisodes de l'histoire d'Angleterre, 95 Le repos hebdomadaire, 120 Le roi des Cowboys, ILS HELFER & SEGRE 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottoîenghi (Films AQVILA) Turin LucaCOMERIOetCie,Miian.s.A.r.F.i Triomphe d'amour {drame), 191 Amour et mort, 162 Calino toréador (comique), 137 Ecuyer par amour (comique), 133 Défense de se baigner (comique), 79 Venise {panorama), 124 La voix du cœur {drame), 125 Lac de Côme (panorama), 163 L'empereur {drame), 208 Un rôle difficile (comique), 73 Gazette Mondaine (comique), 104 La Veine du Cordonnier (comique), 149 Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC Histoire d'une tête de veau, 115 La fausse Baronne et les Cambrioleurs, 135 Le Médecin du Village, 166 La dette de l'Enfant, 127 The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUE DE TRÉVISE Une tragédie au Japon, 157 Le Patriote, ou les horreurs de la guerre, 103 Ce que disent les bottines, 183 Vile! vite! un escabeau! 56 J G. MELIES 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 /'r. 25 le mètre. Anale ou le Balafré, 192 Conseil du Pipelet ou un tour à la foire'. Pour l'Etoile, s. v. p. 77 Le Serpent de la rue de la Lune. Pour les P'iiols, 71 La Fontaine merveilleuse, 196 Trop vieux, 174 Le nouveau Seigneur du Village. ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Manon Lescaut (drame), affiche, envir. 220 La maîtresse d'école (drame), La manie de la boxe (comique), 74 Le Retour du Forçat, affiche, 147 RALEIGH & ROBERT 16, RUE SAINTE-CKCILE Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin; Hepworth, Londres; Nordisk, Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Téléph. 268-71 L'entrée de Guillanine 11 à Strasbourg Le Bosphore au Clair de Lune, environ 120 (Alsace-Lorraine), 99 Les grandes chasses (l'Ours), 210 Les grandes manœuvres Allemandes Cœur d'Or, 201 en Alsace-Lorraine, ... , (.s volpu s (|(. I)i:mum,s Le chien mendiant La destruction du Zeppelin IV, - 120 Les patins à roulettes, 75 , (,s „)llliss(.s de gujgnol. Le roman d'une Caissier. Le calvaire du Professeur, 165 chem La Soie, 123 11)0 Comment on fait tomber de Société des Phonographes et Cinématographes " LUX M 22, RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg 1908), la plus haute récompense L'élixir de jeunesse (scène comique Course de taureaux :'i Séville en 1908, 198 àtrucs), n.s L'idole sauveur (comique), 72 Le rageur (comique), 61 L'obsession du microbe (comique), 100 L'amour et le devoir (scène pathétique), 1 ampères, avec rhéostat et coup» •-circuit. Le tout en très bon étal. S'adresser à ['Eldorado, II, rue Longue à Oslende. Installation Cinéma Complet Cabine, appareils, installa lion électrique, groupe électrogêne 7 chevaux, .1 VENDRE à toute o/fre acceptable. S'adresser 25, rue Ernest Laude, Schuerbeek. 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Pathé", KtaMissfiiK-ni (omiM.m, Film d' Vrt, e" attaché Phonog't iné" el ^pp, de pn Phono Plaques J Plaques '< "Lux 159 161 77 359 365 450 457 85,86 46 47 113 255 25 218 335 337 1000 1010 99,50 A NOS LECTEURS En toutes circonstances, nous nous ferons une règle d'engager nos lecteurs à s'adresser à leurs FOURNISSEURS HABITUELS pour tout ce qui concerne leur approvisionnement, le remplacement ou l'amélio- ration d' une partie de leur matériel . Cependant, il arrive que le commerçant n'est pas en mesure de procurer un article spécial, une nou- veauté récente, un produit étranger non encore importé, etc . . . Dans ce cas, nous nous mettons à la disposition des intéressés - commerçant ou client - pour leur fournir tous renseignements utiles sur l'origine de cet article (appareil, accessoires ou produit) , sur ses propriétés, son coût. Au besoin, nous nous chargeons même de leur four- nir, en nous assurant qu' il est bien dans les meilleures conditions de qualité, et de prix. Nos relations avec les industriels et fabricants du Monde entier nous mettent à même de répondre à toute demande de cet ordre. CINÉ-JOURNAL BULLETIN D'ABONNEMENT Je soussigné demeurant à déclare m' abonner pour Ul\ AN au CINÉ-JOURNAL, 30, rue Bergère, Paris. Inclus prix de l'abonnement. (Signature) N» 5. 15 Septembre 1908. CINÉ- JOURNAL Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Ua An 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Se Jf° 25 centimes Parait tous les mardis. Rédaction el Administration : 30, Rue Bergère PARIS rÉLÉPHOHB : 161 54 Le Cinéma et le Théâtre Aux premiers jours de l'industrie ciné- matographique, alors que le public se portait plein d'enthousiasme devant l'é- cran des imprésarios, il n'était pas diffi- cile aux éditeurs de films de produire des œuvres ù succès, 'l'uni était applaudi. La joie naissait spontanément dans le cœur des foules. Ce qu'un applaudissait à cet âge d'or, c'était bien plutôt l'invention surprenante de la photographie animée que la scène représentée. Mieux encore, dans la surprise ingénue qu'ils éprou- vaient, les spectateurs ne s'érigeaient pas en critiques : ils étaient tout à leur émo- tion cl l'étonnemeni rendait leur appré- ciation nulle. Le public était idéal, enten- dez par là qu'il marchait « comme un seul homme • dans les facéties d'un Toto Gdle-Sauce ou les gestes belliqueux de quelques figurants déguisés en Boërs, les- luels ni visible rante sous en culbutant des Anglais de la Villette sur un mamelon des vieilles luttes Chaumont. l^-.s effets du Melon provoqii ni la mode par la maison Pathé, elles eurent une faveur qui se prolongea fort long- temps pi domina pour ainsi dire le goût des metteurs en scène pendant près de deux années. Et tout cela était enfantin mais jugé délicieux. Or il arriva nécessairement que le pu- blic, à force d'avaler les mêmes gour- mandises, S'en dégoûta. Il demanda du nouveau. On lui servit du dran n abondance . des féeries diverses et plus ou moins coloriées et des comédies et des pièces de fantaisie et des scènes de voya- ges et des actualités. Le cinéma était dès lors en passe de devenir un genre de théâtre. Il avait recours aux mêmes arti- fices. Ses pièces jouées par des artistes adroits sont aujourd'hui soumises à la critique de la salle "ù il n'est pas rare d'entendre dire : .. Dieu que c'est mal joué! » ou - Mal mis en scène Mais, dan- la production fpreonée des maisons déjà r ibreuses qui sortent chaque semaine une s ingtai l'œuvres ent leur- qua- intéressantes à divers titres, l'imagina les auteur- s'essouffle. On la seni à ivache. Le Pégase cinématographi e bat les flancs, il se produit alors et le un phénomène curieux el bon à noter. <'<»,cl>rr de hi Quanl lit les je I., ai- de .-ili. illards qu prétendait fai nncurrenco a e tuer Inclim qui théâtre aujour d'hui à le suivre docilemenl. Elle se rap- proche de L'arl dramatique, lui emprunte ses sujets. Bile marche avec la mode, à la façon des iv\ uistes de dos music-halls. Elle s'inspire des goûts passagers de la vie parisienne dont elle devient peu à peu comme une manifestation expresse, aussi fugitive, aussi brillante aussi. J'en veux quelques exemples. Nous avons une Marie Stuart historique, un Incendie de Rome vaguement néronien, un Roméo et Juliette, Hamlet, Prométhée enchaîné sur son Caucase, Manon Les- caut; des mélodrames à grosse sensation visiblement écrits pour les rudes affinités du populaire Ambigu, dans lesquels le romanesque de M. Georges Ohnet se ma- rie à la brutalité des pièces chères au Grand Guignol; des vaudevilles plaisants comme Monsieur chasse, le Commissaire s'amuse, Quand les chais sont partis, etc., et jusqu'à Sherlock Holmes (voici le théâtre à la mode), la pièce policière entre brillamment au Cinéma avec les aventu- res de Nick Carter, roi des détectives. Faut-il se louer de ces rapports du Ci- néma avec le vrai Théâtre? Je le crois. Non pas que l'un et l'autre genres puis- sent se confondre et s'absorber. C'est vain effort. Mais parce que, en se rap- prochant de la vie dramatique et de l'art, les scénarios et les artistes qui les inter- prètent vont nécessairement s'ennoblir. Il y a là comme une dignité nouvelle pour le Cinéma naguère attardé dans de mé- diocres aspirations. Et c'est bien déjà quelque chose, qui ne m'empêchera pas d'ailleurs de donner mes préférences aux vues réelles, à la vie animée qui fleurit par tout le monde et que le cinématographe devrai! partout al- ler chercher. G. Duheau. Le Mot de la Semaine On demandait un jour à M. Gaumonl qui n'ignore rien de l'histoire cinémato- graphique, quel était le patron des ciné- matographistes. — Je n'en connais qu'un, répondit-il mystérieusement. — Et lequel ? — Synchrone ! L'ECRAN (Extrait de " Filma") Dans l'organisation des séances ciné- matographiques, I' «écran» semble une 1res négligeable chose, un accessoire de troisième ordre, el peu d'opérateurs se rendenl compte de l'influence capitale qu'a le choix de cet indispensable objet sur la beauté de la représentation. On sait qu'il y a deux manières de pré- senter au public les vues du cinémato- graphe. Par - projection » sur la toile de l'é- cran ou par « transparence » au travers de relie loile. La plupart des opérateurs ambulants, obligés de travailler lous les jours dans des salles différentes, où la représenta- tion est possible tantôt par Iransparencc et tantôt par projection, se servent tou- jours du même écran en toile de coton très inince. Ils se bornent à humecter d'eau glycérinée cet écran lorsqu'ils doi- vent travailler par transparence. Nous allons faire ressortir les inconvénients inhérents à ce mode de procéder. Il faut d'abord considérer que la beauté et l'éclat (l'une \ ne cinématographique ne sont dus qu'à l'intensité lumineuse dont on dispose. Or, la production de la lu- mière est, pour les ambulants, la plus grande difficulté à résoudre. Pour l'opérateur qui prend l'électricité au « circuit » d'une \ ille, l'écran a peu d'importance, à la dépense d'électricité près, puisque l'on dispose ici d'une sour- ce lumineuse parfaite et aussi intense que l'on veui l'avoir. Mais ['ambulant, qui travaille à l'oxj - élhérique, à rn.xyacéh 1 »'• 1 1 i q 1 1 c ou même avec un groupe électrogène de puissance limitée, a le plus grand intérêt à utiliser le mieux possible la lumière restreinte don! il dispose. J] doit se rendre compte que le choix judicieux de l'écran lui permettra de donner, avec une source lumineuse rela- livemeut faible, une très éclatante pro- jeefion et ceci en observant ce qui se passe entre l'écran, la lumière et l'œil du spectateur. Supposons, pour commencer, que nous projetons la vue cinématographique sur un mur enduit en plaire lissé et peint en blanc, c'est-à-dire sur un écran « abso- lument opaque ». L'œil du spectateur percevra l'intensité lumineuse totale reflétée par l'écran at- tendu qu'aucune lumière ne ti de l'autre côté du mur. Supposons maintenani que nous proT jetons sur mi écran en calicot ordinaire non mouillé : la projection sera très net- lemeni \ isilde derrière la toile el clic le sera d'aulanl plus que cette toile sera plus mince. < »p, toute la lumière qui pas- se à travers la toile esl perdue pour le spectateur; cette lumière est donc inuti- lement fournie par la source lumineuse. Enfin, examinons le cas île la projec- tion par transparence sur un écran eu calicot mince ci mouillé. Dans cetl : currence, les images projetées -mil tou- jours plu- éclairées du côté de l'opéra- teur «pie du côté du spectateur. Q-uelle que -"il la translucidité de l'écran, le spectateur ne perçoit guère qu'un tiers de la lumière fournie par le cinémato- graphe; en outre, le- images -mil floues. Il suffit, pour -c rendre compte du phé- nomène, de regarder par transparence une feuille de papier blanc sur laquelle mi a écrit d'un -cul côté; on verra la dif- l'creuce de brilla, il qu'a l'ècrillire \ ue a l'endroit, par transparence au travers du papier. De ce qui précède, il e-i facile de con- clure qu'une source lumineuse 'le 1200 botlgies par exemple, donnera -ur un mur Plane mi -ur un écran totalement opaque, un éclairage de ivoo bougies, tandis que sur un écran en calicot sec elle ne donnera, par réflexion, qu'un d'environ Sou bougies et. par transparence .-ur un écran en calicot mouillé, qu'un éclairage de 400 bougies. Si un ambulant ne dispose que d'un éclairage de 1200 bougies, par exemple, il pourra faire une vue superbe el de grandes dimensions .-m- un écran opa- que, tandis qu'il n'arrivera qu'à un ré- sultat pitoyable en travaillant par trans- parence. La puissance de la souree lumineuse doit donc être proportionnée à la nature de l'écran, (nul autant qu'à la grandeur de la projection et à la distance entre l'appareil ci l'écran. [Voir à ce sujei Fil- ma de mai 1908.) Un opérateur ambulant qui ne dispose le plus souvent que d'une source limo- neuse restreinte, devra, -'il est avisé, pos- séder deux écrans : le premier en toile de coton forte, peinte à la ci, lie ou à l'huile, el totalement opaque. Il s'en ser- vira toutes le- loi- qu'il le punira el tlOUS expliquerons, dan- un prochain article, comment un doit s'y prendre pour tra- vailler toujours par réflexion ri jamais par transparence. Avec cet écran com- plètement opaque, l'opérateur obtiendra de- vues éclatantes el très grandes même avec une source lumineuse faible, car la lumière y -era -a-emeul employée. L'autre écran, eu CaliCOt très mince, ne sera employé, mouillé, que lorsqu'il -era absolument impossible de donner la re- présentation autrement que par transpa- rence, ou encore dan- le cas assez fré- quent où l'un peu! mettre de- spectateurs de chaque côté de l'écran. Mai- avec cel écran translucide, un ne devra pas at- tendre de- \ nés aussi bien éclairées qu'a vit l'écran opaque. Enfin, -i l'on ue dispose que d'un -cul écran en calicol Iran-lucide, mi devra. toutes le- fois qu'on Munira -'en servir pour mie séance par réflexion, appliquer cel écran cniilre un mur un un panneau île bois, blancs un recouverts de papier à peu près blanc, de \ ioux journaux par exemple. En ee cas, le fond blanc opaque, place immédiatement derrière l'écran, empé chera, dans une certaine mesure, la dif- fusion de la lumière au travers de La toile translucide. En résumé l'opérateur doit chercher à économiser la lumière dont il dispose et à la faire arriver foute à l'œil des spec- tateurs: l'écran mal choisi est un grand déperditeur de cette précieuse et coûteuse lumière; que l'on s'en souvienne toujours dans l'organisation des séances de ciné- matographe. René Ghamply. ?jy~ - "*"*"""" ' ECLAIR » fliek Carter, Roi des déteetives La société française des Films Eclair, attentive à suivre le goût du public, a commencé la série des aventures extraor- dinaires de Nick Carter, le détective idéal. Le succès que remporte la première par- lie est colossal et montre bien que la ci- némalographie, lorsqu'elle exprime une des formes de l'imagination populaire, ce romanesque spécial auquel nous de- vons Rocambole et Sherlok Holmes et Arsène Lupin, peut connaître la même faveur que le roman, le feuilleton et le théâtre. N'est-ce pas dire qu'elle a encore de beaux jours à vivre ? Au surplus le genre des « exploits po- liciers » convient à merveille au cinéma. Narration simple, alerte, sans commen- taires psychologiques; enchaînement lo- gique des faits; raccourcis rapides; pour- suites, crimes, arrestations, guet-apens, enlèvement, etc... Tout cela est bien de la matière cinématographique. Les spectateurs en témoignent haute- ment. Ils goûtent d'autant plus ces aven- tures qu'elles sont à l'ordre du jour de sa pensée quotidienne, dans les journaux et dans les revues. La police joue un rôle considérable ces temps-ci, au point que chacun se sent une âme de détective et parle crime avec compétence. L'heure était opportune. L'Eclair l'a compris et s'en félicite. SYNDICAT DES OPÉRATEURS Pourquoi nous nous sommes syndiqués ! Depuis le 22 avril 1908, date de la for- mation du syndical des opérateurs ciné- matographistes de France, don! le siège es1 situé 50, boulevard de Strasbourg, à Paris, les adhésions ont toujours été crescendo, proportionnées, bien entendu, au nombre relativement restreint d'opé- rateurs lesquels, pour la plupart, ont compris l'intérêt qu'ils avaient de se syndiquer. Les exploitants eux-mêmes, que le mot de syndicat avait fait hésiter quelque peu. viennent à nous maintenant, tant il est vrai qu'ils reconnaissent, dans leur inté- rêt également, la nécessité de mitre grou- pement. Notre but étant, en effet, de leur procurer des opérateurs vraiment dignes de ce nom, et dont les qualités profes- sionnelles ne peuvent être mises en dé- faut. Les encouragements que nous rece- vons de divers côtés, nous incitent à per- sévérer, plus que jamais, dans notre but, certains que nous sommes de faire ainsi ce qui dépend de nous, pour soutenir le succès d'un spectacle qui a acquis la fa- veur du public, et travailler utilement, dans la plus grande mesure de notre pos- sible, pour l'avenir de la cinématogra- phie. Jean Mariani, Vice-président du syndical des Opéra- teïirs-cinémalographistes de France. La questioo des " Carters " On sait que dans une ordonnance ré- cente, la Préfecture de police de Paris a imposé aux exploitants cinématogra- phiques des tambours de protection pour les bandes au moment de leur passage dans le projecteur. Ces Carters, d'un prix relativement élevé, outre qu'ils grèvenl encore les industriels déjà très chargés de Irais, sont, paraît-il, d'une efficacité très discutable. Ils ont fait en Allemagne l'objet de polémiques et de controverses 5 assez vives, notammenl au Congrès de Hambourg. Dans une brochure communiquée au Congrès, M. EMTenberger, directeur du Service des incendies de Hanovre, rend compte des essais qu'il a tentés sur les degrés de danger que présentent les films eomme agents d'incendie. I hie première série d'essais a permis de conclure qu'il n'y avait vraimenl danger que si h- film était placé dans un espace étroit et com- plètement clos. I m Ix m il de film déposé sur une assiette brûle tranquillement >;ins causer de dommages. Mais essayons de le brûler dans une botte de fer-blanc, facilement explosibles. Il faul donc que l'oxygène et par conséquent l'air se trou- ve toujour> en quantité suffisante à l'en- droit où sont les lilms. A la suite de ces révélations, M. Jens- sen, qui présidait le Congrès, proposa : l " la suppression complète des tambours de sûreté et 2" la construction des cabi- nes dont le plancher serait muni d'une ouverture permettant à l'air d'entrer li- brement et dont le plafond serait sur- monté d'une cheminée de doux mètres de haut. En outre, il serait utile de placer à côté de la boîte renfermant la lampe un petit récipient rempli d'eau dans le- quel on jetterait les bouts de charbon. » tn voit que la questi» st, si l'on peut dire, brûlante et que l'ordonnance de M. Lépine n'ira pas sans soulever des ob servations. Nous nous réservons d'j re- venir quand et tant qu'il conviendra. Ars magna lucis et umbrae Extrait d'un discours prononcé à l'Ex- position cinématographique internatio- nale de Hambourg (séance d'inauguration) par le Dr Hugo Kriiss. bourgmestre de Hambourg. « Je pos ède un vieux livre, relié en peau de porc, de l'année 1616; son auteur est Athanasicus Kircher, son titre: Ars magna lucis et umbrae (Le Grand Art de la Lu- mière et de l'Ombre i. Le livre décrit pour la première t'ois la lanterne magique : une simple boite en ter blanc, une mauvaise lampe à huile el deux lentilles. Deux cents ans après en 1832, Plateau et Stampfer trouvaient, chacun de son côté, le disque stroboscopiqué. permettant de prendre, à L'aide de différents diaphragmes et obtura- teurs des instantanés qui, projetés sur un écran, donnaient l'illusion d'êtres animés. En 1859, Hemholtz perfectionne cette in- vention mais ne parvient pas à réaliser le rêve. Le Ie' mars 1861, un français, Louis Ducos de Hauron, prend un brevet fran- çais pour un sien appareil photographiant des scènes à transformations et les repro- duisant huit jours après. Toutes ces tenta- tives étaient prématurées, elles sont réu- nies dans notre exposition, mais le cinéma ne pouvait pas encore exister alors la pla- que sensible n'étant pas as ez perfection- née. Il a fallu beaucoup perfectionner de Ions cotés, dans la photographie, dans l'optique, les papiers, les plaques photo- graphiques, les produits chimiques, etc.; aujourd'hui ces efforts sont enfin couron- nés de succès. < La signification du cinématographe, CINÉMAS "F'X >y Télèp. 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références quant au développemenl intellectuel de tfhomme, n'échappé à personne. Le cinéma est « l'aide de camp » «le loul conférencier; la projection était un bon auxiliaire, niais un auxiliaire inanimé; le cinéma est l'auxi- liaire animé, le second conférencier qui montre, pendant que le premier en chair et en os explique. Les Arts, la science, le progrès, toul a recours au cinéma, à la vue animée; le d ssinaleur. le chirurgien, l'ex- plorateur, l'officier. Jamais invention ne put être mise à la portée de tous, comme le cinéma. Au pauvre, au riehe, au savant, à l'ignorant, il est accessible pour tous, il est compréhensible pour chacun. > La Cinéma-Banque *ARIS, 'il, boulevard des Capucines, PARIS OBJET DE LA SOCIETE Nous sommes informés de la forma- lion d'une Société anonyme dénommée Cinéma-Banque, dont nos lecteurs ap- précieront l'intérêt par la simple lecture de l'article 2 des statuts. Le capital social est fixé à 200.000 fr. représenté par 8.000 actions de 25 fr. cha- cune. Article II. Celle Société a pour objet : 1" Spécialement l'étude et l'examen de toutes affaires et opérations financières, industrielles, commerciales, mobilières ou immobilières, de toutes inventions, mises en exploitation d'affaires se ratta- chant ou ayant un caractère d'analogie ou d'affinité avec l'industrie cinémato- graphique. 2" La création, l'acquisition, la mise eu valeur et l'exploitation de quelque ma- nière que ce soit, eu France et dans d'au- tres parties du monde de ions brevets, licences, procédés, marques de fabrique relatifs à la branche cinématographique. 3' l.a \ ente, la cession on l'apport, soil à des particuliers, soit à des sociétés françaises on étrangères constituées ou à constituer, île la propriété, «mi seule- ment de la jouissance exclusives, parti- culières on temporaires des droit- de la Société. i " L'achat, la vente, la constitution de tout matériel on outillage, l'acquisition, la location, la construction, la vente de tous biens, meubles et immeubles. r> Toutes opérations ou participations sous quelque forme que ce soit, dans tou- tes opérations pouvant directement ou indirectement se rattacher à lo'bjet so- cial, soil par voie d'apport ou de fusion, soit par tout autre moyen. 6° L'achat, la vente, l'exploitation dans les termes ei-dessus énumérés de tous brevets, licences de brevets ou de tout établissement ayant pour objet l'indus- trie phonographique en ce qu'elle pour- rait fournir de contingent à l'objet décrit dans les premiers paragraphes 1, 2, 3, 4 et 5 ci-dessus. 7° La préparation, l'organisation et la constitution en France, dans les colonies ou à l'étranger de tous syndicats, sociétés en participation, sociétés mutuelles ou à capital variable, sociétés en nom collec- tif, anonyme, en commandite simple ou par actions, et participer dans le capital des sociétés ou syndicats ayant les mê- mes objets que ceux déterminés dans l'objet de la Société elle-même; consti- tuer ces sociétés ou syndicats, ou inter- venir dans cette constitution par voie d'apport ou autrement. UN PROGRAMME CHOISI A vendre, chaque semaine, 3,000 mètres de films garantis nouveaux , DE TOUTES MARQUES, à L'ETAT NEUF, n'ayant passé que 8 fois. Ces films sont vendus la semaine qui suit leur appa- rition sur le marché français, à un prix très avantageux. S'adresser au CINÉ-JOURNAL. 8° De faire en France, dans les color aies ou à l'étranger, soil pour son comp- Le, soil pour le compte de tiers, soi! en participation avec des tiers, toutes opéra- tions, affaires ou entreprises commercia- le-, financières, industrielles, même im- mobilières; l'achal el la vente de foutes obligations el actions, el aussi de tous autres titres qui seronl créés par les so- ciétés ou syndicats dans lesquels la So- ciété se sera intéressée pour tout ou par- lie, et, en général, toutes opérations fi- nancières el autres qui seronl jugées uti- les par le Conseil d'administration qui aura, dans ce but, les pouvoirs les plus étendus, les indications qui précèdent n'étanl pas limitatives, mais simplement indicatrices; les opérations de la Société devani comprendre toul ce qui, dans l'ac- ception la plus large, pourra être consi- déré comme faisan! partie du program- énoncé. VALEURS NOUVELLES Société Générale des Cinématographes forains (Fin). En comptant 80 fr. pour frais de per- sonnel, 'M fr. 50 pour pétrole, huile, charbon, etc., M) fr. pour main-d'œuvre supplémentaire el 12 fr. 50 pour frais di- vers, nous arrivons à u\w dépense journa- lière de 1 H) lï\, soit pour 250 jours 35.000 IV. par thc'àtre. Pour les ci nr théâtres, la dé- pense sérail de35.000 x 5 175.000 fr. <■ La balance entre les recettes et les dé- penses sera en laveur des premières de 506.600 IV. «• El si nous comptons pour dépense d'a- chat di' films el d'appareils île rechange, une somme de 150.000 IV., pour être large, el une somme de 66.000 fr., représentant 20 0 0 de leur prix d'achat, pour amortis sèment en cinq ans du matériel et des théâtres, soit sur IttO.OOO fr. drois théâtres à 70.000 fr. el deux théâtres à 00.000 fr.), il nous restera encore 200.000 IV., chiffres ronds, sur lesquels il y aura à déduire les frais généraux d'administration. « Sans être optimiste, il me semble que l'exploitation s'annonce rémunératrice. » Les promoteurs évaluant à 50.000 fr. les frais généraux, ce qui parait assez largement calculé, le bénéfice net après amortisse- ment ressortiraii à 240.000 fr. en chiffres ronds. Si l'on applique à celte estimation la régie de répartition fixée par les statuts, on trouve . 5 I) I) a la réverve légale . . . Fr. 12.000 Intérêt de 5 0 0 à 000.000 fr 30.000 Reste à repartir Fr. 198.000 dont 10 0/0 au Conseil 19.800 4.") 0 (I a 6.000 actions 89.100 15 0 il à 12.000 parts 89100 Les prévisions du commissaire aux ap ports conduiraient ainsi à 19 fr. 85 de divi- dente par action et 7 fr. 42 par part. En admettant qu'une administration prélève sur ces bénéfices la dotation d'un fonds de réserve extraordinaire, il resterait encore une rénumération assez élevée pour rendre ces (\ru\ litres intéressants. :::::::::::::::::::::::::::::: Une belle Chasse CINÉMATOGRAPHIQUE Parmi les sujets les plus capables d'inspirer les preneurs «le vues cinéma*- PHOTO-REVUE Journal des Amateurs et des Photographes, paraissant le Dimanche Sous la direction de Charles MENDEL Rédacteur en chef: René d'Ih i n • <>i m ABONNEMENTS France el Algérie, -s francs par an; Colonies et Etranger, 11) lianes par an. Adresser tout ce qui cX< >1A'X MEDAILLE D'OR La plus. haute récompense à L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE HAMBOURG 1908 BARCELONE, BERLIN, BRUXELLES, BUDAPEST, BUENOS-AIRES, LONDRES, MOSCOU, TURIN, VARSOVIE LA MAISON NE FAIT PAS LA LOCATION DERNIÈRES NOUVEAUTÉS (LISTE DES QUATRE DERNIÈRES SCÈNES PARUES) Drame dans une carrière (dramatique), 20."» Affiche en couleurs, prix 0,30, La i'orce de l'Enfant (pathétique), 98 Magie'fantasiique (féerie), 113 Affiche en couleurs, prix 0,30. Duel de Marmitons (comique), 120 1 NOUVEAUTES CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES ll.RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldat (dramatique), 275 Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS La Fille de .a Sorcière (pathètiqi o. 160 Rêve de Fêtard, 130 Sans Mère, 160 Le Bourru apprivoisé, Ht) Chaque âge à ses tourments, 125 Nick ('.aller | le roi des ( et* tives) L'homme au sac. 130 première série, 185 L'étreinte de la statue, 155 Le Revenant, 136 Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57 59, \U'\: SAINT ROCH, PARIS Prométhée, 125 Une Statue qui ; la vie lure. 12.1 ('/est pour le Cinéma, 1 15 Le dévouement < l'un lui ci ne 206 Monsieur le Coininiss: ire s' initise. 153 Moine quêteur, 1 17 Pêcheur péché, 72 Société générale des Cinématographes "ECLIPSE 23, RUE DE LA MICH0D1ÈRE, PARIS Papier miraculeux (colorié), 124 Réveil matin (conugue), ! Épisodes de l'histoire d'Angleterre, 95 Grandes Eaux de Versailles, i Le roi des Cowboys, 118 Régates à l'Ile de Wight, 1! HELFER & SEGRE 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottolenghi (Films AQVÏLA) Turin LucaCOMERlO et Cie, Milan, s. A. F. F. i Triomphe d'amour (drame), 191 Amour et mort, 162 Cali no toréador (comique), 137 Ecuyer par amour (comique), 133 Défense de se baigner (comique), 79 Venise (jjauorama), 124 La voix du cœur (drame), 125 Lac de Côme (panorama), 163 L'empereur (drame), 208 Un rôle difficile (comique), 73 Gazette Mondaine (comique), 104 La Veine du Cordonnier (comique), 149 Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC Histoire d'une tête de veau, 115 La dette de l'Enfant, Le Médecin du Village, 166 Le Gavroche (dramatique), La fausse Baronne et les Cambrioleurs, 135 Ma fille épousera quand même Toine, The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUE DE TRÉVISE Une Héroïne des Champs, 194 La Relie-Mère et le Modèle, 115 Conscience coupable, 122 Frappée de Cécité, ou le Pardon e t La Figurante, 58 d'essence divine, 130 La vengeance du Chef de Clan, ou L'os de poulet porte bonheur, 144 une Tragédie dans les Montagnes Le complet neuf de Jean, 155 d'Ecosse, 126 G. MELIES 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 fr. 25 le mètre. Anaic ou le Balafre, 192 Trop vieux, 174 Pour l'Etoile, s. v. p. 77 La fontaine merveilleuse. 196 Pour les P'tiots, 71 L'Ascension de la Rosière, l'i.S ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère De Nuit (dramatique), ... Les deux rivaux (vue dramatique), 295 Concours de Buveurs (comique), 1, 120 Lyon, Marseille, — 216 La lune de miel du Clergyman Le Bosphore au Clair de Lune (extrêmement comique),' 128 (panorama admirable), — 114 Le chien mendiant (pathétique), — 75 Guillaume II en Alsace-Lorraine Les patins à roulettes, — 75 (Strasbourg), 99 Le roman d'une Caissière (très La France Maritime : St-Nazaire 116 poignant). 140 Cœur d'Or (très dramatique), 172 Le Calvaire d'un Professeur, 150 La fille de l'Alchimiste, — l.S.S Société des Phonographes et Cinématographes " LUX M 22, RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg 1908), la plus hante récompense. L'élixir de jeunesse (scène Comique Course de taureaux à Séville en 1908 198 à trucs), lis L'idole sauveur (comioue), 72 Le rageur (comique), (il L'obsession du microbe (comique), 166 L'amour et le devoir (scène pathétique), 182 Cambriolage cinématographique Monsieur chasse (comique), 122 (comique), 196 Père dénaturé (dramatique), i.'ï.s Voleurs de poules (comique\ 64 .fournée du permissionnaire (comique), I 10 La baguette magique (comique), 132 J'ai gagné le gros lot (comique), 128 Mauvaise connai tance (comique), 166 Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Panique au village, Turco va chercher Le dessert, Lendemain de bombe. Cœur de maman, Vengeance de Larbin, G. MENDEL , BOULEVARD BONNE-NOUVELLE 10* Panorama de Marseille, Obsession de l'escrime, Le bon Curé, L'avale-tout, Cavalier intrépide, Le chien vengeur (dramatique scène à sensation), 167 175 112 115 Th. PAT HÉ 90, RUE DE RICHELIEU Un voyage à Marseille Travaux de la Terre, L'Etable, Travaux de la Ferme, Industries au Village, Marché au Village, Films SOLEIL 10, PLAGE DU PRADO — MARSEILLE vieux port, 82 Amour de père (drame), la Joliette. 130 Ces bons Vieux (entièrement viré), 82 Cœur de Châtelaine, 79 Un duel étrange, 78 Dentiste diplômé, 100 L'aide de Pitou, 89 FILMS A VENDRE BON ÉTAT GARANTI Fille du Sonneur, Voyage au Canada, Idée d'apaches, Marie-Antoinette à la Prison du Temple, Inspection du Général, Industrie de la bouteille, Le Chemineau, Vers la pente, Le Braconnier, Pioblème difficile, La puce, Le match ou qui perd gagne, Dévouement maternel, Carnaval de Nice (tout en couleurs), Urban, 0 75 0 65 •'""->-"■'"■"■ «■ ? *■ r> - ô ? ? - - ■* PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 00 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les annonces au mois. 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Messieurs les actionnaires sont convo- qués en deuxième assembler générale constitutive, le mercredi 16 septembre heures du soir, au siégi à Pari-, rue de la Grange-Batelière, n" P>. à IV ite t de : \" Statuer sur le- conclusions du rap- port du commissaire aux apports nommé par la première assemblée générale cons- titutive. 2° Nommer les premiers administra- teurs. plusieurs commis- i premier exercice :'»" Nommer saires des com social. 1° Accorder aux administrateurs ton le- autorisations en conformité de L'ar- ticle i0 de la loi du 24 juillet 1867. 5° Statuer, le cas échéant, sur tout© propositions accessoires. On demande LaVendella et les Opérations dn D' Doyen, d'occasion, en très bon état. Professionnel propriétaire grand maté- riel complet avec groupe électrogène a vapeur, cherche associe- homme ou dame avec apport de 10.000 lianes, pour cons- truction théâtre portatif, écrire au C.ine- Journal pour adresse. ACHAT - VKNTK - LOCA i TO»N d'Appareils Cinématographiques VALEURS CINÉMATOGRAPHIQUES Camphre l 46 50 47 50 Camphre (Cïe Française du), 20 CeUuloïd (Sté industr. de), 160 Celluloïd Petitcolin ex-c. 99 ( rihématographes - Éclipse . 340 342 _ parts, 420 430 Uiit'nia-Kxploilntion, arl-, ex-C. 1 . 249 ( .inématographe Th. Pathé, 26 Kt;il>lissrmenl (i;iiiiii"iit. 215 Film d'Art, <■' attaché 335 337 PhonogM un'" «-t App. de pré ia. 983 972 Phono Cinéma. " Lux" 101 Plaques Jongla 397 Plaques Lumière 526 532 uni > ^M, rue B.*pe. Paru. ! 4 !>:■ ^^ > A NOS LECTEURS En toutes circonstances, nous nous ferons une règle d'engager nos lecteurs à s'adresser à leurs FOURNISSEURS HABITUELS pour tout ce qui concerne leur approvisionnement, le remplacement ou l'amélio- ration d'une partie de leur matériel. Cependant, il arrive que le commerçant n'est pas en mesure de procurer un article spécial, une nou- veauté récente, un produit étranger non encore importé , etc . . . Dans ce cas, nous nous mettons à la disposition des intéressés - commerçant ou client - pour leur fournir tous renseignements utiles sur l'origine de cet article (appareil, accessoires ou produit), sur ses propriétés, son coût; Au besoin, nous nous chargeons même de leur four- nir, en nous assurant qu' il est bien dans les meilleures conditions de qualité, et de prix. Nos relations avec les industriels et fabricants du Monde entier nous mettent à même de répondre à toute demande de cet ordre. CINÉ-JOURNAL BULLETIN D'ABONNEMENT Je soussigné-- déclare m' abonner pour UN AN au CINE-JOURNAL, 30, rue Bergère, Paris. Inclus prix de l'abonnement. (Signature) SOCIÉTÉ FRANÇAISE des FILMS ÉCLAIR" m 27, Rue Taitbout, 27 ^ PARIS 4& *t5Sr CINE-JOURNAL" Directeur : G. DU RE AU gfë 30. Rue Bcrfèrc. PARIS • • • Téléphoné . Wf-54 • • • Le Maximum de Succès Est assuré aux Exploitants qui prennent leurs Ï1MB m U6A71DN à l'Union Cinématographique 30, /£tfe Charles-Baudelaire et 118, faubourg Saint- Jîntoine Correspondauce et Bureaux : 30, rue Charles-Baudelaire, PARIS (12*) téléphone 944-14 — métro : BASTILLE QUI LOUE TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE TOUTES MARQUES A des Conditions inconnues à ce Jour Chaque mois, 25.000 mètres de Vues parfait état à vendre RÉELLES BONNES AFFAIRES L'UNION ne fait ni cachets, ni séances, ni aucune exploitation directe ou non, ne faisant ainsi aucune concurrence à ses Clients. N° 6. 22 Septembre 1908. Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Se Je 25 centinjes Parai! tous les mardis. Rédaction cl Administration : 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 161 54 Les Cinémas en plein air MAUVAISE RÉCLAME Il ikiii- revienl de maints endroits que les directeurs de Cinéma Phéâtrcs pro- vinciaux, dans leurs tournées d'été, ont beaucoup à souffrir de la concurrence que leur font avec la complicité des mu- nicipalités certains entrepreneurs «le pu- blicité locale. Ces électeurs favorisés ob- tiennent des villes l'autorisation de dres- ser sur la place la plus fréquentée, de- vanl telle ou telle brasserie qui les sub- ventionne, un vaste écran en plein air -ni' lequel il- projettent, dieu sait comme, des lilm- préhistoriques et considérable- ment rayés. Entre deux féeries ou deux bouffonneries de trétaux, I.- réclames défilent ru projection fixe et le peuple souverain, béatement figé dans -mi admi- ration, satisfait d'un spectacle gratuit, dé- serte pendant ce temps-là le Théâtre Ci- nématographique voisin où il pourrait voir d'excellents films h s'amuser en s'instruisant. Ces entreprises de publicité masquées par la cinématographie sonl désastreuses pour tout le monde. An point de vue des intérêts locaux, elles favorisent une rue m café de la \ ille 'ni détriment de* autres con r- çants. Elles localisent abusivemenl Les profits. Ce sont presque toujours œuvres 'le partialité politique. S'il \ .-i des salles de spectacles ouver- tes à côté, .ni prix de frais énormes, elles n'onl plu- qu'à se fermer. Pourquoi le public irait-il payer un plaisir qu'on lui offre ici généreusement ? De là pour tous 1'- imprésarios mie concurrence déplorable qui les détourne de toute initiative, le- invite à prendre un autre chemin et prive par contre-coup foule une partie «le la clientèle éprise «le bons spectacles. Quels avantages pour la caisse municipale? Aucun. Bien au con- traire, diminution de- droits «le- pauvres, réduction générale de la vie citadine qui se traduit par une moins-value du com- merce i'l de- contributions indirectes. C'est pure sottise administrative. Mais allez-vous refusor une autorisation à M. \ . publiciste qui préside avec tanl de vigueur tel comité électoral? Au point de \ ne de l'indu-frie cinéma- tographique, le m. d e-i plu- grand en- .iii réclan n plein air ,i\ il il la cinématographie. Il habitue le public à l,i gratuité qui esl impossible et à la mé- diocrité qui l'accompagne fatalement Lé mm. pour fltre présenté de façon ar tistique, a besoin de la salle, d'un cer- tain confortable el de diverses conditions mécaniques, électriques el optiques '■ grandio- ses. Lès manœuvres effectuées en Alsace- Lorraine ont été imposantes. En les réu- nissant en un seul film Messieurs Ra- leigh et Robert ont réussi un véritable tour de forer //ni sera apprécié comme il courir ni. Outre 1rs scrnrs 1rs plus va- riées, 1rs plus pittoresques, on voit le '■- néral de Lui voir, générallissime directeur drs manœuvres françaises, ri s. .)/. Guil- laume If. empereur d'Allemagne, qui pré- sident aux évolutions de leurs armées. Ces deux tableaux ont une râleur docu- mentaire inestimable. Nous prédisons à CINÉMAS "RX" Télèp, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Héférenees ?e film unique le succès le plus colossal. >RDRE DES TABLEAUX: Quartier gé- néral français. Infanterie. Cava- lerie. Artillerie. Cyclistes militai- res. Huile au village. Bivouac. Cuisines roulantes. Téléphone. Ballon. — Officiers étrangers. S. 1/ Guillaume II. H m prieur d'Allemagne. rouge: /• n \e. — Télé, Longueur:: 183 mètres. .. Prix: 228 fr. 5 net. Mot lélègr.: Robau. Le portrait stéréoscopique animé L'appareil employé dans les cabinets de phj sique sous divers noms', entre au- tres celui de zootrope, pour démontrer la persistance des impressions sur la rétine, a été perfectionné par M. Rey- uaud, il y a une trentaine d'années; on le trouve dans le commerce sous le nom de praxinoscope. Plus tard l'inventeur combina son appareil avec la lanterne à projection et, de\ ançani le cinématogra phe, il montrai! sur un écran, au théâtre Grrévin, des scènes animées très amusan- tes; seulement, au lieu d'être photogra- phiées, elles étaienl entièremenl dessi- nées el peintes à la main. Ces scènes animées ne pouvaienl évi- demmenl pas lutter avec celles du cinc matographe, aussi l'inventeur a-t-il cédé ; : ; : : : : : : : : : : : : : : : : ; : : : : î -a : t : : la place à celui-ci : mais il n'a pas cessé de perfectionner son praxinoscope el au- jourd'hui il l'adapte au portrait stéréos- copique, n esl figé dans une expression immuable qui esl rarement ta plus favorable. Aussi, consultez vingl per- sonnes portraiturées, surtout les dames, vous n'en trouverez pas deux qui soienl satisfaites; elles trouveronl généralement leur- amies bien réussies, mais elles- mêmes jamais. En fait, quand nous con- sidérons nuire prochain, ce n'es! pas une expression unique que nous voyons, mais une série d'expressions qui se juxtapo- sent el que l'œil confond, ce que ne l'ait pas l'objectif photographique, et c'esl cei ensemble d'expressions qui nous donne la véritable phj sionomie. Il esl donc toul indiqué de faire le portrail cinématogra- phique el on aura une impression encore plus nette de la réalité en ajoutant !<■ re- lief stéréoscopique. Pour cela M- l{r>- naud ;i combiné un nouveau praxinos- cope dans lequel les images successives, prises avec Pécartemenl voulu pour sa- tisfaire aux lois de la stéréoscopie, soni placées respectivement à droite el à gau che, à l'intérieur de deux couronnes tour- nant ensemble autour d'un axe horizon- LOCATION DE FI^MS vont J ( 01 VI. l: i i RI Les meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures & SI-: TROUVENT .1 L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue Charles- Baudelaire 118, Faubourg Saint-Antoine » - 4 - tal. Des miroirs plans sont disposés aii centre, comme dans le piaxinoscope pri- mitif, mais avec une disposition nouvelle qui, déplaçant latéralement les images, permel de les observer normalement à l'aide d'un jeu de prismes stéréoscopi- ques; on peul aussi les projeter sur un écran en remplaçant ces prismes par ileux objectifs. De plus, les deux séries d'images sont disposées de manière à se présenter successivement aux yeux sans que, pour chaque œil la vision cesse d'ê- tre continue. Cette disposition a l'avan- tage de doubler le nombre des poses au point de vue cinématographique. Dans sa forme pratique, le stéréo-ci- néma comporte les organes essentiels in- diqués ci-dessus; ils sont supportés par un pied, et l'axe qui porte les couronnes est mis en mouvement à la main au moyen d'une manivelle. Un support spé- cial, à hauteur variable, porte les oculai- res et peut, au moyen d'une glissière et d'un bouton de serrage, se placer à dis- tance voulue pour la mise au point. M. Reynaud se charge de faire lui-mê- me le négatif, soit à l'atelier, soit à do- micile suivant les cas, et avec l'appareil stéréo-cinéma, il livre des positifs sur bandes de papier fort qui se placent très facilement à l'intérieur des couronnes. Il suffit alors d'orienter l'appareil devant une fenêtre, ou une lampe, pour bien éclairer les images, et de tourner la ma- nivelle pour avoir la reconstitution vi- vante de la personne représentée. ÉCHOS ET NOUVELLES (La Xdlurc), 29 Septembre. -^gp^ Les vols de films Les vols de films ou d'appareils ciné- matographiques deviennent, à l'heure ac- tuelle, tellement fréquents dans le com- merce, qu'il est de toute nécessité d'at- tirer l'attention des intéressés sur les moyens à employer pour mettre une fin à un état de choses trop préjudiciable. Autrefois pour recouvrer les objets dé- robés on pouvait s'en remettre à la bêtise des voleurs ignorant la façon d'écouler le produit de leur vol; la grande solida- rité qui existait alors entre les industriels et commerçants s'occupant de cinémato- graphe amenait presque toujours la dé- couverte du voleur. Actuellement, le grand développement pris par l'industrie du cinématographe a considérablement augmenté le nombre des initiés; à côté d'industriels désireux de travailler en toute intégrité se sont constitués des as- sociations destinées à profiter du vol. C'est l'écoulement sûr pour les films ou appareils dérobés. Le meilleur remède à apporter à un tel état de choses serait sans aucun doute de ne délivrer le brevet de licence aux opérateurs qu'en toute connaissance de leur moralité. Ces opé- rateurs destinés à travailler dans des propriétés privées ou théâtres ont trop souvent l'occasion... l'herbe tendre... et il est nécessaire avant de leur accorder une confiance illimitée, de les savoir cuiras- sés contre le « diable aussi les pous- sant ». {Filma.) "^^ UN PROGRAMME CHOISI A vendre, chaque semaine, 3,000 mètres de films garantis nouveaux, DE TOUTES MARQUES, à L'ÉTAT NEUF, n'ayant passé que 8 fois. Ces films sont vendus la semaine qui suit leur appa- rition sur le marché français, a un prix très avantageux. S'adresser au CINÉ-JOURNAL. Utilisation des vieilles Pellicules La première opération consiste à enle- ver la couche de gélatine qui adhère au celluloïd. Le moyen le plus simple, c'est de plon- ger la pellicule dans l'eau chaude. Si la couche résiste à celte action, il faut em- ployer une solution de fluorure d'ammo- nium, très légèrement acidulée. tine se détache beaucoup plus facilement que par l'emploi de l'acide'chlorhydrique. Cette opération terminée on peut em- ployer le celluloïd : !" Comme lumière artificielle. Le celluloïd, brûlanl rapidement, peut remplacer les poudres magnésiques. La lumière produite, moins actinique parce qu'elle es! jaunâtre, fournit des images plus harmonieuses en employant des pla ques orthochromatiques. Pour que l'inflamation se produise rapidement, il faut découper le celluloïd en copeaux fins ; 3° Fabrication d'un vernis. Ce vernis est peu coûteux, facile à étendre très transparent et tout à fait imperméable. Mélanger: acétate d'amj le, 500 c c; acé- tone,500 ce; celluloïd, 15 grammes. Papier pour Celluloïd. Sait-on que la fabrication du celluloïd au lieu d'employer directement la cellu- lose des chiffons trouve avantag d'abord fabriquer de belles bobines d'un papier fin spécial? Après quoi, ce beau papier esl lacéré, mis en charpie. On ne l'a confectionné que pour le détruire aus- sitôt. Les mêmes usines qui fonl le pa- pier 'I'' soie comme celle de Poncé, Sar- the) oui aussi la spécialité de <■<• papier pour celluloïd. Exposition Franco-Britannique Les opérations du Jury de l'Exposition de Londres commenceront le lô septem- bre. Sont Membres du Jury pour la Photo- graphie et les industries qui s'y rattachent : Jurés titulaires : MM. Paul Nadar! Charles Mendel. Otto. Jurés suppléants : MM .1 Jongla. Gerschel. Guilleminot. Le Coin des Inventeurs l'X NOUVEAU PROJECTEUR ..Pourquoi 1rs projections cinématogra- phiques ont-elles tant d'oscillations qui fatiguent ta vue? . . N'y a-t-il aucun /»■<,- cédé pour 1rs éviter? . .Ne peut-on trouver an procédé pour supprimer ers tremblements? Le- oscillations cinématographiques ont pour cause l'imperfection «le- appareil-. Dan- le- projecteur- actuels, le film com- posé d'un nombre indéterminé de pho- tographies, -c déroule devanl l'objectif; chaque image -'arrêtant pour être proje- tée pendanl un temps déterminé, environ un trentième de seconde; puis l'obscurité e-l laite SUT l'écran pendant une durée égale, pour permettre à celte image de descendre ci er^u-r sa place à l'im vante. C'est ce changement sur l'écran de lumière ci d'obscurité qui produit les oscillations; elle- -ont d'autant moins PHOTO-REVUE Journal des Amateurs et des Photographes, paraissant le Dimanche Sous la direction de Charles MENDEL Rédacteur en chef: René d'HÉuÉcoui ABONNEMENTS : France et Algérie, s francs par an; Colonies el Etranger, Kl franCS par an Adresser tout ce nui concerne la Rédaction, les Abonnements et les Annonces à la PHOTO-REVUE, 118, rue dAssas. PARI sensibles que le film se déroule plus ra- pidement. Jusque à ce joui' toutes les re- cherches ayant pour bul la suppression de ces tremblements sont restées sans ré- sultat. Ces oscillations sonl plus ou moins atténuées par des obturateurs donnant plus ou moins d'obscurité, mais c'esl tout cl plus l'obturateur produit de l'obscu- rité, plus il es! nécessaire d'augmenter l'intensité de la lumière. Ces tremble- ments l'alignent énormémenl les yeux; aussi dans une salle de spectacle place- t-on les meilleures places au milieu ou au fond de la sale. Al. G... propose un projecteur supr primanl complètement les oscillations. Avec ce projecteur les images composant le film se succèdenl sans aucun intervalle et sans brusquerie; elles se succèdent na- turellement comme le- gestes d'une per- sonne. Plus d'obturation, plus de fa- tigue pour les yeux. On peut dérouler le filin aussi lentement qu'on le désire, sans jamais apercevoir d'obscurité sur l'é- cran; le changement d'une image à l'au- tre restera également invisible. Ce pro- jecteur n'implique pas pour le film un entraînement spécial et les films actuels peuvent être employés. Mais avec un ap- pareil de prise de vue spécial, c'est-à- dire semblable au projecteur proposé, on obtiendrait une plus grande perfection dans les projections; les flous produits par les mouvements rapides seraient beaucoup atténués, peut-être même sup- primés. L'écran étant continuellement éclairé. on peut obtenir plus d'éclairage avec le même ampérage, ce qui facilitera les projections dans les villes où l'on ne peut obtenir un fort ampérage; cela faci- litera également les projections au gaz oxy-acétylénique ou encore les petites projections dans les appartements, les yeux n'étant pas fatigué- par les oscilla- tions. Enfin nombreux sont les avantages compensant largement les quelques in- convénients qui résultent de ces transfor- mations: un peu plus de travail et de soin pour l'opérateur, et un peu plus de soin dans les films qui devront avoir des col- lages parfaits et aucune déchirure dans les perforations de manière à éviter tout décadrage. UN NOUVEL OBTURATEUR lu ingénieur Lillois vient d'inventer un nouvel obturateur fort intéressant dont il tient un modèle d'expérience à la dispositions des fabricants. Gel obturateur appliqué aux projec- teurs permettrai! de réduire le temps d'obturation sensiblement, en prenant pour tj pe le projecteur Pathé, à telle en- seigne que, dans une projection cinéma- tographique de la durée d'une minute l'é- cran serait éclairé pendant 52 secondes et la durée d'obscurité n'excéderait pus s se- condes. Ce mécanisi -I très simple ci de construction facile. Un projecteur com- plet employant celte application serait d'un prix de revient peu élevé. BREVETS D'INVENTION BRUXELLES Films en papier imprimés ou photogra- phies pour cinématographes 209.000 — Dubois E., Hove :-lez-Enghien. La tes pour bobines de cinématographes - 208.860 — Coulon H., Paris. Perfectionnements apportés à la machi- ne parlante — 209.202 — Sehroeder (C), à Verriers. LA CINÉMATOGRAPHE ITALIENNE ORGANE PROFESSIONNEL Bl-MENSUEL du Cinématographe, du Phonographe et des Industries qui s'y rattachent Directeur : Professeur G. J. Fabbri Milan, Via del Senalo, 20, Italie Prix de l'abonnement : ~> francs par an. Dispositif pour le fonclionnemeni con- tinu alternatif de deux phonographes - 208.907 Whitman (J. AÀ à New-York (K.-r.d'A.i. ' Inventions nouvelles dont les titres ont été publiés /xir le Gouvernement Belqe le 18 Août 1908. Application du phonographe à l'ensei- gnement el plionogranime pour la dite ap- plication, n" 209.417, de Launay(G. M.); à Paris. Perfectionnements aux machines à vues anime,. s. n" 186.200, Crocker (S. H), à Londres : A une pièce centrale, qui tourne continuellement, est Ii\é un bras moteur à ressort, ou élastique dont le bout exté- rieur est astreint à loucher, ou à être arrêté par une série d'arrêts ou de buttées, afin de donner un mouvement intermittent au disque, à la pellicule etc., monté sur un axe central. Une belle Chasse CINÉMATOGRAPHIQUE (Suite et Fin) Certes, il est encore plus facile de le prendre avec des chiens terriers qui le tirent de sa retraite, ou en enfumant sa tanière, mais alors on le tien! tout de suite et il est inutile de déranger une meute de gros chien- et des quantités de chevaux pour le poursuivre. En effet, si on le relâche une fois pris, pour s'amuser à courir après, on ne court pas longtemps ; en un instant il esl caché de nouveau dans le premier terrier ren- contré et qu'il connaît bien. Tout est à recommencer et la chasse n'est plus drôle. Il faut renoncer à chas- ser le renard à courre tant <\i\'U l'ait froid et avant les beaux rayons de soleil du mois de mai. Avouez que cela esl désolanl ! Mais il raudrait mal connaître I esprit inventif des Anglais en matière de sport pour les voir renoncer si facilement à leur plaisir favori en celte affaire. Il- tournent la dif- ficulté et voici comment, l'une chasser le renard à courre, Lorsque l'animal rusé réfugier dans un terrier plutôt que de fuir à travers champ-, on com- mence par capturer un de ces animaux dans sa demeure souterraine. Ceci l'ait. on le tue, puis on l'écorche et on garde sa peau fraîche sentant fortement le fauve. on attache cette peau ù une confie la corde à un paysan, agile et malin, ci un le charge de traîner la dépouille du renard pendant plusieurs milles à travers la campagne. Vêtu légèrement, comme un coureur à pied, notre homme — et c'est l'homme \a parcourir ainsi un circuit d'une vingtaine de kilomètres dans les champs. Il courl le plus qu'il peut, en multi- pliant les détours trompeurs et les cro- chets. Il passe de petits cours d'eau, remonte un instant le lit d'un ruisseau, pour éga- rer la piste, puis reprend sa route dans les prairies, il escalade les mui - rières, bref il l'ait le parcours le plus dif- ficile qu'il peut. Une heure après son départ, et lorsqu'il a pris environ une avance d'une dizaine de kilomètres, on lâche les chien- sur les traces derrière lui. Aussitôt la meule -'/■lance le nez à ter- re, les cavaliers sautent en selle tent au galop et sonnent de la trompe, le- personnes âgées suivent en voiture, une véritable chasse à courre est commencée Plus l'homme poursuivi, traînant tou- . Vlnrtenrfood DlX 3nS d'expérience de machines à écriture visible nous ont donne une supériorité incontestable sur les marques. Ne prenez aucune décision sans demander préalablement une UNDERWOOD à l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 36, Boulevard du Italiens jours derrière lui sa peau de renard, est adroil ei rusé, plus la chasse es! pas- sionnante : plus le coureur peul aller longtemps el vite, plus le plaisir dure de temps. En une folle chevauchée les veneurs franchissent tous les obstacles, excitant les chiens. On saule rivières et fossés, haies ei barrières : on culbute parfois, niai> qu'importe! Si rien n'esl cassé, un remonte à cheval et l'on poursuii avec plus d'ardeur que jamais. Suivons maintenant l'homme traqué et qui, lui, fournit un véritable efforl spor- tif et athlétique, avec une meule de Chiens à ses Irousses. Jl y a environ deux heures à deux heu- res el demie, parfois plus, qu'il fait sa besogne. Il a franchi, lui aussi, bien des obstacles, il est un peu las, lorsque des aboiements lointains frappent ses oreil- les. Voilà les chiens et les chasseurs, il s'a- git de n'être pas pris tout de suite. Traînant toujours sa dépouille de re- nard, il fait une fausse piste, puis rele- vant la peau sur son épaule, il revient sur ses pas, en marchant dans l'eau d'un ruisseau si possible pour dissimuler tout à lait son passage au fl'air exercé des chiens. Au bout d'un quart d'heure, il est reparti dans une autre direction, en traînant cette fois la fourrure du renard à terre. Mais un pareil jeu ne peut durer long- temps; les chiens, mis en défaut, retrou- vent bien vite la piste. Il les entend qui se rapprochent, il est sur un monticule, voici la meute et les chasseurs à un mille à peine de lui dans la prairie. Il lui est inutile de chercher à fuir davantage, il va être pris! Alors il se dirige vivement vers un mur ou vers un arbre sur lequel il grimpe cl. pour cela, il m' doit pas per- dre de temps, car les chien-, excités par l'ardeur de la chasse el furieux de leur longue poursuite, ne le ménageraient guère, si lui et sa peau de renard leur tombaient sous la dent. Les bons chiens prennent leur rôle au sérieux et, sans hésiter, ils déchireraient bien de leurs crocs le malheureux chassé avant que le fouet des chasseurs inter- vienne. L'homme poursuivi grimpe donc gùnù- ralemenl sur les branches les plus inac- cessibles d'un arbre et il attend les évé- nements. La meute l'entoure bientôt, les chasseurs suivent, les voitures, rejoi- gnent. Lorsque tout le monde est la, c'esi l'hallali! Il jette la peau du renard inutile - maintenant aux chiens irrités qui la dé- chirent, les trompes sonnent, la joie est générale ; la bonne journée de chasse que l'on a passée !... Les chiens sont réunis, couplés à la laisse, la troupe se sépare el chacun ren- tre chez soi. L'homme (basse peut alors descendre de son arbre; il boit, pour se rafraîchir, une belle bouteille de bière et, générale- ment, il revient dans une voiture, en fu- mant philosophiquement sa pipe, heu- reux que ces dames et gentlemen aient pris tant de plaisir à courir après lui, et heureux aussi de sentir dans sa poche un beau portrait en or de Sa gracieuse Majesté le roi Edouard, que le maître de la chasse lui a octroyé en don, comme supplément à son salaire, si la poursuite a été belle. Car si le héros de cette aven- ture est un sportsman, c'esi par contre, raremenl un amateur désintéressé !... Edouahd Pontié. RIVISTA F0N0-CINEMÂT06RAFICA Napoli-Via Bag-livo Uries, 13 (Italia) Directeur-Propriétaire : FRANCESCO RAZZI Abonnemenl pour l'Etranger : six mois, 10 fr. ; une année, 16 fr., avec droit à l'insertion du nom et de l'adresse jusqu'à dix mots dans le GUIDE DE LA FONO-C1NEMATO- GRAFICA qui parait toutes les semaines. Insertions et Réclames (Demander le Tarif) Pour Dépêches : RAZZI-NAPOU ^0 0 ô Q "0,. Ô ô ô Ô ô 0 0 Ô .0 0 ô ô Q ô Ô 0 Ô 0 Q Q ô ô 0 0 ,V 1 SOCIÉTÉ 1 1 DES m O) (O °} r\ Ail AA AMT <0 (o CAPITAL 3.000.000 DE FRANCS O)- {O PARIS — /i7 Rue Knint-R^rh <7 — P4PK Etablissements GAUMONT O) PARIS — 57, Rue Saint-Roch, 57 — PARIS 1 APPAREILS & FILMS i §E ; (o | 1 2: NOUVEAUTÉS I DE LA SEAAINE o) - (o m (o S JE VEUX UN POLICHINELLE 115 {° LE BOX FANTOME 156 PRJNCESSE SANS CŒUR 224 COMMENT ILS ÉCOUTENT 67 • Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS La Fille de la Sorcière (pathétique), 160 Rêve de Fêtard, 130 Sans Mère, 160 Le Bourru apprivoisé, 110 Chaque âge à ses tourments, 125 Nick Carter (le roi des détectives) L'homme au sac, 130 deuxième série, 2l.s L'étreinte de la statue, 155 Le Revenant, 135 Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57 59, RUE SAINT ROCH, PARIS Prométhée, 125 Une Si:. lue qui a la vie dure, C'est pour le Cinéma, 1 15 Le dévouement d'un Interne, Monsieur le Commissaire s'amuse, !.">•'{ Moine quêteur, Pêcheur péché, 72 Société générale des Cinématographes ECLIPSE 23, RUE DE LA M1CHOD1ERE, PARIS Réveil matin (comique), Papier miraculeux (colorié l. Grandes manœuvres Françaises, (avec a fliche) Grandes manœuvres Allemandes, Ascension au Mont-Genin, Histoire d'une gosse. HELFER & SEGRÉ 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottolenghi (Films AQUILA) Turin LucaCOMERIOetCie,Mïian,s.A.F.F.i Triomphe d'amour (drame), 191 Calino toréador (comique), 137 Défense de se haigner (comique), 79 La voix du cœur (drame), 125 L'empereur (drame), 208 Gazette Mondaine (comique), 104 Amour et mort, 162 Ecuyer par amour (comique), 133 Venise (panorama), 124 Lac de Côme (panorama), 163 Un rôle difficile (comique), 73 La Veine du Cordonnier (comique), 149 Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC Le Lac des Quatre-Cantons, Les Pyrénées, Ma fille n'épousera qu'un homme à Poigne, 107 La fausse Baronne et les Cambrioleurs, 135 130 La dette de l'Enfant, 127 Le Gavroche (dramatique), The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUE DE TRÉVISE La fuite de Lady Jane, La Presse (Une histoire du temps de Georges III), La police d'assurance de Levitsky, ou quand Voleur rencontre Voleur. Les rêves d'un sergent de ville. Une Héroïne des Champs, 194 Conscience coupable, 122 La Figurante, 58 La vengeance du Chef de Clan, ou une Tragédie dans les Montagnes d'Ecosse, 126 G. MELIES 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 fr. 25 le mètre. An aïe ou le Balafré, 192 Trop vieux. Pour l'Etoile, s. v. p. 77 La fontaine merveilleuse. Pour les P'Iiols, 71 L'Ascension de la Rosière, ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Le retour du forçat {draine), affiche, Les deux rivaux (draine), affiche, 147 295 Concours de Buveurs (comique), Drame de Nuit (drame), affiche, RALEIGH & ROBERT 16, RUE SAINTE-CÉCILE Fabricants et Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin; Hepworth, Londres; Nordisk, Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Télèph. 268-71 La lune de miel du Clergyman, Les Rouges et les Bleus l Manœuvres Françaises et Allemandes en 1908), en un s, ul film, de 151) à Guillaume II en Alsace-Lorraine (en- trée à (Strasbourg), La Poterie (au golfe Juan), très re- commandé, Le roman d'une Caissière I très pathé- tique), La réponse à la prière du Clov n (pour 200 les âmes sensibles^. Comment le Camelot a vendu ses 99 graines (comique), Cauchemar d'artiste (comique), 116 Les coulisses de Guignol (curieux et intéressant i, 128 Société des Phonographes et Cinématographes LUX 22. RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg t908) la plus haute réc •omique L'élixir de jeunesse (scèl à trucs), l.e rageur (comique) \. 'ainoui- et le devoir (scène pathétiqiu Monsieur chasse (comique), l'ère dénaturé (dramatique). Journée du permissionnaire (comîqut .J'ai gagné le gros l<»i (comique), Course de taureaux a Sévi lie en 1908, 198 148 L'idole sauveur (comique), 72 61 L'obsession du microbe (comique), 166 ►i 182 Cambriolage cinématographique 122 (comique), 195 138 Voleurs de poules (comique), 61 i, lio La'^baguette magique (comique), 132 123 Mauvaise connaiss.inre (conÙqUi), L56 Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Panique au village, 162 Turco va chercher le dessert, 76 Lendemain de bombe, 150 Cœur de maman, 101 Vengeance de Larbin, 103 G. MENDEL 10 "\ BOULEVARD BONNE-NOUVE Panorama de Marseille, Obsession de l'escrime, Le bon Curé, L'avale-tdut, Cavalier intrépide. Le cbien vengeur (dramatique scène à sensation), 167 175 112 115 Th. PATHÉ 00. RUE DE RICHELIEU Un voyage à Marseille Travaux de la Terre, L'Etable, Travaux de la Ferme, Industries au Village, Marché au Village, vieux port, la Jolielte. 100 NO Films SOLEIL 10, PLAGE DU PRADO — MARSEILLE Amour de père (drame), 150 Ces bons Vieux (entièrement viré), 50 Cœur de Châtelaine, 140 Un duel étrange, 60 Dentiste diplômé, 50 L'aide de Pitou, 48 PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les annonces an mois. Tontes les réponses doi- vent être adressées au Ciné-Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. A vendre un Appareil Mendel Synchro- nisme, avec amplificateur et vues. — Etal de neuf. Belle occasion. ( Ipérateur italien, metteur eu scène et preneur de vues, sortant d'une grande maison, demande emploi. Références. A vendre deux Appareils Lumière transformés Pathé. M. 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Cette Société a pour objel immédiat : I" L'exploitation du Cinéma Palace si- tué ù Paris, faubourg Poissonnière, 2 <■, boidevard Bonne-Nouvelle, iO et 12; 2 L'exploitation de tous établissement cinématographiques, tant à Paris qu'en province et ù l'étranger; :: Toutes industries se rattachant di- rectement nu indirecte ment ù l'industrie cinématographique el l'exploitation soin toutes formes desdites industries. Nous souhaitons bonne chance à V Uni- versel Cinéma el adressons nos félicita- tions .i MM. Francfort el Kahn donl l'au- torité professionnelle grandil déjà fini- Redditions de comptes article 637), Après concordai par abandon d'actif. Soui invités à se rendre au Tribunal de Commerce, salle des assemblées de créanciers, aux jours el heures indiqués ci-après, pour, conformément à l'article 537 du Code de Commerce, entendre le compte définitif qui sera rendu par ces syndics, le débattre, le clore et l'arrêter, leur donner décharge de leurs fonctions. AMERICAN BIOGRAPH MUTOSCO- l'i: n; \\i US, société Limited en li- quidation . Société anonyme au capital de 150.000 fr. aj an! eu pour objel l'ex- ploitation d'appareils pour la production de photographies animées, avei Londres, Ormond Hou se, 63, Queen Vic- toria Strteel E. C. siège d'exploitation à Paris, 32, rue Joubert, el usine à Cour- bevoie, 27, rue d'Aboukir. Le 15 courant à l heure i 2. N 11298 du ■-■ Nota. Les créanciers el les faillis peuvent, «lé- à présent, prondre gratuile- iiinii au greffe bureau u. 8, communica- tion des rapports el comptes des sj adics. LE " FILM D'ART " Troisième ël quatrième paris, soi! 50 fr. par titre. Versement c-lu-z MM. Laffîtte frères et Cie, banquiers, 1, rue Taitbout, à Paris, le .") octobre 1908 au plus lard. — Petites Affiches, 18 septembre 1908. VALEURS CINÉMATOGRAPHIQUES Camphre (Le), 55, 60 50 Camphre (Cie Française du), 13 Celluloïd (Sté industr. de), 163, 165 Celluloïd Petitcolin ex~c. fi. 97 Cinématographes « Kclipse >, 335, 345 — parts, 412 Ciiu'ma-Kxploilation, e.l au. Cinéma-Halls, ex~e. 2. ( 'iiiéin.-< >!iiniia. — parts, rx-c. 1 _ Cinématographe Th. Pat hé, rétablissement (ïaumont, Film d'Art, c. attaché Phonog. Ciné, et App. de précis. Phono Cinéma. "Lux" Plaipies Jongla Plaques Lumière 100, 103 48 50 109 240 24 50 190 335 337 980 988 115 429 525, 532 50 : G. BUREAU. Nous sommes exactement la maison qu'il vous faut pour la fourniture PRATIQUE et ÉCONOMIQUE de tous les imprimes typographiques et lithographiques (jui vous sont nécessaires : Notices explicatives pour nouveaux Filros, Catalogues de luxe, Albums industriels, Affiches erç couleurs, etc., etc., etc. TELEPHONEZ au 161-54, ou écrivez-nous pour demander un représentant qui nous fournira gratuitement Maquettes, Croquis et Conditions. V30.Ru? Bergère* CINÉ-JOURNAL BULLETIN D'ABONNEMENT Je soussigné .... déclare m' abonner pour UN AX au CINÉ-JOURNAL, 30, rue Bergère, Paris. Inclus prix de l'abonnement. Le (Signature) SOCIETE FRANÇAISE des FILMS -& "ÉCLAIR* * m 27, Rue Taitbout, 27 MéplMM : X t)AOI€ ,JL0- hAt%mm mé* CM-JOURNAl" Directeur : G. DUREAU 30, Rue Bergère. PARIS • • • Téléphone : 16Î-54 • • • Le Maximum de Succès Est assuré aux Exploitants qui prennent leurs Ï1MB m IA6A71DN à l'Union Cinématographique 30, ^z/e Charles-Baudelaire et 118, Faubourg Saint -jfintoine Correspondance et Bureaux : 30, rue Charles Baudelaire, PARIS (12«) /téléphone 944-14 — métro : BASTILLEJ QUI LOUE TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE TOUTES MARQUES A des Conditions inconnues à ce Jour Chaque mois, 25.000 mètres de Vues parfait état à vendre RÉELLES BONNES AFFAIRES L'UNION ne fait ni cachets, ni séances, ni aucune exploitation directe ou non, ne faisant ainsi aucune concurrence à ses Clients. N° 7. 29 Septembre 1908. Org-ane hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Se Je 25 centimes Rédaction et Administration : 30, Rue Bergère . Parail loos les mardis, ÉTRANGER I" An 12 fr. PARIS IÉLÉPHONE : 161-54 Les Arguties de l'ARGUS rail que je m'étais trompé. Mrs articles étaient de Paul Letheule. C'est vous dire que je ne suis qu'un vulgaire médium et que j 'ai < ir un an à l'état d'hypnose. Fort heureusement, mes ehers amis, Mon confrère Jauue, c'est l'Argus que me oici réveillé. J'ai pu rompre le char- jr veux dire, publie dans son dernier nu- me en [un, h, ni le Cinéma Journal sans méro une petite note pompeusement em associé. J'en assume la responsabilité berlificolée pour informer le monde que avec une attitude fort réservée... car je Mon '/mi Paul Letheule, son directeur, ne suis pas ingénieur, 6 mon jaune con- n'eut jamais d'associé. L'événement est frère et mécontente d'écrire... à votre ton) nu on voit considérable. Par la mé- disposition toujours amicale, n'est-ce me occasion, l'Argus déclare sans rire pas.1 que Paul Letheule sait avoir une aili- (i- DUREAl . huit' réservée, ce qui est /orl louable surtout près '1rs dames; mais /mur bien nous montrer que celle modestie a des Le JVIot de la Semaine limites, ,1 nous confesse que son direc- leur est ingénieur, tout comme un héros ..Marius est le mi des preneurs de de M. Georges Uhnel, et que sur lui re- vues. Srs exploits sont innombrables ■ journaux n'ayant jumais cinémalographiuis nu,- chasse on lion. été faits pour autre chose. Mais, il y a „„/s /,, j)lirn. soriau ,/•„„,. ménagerie el mieux. Ingénieur, directeur, seul res- ,,,. V()ulait pas faire deux i>"- cièté* d'encouragement *pour' l'industrie nationale (juillet 1908) a fail un expo-.' remarquable de la question au point de vue scientifique el historique. En théorie, il fallait connaître la mar- che du sou dans une salle fermée et par- ticulièrement l'influence de la forme, de la distance el de la nature des parois sur la réflexion ou l'absorption. Exner, de Vienne, en se servant d'un microphone fonctionnant sur uwc résis- tauce réglable, a pu constater que l'écho ne renforce un son que s'u en est séparé par un intervalle inférieur à 1/15 de se- conde, soit une distance d'environ 20 mè- tres. D'autre par, Sieweking el Bœhm, en Allemagne, ont étudié l'absorption du son par les parois au moyen d'un diapa- son résonnateur dont ils mesuraient l'amplitude avec un micromètre. Ils prenaient comme unité l'absorption produite par une fenêtre ouverte, et ont LOCATION DE FI^PS voir i Les meilleurs Programmes | ILR^j Dans les conditions les meilleures | SE TROUVENT A L'UNION CENÉMATOGRAPH1QUE 30, Rue Charles -Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine |L vants: Fenêtre ouverte I Gradins gtrni d'hommes de femmes .... 0.98 Taj>is Planchen en bois 0 Verre Ceci expliqui I fei produit i ilrage ■ qui renvoient p . nenl un i du .-on qui trou- ucoup l'audition. De même les banquelle.' d( bois non garnies produi- - <[Mi les redoutent pour cette raison à de faul d'autres. I icmcnl les théâtres doi aménagés de façon à supprimer toutes les réflexions du son ailleurs que sur la scène, Là seulement le réfléchies pcuvenl suivre l'onde directe d'assez près oduiré le renfor- cement. fJan la salle, il faut diminuer autant qui . jtant les ùrfaees planes, surtout le-- vi- ;i eu boi- serie. I*'"' des orne- i i entués, pu bien à des capitonna me on !';, fail dan - la -.'Ile des séances *de PAcadémie de médecine donl la sono- rité était In"'- mauvaise. Sur la scène, au contraire, on favorise autant qui les réflexions par le plancher ou par lès décors de fond. En ce qui coni i 'ne la forme à donner ';.n\ salles, il ne semble pas y avoir de règle; mais là une autre question inter- \ ient, celle de la visibilité dans toutes les parties ^ra|>lie e.-l ins- tallé dan- ce music-hall, très connu des i le ci edi dern ers 10 heures du soir, le feu s'esl soudain déclaré dans la cabine de l'opérateur. Il 3 v comble, lorsque toul à coup, une grande flamme s'échappa de la cabine: le rou- leau de film venait de prendre feu. Ce fut une véritable panique, ta foule se précipita dehors, el l'on ne comprend pa • commcnl les accidents ne se soienl pas produits. L'opérateur qui n'avail pas perdu son sang-froid, était resté dan- la cabine el très courageusement essayai! de couper le rouleau. Les dégâts seul importants. En tous cas l'alerte a été vive, el l'on a cru un instanl que toul l'établissement fl'ambait. La Comète Belge RIVISTA F0N0-CINEMAT0GRAFICA Napoli-Via Bag-livo Uries, 13 (Italia) Directedr-Proprjétaire : FRANCESCO RAZZ1 Abonnement pour l'Etranger : six mois, 10 fr. ; une (innée, 16 fr., avec droit à l'insertion du nom et de l'adresse jusqu'à dix mots dans le GUIDE DE LA FONO-C1NEMATO- GRAFICA qui parait toutes les semaines. Insertions et Réclames (Demander le Tarif: Tour Dépêches : EUZZI-NAPOLI ^yQOiJQOO.O^OOOOOOO 0 0 0 0 0 0 0 O 0 0 0 o g; ai '(c I SOCIÉTÉ I ! Etablissements GAUM< O); O)- o): O); CAPITAL :5.o io.ooo DE FRANCS UN DIS <)IHS POLITIQUE . LA FORCE DE L'HAMTUDE 130 DEMANDER le nouveau catalogue illustré complet PARIS ~ 57, Rue Saint-Roch, 57 — PARIS APPAREILS & FfiLMS | NOUVEAUTÉS DE LA SE/AAINE O) . . (O O) LE CHAI LU' DE CARTES 93 (o O) LA MÈRE OIGOGNH 121

0Ô'$O^t) 0 0 0 Q 9 0 0 0 fr. ^ÙÔ'O(?0(' FILMS LUX APPAREILS & ACCESSOIRES 32, rue Louis-le-Grand, PARIS Téléphone 274-68 Adresse télégraphique : PHONOLUX MEDAILLE D'OR La plus haute récompense à L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE HAMBOURG 1938 BARCELONE, BERLIN, BRUXELLES, BUDAPEST, BUENOS-A1RES, LONDRES, MOSCOU, TURIN, VARSOVIE LA MAISON NE FAIT PAS LA LOCATION DERNIÈRES NOUVEAUTÉS (LISTE DES SIX DERNIÈRES SCÈNES PARUES) Drame dans une carrière, 203 Affiche en couleurs, 0,30. Capucin sans le savoir (comique), 115 La fo ce de l'enfant (drame), 98 La Faute d'une Mère (drame ), 237 Affiche en couleurs, 0,30. Une mine de cuivre en Espagne, 131 Femme irascible (comique), 128 NOUVEAUTÉS CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES 11. RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldai (dramatique). Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS La Fille de la Sorcière i fxithétiqaé), 160 Rêve de Fêtard, 130 Sans Hère, 160 Le Bourru apprivoisé. 140 Chaque âge à ses tourments, 125 Nick Carier de roi des détectives) L'homme au sic, 130 deuxième série, 218 L'étreinte d 1 i statue, 155 Le Revenant, 135 Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57-59. RUE SAINT-ROCII, PARIS Le château de cartes, •Ci Aux champs. 19(7 La mère Cigogne, 121 La petite Voleuse de Heurs, 130 La grève des déménageurs, 166 La force de l'habitude, 130 Un discours politique, 129 Société générale des Cinématographes ECLIPSE 23, RUE DE LA MICHODIERE, PARIS L'Epouvanlail (drame), (Avec affiches) L'î.omme préhist ri que (comique), Course de canots automobiles à "Burnham (Angleterre), Les grandes manœuvres du Centre, Manœuvres impériales Allemandes, 200 L'accident du dirigeable militaire allemand « Parse al •>. 100 L'ascens'on du mont (iemmi, 60 L'histoire d'il ! sosse, 132 HELFER & SEGRE 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottolenghi (Films AQVILA) Turin LucaCOMERIOetCie,Mi\ati,s.A.r.r.i Triomphe d'amour (drame), Calino toréador (comique), Défense de se baigner (comique), La voix du cœur (drame), L'empereur (drame), Gazette Mondaine (comique), Amour ci mort, Ecuyer par amour (Coinique\ Venise (panorama), Lac de Corne (panorama), Un rôle difficile (comique), Enterrée vivante, 73 £03 Les gorges du Tarn, Le petit contrebandier, Le Lac des Quatre-Cantons, Les Pyrénées, Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC 110 Ma Mlle n'épousera qu'un homme 144 à Poigne, 157 107 La fausse Baronne et lesCamhrioicurs. 135 130 La dette de l'Enfant, 127 The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUE DE TRÉVISE La fille du Viking (Un conte des La politicienne, ou M me 15 11 est nom- anciens Norvégiens), 137 mée Maire, 150 L'amour se moque des serrures < Un Capturé par le téléphoné, 110 roman au XVIIIe siècle), L68 La fuite de Lady Jane, 178 An aïe ou le Balafré; Pour l'Etoile, s. v. p. Pour les P'tiOis; G. MELIES 16, PASSAGE DE L'OPÉRA ■ série a 1 fr. 25 le mètre. 192 Trop vieux. La fontaine merveilleuse, L As. ension de la Rosière ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Concours de Buveurs (comique), Drame de Nuit (drame), affiche, Le portrait de la helle-mère(comzgHe), 146 Giordano Bruno (drame), afilche, 25] RALEIGH & ROBERT 16, RUE SAINTE-CÉCILE Fabricants cl Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin; Hepworth, Londres; Nordisk, Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Téléph. 268-71 La panthère du Laos (roman colo- nial), avec affiches, Li:s Rouges et ij:s Bleus i Manœm res Françaises el Allemandes en 1908), en un seul filin, environ Les manœuvres navales italiennes. La 811e du Bouffon, Comment le Camelol a vendu ses graines (comique), Quadrille d'enfants (avec musique)! Le calvaire d'un professeur (très pa- 21(1 thétique, Lune de miel d'un Clei'^vinnn (com.), L'étudiant, le cordonnier et sa fille itt.'i (succès de rire), l'is La Poterie (au golfe Juan), instructif, 222 Cauchemar d'artiste (comique), Le lourde France (Paris-Lyon Mai- 92 seille), commandé, 95 Othello (comique), Société des Phonographes et Cinématographes LUX 22, RUE LOJU1S-LE-GRAND MÉDAILLÉ &0R (Hambourg 1908) la plus I 237 nie réc< m pense. I. a Taule d'une M.ic (dramatique), l.'elivir de jeunesse | SCèllBiCOmique à IrticsK 148 Le rageur (comique), , 61 I. 'amour et le devoir (.scène pathétique), 182 Monsieur c lia -se (comique), 1 22 Père dénaturé (dramatique), 138 Journée du |> émission naire (comique), J'ai gagné le gros loi (comique), Course de taureaux à Séville en 1908, L'idole sauveur (comique), L'obsession du microbe (comique), Cambriolage cinématographique (comique i Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Panique au village, Turco va chercher le dessert, Lendemain de bomhe. Cœur de maman, Vengeance de Larbin, G. MENDEL 10 "is, BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Le chien vengeur ou l'assassin du fermier (dramatique), superbe scène 200 Les bottines balladeuses (comique), 89 .l'veux des moustacbes (désopillanf), 90 Les bons fromages (très comique), 126 Où est mon fils? (comique), 60 Histoire d'un râtelier (comique), 75 Th. PATHÉ 90, RUE DE RICHELIEU Un voyage à Marseille, vieux port, — , la Joliette. Travaux de la Terre, L'Etable, Travaux de la Ferme, Industries au Village, Marché au Village, Films SOLEIL 10, PLAGE DU PRADO - MARSEILLE 82 Amour de père (drame), 150 130 Ces bons Vieux (entièrement viré), 50 82 Cœur de Châtelaine, 140 79 Un duel étrange, 60 78 Dentiste diplômé, 50 100 L'aide de Pitou, 48 89 PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les annonces au mois. Toutes les réponses doi- vent être adressées au Ciné-Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. A vendre un Appareil Mendel Synchro- nisme, avec amplificateur et vues. — Etat de neuf. Belle occasion. Opérateur italien, metteur en scène et preneur de vues, sortant d'une grande maison, demande emploi. Références. A vendre deux Appareils Lumière transformés Pathé. M. Cholas-Macé, 22, rue Peiner, Mar- seille, demande à acheter d'occasion vues synchronisées Pathé, Mendel, Gaumont. A VENDRE de suite : un Cinéma Pathé frères, une cabine et un groupe èlectrogéne, moteur Bollée et dynamo Fabius Henrion 10 volts. Acheteur demande lot de fdms à 0,10. Occasion. Important lot de fdms à 0,35. Etat satisfaisant. A Céder de suite, pour raisons de famille, un théâtre cinématographique, à Paris, excellement situé, quartier popu- laire, à un quart d'heure de toute autre installation. On Demande appareil de prise de vues professionnel, de préférence Urbanet Pathé frères. 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DE BUCK vendra publi- quement et définitivement savoir: le mardi (i octobre 1008 à 3 heures de rele- vée sur le terrain situé à Anvers rue de la Province Nord à côté de la maison portanl le numéro 826: UNE BELLE LOGE FORAINE mesij rani 238 mètres avec tous les accessoi res, chariot, moteur, orgue et matériel cempiel de CINEMATOGRAPHES. Le Mercredi 7 octobre 1908 & 10 heures du matin et 2 h. I 2 de relevée en la sali de vcnlc du PELICAN, place de la Gan 41, à Anvers. ENVIRON 200 FILMS ET UN GRANDE PARTIE DE MATERIEL I» CINEMATOGRAPHIE. La toge pourra être examinée amateurs depuis le 1" octobre jour - I ."■ r 1 1 « ■ c- npi rateurs -> ndiqués. Lors •ils ■In technique su fuis,-, ni-, ils - I' 1 1> > 1 1 1 1 1 1 < - qui, relier et d'i npj l.lr ,i une salis- .:.■.! .|..i un de M .m|m, chez ParliisU II: chés ai niitie .In sonnais de.j ll( ants qi i >.. ni des opéra tours és Mais côté i 'eux, combien de upr bravts garçons, nés d'hier il in- In r.inê- matographie, hésitants ; électriciens, mécaniciens d'apprentissage, professent pour toul groupement professionnel un dédain qui n'a d'autre cause que la peur d'être jugés par des camarades d'un art plus solide! Les directeurs de Cinéma- Théâtres qui ont le sens des affaires viendront naturellement demander au >> ndicat les opérateurs dont il- ont !><•- soin, parce que c'est encore dans l'asso- i :ation ii1"' 'es meilleures garanties leur seront i innées. La liberté, lorsqu'elle est pratiquée par m sage vaut mieux que l«' groupe. Mais pour le commun des hommes qu'il nous faut être malgré non-, le grou- pe vaut mieux, il préserve l'individu et contrôle sa liberté dans te sens de sa meilleure expansion. Quel profit aurait le patron a d : mander ailleurs des con- cours qu'il esl assuré de trouver iei loyaux et habiles? Je sais qu'il j a sj ndicat el -> ndicat comme il j a fagot et fagot il ne suffît pus de s'unir. L'essentiel est Du jaune ou vert ri au Olige »>, mon uiiuiil>le confrère Lelheule ne décoche un trait (fui ne fait honneur ti à son esprit ni à ses sentiments. Il m'a- •ail habitué à plus d'urbanité el la colère cale a pu lui faire perdre le sens de la eli, ■ hic i-je pas a insis- Le Ciné-Journal est vert. C'est entendu, lais ses couleurs sont celles du prin- rmps et île l'espoir, lundis que l*ArgUS si jaune, du jaune douloureux des feuil- es qui tombent. CINÉMAS "flX" Télép, 327 48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : KINÉFIX ACHAT - VENTE - LOCATION .>-<$>~<«- STOCK RÉEL 200,000 METRES Toutes les Nouveautés - Premières Références Syndicat des Opérateurs Cinématographistes DE FRANCE Héunion du 30 Septembre 190S La ance a été HlYcrle dence de M. Jean Mariani, vice- prési- dent. Lecture et n < l « > j > f i < > r ■ du procès-verbaJ H.' l.i séance du u septembre. Extraii du procès-verbal de la présente séance: Radiation du Syndical de M. Léon Câjavanon et élection de MM. Jean Ma- riani à la présidence et Bollet ;"i la vice- présidence. MM. les operateurs qui désireraient faire partie du syndicat sont priés d'eu faire la demande au Président, 24, rue de Bagnolet, Paris, qui leur fera parve- nir un fascicule des statuts du syndical cl le mode ''adhésion. STATUTS ARTICLE PREMIER Il est constitué à Paris uni' Associa- tion syndicale, sous le titre: Syndicat ndical a pour bul de grouper le; Opérateurs de Cinéma de la France ■ i rie propager toutes les garanties néces- saiies a la \ italité de cette indu^ti ie nou \rllc. En conséquent e: I" De remédier aux causes de liminu lion t\c± salaires; 2° De poursuivre la réalisation immé- diate des vœux émis par la majorité de ( opérateurs cinématographistes, savoir- minimum de salaires, pl^cemenl gra IimI de ses adhérents et différends entre patrons et employés, etc. art. 3 La durée au Syndicat esl illimité" ainsi que le nombre de ses membres. Le s> ndjcal esl indissoluble. AHT. \ Le Syndical se compose de membre actifs el de membres bonoraiies. Nul ne pourra être admis au sj ndica! comme membre actif, -'il n'es! présente par deux parrains justifiant des aptitu des professionnelles de l'adhérent. Pourront être admis comme membre honoraires, les exploitants el directeur:' de « iinémas ainsi que les commerçant el industriels exerçant un commerce on une industrie se rattachant à la cinéma tographie. La cotisation des membres honoraire ne devra pas être inférieure à 5 franc \ par mois, et celle des membres actifs h 2 francs par mois. AHT .") Le Syndicat est administré par un Conseil composé de neuf membres: lr Président, le Vice-Président, le Secré taire, le Trésorier, le Secrétaire-adjoinl et quatre membres adjoints. Le Conseil d'Administration est élu pour mi '/// par le Syndicat, à la majoriti des suffrages exprimés. ART. 6 Une commission de contrôle, corapo sée de quatre membres, pris par ordrv d'inscription, est chargée de vérifier le opérations ^^ Conseil sj ndical. UN PROGRAMME CHOISI A vendre, chaque semaine, 3,000 mètres de films garantis nouveaux, DE TOUTES MARQUES, à L ETAT NEUF, n'ayant passé que 8 fois. Ces films sont vendus la semaine qui suit leur appa- rition sur le marché français, é un -ix très avantageux. S'adresser au CINÉ-JOURNAL. La Commission de contrôle vérifie la comptabilité el la caisse. En cas d'irré- gularité, elle convoque d'office le Conseil d'Administration el le mel en demeure de réunir à bref délai une Assemblée gé- nérale extraordinaire el de s'expliquer sur les irrégularités constatées. Le secrétaire préviendra les membres de ladite commission, laquelle sera re- nouvelable par moitié tous les deux mois. ART. 8. Des Assemblées générales auroni lien Ions les premiers mercredis du mois, à neuf heures et demie du malin, an siège du Syndical. 50, boulevard de Stras- bourg. Il ne sera discuté à ce- assemblées que les intérêts professionnels. Il ne devra y être fail ni politique, ni jeux d'aucune sorte. Le Président donnera lecture de Tor- dre du jour, pins donnera la parole au Secrétaire pour la lecture du procès-ver- bal de la précédente séance. Ensuite, il fera procéder aux élections, afin que le résultat soit proclamé avant la levée de la séance. Le Conseil d'Administration et la Com- misson de contrôle donneront ensuite lecture de leurs rapports; après la mise aux voix fie ces rapports, le Trésorier donnera lecture du compte-rendu finan- cier et des propositions du Conseil d'Ad- ministration. t chaque l'ois que le Syndicat pourra réunir ses membres sur la convocation du Présidenl ou de la Commission dé -•on (rôle. ART. 10 L'avoir du Syndical se compose: l " lie- cotisations de ses membres ac- tifs et honoraires; 2e Des dons et subventions; :r De l'excédent de- recettes sur la» dépenses des exercice- précédents; 4" Des produits des conférences el fê- tes que le Syndical pourrai! organiser. art. 1 ! 'l'ont syndiqué devra acquitter réguliè- rement, chaque premier mercredi de mois, sa Cotisation au Syndical, ainsi que celle à la Caisse de chômage, dont le montant sera li\é par chaque Assemblé.; Le syndiqué en relard .!■• deux mois de m- cotisations perd ses droits à toutes indemnités. lue carie syndicale, ( :■, même lemp- carte d'identité, sera remise à chaque syndiqué. Sur cette carie figureront les douze mois de l'année, lesquels seront oblitérés par un timbr-3 humide, après le versement mensuel de- cotisions. AHT. 12 lue caisse de fonds. (Me Caisse de .iiômace. sera à la disposition ûes mem- bres du bureau pour venir en aid • »ux syndiqués se trouvant s.iu.s travail. ART. VA Ne pouvant avoir droit à la Caisse de •chômage que les syndiqués adhérents depuis six mois au moins au Syndicat, et ayanl quinze jours d'inscription au livre de chômage. LOCATION DE FIWS Les meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue Charles- Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine - 5 - Ain'. 14 5° L'affichage du candidai devra être Toute fraude ou infractioa aux pré- fait pendant un mois au siège du Syndi- sents Statuts, constatée, sera sévèr menl cat; réprimée par une amende pécuniaire, et 6° L'adhésion ne sera définitive qu'a- à la récidive entraînera la radiation. près qu'il aura été statué en Assemblée art. i:> générale pour l'admission du candidat; La radiation d'un membre du Syndi- ' '-'' Secrétaire rera parvenir immé- «•at devra être soumise en Assemblée pré- diatemeni un rascicule des Statuts el rè- nérale el deviendra définitive a la majo- glement, ave- bulletin d'adhésion atte- rité des membres présents, si toutefois ","'1- 'I11'' l'intéressé devra remplir et si- ces derniers -uni en nombre suffisant fjner. pour en prendre la responsabilité. Ij' droil d'adhésion el le montant du AltT ,,'; premier mm- de cotisation -uni exigibles Le Syndiqué radié „.. démissionnaire 'm"l|l',f ''inscription sûr les registres du perd tous ses droits à 'avoir de la Su- Syndicat. _=_===:= ciété. art. 17 REMERCIEMENTS Le siège du Syndica' ne pourra être Un généreux donateur désirant conser- changé qu'après une ciécisiou prise en ver l'anonymat, nou» remet pour la cais- Assemblée générale. se de notre syndicat, In somme de cenl art. 13 francs. Nous sommes heureua de lui lé- Toute mod-'hV ..lion ,.u\ présents -la- moigner toute notre gratitude et nous lui tuts fera I objet d'une discussion a l'As- présentons uns vifs et sincères remercie- semblée générale H ne sera définitive ments ainsi qu'à \l. Dur eau, directeur du qu'aprèi le vote de celte Assemblée. Ciné-Journal, qui a bien voulu accepter MODE D'ADHÉSION '" ,_ ^^ Le candidai postulanf pour uutror Présidenl comme membre actif au Syndical des Opérateurs cinématographfsles de Fran- ce doit faire nue demande écrite au pré- Le Conseil Syndical dos opérateurs ci- sident du Syndicat: uématographistes de France ■< l'honneur 1" Indiquant noms el prénoms, âge; d'informer MM. le- exploitants el inté- 3° Il devra fournir de- références sur ressés, m111' M- Léon Chavanon ne lad ses aptitudes et indiquer la dernière pla- plu- partie, a aucun litre, du syndicat ce qu'il a occupée; de- opérateurs. 3° Il devra l'aire apostiller -a demande „ , * M , , ' Pour /<• Syndical et fm- onin-, par ileu\ membres appartenant déjà au Syndicat; Jean MARIANI, V Un droil d'adhésion de deux francs Président, sera perçu donnant droit ù la carte et à I insigne Syndical; i PHOTO-REVUE Journal des Amateurs et des Photographes, paraissant le Dimanche .S'on.s la direction de Charles MENDEL Rédacteur en chef: René d'Ih i in m iu ABONNEMENTS : France et Algérie, 8 francs par an. Colonies et Etranger, 11) lianes par an Adresser tout ce qui concerne lu RÉDACTION, le» Ahunm.mi.ms el les ANNONCES à la PHOTO REVUE, 118, rue dAssas. PARIS (6e) ÉCHOS ET NOUVELLES Le rachat des vieux Films libérera la Cinématographie f Noire excellent confrè'e, le Moniiii;/ Picture World constate que le marché américain souffre de deux irtconvc- rients: la surproduction du film due aux ; grandes marques ei la persistance des ilms en lopation, après un long usage, faute imputable au syndicat des loueurs. (I compte sur la sagesse des industriels fabricants pour arrêter la surproduction, nuis il n'est pas sans inquiétude sur la façon de limiter l'accumulation de- vieux films dans le monde des exploi- tants. Lrn directeur d'une importante maison suggère le moyen suivant, Pour chaque oied de nouveau film fourni par le fa- bricant, le loueur qui achète refourne- •ait pour cire brûlé un nombre de pieds le filins égal. Tous les fabricants adhé- reraient strictement à cette règle d'utilité générale. 11 va sans dire que pareille re- prise ne se ferait pas sans indemnité. L'idée n'est pas mauvaise en soi. Nous la voyons très bien pour les Etats-Unis où le marché s'établit entre loueurs et in- lustricls. Mais comment l'appliquer en France, sous le régime du libre achat? L'heure n'a pas sonné d'imposer une mé- thode semblable. Retenons-là seulement et réfléchissons. g g g Un Film de M. Rostand Fichtre! M. Rostand dont nous atten- dons toujours avec une vive impatience le fameux Chanteclair, apporte au Cinc- ma la forte contribution de son talent Nous savions qu'il était entré dans la voie à côté de Bataille, de Pierre Louys, d'Abel Hermant, de Richepin et tant d'il- luslres auteurs el que ces messieurs nous préparent dr< films sensationnels. Mais nous ignorions l'esprit de leurs scéna- rios. Notre curiosité sera satisfaite. Voici le rapide argument du prochain film d'Ed- mond Rostand: « La scène se passe dans un parc de ('< M> mpe. Tous les dieux sont réunis et se divertissent à la façon des immortels, c'est-à-dire en buvant et en mangeant comme les hommes. Survient une auto de laquelle descendent deux personnes: un garçon charmant el une jeune per- sonne également aimable, accoutrés, vous >avez comment, |>ar la dernière mode des chauffeurs. C'est une vulgaire panne qui les a obligés à descendre parmi les jar- dins célestes. Pendant que Morphce leur verse un breuvage soporifique, ils se dé- barrassent de leurs vêtements pour le plus grand plaisir des Dieux — généra- lement très portés pour les formes ter- restres. Mais Vulcain, le forgeron de l'O- lympe, a vite réparé l'auto. Vénus, im- mortelle coquette, se pare des dentelles et des bijoux qu'elle trouve dans la malle de la voyageuse. Bref, chacun s'amuse... divinement (le public fera-t-il de mê- me'.') jusqu'à l'instant où le sommeil des deux humains s'étant achevé, les dieux disparaissent et l'auto file vers de nou- veaux horizons, sous la conduite du jeu- ne Eros, chargé de prendre soin des jjoyageurs. » Ce gracieux scénario digne au plus d'un ballet non- explique tous les retards que M. Rostand a apportés à la livraison LA CINÉMATOGRAPHIE ITALIENNE ORGANE PROFESSIONNEL BI-MENSUEL du Cinématographe, du Phonographe et des Industries qui s'y rattachent Directeur : Professeur G. .1. Fabbri Milan, Via del Senato, 20, Italie Prix de l'abonnement : 5 francs par an. de Chanleclair, on ne peul pas faire deux chefs-d'œuvre i> la fois. Pour un beau film, nous attendrons autre chose. Le Trust Edison-Patbé aux Etats-Unis Le Tiii-I américain qui groupe autour d'Edisou el de Pallié îrères six autres maisons d'édition Vitagraph, Essanay, Lubin, Kaleum, Bioscope Gie, Mélies, Se- lig s'efforce en ce moment de satisfaire aux exigences 'le la clientèle par une production plus abondante. Si quelques- unes des marques admises à l'honneur île seconder Pathé frères ne sortent pas des films appréciables, il leur faut du moins faire du métrage. <>n nous an- nonce «'H effel que If trusl s'est décidé a augmenter d'une unité par -emaine et par maison sa production courante. En exceptanl la Vitagraph Gie el Mélies les satellites de Pathé n'onl qu'à travailler! Et quel profil pour I air cinématogra- phique! COMPAGNIE DES Cinématographes " Le Lion " SOCIÉTÉ ANONYME Ali capital de 1.000.000 de francs Siège social à Paris, rue Grange-Hatelière, 1~> Aux terme* d'un acte ^-n- signatures privées, fail double à Paris, les vingt et vingt-deux juillet mil neuf cent huit, il a été établi les statuts d'une Société ano- nyme dont extrail suit: Ode Société a pour objet: I" Les élude, techniques, la mise au point «•! l'exploitation sous toutes les for- mes el eu tous pays, de tous les pi é- dés actuels ei futurs, pour la fabrication el la composition des bandes pour pro- jections animées, scientifiques appelées « films »; 2° La fabrication el la vente de ciné- matographes, de leur- compléments «■( de leur- accessoires; 3° La demande, l'obtention, l'acquisi- tion, la conservation el la protection des brevets concernant les procédés formant l'objet social el leur- applications; 4° L'exploitation de ces procédés par la vente des produits manufacturés comme aussi par la cession total i partielle des brevets, par vente ou octroi de licen- ces, ou par voie d'apports à des Sociétés existantes ou à créer; 5° L'acquisition, la création ou la loca- lion de Ions immeubles, usines el ate- liers pour la fabrication que comporte l'exploitation des procédés formant l'ob- jel social; a >ciélé (i. Galand et Gii P< el chi 'i11 \l. VIIGHAULT, l'un dés fondateurs, apporte à la Société: 1" Le résultat dû au concours qu'il a donné pour , exploitai iou industrielle fonctionnant dans l'usine du Pré-Saitft- Gervais, ci-devanl indiquée; 2" L'organisation des services techni- ques qu'il a installés en reçrutanl le per- sonnel nécessaire et en dirigeant le fouc^ tionnemenl : 3° Les procédés de fabrication el les formules de préparations chimiques in- dispensables à la parfaite exécution des travaux cinéniafo^rapliiques. i" Le résultat des études, travaux, dé- marches el négociations auxquels il s'esl livré avec sa longue expérience des opé- rations niiiMiialoiiTapliiqiM's. pour dé- montrer (pie l'urbanisation méthodique de la préparation des scénarios et de la fabrication des films constitue un élé- menl sérieux de prospérité industrielle el commerciale. Eu représentation des apports qui pré- cèdent, il est alloué : I. A la Société « GALAND el Ciè - niil.1" six cents actions de cent francs chacune, entièrement libérées de la pre seule Société e' mille parts bénéficiaires. II. — Et à M. MTCHAULT deux cen'j actions de cenl francs chacune, entière- ment libérées de ta présente Société et neuf cents parts bénéficiaires. Il est, en outre, attribué spécialemenl à M. MIGHAULT une somme de quatre- vingt mille francs pour le dédommager des frais préalables qu'il a faits ou pour- ra avoir à faire pour le recrutement du études, démarche- el négociations anté- rieures à la Constitution de la présente Société, à laquelle incomberont bien en- tendu, tous les frais de constitution (shi- tiits-. '■invui-lrcincnl, jubilations el for- malités quelconques, ainsi que toutes commissions d'intermédiaires el de bah- r la souscription du al so al . CAPITAL SOCIAL isl fixé à il lillion Le capital social de francs. Il esl divisé en dix mille actions de cenl francs chacune. Il esl t-vcr six mille part- bénéficiaires qui s ml attribuées aux apporteurs, jus- qu'à concurrence de mil neuf cent- pour prix de partie de leur.- apports, comme il ,- été dil plus haut. Sur le restant des parts bénéficiaires, soi! quatre mille cent paris, il sera remis aux souscripteurs du capital-espèces une pari pour trois actions souscrites. Le sur- plus des parts hénéliciaires rotera à la souche et pourra être délivré pour rému- nérer des concours ultérieurs. Les six mille parts seront représentées par i\r> titres au porteur, sans valeur no- minale. Feront partie du premier Conseil d'ad- ministration, à titre statutaire: MM. de BEAULAINCOURT (Roger); MICHAULT (Théophile), el M. HATOT Georges), directeur théâtral, demeuranl ;i Paris V; rue Chàlea i-Landon Lesquels seront également rééligi- nles. ■^Tc RIVISTA FONO-CINEMATOGRAFICA Napoli-Via Baglivo Uries, 13 (Italia) DlRECTEUa-PROPWÉTAIRE . FRANCESCO RAZZI Abonnement pour l'Etranger : six mois, 10 fr.; une année, 16 fr., avec droit à l'insertion du nom et de l'adresse jusqu'à dix mots dans le GUIDE DÉ LA FONO-CINEMATO- GRAFICA qui parait toutes les semaines. Insertions et Réclames (Demander le Tarif) Poiir Dépêches : RAZZI-NAPOLI SOCIÉTÉ I Etablissements 1 1 gaumont! m 1 CAPITAL 3.000.000 DE FRANCS (0 PARIS — 57, Rue Saint-Roch, 57 — PARIS o> APPAREILS & FILMS NOUVEAUTÉS DE LA SEAAINE (o (o i 1 CANAPE DERNIER MODELE LE COLLIER D'ÉTOILES ... 132 191 LE TR VITRE 132 CAPRICE DE JOLIE FEMME . BIEN MAL ACQUIS NE PROFITE CHUT 1 Ç \ MORD ' ' ' 205 JAMAIS 98 88 LE PORTEUR D'EAU 76 LA PLAGE RÊVÉE nui PROJECTIONS PARLANTES O); O); o)- 1 PROJECTIONS PARLANTES m (o 0\ (c- ï DEMANDER o): (6 0v le nouveau catalogue illustré complet (C. o); qui vient de paraître (c m S8& $$ %$fôfô $'#■'$ $ ■* ^ û Ù 0 û ù 0 û 0 û 0 û Û $ i ; FILMS LUX APPAREILS & ACCESSOIRES 32, rue Louis-le-Grand, PARIS ■lYk'phonu 274-lis Adresse télégraphique : l'HOXOl.UX MEDAILLE D'OR La plus haute récompense à L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE HAMBOURG 1908 BARCELONE, BERLIN, BRUXELLES, BUDAPEST, BUENOS-AIRES, LONDRES, MOSCOU. TURIN, VARSOVIE LA MAISON NE FAIT PAS LA LOCATION DERNIÈRES NOUVEAUTÉS (LISTE DES SIX DERNIÈRES SCÈNES PARUES) L'engrais merveilleux (comique), Le costume blanc (comique), L'express de 10 h. 40 (drame), 129 123 La force de l'enfant (drame), 98 La Eaute d'une Mère (drame), 237 Eemme irascible (comique), 128 NOUVEAUTES CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES 11, RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldat (dramatique), Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS Sans Mère, 160 Le Bourru apprivoise, Chaque âge à ses tourments, 125 Nick Carter (le roi des détectives) L'homme au sac, 130 deuxième série, L'étreinte de la statue, 155 Le Revenant, Rêve de Fêtard, 130 Nick Carter des faux monnayeurs), Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57 ..'.i RUE SAINT -ROUI, PARIS Canapé dernier modèle. 132 Bien ma] acquis ne profite jamaî Le collier d'étoiles, 191 Chut 1 ça mord II 1, Le traître, 182 Le porteur d'eau, Caprice de jolie femme, 2(>;> La plage rêvée, Société générale des Cinématographes ECLIPSE " 23, RUE DE LA MICIIOD1ERE, PARIS L'aéroplane Wilbur Wright, 100 Le foirai 00 (diabolique), 90 La mouche jongleuse (curieux ), 63 Elevage de taureaux en Camargne, 104 Les grandes manœuvres du Centre, 108 Manœuvres impériales Allemandes, 200 L'accident du dirigeable militaire allemand « Parseval ». L'ascension du mont Gemmi, L'histoire d'un gosse, ("ourse de canots automohiles à Burnham < Angleterre i, HELFER & SEGRÉ 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottolenghi (Films AQVILA) Turin Calino toréador (comique), 137 L'empereur {drame). Défense de se baigner (comique), La voix du cœur (drame), 70 125 Gazelle Mondaine (comique), La femme du forçat, Luca COMERIO et Cie, Milan Ecuyer par amour (comique), 133 Venise (panorama), 124 Lac de Côme (panorama), 163 Un rôle difficile (comique), Enterrée vivante, Laurent de Médicis, 208 104 194 73 203 203 Les gorges du Tarn, Le petit contrebandier, Le Lac des Quatre-Cantons, Les Pyrénées, Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC 110 Ma fille n'épousera qu'un homme 144 à Poigne, 157 107 La fausse Baronne et les Cambrioleurs, 135 130 Le lac de Côme, 93 The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUE DE TRÉVISE L'honneur d'un Indieu, La nymphe des mers, La promesse, Le petit agent de police, 202 La fille du Yiking (Un conte des 158 anciens Norvégiens), 137 97 L'amour se moque des serrures (Un 133 roman au XVIIIe siècle), 168 G. MELIES 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 fr. 25 le mètre. Anaïc ou le Balafre, Pour l'Etoile, s. v. p. Pour les P'tiots, 192 Trop vieux. 77 La fontaine merveilleuse, 71 L'Ascension de la Rosière, ITALA-FILM Paul HODEL. Représentant, 3, rue Bergère Le chef douanier {dramatique), Mal soigné qui tard arrive (comique), 190 Le prince de Challant (drame), 179 152 Cascades e( glaciers sur !<•> Alpes ital. 100 RALEIGH & ROBERT 16, RUE SAINTE-CÉCILE Fabricants et Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin; Hepworth, Londres; Nordisk, Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Téléph. 268-71 Les enfants de l'Orient (grand succès i, 198 Quadrille déniants (avec musique ». 06 L'âne de Jacquol (comique), 100 Quand d'autres lèvres (recommandé), KSI Le Jeu de Paume, lia L'ami de tout le inonde (comique), 98 L'agriculture ancienne et mode ne au Canada (naturel)^ 181 La panthère du Laos (roman colo- nial), avec affiches, 216 La fille du Bouflon, 222 Les Rouges et les Bleus i Manœuvres Françaises et Allemandes en 1908), en un seul film, environ 183 Les manœuvres navales italiennes, dominent le Camelot a vendu ses graines (comique), Le calvaire d'un professeur (très pa- thétique, Cauchemar d'artiste (comique), 198 180 Société des Phonographes et Cinématographes LUX 32, RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg 1908), la plus haute récompense Journée du permissionnaire (comique La faute d'une Mère (dramatique), L'èlixir de jeunesse (scène comique ù trucs). Le rageur (comique). L'amour et le devoir (scène pathétiqi Monsieur chasse (comique), Père dénaturé (dramatique), 122 1 .i.S .l'ai gagné le gros lot (comique), Course (le taureaux à Sévillt eu 1908, L'idole sauveur (comique), L'obsession du microbe (comique), Cambriolage cinématographique (comique), 123 198 Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Panique au village, Turco va chercher le dessert, Lendemain de homhe, Cœur de maman, Vengeance de Larhin, G. MENDEL 10 '•■•», BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Le chien vengeur ou l'assassin du fermier (dramatique), superbe scène 200 Les bottines balladeuses (comique), 89 J-'veux des moustaches (désopillant), 90 Les bons Fromages ( très comique), 126 Où est mon lils? (comique), 60 Histoire d'un râtelier (comique), 75 Th. PATHÉ 90, RUE DE RICHELIEU Un voyage à Marseille, vieux port, 82 — — , la Joliette. 130 Travaux de la Terre, 82 L'Eiable, 79 Travaux de la Ferme, Industries au Village, Marché au Village, Grandes manœuvres françaises, 78 100 PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les annonces au mois. Toutes les réponses doi- vent être adressées au Ciné-Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. A vendre un Appareil Mendel Synchro- nisme, avec amplificateur et vues. — Etal de neuf. Belle occasion. Opérateur italien, metteur en scène et preneur de vues, sortant d'une grande maison, demande emploi. Références. A vendre deux Appareils Lumière transformés Pathé. M. Cuolas-Macé, 22, rue Peirier, Mar- seille, demande à acheter d'occasion vues synchronisées Pathé, Mendel, Gaumont. 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Rue Bergère. PARIS e © r o © © Le Maximum de Succès Est assuré aux Exploitants qui orennent leurs mm m mimw à l'Union Cinématographique 30, %U2 Qhjrhs-îjaudelaire et f/8, faubourg Saint-Jintoine (!*rM*p»adjBi'.« cl Bareiui : 30, rue Cbartos-Biadelaira,; PARIS (12*) TéLKPnoNR 944-14 — mktro : BASTILLE QUI LOUE TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE TOUTES MARQUES & des Conditions inconnues à ce Jonr Chaque mois. 25.000 mètres de Vues parfait état à vendre REELLES BONNES AFFAIRES L'UNION ne fait ni cacheta, ni séances, ni aucune exploitation directe ou non, ne faisant ainsi aucune concurrence à ses Clients. No 9. 13 Octobre 1908. ClNÉ-JOUHNAk Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : Se Jï° 25 centimes PaiMil tous les mardis. Rédaction el Administration : 30, Rue Bergère PARIS 1ÉLÉPHONE : 161-54 Voleurs de Films Etonnez-vous qu'il ail parfois •i faiblesse d'y succomber? AI i - l'i n'esl pas la véritable cause qui vols de lilin- si fréquents. Il aul la chercher dans ce fail que le film si l'objet de transactions nombreuses, nflauce, prêts, envois pour passe .'iilrc beaucoup de mains el risque for! de s'égarer... surtout lorsque ceux qui le remportent y mcttcnl quelque complai- J'ai fait ces j -s-ci nue petite enquête sur les voleurs de films. Vous savez qu'ils """ 'W ' '"'■' n™ '""", fl l',M,»: , neuf de la corporation. Dans plusieurs commissariats de Pa- ''K:nr'r ris, notamment dans le -". le 0' cl le 18 les plaintes al dent. Elles l'ormcnl m dossier spécial qui va s'cnrirhissanl lou les les semaines. Le> -lécs "'""'■ sonl à divers litres propriétaires ou clé- I!'"" pi»* ,:""«- circulation equivoq tentrices passa-ères de films- s„r la - (1" fiIm -' fail quelquefois clandestin rie j'ai p., re.narquer les noms ,le quel ",,:,!. D'importantes maisons fabrica ques Rros fabricants, plusieurs représen- <- u"<" «>»»Vcii1 d'un excès de produi tants bien connus du marché, deux -I recteurs de Ginéma-Théàh-es el ciu , loueurs Hiver-os enquêtes menées avec prix tcrriblemcnl bas. Il arrive qu'a faveur de cette vente au-dessous du pour», de malhonnêtes courtiers préson- tcnl aux acheteurs des films volés qui passenl avec les autres: il- sont comme srts par le pavillon d'une firme con- nue. Dans ce cas, c'esl la facilité avec laquelle le voleur se débarrasse de so . vol (lui l'encourage à riinf iniier. argon) leurs employés de favoriser ro- ulement discrel de leur stock à des rapidité le l'ail vaut d'être note- on été suivies d'arrestations el de cimdnm Quels sonl donc les voleurs? J'ai le vil l,; regrel de les trouver presque Ions parmi [es opérateurs professionnels. Il rar ■ les cambrioleurs s'attardent à « la pris vues ., pour l'excellente raison qu'ils ignorenl la qualilé In pé- Tu,, le une bande Oiale du film el qu'ensuite ils ne trouve raient pas parmi leurs receleurs hnl.i fuels le placement raeile de ces vols. \i surplus L'opérateur esl mieux à même que persom se livrer à cell toatique II vil seul avec le film, en a tenl les acheteurs n domici I sous pré- BOuvenl la parde le contrôle, le porte A texte « d'occasions exceptionnelles domicile chez le ur, etc.. S'il esl leur placent les produits de leurs vols ,,.„,„■ c'esl presque toujours le cas la avec plus de facilité q Ui- P tentaii I chez lui , -ainsi dire per le m le de la Ginématographi I en mvre de temps en ten •- quelques nhres trnvaille de compli. avec le nier voleur. Paris n'a p mie de leurs ex, . vinec des courtiers marrons qui - issible i prov ••diiii e1 où il n'est pas i ivre son film. Mais pi TRIBUNE SYNDICALE in qu ni tablir l'étal civil! Toutes ces circonstances fonl done que les voleui partie dans le commerce c phique el expliquent qu'ils soi breux. Ils n'échappent [.as tous Tfîémis souvent boiteuse. Beauc pendant- demeurent discrètemeni f d'autres uni belle l si Nous verrons une au limiter leur petit con mum que nul pouvoir I empêcher. Syndicat des Opérateurs J'ai fail connaître, dans un précédent article, publié ici même, le but de notre syndicat, et aussi le bon accueil que d'au- cuns exploitants el industriels cinémato- graphistes oui témoigné n notre intéres- sante association, laquelle s'efforcera de mériter toujours leur ronfiauee. Je n'i- gnoré pas, rependant, que si nous avons des partisans parmi les exploitants et opérateurs, nous avons également, el je lore, d'adv nbi Pi L'Exposition Cinématographique DE BERLIN Nos voisins les Allemands sont gens tenaces. Us nous donnent depuis quel- ques mois l'exemple de l'initiative el de la persévérance en s'efforçanl d'amener les industriels cinématographistes à une manifestation solennelle de leurs efforts et de leurs résultats. Une première ten- tative nous avait déjà valu Hambourg dont le souvenir ne restera pas très heu- reux. Là, il y avait eu hâte, inexpérience el partialité. .Mais voici que, par un coup de belle et bonne volonté, l'industrie al- lemande prépare une nouvelle exposition cinématographique à Berlin, celle fois. L'ouverture en aura lieu eu décembre prochain. Noire excellent confrère « l'Internationale Film und Kinemato- graphen Industrie » prête a celle mani- festation -on plus vif appui moral. Rien de ce qui ( die à la prospérité du ciné- matographe ne nous étant indifférent, nous tenons à dire dès aujourd'hui que le Ciné-Journal se joindra a -c- confrè- res professionnels pour la réussite de l'Exposition de Berlin, el la plu- haute expansion île l'industrie mondiale du film français. es. Il est vrai que s'il en était autrement, nous serions h- seuls à n'avoir que de-- admirateurs. Aux exploitants el industriels qui pour des raisons diverses el même sans rai- sons, ne partagent point ni nos idée- ni notre façon de faire, el veulent ignorer, malgré tout ce que je leur ai dit, le bul dans lequel non- avon's m'-r nos syndi- cats, je ne puis que leur répéter tant j'aime à croire qu'ils ne niellent à nous que;, lion idii el les intérêts que non- défendons, sont les leur- autant que les nôtres. Quant aux opérateurs ou soi-disant tels qui déblatèrent à jet continu contre le syndicat et ses organisateurs, à ceux-là je ne chercherai jamais, tant je doute de leur compréhension, à leur inculquer tes idées -> ndicalistes. Jean MARIANI, Président. LA PHOTOGRAPHIE dans la Science et l'Education No ivpi ici l'article suivant paru dans la Photo- Rente d'après une traduction de Pliolo- Era pour la liane Internationale . un ni- peul deviner ce qui ^attend dans l'avenir; mais, si son développe- • ment, dans le demi-sii cle prochain, égale ou ap proche en importance celui de ses débuts, elle peul devenir un des plus grands bienfaits que !'• monde aura jamais connus n esl importanl de retenir à ce sujel que c'esl au travail des amateurs que sonl dus beaucoup des plus bril- lants perfectionnements, aussi bien dans le Bhamp des recherces photographiques que dans celui des sciences appliqu L'emploi de la photographie dans les écoles de la photogravure dans 1rs livres d insl rucl iun M il.- pr...| us lumineuses pour les lectures el conférences, esl devenu de plus en plus universel el précieux. En Amérique, les professeurs anl des appa reils photographiques, donl ils si servenl prin clpalemenl en plein air, pour inléresser, par exemple, leurs élèves à l'étude de l'histoire na- turelle. Partoul ..u l'appareil photographique a été inlroduil dans ce but, il donne presque ins- tantanément des résultats justifiant son admis- Quand nous pensons i I i multiplicité des usa ges auxquels la photographie serl el p "rail servir, ■ étonnant » esl le seul mol convenant pour décrire la situation. Il faut se souvenir que, jusqu i I itivemenl peu éloi- gnée. I-' miiTiiM-upist.' .|iii étudiait au micros- cope des spécimens d'inllnimenl petits d'insec- fcea ..n de la vie végétale devait, i r natlre aux autres ce qu'il avait vu lui-même, décrire par la plume ou par le di ss servations qui offraient aux savants les plus I [imités avant l'application photogra- phique. Depuis l'introduction de la photographie, toul I"1 es' visible à l'œil du micros ''•''••• immédiatement photographié d - ne el montré à des milli valeurs, en beaucoup plus grand encore que la photographie origii prend ,„.,, - iltals inflnimenl su- périeurs au meilleur dessin fait par un artiste de l'ancienne méthode. Dans !'■ domaine .1.- l'astronomie, la photogra- presque in- ' produisant sur la plaque sensible si loinlaines el si raib - nplèlemenl invisibles à l'œil nu; don- . lune, dé oup d'autres ci : soupçonnés jusqu'à présent. Sur le - par les merveilleux rayons X. donne Jes tableaux Irouvenl. avec une précision infaillib seul domaine, elle a évité d'innombr liane-: beaucoup de vies oui même pu être ni avenir rempli dé pron tend encore. un peul avoir uue idée de la rapid quelle cette branche de la photographie a pro- imparanl le temps de , saire pour photographier le thorax i 8 ans .'i maintenant. Les exposil s. qui de- mandaient alors de - peuvent être mieux faites actuellement en moins d'une seconde. Au début, les parties les plus opaques du corps humain étaient presque impénétrables aux rayons, mus aujourd'hui aucune partie du corps ne peul • leur péné- trante in\< - Dans l'étude de l'histoire naturelle oiseaux, des i i .u\ étu- iii.- exactitude el une ampleur do minent. La botanique, la géologie el chaque branche - naturelles profitent d< - cations. Vutour de is, la photographie enre- CINÉMAS "FIX" Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références Les i es ph •l,lll. rlhel'. phi; fcographl La i.h ■ la •..ph perme des ! trava sultats non mo aériens; bien que les expériences sous l'eau soient encore à leurs débuts, les résultats mon- trent suffisamment oe que l'on peut en attendre. Il esl même affirmé, par un auteur actuel, que l'appareil ne doit pas èlre néressairemeni im- mergé pour fournir l'impression de ce qui se passe sous l'eau. >i l;i pliol i ilmm [ »1 i i . - i'sl |iri>c d'un point assez élevé au-dessus de la surface, afin, d'éviter la réflexion, l'objectif donnera ce qui se trouve en-dessous, et; dans une eau claire, révélera le fond rocheux ou sablonneux à des profondeurs considérables. Cette expé- rience peut cire essayée facilement. Le travail le 'apli le la bouteille de Le} celles du ciel mê sont fidèlement transcrites dans un laps de temps aussi rapide que la vi- sion. Les changements de l'atmosphère m sont pas exempts de son pouvoir enregistreur: i>> \i brations produites par les boulets traversant l'air ou par le son de la voix humaine peuvent ûtre photographiés à présent. Passée au spec troscope, la lumière venant des étoiles lointai- nes pcul rire photographiée el analysée alin de déterminer la direction dans laquelle les corps célestes se uvenl et donner une idée de leur \ itesse. <>n l'ail coiislaiimii'iit des invesliiralons photo- graphiques sous la terre ou à sa surface. Les aéronautes et les cerfs-volants scientifiques em- porlenl l'appareil plu il oltim |>1 liqitc el trràre à lin obtiennent des documents sur plusieurs lieues 'avenir un grand dé- oie, quand l'appareil lassé parmi Péquipe- tair naval. L'àu- une carie topogra- aska, formée pa - les rues de New-York, la photographie rôle 1res important pour la détermina différends el pr ires qui surviennent I . I"1 Meule, pour distinguer les documents vrais îles documents faux, et offre au jury .les preuves évidentes de fraude el de faux qui ne p raient ■'■ire produites par d'autres moyens. Dans le commen i l'industrie, la photogra- phie devient chaque année de plus en plus utile. Il siiflil d'examiner 1rs revues et journaux il- lustrés pour se faire une idée de sou emploi dans 1rs nialilll'aclurrs. Klle sert à : lier les grands voyages par r ou par terre, les com- pagnies de chemins de fer el de navigation se font connaître par des vues photographi pies, on trouverait difficilement usin i fabri- que dans laquelle l'emploi de la photographie ne peut être profitable, tel le procédé actuel du Lissage au métier Jacquard, l'adoption de la photographie est, dès a présent, un fait accom- pli. Quand nous nous remémorons ces étonnants développements el i s rappelons qu'ils sont plus jeunes que bon nbri de nos lecteurs, nous pouvons bien nous étonner des résultat? obtenus. Mais il en reste encore un plus utile el plUS merveilleux que les précéderas. Le cléve- ioppenielll de la pi |o ! o j.Ta pi l ie el de ses appli- cations dans l'impri rie est le plus haut fait accompli, car. par' ces applicahnis - 'rssives a i Presse, on peut dire que ions 1rs prodiges de ms développements sont devenus la prOpMéM du public. La photographie srenlilipie |,i p|.. Curieuse peul èlr'e repi-oduie exactement à p. ai marché el distribuée ll;l II- lolll l'univers. Il esl utile pour le praticien d'examiner de temps en temps 'les documents qui le font réfléchir, de comparer ce qui a été el ce qui se faîl autour de lui, afin de pouvoir peser les progrès d'un arl ou d'une science. Par celle c imparaisn:i, l'aina (i) Pour les ira vr u:'''u port Ac f nivelés, la photographie tée de loiil le monde. l'ouï' le I l'avait soulerrain. effectué, par exenr- LOCATION DE fIL>M Les meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures | SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue Charles- Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine r enthousiaste el le savanl trouveront (Je rveaux encouragements. ,a photographie esl encore dans soi - ipplicalions se prudu>ronl chaque bable qu« i amateur de l'a- lr :m" ''■'• pomme par le passi per toul ce qu'elle renferme d'utile, 'oussons ù l'avancement de la bonne œuvre, n'oublions pas qu'il > a d'autres problèmes, tires emplois que ceux déjà cites, qui de- lùonl à ôlre étudiés. la prospérité des MMUX |.ln.l..^ni|,|ii ;n.-> r! scicilliliijlics. |nuir is « tinuenl à exercer leur influence sur le cioppcmenl de la photographie, lanl pour iirs. ]■■> scii'i!i-c>. ],■ ouiimerce, que pour a autres buis utilitaires, a Presse el l'amateur onl rail beaucoup pour ihbtographie, mais il reste encore davantage - Chute des Corps DANS L'AIR Au momeni où l'audace de nos avia- teurs va croissant, le devoir des pre- neurs de vues cinématographiques esl de suivre avec régularité les essais vic- torieux des aéroplanes, nui sait? Le lilni sensationnel esl peut-être an boni de leurs efforts... la chute d'Icare restau! hé- las, toujours possible. Oinématographier un corps lomlmnl dans l'air! Que J'élu- des 111 dans ce sens le très distingué Ma- ivv. donl le nom vieul toujours sous la Pli" [uaud on parle de cinéma! Voici & '•'• I"- -■ ce qu'il écrivail dans Le Mouvement en 1894: « La Galerie des Machines de l'Expo- sition de 1881) se prêterai! admirablement à ce genre d'expériences éludes de la chute des corps . Des cintres de cel im- mense vaisseau, les corps tomberaient dans le faisceau de lumière d'un projec- teur électrique, à côté duquel un câble portant, de distance en distance, des lam- pes à incandescence, représenterait l'é- chelle des longueurs, tandis qu'un e t- dran chronométrique à aiguille brillante marquerait les temps. Les expériences qu'on ferait ainsi auraient an grand in- térêt illl jioi,,/ - tienne. En faisant tomber un mobile de poids connu, on lirait sur la plaque sen- sible, à partir de <|||rl momeni la chute serait devenue uniforme el l'on connaî- trai! pour relie vitesse, la résistance de l'air puisqu'elle sérail égale au poids du mobile. Enfin, dans une série d'expériences, en Faisan! tomber le même corps, lesté de charges successivemenl croissantes, de façon que le poids du mobili suivant la progression l, 2, ■'.. ei<-.. on verrai! à quelles vitesses le mouvement devient uniforme. Kl puisque la résis- tance de l'air e>l égale au poids du un •- bile, nu saurai! quelle est, pour ta forme de ce mobile, la loi d'accroissement de la résistance de l'air en fonction de la vi- tesse. > Le desideratum de Marej n'ayant pas été accompli, laisse, comme on voit, am- ple matière d'études aux chercheurs. : i t : ; ; t ; t : ■ : : ÉCHOS ET NOUVELLES »s bons Yankees ne fonl pas les cho petitement. En cinématographu ne dans toute autre induslrio, ils ai l'énorme, il- recherchent l'impre PHOTO-REVUE Journal des Amateurs et des Photographes, paraissant le Dimanche Sous la direction 3e Charles MKNDEL Rédacteur en chef: René d'Hi uni ABONNEMENTS France el Ugérie, 8 franca par an; Colonies cl Etranger, 10 francs par an Adresser tout ce qui vient de sortir un film de 2000 pieds: l.« Mort de Jérusalem. Celte vue doil illustrer l'his- toire religieuse du peuple juif. Elle com- prend trois parties: Jérusalem avanl la venue de J.-C. : Jérusalem aux temps des prédications de Jésus el enfin, après quelques scènes de la domination ro- maine, Jérusalem jusqu'à nos jours. L'effori e-t prodigieux. Un tel film es! d'abord appelé comme * la Passion en France à un succès certain pour des rai- sons confessionnelles. Nous ne pouvons dire aujourd'hui, ne l'ayant pas encore vu. s'il se recommande d'autres qualités. La Compagnie de Navigation Ham- bourg-Amérique vient d'organiser un service de projections cinématographi- ques à bord de ses transatlantiques. Avec la musique, le jeu. les livre- ei le flirt, il complétera fort heureusement le con- fortable aujourd'hui nécessaire aux pas- sagers el voilà qui \ a aristocratiser le ci- néma. Félicitons-nous en sans réserve. On le nous assure que tants cinémas américains s'offrent le luxe d'orchestres imposants, de bibliothè- ques, de salles de gj mnastique, restau- rants, journal particulier, etc.. On ne parle pas de salles de bains, mais cela viendra. © - - Dan- un théâtre cinématographique de Londres, on peui voir actuellemenl un film sur lequel se dérouleni les princi- pales phases d'un fait-divers, un terri- ble accident du travail survenu dans la grande métropole. A la fin, apparaît une nscription lumineuse ainsi rédigée: Qui ne voudra pas secourir la pauvre ictime? A ce momenl quelques dames e lèvent et foni une collecte" dans la aile. Doux pays! Ingénieuse charité! ( !'es( avec le plus vif plaisir que nous saluons, au momenl où il s'embarque peur l'Europe, M. Stuarl Blackton, direc- teur de la Vitagraph C° aux Etats-Unis. Apre- un couri séjour à Londres, M. Blakton el -a charmante femme seronl le- hôtes de la France. Il- peuvent .'Ire assurés d'y trouver le plus cordial ac- Pendanl que certain- Directeurs de Théâtres parisiens et provinciaux fulmi- nent contre le Cinéma - destructeur de toute beauté », M. Messager, le délicat artiste qui préside avec M. Broussan aux destinées de noire Académie Nationale de Musique, s'efforce d'utiliser les ressour- ces de la einématographie pour la mise en scène des grandes œuvres Ij riques. 11 nous revient en effet que le dernier acte du Crépuscule îles Dieux. francs par an. Lincoln .1. Carter assumerai! la respon- sabiliiO de la mise en scène: sa valeur spéciale esl forl appréciée aux Etats- la einémalographie el des vues lixe I" modèle de la Bonn* Presse, de Le but de rctte nouvelle œuvre e faire servir le cinéma à l'enseignement l'i religieux. Le conseil de direction corn- Leur théâtre de pri,e de vues serai! I"VIM| ni Apollonio, archiprètre de la installé au Criterion Théâtre de Chicatro basilique de St-Marc, président; vice- présidents, MM. Marcolin ,\ Don Louis Lazzari qui représentent l'Evêque de 'IV,'- L " N,a,s"J1 "epworth, de Londres, as- vise. sure M" elle va pouvoir fournir 3 films F a ~ l'excellence de cette marque déjà an- Notre confrère « La Cinématographe ,''''111"' ^(' rélicitcronl de rette nouvelle Italienne - propose dans son dernier nu- manifestation |,. sa proSjH'.rjj,; méro une idée forl intéressante. Pour- a - ~ •l""1- di1 "ll"- "'établirait-on pas une ex- Le ppugramme de Chamberlain, zélé Position permanente de (ilms dans un propagateur de la projection animée Srand «•''"l"' eumme Milan, Ron u au service de la pédagogie, se réalise Punn? Cotte revue de la production ne chaque jour en Angleterre el aux Indes manquerai! pas de piquant, on > pour- grâce au concours de la princesse de Gal- '•'"I voir que des maisons déjà ancien- les el de M. Fischer. Grâce à l'enseigno- nes ne sortent rien qui vaille el cpie de menl des [ilms el des diapositives, les Jeunes entréprises témoignenl d'un ef jeunes écoliers du Royaume-Uni approii- forl non sans mérite. ncnl la valeur des colonies britanniques Nous ne demandons pas autre chose à el les enfants des colonies l'histoire glo- Paris lorsque nous préconisons avec rien e de I - Grande-Bretagne. quelques-uns de nos confrères une expo- . sition internationale de lin d'année " " ' XZr^^X^ZrTL. 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VARSOVIE LA MAISON NE FAIT PAS LA LOCATION DERNIÈRES NOUVEAUTÉS (LISTE DES SIX DERNIÈRES SCÈNES PÀRUJBS) La vengeance de Manoël (drame), 1 /."> Affiche en couleurs, 0,30. Le Coure-forl (comique), 1 15 Une |);ti lie de canotage, (comique), 76 La fée des fontaines (féerie), Affiche en couleurs, O,.">0. Episode de guerre (drame >. La leç< n de natation (comique),, 152 103 NOUVEAUTÉS CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES 11, RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldai dramaliqu Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS Sans Mère Chaque àg. L'homme . L'étreinte i Rêve de iv 100 Le Bourru apprivoisé, a ses tourmeuls, 125 Niek Carter le roi des délecl m sac, 130 deuxième série, e La statue, 155 Le Revenant, ard, 130 Niek Carier h- faux inonnaj Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57 59, RUE SAINT ROCH, PARIS Trouvaille Gallo Ro Le secrel du tflaciei L'Hôtel du Silence, l'.l Le miracle de* 114 lll A travers les monlaKiies .In Cantal, IW isr, |.;, m,, h rehours. Société générale des Cinématographes " ECLIPSE " 23, RUE DE LA MICHOD1ÈRE, PARIS L'Armée Bulgare, 190 Le forçai diabolique), 99 Votage dans les Vosges, 150 La mouche jongleuse curieux), (53 Compiègne el Pierrefonds 60 Elevage de taureaux en Gamargne, 104 La course de Marathon à Londres, 115 Les grandes manoeuvres du Centre, 168 Le Truc du Chef-d'œuvre, 135 L'accideril du dirigeable militaire L'aéroplane Wilbur Wright, 100 allemand - Parseval », Km» HELFER & SEGRE 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottolenghi (Films AQVILA) Turin Calino toréador {comique); 137 L'empereur drame), Défense de se baigner comique . 79 Gazette Mondaine {comique . La voix du cœur drame . 125 La femme du forçat, Luca COMERIO et Cie, Milan Elcuyer par amour comique), 133 Un rôle difficile comique), Venise panorama . 124 Enterrée vivante, Lac de Côme panorama . 163 Laurenl de Médicis, Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC Réprouvé!... 198 Le Lac des Quatre-Cantons, Série bretonne, J:'>'i I-''- Pyrénées, Les gorges du Tarn, 110 Ma fille n'épousera qu'un ho Le petit contrebandier, 144 Poigne, The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUE DE TRÉVISE Le Bouquet Empoisonué, 144 L'honneur d'un Indieu, La Vengeance du Bohémien, 131 La nymphe des mers, Générosité récompensée, 122 La promesse, Enterré vivant, H2 Le petit agent <\r police, - 13 - G. MÉLIÈS 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 fr. 25 le mètre. Anaïc ou le Balafré, 102 Trop ieux, Pour l'Etoile, s. v. p., 77 La foi laine m Tveilleus Pour les P'tiots, 71 L'Ase< nsi I< la Rosiè ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Le chef douanier dramatique . 100 Le prince de Challanl drame . 17 Mal soigné qui lard arrive comique . 152 Cascades ri placiers sur I.- Alpes ital. 10 Scènes de la Guerre Anglo-Bocr, 221 Duel des Poltrons, 10 RALEIGH & ROBERT 16 RUE SAINTE -CÉCILE Fabricants et Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin ; Hepworth, Londres ; Nordisk, Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Téliph. 268-71 Les Pompiers de St-Pétcrsbourg, 100 L'âne de Jaquol comique . 100 Commenl on se hattrn sur mer en r Expérience de Chimie comique . Il:: l'an 10...!!! 103 Les enfants de l'Orienl grand suc- La Culture du riz recommande1 . 163 ces . lus La Chasse fi la haleine, 165 Quand d'autres lèvres recommandé . isi La contrebande de l'opium, 130 Le Jeu de Paume. 115 La mégère apprivoisée comique), 180 L'ami de loul le monde comique), os Société des Phonographes et Cinématographes tt LUX M 32, RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg 1908),la plus haute récompense La Vengeance de ManoSl drame), 175 La Leçon de Natation comiqw LOS Affiche en couleur, prix, 0 fr. 30. Le rageur comiqm . Le Coffre-Forl comique), 113 La raule d'une Mère •Im,,,»!,,/,,, Kfl Une partie de canota^ inique :•'> L'élixir de jeunesse scène comique La Fée .1.- Fontaines féeriej, A trm i), L48 coloris 51 Père dénaturé dramatique . 138 B] le de guerre drame . ■ 152 J'ai ga né le yro loi comiqm I N - 14 Films LE LION G. 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PARIS rÉLÉPHONE : 1 61 54 A nos Lecteurs ZZe^l ZTTclrTt!Z\Zsdl Nous avons l'honneur d'informer nus nématograpl h- esl a la baisse. lecteurs ri amis qu'à partir 'In prochain J'ajoute m1"'- neuf fois -m- dix. lors- wuméro, les abonnés seuls recevront ré- que !<■- grands quotidiens s'occupent de guiièremenl I.' Ciné-Journal. L<- service cinémalographie, c'est qu'ils ■■ visent ■■ spécimen gratuit sera fait à de nouvelles ^ de ue e| préparen| |i;i|. 11I1(. (Ulrrssrs ri 1rs Irrlriirs min aboli lies II (III- . tout ainsi le Journal hebdomadaire qu'à —I-,— ,1, dénigrement quelques, pro- des intervalles irréguliers. positions H, publicité d'où l'intérêt o'esi m ::.i;ï:i:i:.:::i.:-:.:.i::i::::'i::' Pas banni- Mauvaise Presse ^z:rïïrLz.!;: r * néma par intérêt et par snobisme. Bile La presse parisienne, et particulière- en ignore les vraies ressources el la réa- Im.,il [a presse qu'on est convenu d'ap- lité. Ses propos sonl propos de courrié- péler boulevardière, est en ce i nent ristes el non de professionnels. Il- ne pè- plnlùi mauvaise pour le cinématographe, senl d'aucun poids dans la balance de H j a bien quelques raisons à sa mé- l'industrie cinématographique, ehante humeur. Entre mille, j'en vois Voici par exemple une Note Parisienne deux... pour aujourd'hui. due à la plume spirituelle de nol La première est que le cinématogra- frère • D'Antin . qui tienl à la Liberté phe est la bête noire des directeurs de la plu I »ée des doigts de Clément nos scènes très parisiennes et que le! Vautel. Nos lecteurs n'auront pas de pei feuilles du boulevard son aux pieds d. ne à déc. uvrir contre qi elle i imeuse ces directeurs. maison o> e celte i apide chroni i ,;i seconde esl que la c que. Sa p trtialité la demi sque i udem esl devenue une industrie cotée en Bour ment se el que ses valeurs 501 mises aux in n paraîl que le einém ttogra certitudes de la spéculatio hauts el des bo ,. accusenl dos quels l'opinioi dans le m c I. con me tous - d'or or très il \-.ii ml va bien! 3 diminuer ave< rapidité ou •• Rie va plus! •■ Bieni i règle a critiqi effrayante. un directe L'an dernier ir de théâtre av., ,i pen quand coup d argenl avec des pièces pas assez • m trop littéraires, il remplaçait sa troupe cl -mi répertoire par un drap de lit sur lequel il projetait des vues cinématogra- phiques, et il encaissait plus que le Aujourd'hui, r'est li ni... Le public s'abstient et telles enti •éprises, fondées sur un succès qu'elles i •cuvaient éternel, voudraient bien déchirer les baux et oon.- trais qu'elles onl passés à l'époque où le film triomphait. Le voil à bien, le film à la patte! L'échec du cinéma! ographe théâtral ainsi compris devait être prévu. Les nlropr de sctacles mit. cru publio plus bête qu'il ne l'est en réalité et, croyant le satisfaire, ils lui ont servi, dans leurs salles obscures, les plus idio- tes pantalonnades, les plus stupides mé- los... Lisez un programme de cinéma et vous ify trouverez que des titres de ce genre: La perrtfque de ma belle-mère, amoureux de * pitreries désormais révo- lues d'une marque... éprise surtout de gains immédiats. (i. DUREAU. Entretien des Objectifs Les opticiens ne se lassent pas de pres- crire aux photographes l'observance de certaines recommandations touchant les soins qu'il importe de donner aux objec- tifs pour leur conserver leurs précieuses qualités. Voici les conseils que donne à ce sujet la maison Steinheil: Pour travailler avec toute sa valeur, pour donner des images fines et brillan- tes, l'objectif doit être clair comme l'œil. Que l'on s'assure, avant son usage, que ses lentilles sont propres et transparen- tes, qu'elles ne sont pas ternies par nue buée comme on en voit parfois déposée sur les vitres d'une fenêtre. On remarque toute malpropreté et buée grise en regardant à travers l'objectif, celui-ci dirigé contre un objet sombre sur fond clair, par exemple, en visant à l'in- térieur d'une chambre le bord de la fe- nêtre contre le ciel, et de préférence l'ob- jectif tenu à une distance de l'œil à peu près égale à sa longueur focale; le bord - 3 de fa fenêtre doil apparaître bien noir, m m grisâtre. Dans le^- images, l'effet d'une tâche graisseuse eu d'un.' buée sur une des surfaces de l'objectif se traduil surtoul par un halo autour des points clairs. Le nettoyage doil se faire non seule- ment sur les surfaces extérieures de l'ob- jectif mais encore intérieurement sur les faces près du diaphragme; non pas ,'• l'aide d'un cuir (qui contienl souvenl des grains de sable ou de poussière . mais d'uni' toile fine ou d'un mouchoir lavé. de préférence à sec, surtoul sans acide ni alcool. En revissanl les lentilles à leur place, bien les visser à fond, mais sans forcer, el m m obliquement. L'objectif ne doil jamais rester dan- un endroil humide ni dan- le voisinage de produits chimiques donl les vapeurs peuvent oxyder les verres, par exemple, dan- les laboratoires. I in' forte chaleur par exemple, par le -ni. -il . ou un.' chute de l'instrumenl peu- v.miI faire décoller les lentille- cuir.' el- I.'-. Ce! endommagement du cimenl transparent se rend \ isible par des bul- les rond.'- jaunâtres ou par .1.'- forma- tions régulières comme des cristaux de neige, les un.'- .'I les autres d'apparence brillante a la lumière réfléchie, «m seule- ment par un.' irisation ou même par un large voile gris, sorte de décomposition «'Ml. léfauts ni uisibles pour l iVt'--a'uv l'.'iix .'11.' Les Difficultés de la Photographie intégrale Si la curiosité, la recherche du nou- veau, 1.' i.'..ùl d.' l'inconnu sont des maî- tres puissants .!<■ l'action humaine et, au premier chef, de l'action scientifique, l'impression continûment éprouvée .1.- la mort .1.'- .lui-.'-. .1.' la lin -an- retour de chacune de nos sensations, l'impuis- sance où nous sommes de fixer la vie émeuvent en nous des souffran fortes pour que beaucoup de volontés se -.m Mil efforcées d'y échapper. Arrêter le temps, figer en une éternelle immobilité, non pas le- êtres <-i I.-- faits, mai- au m. .in- les impressions passagères que h. m- en -unie- hier, c'est un des buts les plu- nettement pratiques que -'.•-! pro- posée la science moderne, et vers lequel, -an- espoir d'j atteindre exactement, elle affirme chaque jour ses progrès. Photo- graphie, phonographie, cinématographie, toutes écritures profondes de- phénomè- nes, cherchant à nous eu restituer l'ap- parence: tels -mil -<■- premier- pas. lue loi commune accroîl la difficulté (le ee- problème- : à Ilie-Ule que -e pré- cise la reconstitution d'une sensation, à mesure s'aiguise l'attention qu'on > por- te, a mesure l'esprit exige plus, el souf- fre davantage de- imperfections qui subsistent, en sorte qu'on semble lisser une toile de Pénélope el qu'on avance en \ain vers un 1ml qui s'éloigne, i n son de cloche dans un matin de soleil suffit à un Ire imagination pour reconstituer de beaux dimanches d'enfance, <-i rien au- tour de nous, -i rien n'est trop précis, ne \ ienl inui- > gêner '•! nous tirer du rêve. Qu'un phonographe prétende nous rap- CINÉMAS "FIX" Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : KINÉFIX ACHAT VENTE LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références - 4 peler un aie d'opéra, qui nous |>lnl mer- veilleusement, -on ton nasillard, le bour- donnement qui l'accompagne, l'absence tic l'acteur, de ses gestes et du décor ré- duiront à presque rien le plaisir que nous ikiii- étions promis. L;i reproduction des sensations opti- ques rencontre les mêmes obstacles, et plus brutalement encore, L'image par- faite, identique à l'objet, n'est souvent pas réalisable. Les avantages que pré- sente une image réduite, ceux qu'offre pour la commodité un objel à deux di- mensions sur un modèle qui en a trois ont ('(induit d'abord au dessin, puis à la photographie. Ni l'un ni l'autre ne resti- tuent une sensation intégrale. Rappelons Les annonces lnmineuses SANS SOURCE LUMINEUSE (in- i'ik dn la ■I contours, qiii se amètres apparents deux pninls que ni: el lniii peine d usol Ce sont: r Les In surent par droites joij ques; ■>■ L'éclaii 3° Les couleurs; V Les différences entre sions de ces trois premiers par chacun des deux yeux; :»" La convergence des yeux, mesu par l'angle optique; 6° L'accommodation de chaque œil f distance de l'objet. A. DETOETII La désignation, quoique paradoxale. correspond tout à fait à la réalité de celte invention très curieuse el originale, dont le nom commercial est Fiat Lux; le l'ait est que les dispositifs imaginés par un jeune ingénieur, M. Sage, et construits maintenant par la Société fondée pour exploiter ses brevets, ne réclameu'1 l'em- ploi d'aucune sonne lumineuse: tout en mettant sous les yeux du public les an- nonces lumineuses par lesquelles on dé- sire attirer son attention. Mais naturelle- ment, celle lumière est bien quelque part. (l'est tout uniment la lumière ambiante que capte l'appareil, qu'il ramasse et ras- semble en la concentrant, si l'on nous permel ces expressions; et ce peut être aussi bien la lumière répandue de tous côtés par les lampes électriques dispo- ' la ilili |lie que npres- fond d'i sombre. pas flott reçues s'en faut I les appareils brillants d'i que la lumière du jour, même au passage en apparence fort i- cr passage où il ne semble de lumière surabondante, il lunonce Fiat Lux devienl lu- mineuse, s'accuse de la façon la plus cu- rieuse; dans une devanture de magasin, un appareil du même genre donnera l'impression d'une inscription illuminée spécialement par quelque appareil d'é- clairage ad hoc. 11 va de soi que la combinaison est fort intéressante par son côté pratiqué, étant donné le développement croissant de la LOCATION DE piLJVIS Les meilleurs Programmes Dans les eonditions les meilleures | SE TROUVENT A I L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue Charles- Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine |j publicité lumineuse à notre époque, ej senter ou non »'ii couleur; derrière la pla- l;i dépense de couranl qu'elle entraîne que, esl une plaque à prismes parallèles, quand elle esl assurée par des lampes L'hypoténuse du triangle, le côté oblique, électriques. D'autre part, au poinl de vue esl constitué d'uue plaque de verre min- leehnique, on trouve là. comme dans les ce, simplemenl protectrice; les rayons inventions bien comprises, l'application lumineux la traversenl el voul frapper l''1'- simple d'une idée essentiellement directemenl l«- verre à prismes; d'autres pratique. Dans les appareils Fiai Lux. on la traversenl également, lombenl -ur le utilise à la fois la propriété de réflexion miroir, el -«• réfléchissenl de façon à at- 'I'' miroirs plans un courbes, ri surtoul teindre eux aussi la plaque «If prismes, la propriété de réfraction que possèdent Voici donc une série do rayons lumi- les prismes; un y me! à contribution ces neux qui -uni collectés el amenés à éclai- Vcrres Soleil, >■<'- Prismes Luxfer, donl rer l'inscription par transparence, On esl il a été question a plusieurs reprises ici, stupéfait, eu présence «l'un appareil, de cl dan- lesquels des prismes captenl pré- voir dan- quelles excellentes conditions eisémenl la lumière pour la diriger en- -e l'ail cette captation de- rayons lumi- Write sur les points un l'un a besoin d'é- ueux; l'inscription devienl absolumenl clairement: un -ail qu'une pièce munie éclatante, H l'un ue peul pas >-nnn- qu'il de verres Soleil, par exemple, esl plus n'j a pas dan- la boîte une source de Glaire quand la porte t fermée que lumière artificielle. On a, pour nous, quand dlr esl ouverte. Du reste, il a fallu monté un appareil, comportai étudier une foule de combinaisons, et l'in- menl une assez grande lettre, a la huu- venteur a déjà construit et mis en service leur d'un cinquième étage, dan- une les appareils les plus divers, répondanl à cour; el d'en bas, a deux heures de l'a- lun- les besoins de l'annonce, de l'ins- près-midi, un avail la sensation de voir crtptiou diurne un nocturne; nous les une de ces lettres lumineuses qui se avons à peu près lous l'ait fonctionne!1 montrent maintenant un peu partout, et les avons appréciés personnellement. |j es) uie„ ,«videiil qu'a cette hauteur, Prenons un appareil de --fine '1 être il ne faudrait pas compter sur la lumière placé dan- une devanture, el à devenir éparse el provenant des mille sources lumineux en recevant la lumière de l'ex- '!"'• '« «nr, éelairenl nos boulevards, li'Tirur nu ,-eIle qui rayonne plus on I '' rendre lumineuse une lettre ou une moins de lampes électrique , de becs de inscription placée à un cinquième; mais gaz se trouvant en rangée sur le devaul il en est (uni différemment si vous pla- ,.| dans le liaul de la devanlure. Le dis- ces l'inscription a bonne hauteur. Au positif se présentera en secl m i is la surplus, »u pourrait, dans certaines con- forme triangulaire i i corps était! cous- ditions, utiliser de la sorte la lumière e i- titué par une huile métallique; en avant, «>yée un peu de lous côtés par les ré«la- formant le grand r-Mé vertical du Irian- mes lui uses véritables. gle rectangle, voici une plaque de vnv Ou peul diminuer les dimensions des de couleur ou non, sur laquelle l'inscrip boîtes, en n'employait! pas un seul mi- liun. l'annonce, peul elle m e pré mn- réfléchissant, mais des miroirs éche- PHOTO-REVUE Journal des Amateurs et des Photographies, paraissant le Dimanche Sous la direction de Charles MENDEL Rédacteur en chef: Rend d'Un. ui ABONNEMENTS France ej Algérie, -s francs par aa; Colonies el Eti i 10 lianes par an Adresser tout ce qui iomernr la Rédaction, les Abonnements et les Annonces à la PHOTOREVUE. 118, rue dAssas. PARIS (6«) lonriês qui présentent en plan une fai- ble largeur totale. On construit des ap- pa . ils destinés à être accrochés exté- ment, et où le miroir n'es! plus nor- mal à la plaque de prismes, mais bien à ï.v. par rapport à cette plaque. Nous avons vu de ces appareils au fond d'une cour dominée par des bâtiments à 6 éta- ges, et ils étaient curieusement lumi- neux, bien que posés le long du mur. Rien de plus simple, d'ailleurs, que de les établir à doublé façè et 3e les placer perpendiculairement à la façade des ma- gasins, suivant une disposition qui nous vient originairement de la Chine, et qui a fait fortune partout. On construit d'autres appareils de fa- çon un peu différente, toujours avec le même résultai heureux. Ils comportent une boîte métallique dont le couvercle supérieur se présentera avec une légère inclinaison, et sera fait d'un verre mince destiné uniquement à se laisser traver- ser par la lumière diffuse; dans la boîte, ejsl mie plaque à prismes montée à 45° par rapport à la verticale avec les pris- mes en haut, tandis que le fond de la boîte supporte un miroir un peu concave et disposé avec une certaine obliquité; un autre miroir garnit la paroi arrière et verticale de la boîte, dont le devant est l'ail de la plaque de \<'vvc où se trouve l'inscription, on s'explique la concentra- tion de tous les rayons lumineux péné- trant par le verre supérieur sur la plaque d'annonce. Du reste, on ne nuit pas à l'effet de cel- le-ci en plaçant également une inscrip- tion sur la plaque de verre d'en haut. Pour installer et faire fonctionner l'ap- pareil, non plus dehors, mais dans une vitrine, il suffit de tourner les prismes vers le bas. On peut Obtenir un hou résultat, sim- plement par réflexion de la lumière dans un miroir: la boîte aura, en coupe, la forme d'un triangle rectangle, mais elle >e présentera au spectateur, à une cer- taine hauteur, par un de ses côtés ver- ticaux, qui sera fait d'un verre transpa- rent : l'autre côté de l'angle droit portera l'inscription disposée de façon à pouvoir se laisser traverser par la lumière; les rayons lumineux viendront se réfléchir dans le miroir placé suivant l'hypoté- nuse du triangle; et l'inscription se mon- trera à travers le \t'\-n' transparent avec une luminosité remarquable, pour peu que de la lumière arrive à la partie supé- rieure de la boîte. On exécute des appareils très simples, composés d'un châssis métallique où sont encadrées trois plaques de verre pa- rallèles, et se superposant par suite. En avant est, comme de juste, la plaque qui supporte l'annonce, peinte, émailléc. etc.. qu'il s'agit de rendre lumineuse; en des- sous se trouve le verre à prismes, et par derrière enfin, un verre protecteur. Point de miroir, comme on voit; mais les pris- mes sont tournés vers la lumière, si bien qu'ils la reçoivent sur leurs facettes, et ils jouent le rôle d'un condensateur de lumière au bénéfice de l'éclairage de l'inscription, même quand le tout est pendu devant un mur. Un pareil dispo- sitif est naturellement bon marché, et il devient lumineux dès qu'on l'incline de manière qu'il reçoive convenablement la lumière. Terminons enfin par les inscrip- tions pour corridors obscurs. La disposi- tion est un peu analogue à celle que nous venons de voir; mais le verre prismati- que ne donne vraiment de lions résultats que s'il est constitué de petites pyrami- des à 3 ou 4 faces; de plus, en arrière. LA CINEMATOGRAPHE ITALIENNE ORGANE PROFESSIONNEL BI-MENSUEL du Cinématographe, du Phonographe et des Industries qui s'y rattachent Directeur : Professeur G. J. Fabbri Milan, Via del Senato, 20, Italie Prix de l'abonnement : 5 francs par an. il y a un miroir formant surfac chissante, qui se trouve à la plac verre transparent, au Fond d'un cor l "ne inscription de ce genre s»- m p. terne ni en s'accusant en lumière. Tout cela est fort ingénieux, eu nous le ili-iini<. el l'inlérêl pa- rages de la place d'arme. Si la nouvelle est exacte — on la donne sous réserves nous ne pouvons nue sa- luer déjà la future marque el lu. ru rhai- li'i' plein Succès. Il vient de se rornier à Gènes une nou- velle Société pour la location, l'achat êl lit vente des (Unis, sous le nom de Fil- ma ». Elle se propose d'apporter égale ment des perfectionnements au synchro- nisme. La Société Adoifo Groce el Gie vient d'hraugorer son établissement pour la ia- bricati !••- frihras. Sous Bavons que les choses ont été bien Faites et nous atten- dons avec confiance la prodwrtîou qui ne saurait manquer d'être fort soignée. Le nouveau règlement pour l'exercice de la cinémalographie en Italie vient de paraître. Il sera mis eu vigueur le 1" jan- vier prochain. O 9 *i To*s nos souhaits à ta Nouvelle So- ciété de ttlms, Mari. 'il,. Rosarl et Go, qui doit tancer à Home ses premiers films dans quelques jours. :::::: : : : : : : : : : : : : : : : : : ; : : : : r: LE CINEMA et les Exploitations tournantes « Dans quelques mois il aura vécu, le public saturé n'en voudra plus. ■• Tels sont les clichés sur lesquels pé- riodiquement pari, eu mal il'cn l'aulc- iii. Mit. l'un ou l'autre rédacteur de quo- tidien à court de copie. Notre opinion à ce sujet est nette -•! précise: Pourquoi le public se fatigue- rait-il d'une chose sans cesse chan- geante el sans cesse renouvelée? Le ci- néma commence el sa vogue durera en- cure bien des aus, el nue raison sérieuse renforce notre opinion : trop de capitaux > «ml migagés pour qu'il puisse péricli- ler, el trop d'intérêts soûl attachés à son développement; .pu dit intérêt dit acti- vité .'i recherche, el ratafement doit naî- tre un résultat décisif tTun ensemble de reclien lies aussi Apres, aus>i - enues ,■1 aussi nombreuses. Vous ne disons pua que le cinéma ne se iu...h liera pas; il est probante iro'il devra évoluer dans son ..I.- jel ou d4ns sa technique, et devra s'af- firmer plus scientifique, ou plus instruc- tif, ou plus artistique; i ►* - < * '•••"- importe: il doit vivre, et il vivra. Toutefois, aujourd'hui, nous voulons Dix ans d'expérience de machines a écriture visible nous ont donné une supériorité incontestable sur les autres inarques. Ne prenez aucune décision sans demander préalablement une UNDERWO0D à l'essai, gratuitement MAISON PRINCIPALE A PARIS M ISoiilrnint ./«•.< UoUttU — 8 • explorer un autre terrain, el ue pas dis- cuter l'avenir. Regardons le passé el fai- sons un sommaire bilan: qu'a rapporté le cinéma? Nous voyons notre comptabi- lité se gonfler au i ur el à mesure de nos investigations, atteindre un -chic béné- fice insensé, el nous entendons nos dé- tracteurs qui jadis furenl des pleutres el (lc\ icnciil maintenanl des envieux, gé- aoair: ■■ Si i - a\ ions su plus tôt, mais maintenant, la concurrence... public blasé... la pleine litanie des lâches do- léances — Ah! si nous avions un public neuf, un public vierge comme an film qui sorl d'étùve! Mais Messieurs, ce public désiré, ce putilic neuf, es! sous vos mains, vous n'avez qu'à le prendre. Que diantre! oui, dans les villes, là où les installations sortent chaque jour de terre de plus en plus fastueuses, le public es! exigeanl el l;i i > .- 1 1 - f i i > MM'icii-c. mais il reste la pro- vince, la petite ville, la campagne, (nus les endroits où le public a par an (rois jours de - foire ■• el moisi! les 362 .i -s rèstanl de lassitude el d'ennui. Ne le voilà-t-il pas le public à réveil- ler, le public a\ ide de distraction el d'ins- truction, le public neuf, plus neuf que relui des villes quand, il y a quelques an- nées, le cinéma y apparut. Mais ce public, il faut le savoir pren- dre — il l'aul connaître ses mœurs el s'y conformer: le bas de laine ne demande qu'à s'ouvrir, encore faut-il (ruiner le poinl à défaire pour dérouler le trou. //. Conception d'ensemble. Pour avoir du succès dans les campa- gnes el les petites villes, il importe a\ anl (mi! de contenter le public, c'est-à-dire, de ne contrarier aucune de ces habitudes; 11 l'aul en second lieu l'intéresser, c'est- à-dire, lui offrir un spectacle en confor- mité avec ses goûts; El enfin, lorsqu'il esl sur le poinl de >e décider, il reste à vaincre ses derniè- res hésitations el à suri ter la ten- dance instinctive qui le pousse à épar- gner ses économies. 1" Contenter le public A celle lin on devra avoir dan- chaque région un agenl actif el intelligenl qui connaisse parfaitemenl le pays, ses us ei ses coutumes; cel agenl aura à noter quels son! les jours de paie '\\< person- nel ouvrier, quels sonl les jours habituels de rentrée d'argent, quelles son! les fêtes locale- el autres circonstances à inscrire comme journées propices; quels sonl par contre les jours de grand travail ou le< jours d'échéance auxquels on a peu de chance d'avoir du succès: c'esl ainsi qu'on aura à éviter de travailler des soirs de marché: les habitants on! eu un tra- vail supplémentaire et la fatigue les dis- pose peu au divertissemenl ; par contre, les .jour- qui suivront immédiatement le marché seront des jours favorables. En général, dan- les très petites bour- gades on ne devra travailler que le sa- medi el le dimanche; dans les \ illes in- dustrielles, où le lundi es! jour de chô- mage, on pourra continuer le troisième jour: dan- les villes plu- importantes el cuire autres dans celles qui uni un grand contingenl d'enfants ou d'étudiants, on I ra égalemenl donner séance le jeu- di: mieux vaul ne jamais travailler les jour- intermédiaires, le publie fût-il mê- me suffisanl pour couvrir les dépenses courantes el laisser quelque bénéfice, car on doit c\ iter de faire salle incomplète: la réputation ne peu! qu'en souffrir. (A suivre). RIVISTA FONO-CINEMATOGRAFICA Napoli-Via Baglivo Uries, 13 (Italia) I)iiii;<:Ti:ri{-Pnoi'HiKTAiHK : FRANCISCO RAZZI Abonnement pour l'Etranger : six mois, 10 fr.; une année, 16 fr., avec droit à l'insertion du nom et de l'adresse jusqu'à dix mots dons le GUIDE DE LA FONÔ-C1NEMATO- GRAP1C qui paraît toutes les semaines. Insertions et Réclames «Demander le Tarif» '■ l'onr Dépêches : RAZZI-NA I'i >LI m&mmMmmmwmmmmmmmmmmm SOCIÉTÉ £§J> DES Etablissements GAUMON1 m CAPITAL 3.000.000 DE FRANCS PARIS — 57, Rue Saint-Roch, 57 — PARIS APPAREILS & FILMS NOUVEAUTÉS DE LA SEAAINE m te fc m LE COLLIER PERDU gj MAGIE blanchi-: 0). MADEMOISELLE, COUREZ TÉLÉ] o) LE REPAS DU SERPENT. . . . £g DUCROCHET MARIE SA FILLE. gj LES LAPINS INOCULÉS. . , . S MA PREMIÈRE BONNE o); LE BONHEUR DE LA MAISON . 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".'::» Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS Le Guel Apens, 175 Chaque âge a ses tourmente, L'affaire des Bijoux, 218 Le Bourru apprivoisé, Les Faux Monnayeurs, 187 L'homme au sac, Les dévaliseurs de Banque, 150 L'étreinte de la statue. Sans Mère, 160 Rêve de Pétard. Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57-59, RUE SAINT HOCII. PARIS Le Collier perdu, 102 Les Lupius :ulés, Magie blanche, 70 Ma première bonne. Mademoiselle, courez téléphi r! 127 Le Bonheur de la Mui>on, Le Repas du Serpent, 55 Entr'acte, Ducrochel marie sa lllle, ( 130 Société générale des Cinématographes "ECLIPSE 23, RUE DE LA MICH0D1ÈRE, PARIS Exposition >!.' Saragosse (Visite du Votage dans les Vosges, i Hoi d'Espagne, L00 Gompiègne el Pierrefonds Tirhovo (Gapiti le la Bulgarie), 05 La course de Marathon ù Londres, I Iydlle champêtre {drame), 108 Le Truc du Chef-d'œuvre, 1 Opération délicate comique), 118 L'aéroplane Wilhur Wright, I L'Armée Bulgare, 190 Le forçat (diabolique), Charles HELFER 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottolcnghi (Films AQVILA) Turin Calino toréador comique . 137 L'empereur {drame), Défense de se baigner {comique), 79 Gazette Mondaine {comique}, La voix du cœur {drame . 125 La femme du forçat, Luca COMERÏO et Cie, Milan Ecuyer par amour {comique), 133 Un rôle difficile {comique), Venise {panorama), 124 Enterrée vivante. Lac de Gôme {panorama . 16? Laurenl de Médicis, Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC 210 Les gorges du Tarn, MO 100 Le petit contrebandier, 144 198 Le Lac des Quatre-Gantons, 107 134 Les Pyrénées, L30 Pierrot. Voleur malgré lui, Réprouvé!... Série bretonne, The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CÉCILE et 6, RUE DE TRÉVISE Salonié (La danse des Sepi Voiles . 216 Biscuits comme mère les fa Des Gens simples tout bonnement Un monsieur solitaire (ou Histoire d'une simple rampa- patibilité d'humeur), gnarde), 175 Le Bouquel Empoisonné, G. MELIES 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 fr. 25 le mètre. La Toile d'Araignée merveilleuse, 103 Anaïc nu le Balafré, 108 Conte de grand'mère el Rêve d'En- Pour l'Etoile, s. v. p., 77 fanl 243 Pour les P'tiots, 71 ITALA-FILM Paul HOOEL, Représentant, 3, rue Bergère Le chef douanier dramatique), 190 Le prince de Challant drame . 170 Mal soigné qui tard arrive comique . 152 Cascades ei glaciers sur les Alpes ital. 100 Bcènes de la Guerre Anglo-Boër, 221 Duel des Poltrons, 103 RALEIGH & ROBERT 16 RUE SAINTE -CÉCILE Fabricants et Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin ; Hepworth, Londres ; Nordisk, Copenhague Adresse Tétég. BIOGRAPH PARIS Téléph. 268-71 Inauguration d'un monumenl Pran- Le blé en Egypte documentaire . W çais à Noiseville pays annexés), .">:: Un complet gratis, '.'1 Les Chutes du Rhin Film 5 effets Les joies d'un patineur, 100 supqrbes), Ilti La'griculture au Canada, 100 rvresse maudite Drame de l'alcoo- Le riz. sa culture, sa récolte en Pié- lisme . 142 mont, 200 Le Chien el la sentinelle Comique . 64 Les Pompiers de Bt-Pétersbourg, 180 Société des Phonographes el Cinématographes * LUX M 32, RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE non (Hambourg 1908), la plus haute récompense, 122 !.«• Coffre-Pori comiqut . 115 152 Une partie de ranotage comique . 7«i 109 Le rageur comiqut . 120 La raule d'une Mère àramatiqm . 831 123 L'élixir de jeunesse u eue comique 17:. à îrut - . 14B Père dénaturé dramaiiqm . 188 La Fée < Bpisode , La Leçon es Fontaines, le guerre, de Natation comiqw L'Engrai merveilleux """"/" Le Cosln ne blanc <■„, lique . La Veng sance de Man lël dra ne affiche en couleur, p ■i\. ti fr 30 Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE G. MENDEL 10b,s, BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Le chien vengeur ou l'assassin du fermier dramatiq.), superbe scène 200 Les bottines balladeuses comique), su J'veux des moustaches désopilant), 90 Les bons fromages {très comique . 1~'<> ( >u es! mon fils comique . 60 Histoire d'un râtelier {comique), 75 Th. PATHÉ 90, RUE DE RICHELIEU I ii voj âge à Marseille, vieux pur 1 h voj âge à Marseille, la Juliette Travaux de la Terre, L'Etable, Travaux de la Ferme, Industries au Village, Marché au Village, Grandes manœuvres françai BREVETS & INVENTIONS Dispositif d'autorama, Grandjeqn A. 11. ,'i Paris. Pour obtenir l'illusion d'un voy- age en automobile, on combine les mou- vements d'une ou plusieurs automobiles avec des projections cinématographiques obtenues el reproduites en éventail sur le fond d'avanl el sur les panneaux de droi- te el de gauche de la salle avec un syn- chronisme parfait. 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Faillite Clémenl Chambanet, entrepreneur de représentations cinématographiques, 26, rue Saint-Pétersbourg, à Pari- 15 sep- tembre 1908). VALEURS CINÉMATOGRAPHIQUES Camphre (Le), 44 50, 46 Camphre (Cie Française du), 7, 10 Celluloïd (Sté industr. de), 160, 162 Celluloïd « Petitçolin ex-c. 13. 84 75 Cinématographes « Eclipse », 311, 314 — — part9 383, 385 Cinéma-Exploitation, e.l att. 108, 109 Cinéma-Halls, ex-e. •_'. 42, 43 Ciném.-Ommia. 100 — parts, ex-c.l. 225 Cinématographe Th. Pat hé, 19 Établissement Gaumont, 172, 185 Film d'Art, c. attaché 337, 338 Phonog. Ciné, et App. de précis. 973, 980 Phono Cinéma. "Lux" 90, 92 Plaques Jougla 395, 397 Plaques Lumière 484, 489 imprimerie des Arts Graphiques, 30, ne Bergère, Paris. Le Directeur-Gérant : G. DUR EAU. |TifnPRir\ERiE^ ARTS GRÂFVIIQUË5 j^O.Rue. 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PARIS ©on 0 • e Le Maximum de Succès Est assuré aux Exploitants qui orennent leurs mm m nkatni. à l'Union Cinématographique 30, r\ue Charles-Jïaude/ai'rs et UB, Faubourg Saint -Jintoine Correspondance et Bureaui : 30, ru* Charles Baudelaire PARIS (12*) TÉLÉPHON8 944-14 — MBTao : BASTILLE QUI LOUE TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE TOUTES MARQUES A des Conditions inconnues à ce Jour Chaqiiz mois. 25.000 mètres de Vues parfait état à vendre REELLES BONNES AFFAIRES L'UNION ne fait ni cachets, ni séances, ni aucune exploitation directe #u non, ne faisant ainsi aucune concurrence à ses Clients. N° 11. 27 Octobre 1908. Cl^É-JOU^NAL Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Se Jû 25 centimes Rédaction el Admioistratioi : 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 161 5* Un An 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Parait tous les mardis. A nos Lecteurs Nous aruns l'honneur d'informer nus lecteurs et amis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront ré- gluièrement le Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait à de nouvelles adresses et 1rs lecteurs non abonnés n'au- ront ainsi le Joamal hebdomadaire qu'à tirs intrrraltrs irrri/iiliers. Impressions de Province on n'en esl pas moins ni il i- Pour être .•I journaliste taire. Je \ iens de le savoir pertinemmenl puisque j'arrive à peine aujourd'hui de La bonne province après une période guerrière de neuf jours, les reins encore fatigués el les épaules alourdies. Si je ne donne pas au lecteur toutes les informa- tions qu'il me plairail de lui servir, je prie donc qu'on veuille bien m'excuser ideur du qu je tiplii h el i [g i lestie. parlerai je, sii observations i aites touchanl la cinématographi e n'ai pas toul à fail perdu mon I es! des heures où le professionne on- quelques-un I"' La première esl qu'en dépil de certains détracteurs intéressés, le cinématographe demeure un plaisir très recherché de tou- de public. Parmi les hommes de classes sociales très diverses qui peu- plaienl ma Compagnie, tous ceux avec lesquels j'ai pu causer, autour des fais- ceaux, m'ont paru forl apprécier les joies de la projection. Inutile de dire que leur goûl simpliste s'accommode générale- mriii du cinématographe théâtral, grosses comédies, mél drames el féeries. Quel- ques-uns, d'une insruction un peu plus élevée, -'■ rappelaient de van I moi avec plaisir les scè les de voyages, hélas trop rares, que leur avaient présentées des im- présarios de passage en leur « patelin ». Mais j'ai noté qu'ils étaient le petit nom- mte 'i1"' tous, -.ni- exception, sont parfaitement ignorants dan- la ville même. Sup- posons le café principal de la bourgade, Supposons ver- midi le- principaux no- table- de l'endroit attablés sur la terrasse dans la douer quiétude d'une vie de pro- vince bête et vide un consommateur isolé déguste une consommation, il veu( payer — pièce fausse — discussion le consommateur saisit un siphon et as- perge le garçon — le public se préci- pite. C'est la scène lian.de, soit; les jour- naux en parleront el elle fera un peu de bruit dans la petite ville; mais le com- parse à quelque distance l'a cinémato- graphié et dan- huit jour-, quand le Ci- néma viendra en tournée, on verra défi- ler sur la toile blanche Monsieur X par- lant à Monsieur Z buvant son absinthe, par le consommateur. Le public ira voir en masse el le garçon N, connu de tous, Biphoné Prenez le marché, sur la place princi- pale — succès. \>n-if/. n'importe quoi de local SUC- CINÉMAS "F1X" Télèp, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références Chaque entreprise de cinéma devra donc compoj ter une installation de prise de a ues et développement autonome. La dépense en films \ ierges sera nulle en comparaison des recettes assurées. N'oublions pas dans toute dette orga- nisation que la réputation est lé grand facteur du succès: ici comme ailleurs se mêle la mode et l'on ne sait pourquoi le goûi de la foule va à certains établisse- ments pour en abandonner d'autres, dont les spectacles ont au moins aussi soignés cl aussi variés; on ne peut se figurer ni le tort que peut faire une séance com- promise, ni l'avantage que peut procurer un enthousiasme bien nu 3° Décider le public. Pour décider le public dans ses derniè- res hésitations et vaincre son apathie, il importe de faire agir la réclame. Les ar- tifices de la i éclai >nt atteint une (elle virtuosité qu'il est actuellement très dif- ficile d'imaginer des nouveautés dans la publicité ordinaire, soit par affiches, soit par journaux. Tout au plus ce procédé peut-il servir à préciser une chose déjà amorcée. D'autre pari, l'intérêt des masses se porte de plus en plus vers les particula- rités que nous pourrions dire scientifi- ques; il aime de plus en plus à pénétrer les coulisses et les trucs d'une machine- rie intérieure. Nous en avons eu un exemple frap- pant: ce sont les tournées de cirque qu'organisaient il y a quelques années, les troupes de Buffalo Bill: ces spectacles n'avaient au fond absolument rien d'iné- dit; on y voyait exactement ce que cha- que jour on peut voir dans n'importe quel cirque de DOS foire-: niai- ce qui avait ému le's populations c'était la force du nombre, c'est-à-dire l'accumulation insensée d'attractions entassées les unes sur les autres et qui ne constituaient au fond qu'une faute de goût — c'était la re- nommée de l'extraordinaire habileté avec laquelle se faisaienl les montages et dé- montages - c'était enfin ce que nous avons appelé' plus haut la recherche scientifique. Aussi le succès de ces tour- nées américaines a-t-il été foudroyant et on n'a pas souvenance d'avoir vu les po- pulations se presser aussi denses à un spectacle aussi peu intéressant. Ce sont ces défauts et ces travers qui sont à exploiter et nous conseillons à nos organisateurs de faire une réclame in- tense, et de l'américanisme à outrance, d'annoncer une présence de quelques jours à peine, sans rémission ni remise, et d'exciter le public à profiter des pre- miers moments p ■ jouir de la chose extraordinaire qu'on lui a annoncée; par un phénomène d'auto-sui^eslion. et sous le coup de l'impression faite par la ré- clame et l'installation, le spectateur sera dans les dispositions convenables pour s'enthousiasmer rapidement. ///. Matériel. Pour réaliser l'ensemble de ce pro- gramme qui peut paraître complexe et présenter des difficultés d'exécution et d'exploitation insurmontables, une étude suivie et une connaissance spéciale des besoins de la question nous ont permis d'élaborer ce que nous appellerons l'or- LOCATION DE pi^MS Les. meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures | SE TROUVENT A 1 L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue Charles -Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine à ganisation des •• Exploitations Tournan- tes -. Le matériel doit se composer d'une tente analogue à celles que l'on trouve Ordinairement sur les champs de foire, mais dont chaque élément doit être soi- gneusement agencé, de façon à offrir le minimum de poids et d'encombrement, et le maximum de facilité de montage. Comme ce matériel doii pouvoir être démonté, transporté et remonté en un autre cndnut dans les 24 heures, les voi- tures affectées au transport ne doivent pas être astreintes à la sujétion des at- telages à chevaux, mais être automobi- les; 2 camions automobiles munis cha- cun d'une remorque convenable suffiront pour assurer le transport complet. Ici nous devons éviter de tomber dans une erreur facile: la grande vitesse. Nous avons entendu de- gens expérimentés prétendre que les trains devraient au mi- nimum faire du 20 ou 25 à l'heure. Pa- reille vitesse esl dangereuse pour des tram- remorqués, pareille vitesse esl coûteuse en matériel de premier achat, en exploitation el en réparations — (tou- te- dépenses qui croissent plus vite que le carré de la vitesse envisagée) — enfin pareille vitesse est inutile; la plus grande distance entre des \ illes belges peut être de 25 km. Bruxelles Wavre, à 50 km. Bruxelles-Namur. nue non- importe de faire un trajet en lo on .mi 5 heures pour le matériel? plus sûrement arrivera-t-on au l»u t à faillie vitesse, et en épargnant tous les organes des voitures Pour le person- nel? croit on que les peu- esquintés par de grandes vitesses sur un matériel peu approprié au service des voyageurs se- ront plus di-po- au tra auront fait quelques heures de plus dan- un eonl'orf relatif? Non- estimons que 6 et au maximum 10 km. suffisent: non- le ré] profitons de cet! ■ -. non- pour protester contre une idée fausse qui s'incruste dan- le public: l'auto industriel doit remplacer les che- vaux et faire plus qu'eux en quantité, mais non pas en \ •,' — : les chevaux aussi pourraient galoper, pourquoi ne le leur fait-on pas taire? c'es| parce que pareille allure est coûteuse et nuisible pour le matériel: pourquoi alors vouloir avec la Iraetion automobile verser dan- la même erreur? Alors, dira-t-on, à quoi bon des auto-? parce que les deux tracteurs automobi- les remplaceront 8 paires de chevaux et et i hommes, parce que à la n lure le trajet coûtera moins en essence qu'en avoine, parée que au repos les mo- teurs ne mangeront pas, et parée que avec les autos on fera une réclame plua intense el plus efficace qu'avec tout au- tre modèle de Iran-port. En dehors des voitures principales de transport, il j a à en\ - riel technique c'est-à-dire les lanternes de projection el les -aire- a la pro jeeliun. Ce matériel doit d'abord comprendre la centrale électrogène automobile. Celle-ci remorquera derrière elle une autre voi- ture formant cabine de . projection cbbine pour le développement de- filma pris par les opérateurs, et armoire pour le logement de- films: loul ce matériel e-l onéreux et de valeur, il importe donc de l'entourer de soins spéciaux et ne pas PHOTO-REVUE Journal des Amateurs et des Photographes, paraissant le Dimanche Sous la direction de Charles M EN DEL Rédacteur en chef: Hem dllu n . m m ABONNEMENTS : Franc et Algérie, N lianes par an. Colonies I I EU* 10 lianes par an Adresser l<>nl ce qui contenir lu Rédaction, les ^uonnkmknts -/ les \\\" à la PHOTO-REVUE, 118. rue d'Assas. PAR] c gro< le laisser à l'abandon avec l vfe. Ces deux voitures se placent latérale- ment sur un des côtés de la (ente, la voi- ture dite « de projection >• est à hauteur convenable pour faire la projection di- recte lions la salle, la voiture électrogène se place dans son prolongement et par son mouvement et son animation attire le public. Les ? engins se trouvent abri- tés sous une bâche placée dans le pro- longement de la tente principale qui les protège des intempéries et les met à l'a- bri des approches indiscrètes de la foule. Nous estimons que cette partie doit être complètement indépendante du restant de l'installation et voici pourquoi: Il se peut parfaitement que, entre deux pla- ces de spectacle où doit se monter la tente, il y ait sur le parcours une localité où existe une salle de spectacle toute prête et où il ne manque que le courant électrique où le matériel de projection: il importe donc que le matériel automobile dit « de projection » soit indépendant et plus rapide que le matériel de transport, de façon à pouvoir prendre de l'avance et donner au besoin des séances et at- tendant l'installation du matériel princi- pal. Il faut aussi que ce matériel dit « tech- nique » serve à la réclame. On utilise ac- tuellement pour ce service des voitures ou des hommes sandwich: ce procédé est démodé et devenu inefficace, d'autant plus que pendant les journées d'hiver qui peuvent être spécialement rémuné- ratrices, l'effet des réclames obscures est absolument nul: rien n'empêche d'équi- per la centrale électrogène automobile en voiture réclame lumineuse qui, aussitôt rendue sur place, peut circuler dans la ville, attirer le public et rentrer à son poste au commencement de fa représen- tation. C'est d'ailleurs ce matériel qui, précédant le camion principal, éveillera l'attention du public et préparera les films sensationnels avec attractions loca- les. Voyons la décoration d'ensemble: La décoration de toute installation am- bulante est toujours une question déli- cate, tant à cause de son installation que des dangers de détérioration au trans- port. Nous croyons qu'il faut faire concou- rir à la décoration les éléments fixes et dans le cas présent les éléments mêmes du transport. Il ne faut pas perdre de vue que dans cette entreprise, l'élément nou- veau est constitué par la partie automo- bile et par le facteur vitesse: ce sont les deux caractéristiques nouvelles qu'il faut mettre en relief! il ne faut pas les dissi- muler mais au contraire en faire des dra- peaux de réclame; c'est pour cela que ce sont les fourgons et les camions eux-mê- mes qui doivent se trouver à l'avant-plan et en vedette à la façade: garnis de leurs projecteurs, dans l'étincellement de leurs cuivres et de leurs décors, ils doivent li- gurer les colosses héraldiques qui «la us tout monument semble garder l'entrée. D'autre part, les grandes remorques munies de panneaux décorés en consé- quence suffiront à la décoration de- li;^- côtés — cette décoration des voiture- est d'ailleurs propice à la réclame pendant la traversée de l'agglomération. Dans toute installation volante, la dis- position des portiques d'entrée, guichet cl comptoir, est toujours une difficulté: pla- cés à l'intérieur de la tente, ils encom- brent et font perdre une place utile; pla- LA CINÉMATOGRAPHIE ITALIENNE ORGANE PROFESSIONNEL BI-MENSUEL du Cinématographe, du Phonographe et des Industries qui s'y rattachent Directeur : Professeur G. J. Fabbri Milan, Via del Senato, 20, Italie Prix de l'abonnement : 5 francs par an. ces à l'extérieur, il- doivent être garnis d'une tente et (l'une estrade spéciale, d'où complication. Dans l'occurence ce sonl les deux principales voitures automobi- les qui devront assurer ce service; elles devront être placées à l'avant-plan de la tente, et leur- deux plates-formes supé- rieures seronl réunies par des charpen- tes décorées de façon à constituer un parvis d'entrée. Ces 2 voitures porteronl d'ailleurs les armatures pour attacher des lampes à arcs qui, étant les premières et les dernières en chantier, pourront jusqu'au dernier moment éclairer la place et permettre les manœuvres de dé- montage. IV. Organisation. Muni d'un pareil matériel, voici com- ment nous supposons une de i es exploi- tations tournantes ■ Installé à une place, on a terminé un lundi le mardi matin le matériel est démonté - le mardi après-midi ei le mercredi matin servent au transport en un endroit voisin, distant de 25 --- le mercredi aussi doit suffire au re- montage, de façon, -'il le faut, à travail- ler le jeudi. Si ce travail n'est pas né- cessaire, "ii laissera au personnel le temps de se reposer, de vaquer à la mise en état du matériel: peinture, nettoyage, etc., jusqu'au vendredi ou samedi. Si on a traversé une localité avec salle de représentation, la voiture automobile « technique » aura donné une séance volante le jeudi. Ensuite elle aura pris l'avance et aura été cinématographier sur place ei développer le- attractions inté- ressantes à reproduire quelques jours après. Aussitôl ;i|é el -ur plai principales voitures automobiles de transport s'installent en batterie, les deux remorques sont mises en place, les volets rabattus, le matériel sorti et le montage commence. Entre temps, on a garé en un endroit sûr la voiture portant les films de valeur, et l'automobile él< commence sa tournée de réclame. Nous estimons qu'avec une pareille or- ganisation, et grâce à l'intérêt que le nu- Mie prendra nécessairement à cette or- ganisation neuve, il y a fa moyen de faire chaque semaine 3 ou i salles combles. entre pas dans notre cadre, du faire le lu- d'indiquer les constructions convenables, ce qui se- rait une réclame sortant de notre genre: u<<\\- savons toutefois qu'il y a de- in- dustriels qui -!• -uni fait une spécialité de pareils engins, autos et centi trogènes, el qui offrent toutes garanties de parfait fonctionnement Nous savons également que le- cal- culs que nous-mêmes avons lad- -ni' des bases précises nous ont conduits à la con- clusion que. avec le in l II l 11 l 11 II l de JOUT- nées ci-dessus, il y aurait moyen de cons- tituer une entreprise extrêmement rému- nératrice, et comme nous l'avons dit eu commençant cel article, de trouver dana de- endroits jusqu'à présent non battus, exactement la même situation que tout le monde -ail d'une façon certaine avoir été extraordinairement prospère \>*>nr le ci- néma, a son début dans le- grandes \ il- les. en tion. JrS\ V3«ler«ood. ^^iX^^" Dix ans d'< xpérience de machines à écriture visible nous ont donné une riorité incontestable sur les autres marques. Nr prenez aucune dé< ision siins demander préalablement i ne UNDERWOOD à l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 86, Boulevard (fel Italiens ÉCHOS ET NOUVELLES Nos collègues cinématographiques ita- liens sonl gens qui ne rei ulenl pas de- vant l'initiative, fut-elle audacieuse. Les pouvoirs publics leur ayanl imposé, com- me en France, de lourdes charges et des responsabilités capables de paralyser toute l'industrie d\) Cinéma, une commission vieni d'être nommée avec le mandat formel de faire (unie l'a- gitation nécessaire en vue de rapporter la dernière circulaire sur les spectacles. Les membres qui la composent sont: MM. Joseph Gocanari ei Jean Janni, proprié- taires; le chevalier Gemiaro Pasquariello et Mini Albin, artistes; le musicien Jean Gûomo; un opérateur, Botticelli, et MM. Joseph Galisti et Mérelli. Les démarches près du préfet sont commencées et l'affaire se présente fort bien. Tous nos vœux pour le prompt suc- cès de nos collègues. S - S La Ciné-fono, notre excellente et gra- cieuse confrère de Milan, n'est pas enne- mie d'une agréable mauvaise humeur. Elle insinue dans son dernier numéro que si Paris est au sommet de l'industrie Cinématographique, il est par contre la négation du commerce des cinématogra- phes. Les salles de spectacle y seraient mesquines, les programmes aussi « une nouveauté sur sept vues » et encore nou- veauté voudrait dire nouveauté pour Pa- ris seulement puisque les maisons d'édi- tion de films expédient d'abord leurs pro- duction à l'étranger. Notre confrère exagère. Tout n'est pas pour le mieux, mais de l'Hippodrome au Cinéma-Palace et du Cirque d'Hiver au Kinéma-Gab-Ka. tout ne se passe pas fantasmagorique et Lu.r cherche par loua les moyens à tenir un des premiers rangs dans l'industrie. Et voilà! Notre confrère n'est pas mal renseigné... mais il ne dit pas tout. comme t'écrit la Ciné-Fono. Et voyez comme sont jugées uns gran- des marques! Je ne puis résister au plai- sir de citer. Pathé frères est une maison mondiale qui recherche toujours de nouveaux sys- tèmes de vente. Aujourd'hui elle décide le lok-out, demain la liberté du commerce. Résultat: personne ne sait à quoi s'en te- nir et les petites maisons éditrices pous- sent comme des champignons. L'Eclipsé dorl sur ses laurier- passés. La Radios, sa fille légitime, cherche à s'é- manciper et produit de très mauvais films; La Gaumont trop occupée à lancer son chronophone en Amérique, néglige un peu ses affaires parisiennes. L'Eclair a eu la bonne idée de lancer les aventu- res de Nick Carter, un policier à la façon de Rocambole et de Sherlock Holmes. Le succès est prodigieux et mérité. Mais qu'il n'aille pas jusqu'à cinq séries! Ce serait trop. Le Lion, sous l'habile direc- tion de son distingué directeur technique, M. Michaud et de son directeur commer- cial M. de Beaulaincourt, poursuit le cours de ses succès. Th. Pathé nous pro- met de beaux films pour novembre. Mè- liès est toujours le premier de son genre ï - 3 Une nouvelle fabrique de films esl en train de se former à Gênes, sous le nom de Sciutto, au capital initial de 600.000 fr. Dans le cadre délicieux de la vile, des monts et de la mer, sous le ciel limpide de la Ligurie. la future maison doit réus- sir... si Tari esl le seul facteur du succès! RIVISTA FONO-CINEMATOGRAFICA Napoli-Via Bag-livo Uries, 13 (Italia) Directeur-Propriétaire : FRANCESCO RAZZI Abonnement pour l'Etranger : six mois, 10 fr. ; une année, 16 fr., avec droit à l'insertion du nom et de l'adresse jusqu'à dix mots dans le GUIDE DE LA FONO-CINEMATO- GRAFICA qui parait toutes les semaines. 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PATHÉ 90, RUE DE RICHELIEU Voyage à Marseill \'d\ âge à Marseilh Le Vieux Provins, La Moisson, La Suisse « Lac Léman La Suisse « Les Lac: La Juliette », 130 La Suisse « Berne ». 1 21 1 Le vieux porl », s;' La Suisse « Les montagnes », 92 lu:; La Giotat, 119 110 Château d'If, 143 tan ". 160 Etude de vagues, 56 », 100 Manœuvres du centre, 195 BREVETS & INVENTIONS Dispositif d'aulorama, Grand jean A. IL à Paris. Pour obtenir l'illusion d'un voy- age en automobile, on combine les mou- vements d'une ou plusieurs automobiles avec des projections cinématographiques obtenues et reproduites en éventail sur le fond d'avant et sur les panneaux de droi- te et de gauche de la salle avec un syn- chronisme parfait. Van Dievaet (G) et Lambert (./. B.) à Ixelles : Obturateur pour appareil ciné- matographique. Appareil cinématographique à récep- tion et projection continues par plaques photographiques. 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Tous les jeudis mise en vente de deux mille mètres de films (nouveautés de tou- tes marques), n'ayant passés que pen- dant quatre semaines. REVUE FINANCIÈRE Phonographes CinémcUographes se re- trouvent à 979 fr. Nous avons déjà fait remarquer que la lourdeur de ces titres était peu en rapport avec les indications fournies par les bulletins mensuels de re- cette-. Le recul des cours proviendrait de la dénonciation qui aurait été faite, à Lyon, d'un prêt sur un lot assez impor- tant d'actions de cette société. — Les Ci- nema Exploitation, dont la situation s'est sensiblement améliorée depuis le chan- gement de direction, sont fermes à 100 fr. Les bénéfices atteignent actuellement 50 à 00.000 fr. par mois, y compris le pro- duit de la location des films dans la ré- gion de l'Est. Les Etablissements (ïaumont cotent 155 francs. Nous n'avons à enregistrer pour la hui- taine écoulée que des changes très calmes et des variations peu sensibles sur les va- leurs de ces différentes spécialités. — Les VALEURS CINÉMATOGRAPHIQUES Camphre (Le), 4o, 41, 75 Camphre (Cie Française du), 16 Celluloïd (Sté industr. de), 150, 153 Celluloïd « Petltcolin » ex-c. 6. 72 Cinématographes c Eclipse », 328, 330 — — parts, 423,427 Cinéma-Exploitation, c.l att. 104 Cinéma-Halls, ex-c. 2. 40 50 Ciném.-Ommia. 100 — parts, ex-c.l. 206, 210 Cinématographe Th. Pathé, 15. 16 Établissement Gaumont, 141, 152,50 Film d'Art, c. attaché 336, 337 Phonog. Ciné, et App. de précis. 957, 973 Phono Cinéma. Lux ' ' 78,85 Plaques Jougla 385 Plaques Lumière 476, 478 imprimerie des Arts Graphiques, 30, ri e Bergère, Paris. ht Directeur-Gérant : G. DUREAU. Nous sommes exactement la maison qu'il vous faut pour la fourniture PRATIQUE et ÉCONOMIQUE de tous les imprimés typographiques et lithographiques qui vous sont nécessaires Notices explicatives pour nouveaux Filrns, Catalogues de luxe, Albums industriels, Affiches en couleurs, etc., •s/ jK^^nfc \50.Ruç Bergère* l PARIS J) TÉLÉPHONEZ au 161-51, ou écrivez-nous pour demander un représentant qui vous fournira gratuitement Maqueltes Croquis et Conditions. *"■' SOCIÉTÉ FRANÇAISE des FILMS "ÉCLAIR" * m 27, Rue Taitbout, 27 -m- PARIS ^ rSmSt Téléphone 130-92 "CINE-JOURNAt Directeur : G. DUREAU gfê 30, Rue Bergère. PARIS O O Téléplume . Î61-54 O O • Le Maximum de Succès Est assuré aux Exploitants qui orennent leurs mm m ukatnn à l'Union Cinématographique 30, T{ue Charles- Baudelaire et 118, Faubourg Saint -jftntoine Correspondance et Bureaux : 30, me Charles Baudelaire, PARIS (12e) téléphone 944-14 — métro : BASTILLE QUI LOUE TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE TOUTES MARQUES A des Conditions inconnues à ce Jour Chaque mois, 25.000 mètres de Vues parfait état à vendre REELLES BONNES AFFAIRES L'UNION ne fait ni cachets, ni séances, ni aucune exploitation directe ou non, ne faisant ainsi aucune concurrence à ses Clients. N° 12. 3 Novembre 1908. Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Un An 10 fr. ÉTRANGER Va An 12 fr. Se Jis 25 centimes Parai! tous les mardis. Rédaction et Administration : 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 161-54 A nos Lecteurs Xaus (irons l'honneur d'informer nos lecteurs et amis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront ré- gulièrement te Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait à de non relies adresses et les ho leurs non abonnés n'au- ront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irrcgulicrs. Le $@m des Morts Je spis un Parisien respectueux des aditron?, lorsqu'elles expriment quelque iauté ou quelque bonté. J'ai donc règar- ••. dans le clair soleil de dimanche, les mombrables pèlerins du souvenir qui m allaient vers les grandes nécropoles irter h leurs morts ou même h tous les ort6 anonj mes le tribut de leur respect lôlé de crainte: Sans me mêler à leur ,uic. j'ai participé à leur dôvotieuse pra- es pensées, dût son i lernisme en pa- liiir excessif. ulte ents, de qu ont irtis pour toujours, est aussi \ ieux que h ikiii- fait croire ■> l'éternelle durée de ostinct qui nous fait croire à l'éternelle irée de la forme : il reste vivanl en nous algré les négations philosophiques. 11 s'affirme aujourd'hui autour des tombes parisiennes avec autant de force qu'il y a vingt siècles. C'est un sentiment toujours jeune, il me plairait qu'il s'accommoda! désormais des ressources de le science et vous < 1«'\ inez déjà mon rêve. Pourquoi le souvenir des êtres dispa- rus souvenir que la vie fiévreuse era la plus belle Toussaint. G. Dureau. RALEIGH & ROBERT LES CENTAURES Moilir homme, moitié cheval, tel est le Centaure, cet être fabuleux qui fait partie des légendes mijthnlogiques de divers pays montagneux de l'ancienne Grèce. Célèbres par leur indomptable vigueur, les Centaures furent dans l'antiquité con- sidérés comme des dieux. Ils auraient dis- paru, victimes des sirènes. fouvions-nous choisir un autre titre pour le film que nous offrons aujourd'hui à l'admiration des foules et ne sont-ce pas de véritables Centaures, ceux qui nous of- frent ce spectacle inoubliable de l'homme sur sa monture, au courage bouillant, bra- vant tous les périls, alors que son cheval, la crinière flottante, bondit, hennit, frappe du pied la ferre et se rit des obstacles qu'il franchit acec une telle ardeur ? Lorsque nous avons édile la « Cavalerie Infernale » et le « Tor di Quinto », notre clientèle accueillit ces films extraordinai- res avec un enthousiasme qui prouvait que quelque chose de nouveau s'était pro- duit dans le domaine de lu cinémalmjra- phie. Depuis, des prodiges se sont accomplis dans toutes les branches de l'activité hu- maine. La science de l'équilulion nest pas restée en arrière et a fait des progrès à pas de géant. La cavalerie italienne est là pour en fournir la preuve. Quelques dé- tails sur cette dernière ne seront pas inu- tiles. PINEROLO C'est èi Pinerolo, ville située à 43 kilo- mètres de Turin, qu'existe la fameuse Ecole de cavalerie qui a fourni les élé- ments du nouveau film. Placée au pied des Alpes Cozie, Pinero- lo est baignée par le. Clusone, affluent du Pellicc, torrents qui grossissent très rapi- dement au moment du dégel ou des pluies. Elle joua un grand râle entre la France et l'Italie. Prise par la France en ir>:W, rendue à lltalie en 1574, reprise en 1630, elle retourna à la Savoie en 1706. Enfin, de 1796 à 1814, elle appartint de nouveau à la France. Son ancien chdtcau a reçu d'illustres prisonniers, comme Fouquet, Lauzun, l'homme au masque de fer, etc., etc. L'ECOLE DE CAVALERIE L'Ecole de cavalerie est fréquentée par des officiers récemment nommés i leur sortie des écoles militaires de Rome et de Modena où ils ont déjà reçu l'instruction donnée habituellement dans les manèges. A Pinerolo, l'instruction est plus prati- que, les exercices se faisant en pleine campagne. On leur fait surmonter tous les obstacles naturels, quels qu'ils soient et quelles que soient les difficultés qui se présentent. Les soixante-quinze élèves qui fréquen- tent l'Ecole sont divisés en trois sections. Chaque section est commandée par un lieutenant (les élèves ont tous le grade de sous-lieutenant). Les trois directeurs-ins- tructeurs de section sont commandés par un capitaine qui est l'instructeur-chef . Cet emploi d'instructeur-chef a été long- temps tenu par le capitaine Caprilli qui fut le vrai réformateur de la cavalerie ita- lienne. Par malheur, un accident survenu au cours d'un exercice périlleux a mis fin à ses jours, si précieux pour l'Italie. La théorie du capitaine Caprilli, et pour laquelle il a lutté tant d'années afin de la faire adopter en haut lieu, est basée sur ce fait laisser le plus de liberté possible à sti monture, l'homme ne /levant user tle sa forer que pour obliger le chenil à cré- diter certains exercices et, alors que ce dernier se plie à la ndonnté lia cacalier. Cette théorie, savamment appliquée, permet an.r officiers italiens il' obtenir il a chenil îles actions i/a'aacane cavalerie au momie n'est capable aujourd'hui de pré- senter. Nimi.i.imi FRANCS DE IM'KS-SANtiS Faisons ici une remarque qui a son im- portance : tous les élèves île l'Ecole mou- lent îles purs-sangs anglais ou irlandais, et il serait difficile de troacer dans n'im- porte quelle antre nation, an groupe dà cavaliers aussi nombreux, ayant comme montures des chevau.r représentant une valeur de 800.000 francs au moins, cl par- mi lesquels quatre on/ gagné les premiers prix au concours hippique de Londres. Le cheval •• Pouf », appartenant au lieute- nant FonogUo, a été acheté lors du con- cours par un lord anglais pour le prix de 80:00e francs. l'uur certains e.rercices. les élèves mou- lent des chevau.r italiens, sardes ou hon- DE 4 II. DU MATIN à 5 II. DU SOIR Les leçons comment eut à \ heures et demie du malin en été cl éi 7> heures en hi ver. Chaque officier-élève possède «a moins cinq c/iecaux. c'esl-à-ilirc : che- val de manège, cheval de campagne, pur- Sang pm- pre le cou. POURQUOI LES CHUTES SONT ELLES SI NOMBREUSES DANS CE FILM? Mais nous tlira-t-on. pourt/imi les tha- ïes sont-elles si nombreuses tlans ce film, puisque ces nicaliers u véritables t ■entou- res . sont les premiers du momie.' Ils doivent, par conséquent, justifier cette ré- putation par une assiette sidiile. et socoir. quoi t/u'il arrive, tenir leur équilibre sur leur moulure. Voici mdre réponse : POW permettre à tout le monde d'acqaè- CINÉMAS "F'X jy Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références i ;•//• cette bande sensationnelle nous avons dû la réduire à une longueur normale, soit à SX) mètres, et nous avons pris la quintes- cence du négatif qui mesure sou mètres environ, Or, comme le public est avide d'émotions, nous lui montrons les acci- dents terribles, pleins de conséquences re- doutables, auxquels s'exposent ces hom- mes hardis, capables d'escalader les deux. Nous croyons utile d'ajouter que ceux de nos clients qui voudront faire l'achat de la bande complète 800 met.), n'auront qu'à s'en applaudir, puisqu'elle est inté- ressante au plus haut point, depuis la pre- mière image jusqu'à lu dernière. {Les or- dres pour la longueur totale 800 mètres — ne soûl reçus que sur commande ferme. FILM INIQUE Nous n'ajouterons plus rien à ce qui précède. Nous urnns assez dil quelle im- portance nous attribuons à ce film vrai- ment UNIQUE, ci nos acheteurs feront le reste. Lu seule chose sur laquelle nous in- sisterons encre esi celle-ci: La photogra- phie l'-l incomparablement belle et peu! défier la critique la plus sévère. Elle rend toute la majesté du sujet et en fuit ressor- tir fèclal ri lu grandeur. ,Q- y ~ w u w » » u * .7. uuuwvuuu^uuvuu^TJ. Les Projections diurnes Fixes ou Cinématographiques Brevetées dans tous les pays Nous recevons la lettre suivante : Monsieur le Directeur du Ciné-Journal. Vous n'ignorez pas que jusqu'à ce jour Les projections cinématographiques n'uut juin; ut,'- qu< dai h curité et que les quelques exploitations qui uni été tentées.dans des salles arliti- ciellemenl éclairées n'ont donné que des résultats imparfaits. Personne encore n'a pu réussir des pro- jections en plein jour, en plein air, voine en pleine lumière solaire, avec un écran nu. dépourvu de tout abri, tel enfin qu'il existe dans une salle obscure! Or, nous possédons un dispositif qui donne ce résultai en n'exigeant- aucune modification, ni des appareils, projecteurs existants, ni des clichés et des films habituels, Ce propédé ne peut dune manquer d'in- téresser, en raison de ces applications multiples, (publicité, représentation dans les Parcs des Casinos, des Jardins d'Eté, etc.) toutes les personnes qui, de près ou de loin, touchent a l'Industrie cinémato- graphique, et pour vous permettre de vous pendre un compte exact de notre affrma- liiin, nous sommes à. vos ordres pour pro- céder devant vous, en plein air, avec des films a vous, si vous y tenez, noirs on colorés, à toutes les expériences qui you.i plairont. Veuillez agréer M. nus bien sin- cères salutations. Les demandes de rendez-l'O'ÂS doivent Ire acceptées par nous 24 Iicures.à l'a- vance. Ecrire à l'adresse suivante: M POCH, 1<; Boul;Saint-Denïs,Pari?. -£3§Sjgj^ LOCATION DE pi^PS Les meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue Charles- Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine EXEMPLE A SUIVRE {Avenir Forain . l'u de nos plus dévoués Ramarados. M. Renaud, le sympathique délégué ré- gional de Bar-le-Duc vient de faire un questionnaire destiné à être envoyé à (un- ies Maires du département de la Meuse des communes d'une population de 800 habitants au moins. Il es! à souhaiter, dans le but de faci- liter la lâche des camarades désignés pour rélabJ-isfcemenl du Guide Forain qui : a-t-il un camionneur corres- pondant de la ( iompagnie ' A <|ui Messieurs les Forains doivent- ils écrire? Pour: l ' leur demande d'adi 2° Envoyer leur- arrhes? Auriez-vpus dan- l'année d'autre- fê- tes ou luire- auxquelles le- forains viennent ou peuvent venir? Si oui, quelles sont les dates? Kl leur durée? Autorisez-vous a monter en ville mor- Si oui. quels -uni le- jour- de luire- ou de marchés les plu- importants? Une Fédération d'Opérateurs en Italie Al. < i i.. Frassoni, directeur de l'Ecole des opérateurs de Véronel Ital i eide de -e mettre à la tête d'un mouve- ment sérieux eu faveur d'une Fédération de- opérateurs. A ceux de no- lecteurs français qui peuvent l'ignorer, mai- nous permettrons de rappeler que l'industrie cinématographique fabrication et exploi- tation . ne -e présente pas eu [| la forme qui règne en France. Centrali- sée chez nous à Paris, elle est là-bas très forte ni décentralisée entre Mdan, Ro- me, Turin, Napl< es, Pise ei Livourne. La \ ille de Milan ■'> elle seule possède deux maisons d'édition et plus de cinquante cinémas-théâtres. C'est oa qui explique la formation parcellaire d'E- coles d'opérateurs dans quelques villea d'Italie éprises d'autonomie. Il convenait de placer sous le contrôle d'un. sation centrale le- multiples syndicats provinciaux dont !*' efforts tendaient inévitablement a l'individualisme. La création d'une Fédération s'impose. Nos félicitations a M. Frassoni. RIVISTA FONO-CINEMATOGRAFICA Napoli-Via Baglivo Uries. 13 (Italia) Directeur-Propriétaire FRANC1 m ( > RAZZ1 Abonnemenl pour l'Etranger six mois, m fr. ; une anm >■. 16 fr , avec i//".7 à l'insertion du nom et de l'adresie jusqu'à dix mots dans le GUIDE DE LA FONO C1NEMATO- GRAFICA '////' paraît lotîtes 1rs semaines. lions et Réclames (Demander > P i' | S IPOLI Syndicat des Opérateurs REMERCIEMENTS Je remercie bien sincèrement, au nom ii dil beaucoup de bien d'un nouveau petii appareil de projection animée, sim- ple ei pratique, qui pourrai! se fixer sur n'importe quelle source électrique. On L'appelle V Idéal. Attendons pour applau- dir. é '?' y Une splendide fabrique de films s'était établie il y a quelque temps à Pegli, pour la somme respectable de 100.000 fr. Tout était prêt. Pourquoi tout est-il maintenant arrêté? Notre confrère Ciné fono pose la question. En l'honneur de Wilbur. Le grand dîner que l'Aéro Club de France donnera en l'honneur de Wilbur Wright, le jeudi ."> novembre, dans la salle de théâtre de l'Automobile Club, promet d'être très brillant. M. Louis Barthou, ministre des Travaux publies, présidera, et toutes les notabilités {\\i monde de l'aéroslalion et de l'aviation seront présentes. L'Aéro Club de France remettra au cé- lèbre aviateur américain sa grande mé- daille d'or, et l'Académie des Sports lui fera tenir aussi celle qui lui a été votée. Le dîner sera suivi d'une séance de ci- nématographe qui évoquera les grandes étapes de l'aviation et les épreuves qu'a l'ail disputer l'A.'ro Club de France, le Prix Deutsch-Archdeacon (de 50.000 fr.), le Prix Armengaud jeune (de 10.000 fr.), etc. Nous sommes informés qu'une nou- velle revue cinématographique est à la veille de paraître à Naples, sous le titre assez heureux de « Lux ». Notre confrère Gustave Lombardo en sera le directeur. « Lux » sera mensuelle, sur 30 pages de grand formai et s'annonce connue la plu- élégante et la plus variée du genre. Nos félicitations et nos meilleurs souhaits au nouveau confrère. BREVETS D'INVENTION Enseigne lumineuse fonctionnai^ par la lumière du jour ou par une lumière artificielle, Hottert, II. à Bruxelles. Cinématographe. — Groupe dans le- quel on a déjà déposé 100 brevets. Ciné- matographe perpétuel el multiple à bande sans fin; Tixidre C. et Pernin P. à Paris. Ce cinématographe perpétue] est oa- ractériisé par uu arbre transversal por- tant une lame d'aetionnement d'un pla- teau à broches solidaire d'un tambour à pans sur lequel est enroulée une bande à vues cinématographiques sans fin. Projections cinématographiques aé- riennes. — De Mare F. à Bruxelles. — Le dispositif peut être placé sur un véhicule. Htimles métallisées pour projections par réflexions. Depuis E. à Vincennes (France). On confectionne des bandes ci- nématographiques opaques, dont la face portant les images est métallisée et pré- sente une surface brillante, afin de don- ner, par réflexion, des projections très lu- mineuses. Curie postule illustrée phonographique enregistreuse. — Grelet A. à Paris. On applique, sur la face illustrée, un enduit transparent laissant voir l'image, tout en permettant d'y enregistrer directement, à l'aiile d'un diaphragme, à rencontre des cartes postales parlantes en usagé dans le commerce, et dont l'enregistrement est obtenu par pression à l'aide de gai van os. LA CINÉMATOGRAPHIE ITALIENNE ORGANE PROFESSIONNEL BI-MENSUEL du Cinématographe, du Phonographe et des Industries qui s'y rattachent Directeur : Professeur G. .1. Farbri Milan, Via del Senato, 20, Italie Prix de l'abonnement : 5 francs par an. £jj=j v u y. & y ^ v ^ V V .¥ V V ^ V ^ ^ ^ ^ ^ ^ 4i ^ ^ ^ ^ 41 ii fr | SOCIÉTÉ é>: DES (o I Etablissements I I gaumont! CM CAPITAL 3.000.000 DE FRANCS (O m PARIS — 57, Rue Sainl-Roch, 57 — PARIS ?k _ (c APPAREILS & FILMS | NOUVEAUTÉS DE LA SEMAINE 9>: i m m m <° ^ DEVOIRS DES LOCATAIRES ENVERS LEURS COXCIERCES 1(17 ^ Ç>); LE TABAC DE CRAXD'PÈRE. . 160 -(O O): Oh ): LE REVENAN1 ^ EX SAINT HOMME MENDIAIT 150 (o <3)- . _ — _ '(p I PROJECTIONS PARLANTES O)- (o O)- 1 DEMANDER 0v le nouveau catalogue illustré complet o) qui vient de paraître o)' $.* û ■•§ fr $ $i fr û>^ û-$ û f? u $ û 0 ^ ù t? ù i FILMS LUX APPAREILS & ACCESSOIRES 32, rue Louis-le-Grand, PARIS Téléphone 274-68 Adresse télégraphique : PHONOLUX MÉDAILLE D'OR La plus haute récompense à L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE HAMBOURG 1908 BARCELONE, BERLIN, BRUXELLES, BUDAPEST BUENOS-AIRES, LONDRES, MOSCOU, TURIN, VARSOVIE LA MAISON NE FAIT PAS LA LOCATION DERNIÈRES NOUVEAUTÉS (LISTE DES SIX DERNIÈRES SCÈNES PARUES) Le fou de la falaise, 254 Affiche en couleurs, 0,50. Monsieur La pudeur (comique), 93 Je sais toul (comique), 180 Le serpent de mer (comique), 72 Une partie de cartes (comique), 122 Dévouement d'enfant (dramatique), 198 NOUVEAUTES CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES 11, RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldai dramatique), Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS NICK CARTER La ]'i]U' <*« la sottèèf», c Série. Le Guet-Apens, 175 L'Homme au sac, « - L'affaire des bijoux, 210 L'Etreinte de la Statue, e = Les Faux-Monayeurs. 187 Rêve de Pétard, Les dévaliseurs de Banque. 150 Le Boiiito apprivoisé, e — Les Empreintes, Le Revenant, Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57-59, RUE SAINT-ROCH, PARIS Devoirs ,ie< Laealakei eavcn leyn lacroyable Botaniste, Concierges, 1*1 l '"• Femme forte, Le Tabac de Orand'Père, MO Un Saial Honww ii.en.ii,..t. Le Revenant, enl "ii lui une Maison, Société générale des Cinématographes ECLIPSE 23, RUE DE LA M1CH0D1ÈRE, PARIS l.;i Kiiic du Facteur, .\|,'\|.-M cl ?1-- . -'il \ il'nll<. Perdu en mer, gc( oes el Tj pes Bulgares, Le Truc du Chef-d'œuvre, L'aéroplane Wilbur Wrighl 130 Le Çorçaj i li;* [»< il i. ;i i< ■ . (68 i »| '«''iMljnii S-71 Lé fôift de Bruxelles eri dix minutés, lf2 Une alarmé à minuit, '•"'' La.vic des. |).i>>.4ii.- en Egypte, 130 Le géant dès lacs Nouvelle chasse Lei réc'ôlfe dé 6âHanès au Brésil, 141 ù l'hippopotame . 102 lu drame du cinématographe, 114 Les centaures, Sensaiionnel), 234 Quand d'autres l.\ic-:!! 135 L'Ile enchantée. Jersey, P.aqorama de Scandinavie, l m Les richesses de la kieilê Antique Les chiens favoris, 16 Tri - recommandée . 123 Société des Phonographes el Cinématographes tt LUX M 32, RUE LOUIS-LE GRAND MÉDAILLE ffOR (Hambourg 1<»)S}.\:>. plus haute rfctomp Ce (jeant'des fâcs Nouvelle chasse'à Si-Antoine di^.Paduuu Tn- umusanl iv- Thîppotàme . 102 i oramuiidé . Lfrië journée sur l'es éléphants, 80 i n drame du cinématographe, LU bè coiffeur voleur riomique . 101 La femme «lu mineur, L.-> richesses* "de la Sicile btique 123 La récolte des bananes, iux morses bu \ 107 Georges el Marguerite Extrêmement Wfa La -voix .du* cœur, 182 joli), Le créancier tenace. us Les Centaures Sensationnel), Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Dévouement d'une Institutrice, Mobilier d'occasion, Odeur suave, Aéroplanes, Ascension de Ballons fleuris, Le vol à la mélasse. G. ME N DEL 10 ",s, BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Le chien vengeur ou l'assassin du fermier {dramatiq.), superbe scène 200 Les boltines balladeuses [comique . 89 .l'veux des moustaches {désopilant), 90 Les bons fromages (très comique), 126 Où est mon fils {comique), 00 Histoire d'un râtelier (comique), 75 Th. PATHÉ 90, RUE DE RICHELIEU Voyage à Marseille Voyage à Marseille Le Vieux Provins, La Moisson, La Suisse « Lac Léman La Suisse « Les Lacs », La Joliette », Le vieux port 130 , 82 103 ne m 160 Berne », Les montagnes La Suisse « La Suisse « La Giotat, Château d'If, Etude de vagues, Manœuvres du centre, 120 02 110 143 BREVETS & INVENTIONS Appareil de projection cinématographi- que. — Herrmann E. à Berlin. — Ce ci- nématographe est constitué par un mé- goscope, pourvu d'un dispositif pour fai- re passer devant la fenêtre éclairée du mégoscope des bandes chronophotégra- phiques imperméables à la lumière. Bandes cinématographiques incombus- tibles. — De Mare P. à Bruxelles. — La bande est composée d'une âme métalli- que mince, polie, perforée aux bords, re- couverte d'une couche d'argent blanc et imprimée en noir ou en couleur foncée, soit photographiquement, soit mécani- quement, sur une ou sur deux faces. Procédé pour empêcher l'inflammation des pellicules ou bandes cinématographi- ques. — Kernkamp H. à Anvers. — On lance sur les pellicules ou bandes ciné- matographiques, un courant continu d'air ou d'acide carbonique. Appareil cinématographique. — Power N. et Morton B. à New- York. — Des ma- gasins incombustibles pour les bobines sont respectivement, pour l'entrée cl la sortie de la pellicule, pourvus d'un orifice devant lequel agit un dispositif automa- tique d'obturation empêchant la propaga- tion du feu à l'intérieur du magasin. PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. 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Les O- nerna Exploitation, dont la situation s'est sensiblement améliorée depuis le chan- gement de direction, sont fermes à 106 l'r. Les bénéfices atteignent actuellement 50 à 60.000 fr. par mois, y compris le pro- duit de la location des films dans la ré- gion de l'Est. Les Etablissements Gaumont cotent 155 francs. Nous n'avons à enregistrer pour la hui- taine écoulée que des changes très calmes et des variations peu sensibles sur les va- leurs de ces différentes spécialités. — Les VALEURS CINÉMATOGRAPHIQUES Camphre (Le), 42. 44 Camphre (Cie Française du), 16 Celluloïd (Sié industr. de), 150. 153 Celluloïd « Petitcolin » ex-c. 6. 79,80 Cinématographes « Eclipse », 351. 355 _ _ parts, 450, 456 Cinéma-Exploitation, c.1 att. 20 50, 21 50 Cinéma-Halls, ex-c. 2. 39,40 Ciném.-Ommia. 100 — parts, ex-c.l. 39,40 Cinématographe Th. Pathé, 20 50. 21 50 Établissement Gaumont, 140 Film d'Art, o. attaché 338. 339 Phonog. Ciné, et App. de précis. 962.970 Phono Cinéma. Lux ' ' 80.83 Plaques Jongla 352, 355 P aques Lumière 467 linprim rie d>s Arts Graphiques, M, r IC Bergère, Paris Li Directiur-Girant : G. DUREAU. Nous sommes exactement la maison qu'il nous faut pour la fourniture PRATIQUE et ÉCONOMIQUE de tous les imprimés typographiques et lithographiques qui vous sont nécessaires : Notices explicatives pour nouveaux Filrr)S, Catalogues de luxe, Albums industriels, Affiches en couleurs, etc., Ts50.Ruç Bergère* l PARIS JJ TÉLÉPHONEZ au HU-ô't, ou écrivez-nous pour demander un représentant qui nous fournira gratuitement Maquettes Croquis et Conditions. a SOCIÉTÉ FRANÇAISE des 3* FILMS -s ÉCLAIR *> * m 27, Rue Taitbout, 27 ^ paris ^ *m: Téléphone 130-92 "CINE-JOURNAL Directeur : G. DU RE AU 30. Rue Bergère. PARIS O O Téléphone : 161-54 O O O Le Maximum de Succès Est assuré aux Exploitants qui prennent leurs à l'Union Cinématographique 30, 7{ue Charles-Baudelaire et 118, Faubourg Saint -Jintoine Correspondance et Bureaux : 30, rue Charles-Baudelaire, PARIS (12*) téléphone 944-14 — métro : BASTILLE QUI LOUE TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE TOUTES MARQUES A des Conditions inconnues à ce Jour Chaque mois. 25.000 mètres de Vues parfait état à vendre REELLES BONNES AFFAIRES L'UNION ne fait m cachets, ni séances, ni aucune exploitation directe ou non, ne faisant ainsi aucune concurrence à ses Clients. Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE U" An 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Se Je 25 cen finies Parait tous les jeudis. Rédaction cl Administration : 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 161-54 A nos Lecteurs Xous avons l'honneur d'informer nos lecteurs et amis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront ré- gulièrement le Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait à de nouvelles adresses et les lecteurs non abonnés n'au- ront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irréguliers. De quoi demain sera-t-il fait? Il apparaît à tous les bons esprits que l'industrie cinématographique traverse de- puis quelques mois une phase difficile de son développement. Fa France est plus particulièrement atteinte: on comprendra qu'elle soit plus digne aussi de nos préoc- cupations immédiates. Mais constater que le marché du li lui est lourd, que la vente du neuf se fait péniblement, que le stock des grandes maisons de fabrication pèse d'un poids ruineux dans la balance des profits, que L'occasion el la Location mal comprises réduisent Le champ «les transactions entre L'éditeur el L'exploitant... toul cela est de- venu aujourd'hui superflu. Ces fâcheuses observations sont dans la pensée de tous. Le plus utile est de combattre s;ms délai la marche progressive el rapide du fléau qui menace d'emporter une industrie fran- çaise excellente en soi. Récriminer, mori- géner, c'est peine perdue. Agir esl m' eux. Quelques personnalités du monde ciné- matographique semblenl en ce moment plus sérieusement désireuses que jamais de lutter contre le marnais courant. Il faut citer parmi elles M. Stuart Blackton, de la Vitagraph Cie et Le directeur de la Nordisk, de Copenhague. Ces messieurs, à Paris depuis quelques jours, ont déjà pro- voqué cette semaine une réunion de la Chambre syndicale des Fabricants el Né godants de Films, réunion au cours de laquelle divers échanges d'idées ont eu lieu qui laissent espérer un accord. Nous ne pouvons aujourd'hui retenirde ces propos non officiels que (\c^\ faits sinon catégoriques, du moins dignes de toute notre attention. D'abord la maison l'allié frères esquisse vers les maisons qui sont devenues ses concurrentes un mou- vement gracieux de rapprochement. Sa diplomatie avisée l'éloigné encore du champ des opérations, mais on pressent très bien que derrière des éclaireurs im- portants, la figure adroite de M Charles l'allié se dessine a\ec autorité. Four quoi faire? Pour réaliser dans une harmonie souhaitable, l'union désintérêts professionnels de tous les fabricants de lilius, maintenir les priv. organiser sur îles bases rationnelles soit la vente syndicale à un groupe de loueurs privilégiés, soit la location générale avec retour des films après un temps. En un mot, pour assainir le marché. C'est très bien et nous attendrons pour nous prononcer que ces incertaines paroles soient devenues les articles précis d'une réglementation par tous agréée. .Mais — et c'est là le point important de la question — nous retenons surtout de l'en- trevue de cette semaine le bruit suivant lequel, la grande maison Eastman Kodak qui produit le film vierge, lancerait à partir du mois de janvier du tilm imcombustible sur le marché du monde. Cette nouvelle est de la plus haute valeur et demande à être confirmée. Si le fait est exact, et nous avons lieu de le supposer tel, nous serions heureux de savoir dans quelles conditions se fera la vente. M. Eastman vendra-t-il à tous les fabricants ? Le prix du film sera-t-il ma- joré? Et surtout quelle sera l'altitude des pouvoirs publics? Nous comprenons bicu que les ordon- nances de police, dont c'est le devoir, im- poseront aux exploitants le film nouveau, garantie absolue des représentations sans risque d'incendie. Mais il serait utile de de savoir si l'on imposera le film Eastman officiellement, comme ou prétend aujour- d'bui faire du « carter Mallet ». Sa supé- riorité est-elle d'un ordre tel qu'on écarte les autres modèles de films à combustion lente qui ne sont pas rares? Et enfin, de quelle façon entend-on ménager les inté- rims des exploitants propriétaires de films combustibles ? 11 y a des délais à leur don- ner comme aussi aux éditeurs et aux loueurs dont une mesure trop rapide en traînerait la ruine immédiate. Tels sont les points principaux de la question qui va désormais se poser avec force. Nous insérerons tous les avis de nos lecteurs, dans l'espoir de porter quelque lumière sur le débat. Quant à l'union des fabricants si divi- sés aujourd'hui, souhaitons qu'elle se fasse — sans que M. Eastman ait besoin de jeter dans la balance le poids de son pou- voir colossal, l'autorité sévère que lui donnent l'âge, la qualité et le crédit géné- ral de son industrie. Souhaitons pour tous un marché libre ! G. DUREAU. Le Mot de la Semaine De Jugend, le célèbre journal humoris- tique de Munich: Deux professeurs de philosophie se rencontrent. — Mon cher collègue, dit l'un, pour- riez-vous me traduire le fameux panem et circenses des Romains en quatre lan- gues modernes? — Rien de plus facile, mon cher collè- gue : Brot und Spiele, du pain et... — Vous n'y êtes pas du tout. Il ne s'a- git pas de traduire littéralement, mais d'adapter la traduction au pays dont vous adoptez le langage. Et y êtes-vous par- venu? — Rien de plus simple: en français, « du pain et des femmes » ; en italien, « polenta è cinematografi »; en anglais, « roastbeef and footbaal »... — Ah!... et en allemand? — En allemand, c'est encore plus fa- cile. Dans notre langue, en effet, un mot seul renferme toutes les aspirations de la race... — Et ce mot, c'est? — « Bier »! D'où il faut conclure que les Italiens sont les meilleurs clients du Cinéma, que les français aiment mieux les femmes... et les allemands la bière. Ne pourrait-on combiner ces diverses attractions? Argus et Augusse ! Un de nos confrères, qui ponr être luxueux n'en est pas moins intermittent, s'amuse comme une petite folle à l'idée qu'un de ses lecteurs lui écrit en l'appel- lant " Monsieur Orgus " au lieu de M. le Directeur de l'Argus. Bigre ! Voila qui est grave. Notre confrè- re se plaint amèrement que les français connaissent si peut l'orthographe et sur tout la mythologie. Ignorer l'Argus, mons- tre légendaire aux cent yeux ! Est-il permis ? Il est vrai, ajoute-t-il, que l'ignorant est un denoshons forains et qu'il a pu ton fon- dre Argus avec Auyusse. On n'est pas plus spirituel ni plus aimable pour les forains qui sont abonnés, lecteurs ou clients. Et 'puis, après tout, si beauconp de gens ne savent pas qu'Argus était dans des temps très anciens, un être merveilleux qui avait l'œil en cent endroits, il en est quelques uns qui en songeant à lui écri- vent malgré eux " Augusse ". LE THÉÂTRE DE DEMAIN M. Jules Claretie, de l'académie et de la Comédie-Française, cannait la toute puis- sance du Cinéma et la redoute. Voici dons quels termes il s'exprime au cours d'une de ces chroniques du Temps : ... Comme je rentre à Virollay, — après une des rares journées de cet été où j'ai donné des congés et n'en ai pas pris, — je rencontre un promeneur qui me pose cette question: — Avez-vous vu les artistes'? Les artistes venus de Paris ? — Quels artistes? - Oh ! monsieur, toute une voiture d'ac teurs en costume Louis XIII, chapeaux de feutre, plumets, hottes énormes! Tout le personnel d'un théâtre! Quand je dis une voiturelDeux voilures! Et une automo- bile! Nous avons cru d'abord que c'était une 4 société »qui s'amusait fêlant un car- naval quelconque en plein été. Non pas. C'était une troupe de comédiens, acteurs et figurants, allant du côté des bois de Vélizy, près du Chêne de la Vierge, simuler un drame-. Un duel sous Richelieu, - s'il vous plaît. et tout cela en pleine forêt, pour le cinématographe ' Le cinématographe! La grande attrac- tion, la grande fièvre, la grande passion du moment! Le cinématographe, sans lequel les cirques forain ne peuvent plus vivre, et qui ajoute ses petits « mélos •> ou ses féeries enfantines aux grimaces et aux cul- butes des clowns. Le cinématographe, qui envahi le boulevard, qui lègue en maître, qui débusquera le drame ! Car je l'oubliais, le cinématographe, cet autre ennemi des répétions, qui va s'ajou- ter aux tournées, aux live o'clock, aux galas en plein air, galas de jour, galas de nuits, aux représentations extraordinaires, aux matinées de bienfaisance ou de réclame, à cet envahissant « théâtre en marge », qui constitue pour toute organi- sation sérieuse un ennemi de toutes les heures; — Le cinématographe, qui lente les acteurs, amuse les spectateurs, donne à la foule ce qui lui suffît d'une œuvre quelconque: la pantomine, l'image, l'ombre ou la ligure du comédien célèbre ; Le cinématographe, qui est au théâtre artis- tique ce que le journal à un sou est au CINÉMAS "FIX yy Télèp, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés ** Premières l^éférenees -4- livre, et qui est peut-être, hélas! pour la foule, U> théâtre de l'avenir, le théâtre de demain I Et les artistes les plus réputés se prêtent avec joie à ces manifestations de l'Art Nouveau. Qu'eût répondu Talma si on lui eût proposé de mimer au cimetière de Brunoy une scène d'Hamlet, ou sous bois — une futaie de banlieue jouant le rôle d'un lucus sacré — une tragédie de Racine ? Un de mes amis me tend ces verselets qu'il vient de griffonner au son d'une trompe de teuf-teuf, dans la poussière sou- levée en voyant passer les « déguisés » qui allaient là-haut, sous le chêne, jouer le mimoilrame : deux que le loto, et les illes. Et, colportant le drame au grand train de l'auto, Pour temple prend l'automobile, Tandis que s'essoullant, Melpoméne aux abois S'accroche au cinématographe Et des diseurs dé vers t'ait des hommes des bois. Les gestes remplaçant les fautes d'ortographe 1 Banville eût fait mieux. Mais cette inva- sion des bois par les mimes est en vérité, en matière d'art, un fait nouveau. Tont se réduira bientôt à des scénarios, à des « gestes » en eflet. Je n'ai pas vu la panto- mine de Vélizy. Mais je retrouverai sous bois les artistes autre part, à Meudon, à Chaville, à Ville-d'Avray, que sais-je? Les environs de Paris sont devenues des salles de répétitionspour cinématographes. On ne s'étonne plus de rien, et les rôdeurs et maraudeurs qu'on arrête entraînant les fillettes vers les buissons ou déménageant (toujours en auto) les villas ont une réponse toute prête à faire à l'autorité : — Monsieur l'agent, ne faites p:is atten- tion. Je répétais une scène cinémalogra- fique. Et ce n'est point là simple fantaisie. Je dirai quelque jour ce que le cinéma tographe, bien compris, peut devenir. En attendant, je constate qu'il est attirant passionnant — et gênant. Jules Claretie. Films Photographiques EN ACÉTATE DE CELLULOSE A la suite de plusieurs rapports concer- nant la réglementation des dépôts de celluloïd, M. Hanriot a lu, à la séance du 14 août 1908 du Conseil d'hygiène publique el de salubrité du département de la Seine, une intéressante note sur un nouveau succédané du celluloïd. Si le celluloïd, inventé en 1863 par les frères Hyott, a reçu de nombreuses applications indus- trielles, tant à cause de sa transparence, de sa souplesse et de sa facilité de travail, que de son prix de revient très bas, il com- porte un très grave inconvénient : étant à base de fulmi-coton, c'est une véritable matière déflagrante, devant être traitée comme telle, et avec laquelle un accident ou, tout moins, un incendie est toujours à redouter. Aussi de nombreuses tentatives ont-elles été faites, soit pour diminuer son inflam- mabilité en le dénitrant (soie artificielle) ou en le chargeant de matière inerte (linge américain), soit pour substituer une subs- tance différente possédant des propriétés LOCATION DE FILpS Les meilleurs Programmes COUVERTURE J Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue Charles- Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine analogues. Telle était la galalith, qui a eu son heure de succès, mais dont le manque de transparence et le prix plus élevé ont empêché la généralisation. Les éthers acétiques de la cellulose ou de l'hydro-cellulose ont été étudiés par Cross et Bewan, Ost, Leperer, etc.. et ont été l'objet de nombreux brevets. Suivant que l'acétylation a été poussée plus ou moins loin, ils sont solubles dans les divers dissolvants neutres, eau, alcool, acétone, chloroforme, et l'évaporation de ces solutions fournit une masse solide élastique, ayant les propriétés générales du celluloïd. De nombreuses tentatives, jusque-là non couronnées de succès, ont été faites pour remplacer ce dernier par ces acétines. Au cours d'une récente visite dans une usine, M. Hanriot a pu constater que les films en acétate de cellulose sont entrés dans la pratique; il a pu présenter au Conseil d'hygiène deux rubans provenant de cette usine, l'un en celluloïd ordinaire, le second en acétate de cellulose; ce der- nier, plus transparent que l'autre, est aussi d'une qualité inférieure; M. Hanriot a pu faire constater au Conseil la différence d'inflammabilité qui existe entre ces deux substances dont l'une déllagre, et dont l'autre est beauconp moins combustible (pie le bois à épaisseur égale. Il serait à souhaiter (pie. la fabrication du triacétate de cellulose- devenant cou- rante, on puisse rayer de la nomenclature des établisssements classés des dépôts de celluloïd, dont la dissémination, dit avec raison M. Ilanriol, n'est pas sans constituer un véritable danger* Ci -II. N. La photographie en ballon La Cinématographie conquiert en ce mo- ment les airs; elle régne sur Paris dont maints panoramas à vol d'oiseau ont été pris ces derniers jours. Nos lecteurs verront que d'illustres devanciers furent assez heureux pour obtenir de très belles vues photogra- phiques, il y a 23 ans! Des expériences de photographie en ballon ont été exécutées par M. G. Tissan- dier, avec la collaboration d'un habile amateur, M. J. Ducom. Ils ont obtenu, à des altitudes variant de 600 à 1.100 mètres, plusieurs clichés bien réussis. Cette expédition aérienne a eu lieu le 19 juin 18(S5,dans l'aérostat le Commandant Rivière, cubant 1.000 mètres. M. Ducom s'occupait spécialement de la partie pho- tographique de l'expérience, tandis que M. Tissandier prenait soin de l'aérostat; M. G. Prus, ingénieur des arts et manufac- tures, les accompagnait. L'appareil photographique, disposé sur le berd de la nacelle, de manière à pivoter sur un axe et à être lixé verticalement, est une chambre, dite de touriste (13 X, 18), à soulïlel tournant. L'objectif est u r li ligne rapide n" 4, de 30 centimètres de foyer. Cet objectif a été employé avec un diaphragme de 36 millimètres, son ouver- ture étant de 36 millimètres. Les photogra- phies ont été successivement faites avec un obturateur de M. Français et avec une guillotine à déclanchemenl pneumatique et a ressort «le caoutchouc, tout spéciale- ment construite pour cette expédition. Ce Système donne un temps de pose de un cinquantième de seconde, L'émulsion des plaques :ui gélatino-bro- RIVISTA F0N0-CINEMAT0GRAFICA Napoli-Via Baglivo Uries, 13 (Italia) Directeur-Propriétaire : FRANCESCO RAZZI Ahonneinenl pour L'Etranger : six mois, lit l'r.; mie année. 16 lï\, iwec droit à l'insertion du nom et de V adresse jusqu'à dix mots dans le GUIDE DE LA FONO CINEMATO GRAFICA gui parait toutes les semaines. Insertions et Réclames (Demander le Tarif) Pour Dépêchai kaz/1 n LPOU nuire d'argent employée a été aussi spécia- lement préparée. Le départ a eu lieu à 1 h. 40 m. de l'après-midi, par un vent sud-ouest, la direction étant nord-est. Dix minutes après l'ascension, une pre- mière photographie a été exécutée à 670 mètres de la rue de Babylone et des maga- sins du Bon-Marché. L'épreuve obtenue montre les détails des jardins qui se trou- vent dans ce quartier et les rues avoisi- nantes. Une autre opération a été faite au-dessus du pont Saint-Michel, à une hauteur presque semblable. On distingue nettement sur l'épreuve obtenue le pont et le quai Saint-Michel, le quai du Marché- Neuf, l'état-major des pompiers près de la Préfecture de police. On compte quinze voilures de place stationnant sur le quai du Marché-Neuf. On distingue encore le? tramways, les passants, et la trace d'une voiture d'arrosage qui a marqué sur répreuve une traînée grisâtre. Au dessus de l'île Saint-Louis, à 605 mètres d'altitude, l'appareil a donné un cliché d'une netteté pai faite. C'est le meil- leur qui ail été obtenu jusqu'ici en ballon. Ce cliché donne, en plan, le pont Louis- Philippe, le port et le quai de l'Hôtel-de- Ville, la rue c\u Bellay et la pointe de l'île Saint-Louis. On voit deux bateaux-mou- ches sur la Seine, ainsi que les établisse- ments de bains froids, de chaque côté du pont. Quand on examine le cliché à la loupe, on découvre les plus petits détails, tels (pie des rouleaux de corde dans un bateau amarré près de l'établissement de bains froids, et des passants arrêtés sur le quai, etc. On peut sur le cliché, compter les cheminées des maisons, tant est grande la netteté de leur image. Une nouvelle photographie assez remar- quable a été obtenue, quelques minutes après, à 800 mètres d'altitude (2 h. 8 m.), au-dessus de la prison de la Roquette. On y voit une partie de cette prison et le groupe des maisons comprises dans le voisinage entre la rue Saint-Maur, la rue Servan, la rue Merlin, avec les entrecroisements for- més par les rues Omer-Talon et Duranty. L'établissement du dépôt du Mont-de- Piété s'y voit très nettement. Au moment de la sortie de Paris, un beau cliché a été obtenu, à 2 h. 12 m., au- dessus du réservoir de Ménilmontant (alti- tude, 820 mètres). On voit le fossé des for- tifications, le boulevard Mortier, la rue Saint-Fargeau, la porte de Ménilmontant et la caserne qui se trouve entre Bagnolet. Deux autres bonnes photographies ,ont été faites hors Paris, à des hauteurs plus considérables, de 1.000 à 1.100 mètres, L'une représente les maisons de Lizy-sur- Ourcq (Seine-et-Marne), et l'autre la cam- pagne de Germiny-l'Evêque (Seine-et- Marne), avec des chemins et des construc- tions. Pendant la traversée de Paris, qui a eu lieu de l'atelier d'Auteuil à la porte de Ménilmontant, de 1 h. 40 m. à 2 h. 12 m., on voit que cinq photographies ont pu être faites: l'une au-dessus des magasins du lîon-Marehé, la seconde au-dessus du pont Saint-Michel, la troisième au-dessus de la pointe nord de l'île Saint-Louis, la qua- trième au-dessus de la Roquette, et la cin- quième au-dessus des réservoirs de Ménil- montant et des fortifications. On pourrait facilement avoir dans la nacelle deux appareils photographiques, avec deux opérateurs, qui prendraient une série continue de clichés; on aurait ainsi PHOTO -REVUE Journal des Amateurs et des Photographes, paraissant le Dimanche Sous la direction de Charles MENDEL — Rédacteur en chef : René d'HÉLiÉcouRT ABONNEMENTS : France et Algérie, 8 francs par an; Colonies et Etranger, 10 francs par an. Adresser tout ce qui concerne la Rédaction, les Abonnements et les Annonces : à la PHOTO-REVUE, 118, rue d'Assas, PARIS (6e) des documents topographiques d'une in- comparable précision. Enfin il ne serait pas impossible d'opérer avec des appareils panoramiques spéciaux dont les résultats offriraient un intérêt tout particulier. Grâce aux nouveaux procédés de photo- graphie instantanée, les opérations de ce genre deviennent faciles, et elles peuvent rendre de grands services à l'art militaire. La descente a eu lieu, à 6 h. 30 m., aux Rosais, près Rilly, dans les environs de Reims, après avoir dépassé l'altitude de 1.900 mètres. ÉCHOS ET NOUVELLES terre. Mais on ne dit pas si son système est le bon . . . tant de films incombustibles ont déjà fait long feu ! "Le Kinématographe Lanterne Weekly" demande si l'on peut cinématographiér les tremblements de lerre, les mouvements sismiques eux mêmes '.' A nos correspon- dants de répondre. ~ - - Une nouvelle Société de fabrication de films se constitue à Turin au capital de 300.000 frs. . . mais on ne parle pas de la formation d'une nouvelle société d'ache- teurs ! Grâce à un arrangement avec une très importante maison d'édition de films, notre confrère italien " La Cinématogra- phie Italienne" (pie dirige M. Gualtiero Fabbri, paraîtra au mois de Janvier pro- chain sur 24, 28 et 32 pages de grand format. Lee contrats actuels demeurent d'ailleurs valables Nos félicitations. © - ~ La Radiographie est en progrés; on vient en effet de l'appliquer à la cinématogra- phie : un savant a pu déterminer ainsi les mouvements des os du pied humain et des muscles et tendons qui les produisent. Le cœur lui même et ses battements ont été cinématographiés par le docteur Rosenthal nui a fourni divers spécimens du système cardiaque dans ses rapports avec la cir- culation sanguine. O © L'Italie revendique pour elle l'inventiou de la pellicule incombustible : l'auteur en sérail un certain P. Martinoétabli en Angle- M. Grandjean de Paris a inventé un nou- veau dispositif d'autorama qui donne l'illusion d'un voyage en automobile par une combinaison des mouvements de l'auto avec la projection ciném; qne. Nous avions déjà le cinémaway . . . dont la vie fut éphémère. ERRATUM Par suite d'une erreur dans lu mise en pages du dernier numéro, les nouveautés cinématographiques de lu Maison Raleigh et Robert ont été attribuées ù lu Maison Lux. Sous nous excusons de ce fâchent aussi bien près îles intéressés 0. L'apéritif chez soi (comique), 260 Je sais tout (comique), 180 Le serpent de mer (comique), 72 Une partie de caries (comique), 122 Dévouement d'enfant (dramatique), 198 NOUVEAUTES CINÉMATOGRAPHIQUES Société CINES 11, RUE SAINT-AUGUSTIN, PARIS Hamlet, d'après Shakespeare, 257 Cœur de Soldat {dramatique), Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS NICK CARTER Ie Série. Le Guet-Apens, 2e — L'affaire des bijoux, 3e = Les Faux-Monayeurs, 4e = Les dévaliseurs de Banque, 150 5e — Les Empreintes, La Fille de la sorcière, 100 175 L'Homme au sac, 130 ?io L'Etreinte de la Statue, 1 55 187 Elève de Pétard, 130 150 Le Bourru apprivoisé, 140 £35 Le Revenant, 135 Société des Etablissements GAUMONT Société anonyme au capital de 3.000.000 de francs 57-59, RUE SAINT-HOCH. PARIS l'n Drame «lie/, les Fantoches, 7? Coiffure imppssible, Bn Auvergne, L82 L'Esclave, Lee Sports modestes, 103 Le Dirigeable Clément-Bayard, La Monnaie de l.OQO francs, !"."< Vu Revoir el tyterci, Jalousie criminelle. 885 EJousoir, Société générale des Cinématographes "ECLIPSE i »» 23, RUE DE LA MICHODIÈRE, PARIS American Dance (eomiquë), 165 Mexico et ses environs, 168 Sœurs Rivales (drame), 163 Perdu en mer, 180 Les Inconvénients de la Gli )ire (co- Scènes et Types Bulgares, 95 mique), 162 Le Truc du Chef-d'œuvre, 135 Roeamadour (plein air), 98 L'aéroplane Wilbur Wright, 100 La Fille du Facteur, 130 Le forçat (diabolique), 99 Charles HELFER 22, RUE SAINT-MARC Représentants des maisons italiennes : Ottolenghi (Films AQVILA) Turin Calino toréador (comique), 137 L'empereur {drame), 208 Défense de se baigner {comique), 79 Gazette Mondaine {comique), 104 La voix du cœur (drame), 125 La femme du forçat, 104 Luca COMERIO et Cie, Milan jpcuyer par amour (comique), 133 Un rôle difficile 'eunuque,, 73 Venise (panorama), 124 Enterrée vivante, 203 Lac de Côme (panorama), J0? Laurent de Médicis, 203 Films RADIOS 36, RUE SAINT-MARC Une maison bien tenue (comique), 90 Pierrot, 210 Vengeance de Bohémienne (drame). 193 Voleur malgré lui, 109 La Fiancée du Garde-chasse, 166 Le suicide a du bon, 145 Excentriques Américains, 144 Pécheurs de Homards, 150 The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CECILE et 6, RUE DE TRÉVISE Le Fruit de Péché (Une tragédie en Les Rêves d'un Ouvrier, jtalie) 296 Un Conte d'Amour dans P Arizona, n un ' i j, r ,,-« Le Témoin muet, Par 1 Esprit d une femme, L<2 La Veil](, ,,„ W| ,,„ (;|uNV11_ Le Bain (ou Charlie et Marie à la ,\n Temps des premiers colons en Campagne), 139 Amérique, G. MELIÈS 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 />. 25 le mètre. Pour les P'tiots, 71 L'ascension de la Rosière, 428 Trop vieux, 174 Pochardiana ou le rêveur éveillé, 277 La fontaine merveileuste, 168 La Toile d'araignée merveilleuse, 103 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant 3, rue Bergère Le médecin alcoolique (drame), 227 Le Hasard providentiel [drame), 200 (Affiches.; (Affiches. L'Armoire mystérieuse (comique), 152 Invention criminelle (comique), tS Les Hauts-Fourneaux industrielle), 144 Industrie du poisson (industrielle), 142 RALEIGH & ROBERT 16 RUE SAINTE -CÉCILE Fabricants et Représentants des maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin ; Hepworth, Londres ; N or disk, Copenhague Adresse Télêg. BIOGRAPH PARIS Téléph'26&-ll Les Centaures, 234 Les richesse de la Sicile Antique, 123 La Pupille du marin, 175 Un drame du cinématographe, iii BtrAntoine de Padoue comique), 140 La ruse de Monsieur Grosbouchon, 84 La Voix du cœur, i s^ Une alarme à minuit, qq L'Ile enchantée. Jersey, 150 L«'- chiens de défense, w L'Honneur vengé dramatique . 152 ''(' tour de Bruxelles en dix minutes, 172 Georges el Marguerite, 800 Société des Phonographes et Cinématographes tt LUX M 32, RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE non (Hambourg 1 908 J, la plus haute récompense. Dévouemenl d'Enfanl (drame), 108 Le Serpenl de Mer comique), 72 L'Apéritif chez soi comique . 130 Le Pou de la Falaise Episode de la La partie de cartes comique . 122 Révolution Française . Films LE LION '.'. 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Dévouement d'une Institutrice, Mobilier d'occasion, Odeur suave, Aéroplanes, Ascension de Ballons fleuris, Le vol à la mélasse, G. MENDEL 10bis, BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Les Jeux Fantastiques (effet très cu- rieux), 90 Plus de Domestiques ou la Dixième Merveille (recommandé), 261 Lili s'amuse (gros comique), 165 Le dévouement du passeur (drame), 150 Le Paysan sans scrupules (comique), 65 Th. PATHÉ 90, RUE DE RICHELIEU Voyage à Marseille « La Juliette », Voyage à Marseille « Le vieux port > Le Vieux Provins, La Moisson, La Suisse « Lac Léman », La Suisse « Les Lacs », 130 La Suisse « Berne », , 82 La Suisse « Les montagnes : 103 La Giotat, 110 Château d'If, 160 Etude de vagues, 160 Manœuvres du centre, 119 143 BREVETS & INVENTIONS Demailly L. — Projections sur glace ou sur toile en pleine lumière par transpa- rence. Chaudeur J. — Appareil cinématogra- phique (Compl. al brev. 14-1-08). Hansen M. — Chambre cinématogra- phique pour amateurs (Compl. al brev. 25-4-08). Bisson, Berges et Cie. — Cinématogra- phe à vues groupées alternativement sur plusieurs séries de clichés conjugués (Compl. al brev. 5-7-07). Lysikiewicz S. et F. . . Cinématographe sans scintillement. Terrisse J. — Système de cinématogra- phe à entraînement continu et à projec- tion continue par images fondantes. Broughton W. — Procédé d'obtention de visions cinématographiques. Hue G. — Procédé de fabrication de pellicules photographiques et films ciné- matographiques. Mundviller A. — Cinématographe sté- réoscopique supprimant la trépidation et donnant le relief. Maiche L. — Appareil cinématographi- que. Villedieu C. — Bande pour cinémato- graphes. Pipon E. — Dispositif inverseur pour projections cinématographiques. Arnold J. — Procédé et appareil pour projections animées. Orr. J. — Procédé de fabrication de lentilles à denx foyers. Bossi C. — Mécanisme pour l'entraîne- ment de la pellicule ou film dans les ap- pareils cinématographiques. Bernard et Fauconnet. — Cinématogra- phe permettant la prise directe et la pro- jection au moyen de plaques successives. Dupuis C. — Système d'éclairage des images opaques sur fond métallisé bril- lant en vue de leur projection. Lévéque A. — Appareil de projection. Fauconnet B. A. — Appareil cinémato- graphique à réception et à projection continues par plaques photographiques. Dupuis C. — Système de fabrication de bandes cinématographiques. Cuny J. — Stéréoscope perfectionné. Gillon A. — Perfectionnements aux ap- pareils cinématographiques à prise de vues. Bréard A. — Système de syncronisa- tion d'un phonographe et d'un cinémato- graphe en réglant la vitesse du second appareil sur celle du premier. — 15 Nous recevons, «le M. Gaston Meliès, rie New-York, la lettre suivante que nous nous faisons un plaisir de publier : New-York, 2(1 Octobre 1908. Monsieur G. Bureau, Diva-leur " Ciné- Journal" 30, Hue Bergère, Paris Cher Monsieur, J'ai lu avec intérêt la note bienveillante que vous consacrez à "The George Méliès Compagnie of Chicago, Illinois" dans votre numéro 9 du 13 Oc- tobre 1908. Votre information est exacte, sauf eu ce qui concerne le capital qui est de 75.000 dollars, soit 375.000 francs, au lieu de 15.000 livres qui ne repré- sentent que 37.500 francs seulement. Merci à l'avance pour la rectification que je vous serais reconnaissant de faire paraître dans votre journal. Souhaitant le meilleur succès au "Ciné- Journal" je vous prie de recevoir .cher Monsieur, l'expression de mes très distingués sentiments. Gaston MÉLIÈS. PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les annonces au mois. Toutes les réponses doi- vent être adressées au Ciné- Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. (H'Ki; VI'KI li venanl de Chine el Ja pou, connaissant bien la partit i se met à la di sonne voulanl fonder un office de loca- tion \ Lies di is ci S'adresser à M. Dampierre, 28, boule- yard Rochechouart Chef de service commercial d'une impor- tante maison parisienne, connaissant la fabrication, la prise de> uesel La projection, demande emploi. 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PARIS TÉLÉPHONE : 161-54 A nos Lecteurs Nous avons l'honneur d'informer nos lecteurs cl amis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront ré- gulièrement le Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait à de nouvelles adresses et les lecteurs non abonni- s n'a li- ront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irréguliers. Je n'ai pas eu le plaisir d'assister avant-hier soir aux Visions d'Arl qu'or- ganise avec une suprême élégance une Société Cinématographique à La salle Charras. G'esl dire que je réserve pour quelques jours mon jugement, persuadé qu'il se prononcera avec de grandes chances d'équité entre les cris de joie des snobs ei le dënigremenl sj stématique des jaloux ou des impuissants. Le programme es! des plus séduisants. Il > a là le grand jeu, toul le tralala de la musique im isible el présente, du m> s- tè.re ainsi qu'il con> ieni à des évocations cinématographiques, Venise la divine el des ohansons mourantes parmi les par- fums d'un public choisi, quelques vers affadis de M. Rostand, Régine Badel H Le oui, ma chère! Tout cela esl du plus pur et je ne puis qu'en féliciter les organisateurs. Mais enfin, il y à surtout le Cinémato- graphe avec un C majuscule; il y à le Film d'Art avec un A majuscule. Et de cela je ne puis vous parle, encore. La pièce capitale — ne prou< cez jamais là pellicule » qui esl mal ; l'Assassinat du duc de Guisè, foule une série de tableaux d'histoire composés par M. Henri Lavedan de l'Académie fran- çaise el qu'accompagne <\e te musique inédite de Sain't-Saëns. tout simplement L'Institut donne dans le film comme un seul homme, il se paye d'ailleurs pour jouer ses scénarios el ses pièc< le fameuses vedettes qui s'appel- lent, dans l'espèce, Mesdames Robinne el Bovy, MM. Le Bargj el Alberl Lambert, pensionnaires de M. Clarétie, détracteur sournois de ta Cinérnatographie. 'l'.ini de gloires assemblées pour mimer la morl de ce p'aux re duc de • luise m'im- pressionnent ri m'effraient, .l'ai peur que l'efforl tenté n'avorte, pareil à certains de ce- aéroplanes pompeusemenl partis à la conquête des étoiles H qui décrochenl la lune dans nu fossé de !;i Beauce. il esl trop question d'art dans toute Cette aven- ture. L'auteur de t'œm re esl \m maître «le l'arl dramatique el certainement un de nos plus spirituels chroniqueurs. Le mel teur en scène es! presque ira officiant Les interprètes sonl des artistes de primo car- tello, je veux dire de notre première scène nationale. Le musicien es! M. Saint-Saëns qui lil Samson et Dalila, chacun sait ça. Que voulez-vous? Ils sont trop. J'ai comme une crainte qu'on n'ait ou- blié dans ce prodigieux travail fait au nom du grand art. cette chose vile, maté- rielle el terrestre qui s'appelle l'industrie, d'un vilain mot mais d'un mot juste. La cinématographie n'a jamais été autre chose que l'enregistrement sur une sur- face sensibilisée des images; elle suppose toute une série de menues opérations qui réduiseni dans une mesure considérable. la beauté pure, l'apparence esthétique de la vie, ce frisson insaisissable de l'art d'essence fugitive, variable et toujours di- verse. Que va-t-il demeurer sur le film de la pensée dramatique de M. Lavedan à peine perceptible sans l'expression ver- bale? Que seront devenus les gestes de M. Albert Lambert, la splendeur de Mlle Robinne réduits tous les deux à s'agiter dans le tumulte de leurs passions veuves de mots? On l'a si bien senti que les pro- moteurs de ces œuvres ne les conçoivent pas sans le secours d'une musique puis- sante qui remplacera pour le public la voix humaine dans les infimes ressour- ce- de son expressivité- Mais voilà que je philosophe. Est-ce que je vais déraisonner? Peut-être. En tout cas nul ne demande plus que moi à être convaincu et persuadé que le film d'art est bien de l'art. Je connais d'ex- cellentes vues — comme les Derniers Jours de Pompéi, de la maison Ambrosio qui >ont d'un métier si savant qu'elles méritent d'être qualifiées d'œuvres d'art. Pourtant, elles ont de moindres préten- tions et ne s'accompagnent pas d'un bluff aussi tapageur. Et diable! Je pense à une chose hor- rible. Pourvu que les films encouragée par la musique el la présence de Mesda mes Mariquita el Régina Badel n ! se me!- teni pas à danser: Mais silence! En place pour le deux: voici les vers de M. Rostand. « L'ombre de trois cyprès sur le gazon progresse. G. m r.F,\i'. Un émule de Nick Carier Nous connaissions déjà < Les Mules du Pape » et celles de « Don Pedro » de bourgeoise mémoire. 11 était dit que la maison Pathé frères ajouterait à cette gloire... en créant un film de fantaisie qui s'appelle : l'n Emule de Xick Carier. On pourrait croire qu'il s'agit d'un épi- sode sensationnel de quelque policier ri- val du seul, du prodigieux Nick Carter, dont YEclair vient de nous célébrer les exploits en six films remarquables. Il n'en est rien. La maison Pathé n'a pas es- sayé d'imitation. Elle a su tout simple- ment, comme tout le monde, que la série lancée par YEclair était un des plus gros succès de l'année cinématographique et, par un rapprochement de titre, elle a voulu voisiner avec ce triomphe. Non sans esprit d'ailleurs, elle a su camper un policier « à la blague >< grand découvreur d'indices à la portée de tous... fait par là. sous la forme de l'ironie, une petite pichenette à l'adresse de sou heu- reuse concurrente. Mais YEclair n'a pas le temps de s'ar- rêter à des plaisanteries de polémistes in- dustriels. Elle expédie à tous les coins du monde la série en plein succès... et cela l'occupera pour de longs jours encore. Elle constate enfin, non saris plaisir, que la parodie a toujours consacré la gloire : Hernani a été suivi (YArnali ou la contrainte par cor, et Chanteclair de Ba- ta-Clan précède déjà la renommée avant la lettre du Chantecler que M. Rostand promet à notre admiration... Musique, M. Honoré! Le Ciména aux Hôpitaux Un de nos confrères, M. Fernand Ho- noré, intente « à M. le préfet de police de Paris, en lhôtel de la préfecture de po- lice », un procès assez original. 11 lui fait sommation « de restituer immédiatement à la circulation, la chaussée coupant le terre-plein du bou- levard de Glichy en prolongement de la rue Fromentin, laquelle est, intégrale- ment, accaparée par un établissement commercial portanl pour enseigne le « Tourbillon ... Voici le passage caractéristique ei comminatoire de l'assignation: « Attendu que. quoique non inscrit lit- téralement dans dos codes, le droit de sortir de chez soi par les voies > aboutis- sant directement est intangible, sauf les nécessités d'ordre public, et qu'à défaut d'une loi spéciale il est abusif de confis- quer, au profit d'un commerçant forain, une section entière de voie publique qui est la seule permettant à des centaines de riverains de sortir de chez eux sans faire un détour considérable. ■■ ■si "" ne lui donne point satisfaction, le requérant, tant en son nom personnel qu'au nom des cent soixante-treize rive- rains qu'il représente, se pourvoira - par toutes voies de droit en paiement de dom- mages intérêts pour le préjudice causé ». Voici un M. Honoré qui fait beaucoup de musique! .le le recommande à la sol licitude de nos bons confrères forains. Les conquêtes du cinématographe sont innombrables. Les vues animées ne se con- tentent plus de pénétrer au théâtre, où elles font voir ce que l'auteur ne peut mettre à la scène, elles sont entrées déjà à l'Eglise, où elles racontent la gloire du Sei- gneur! Mais une autre application du cinéma s'impose aujourd'hui : c'est dans les hôpi- taux que nous voudrions le voir pénétrer. Ce n'est point là la seule opinion du signataire de ces lignes, c'est l'avis d'un de nos plus célèbres praticiens. Déjà le cinéma est utilisé par les méde- cins cl chirurgiens, dont il enregistre les opérations. Les représentations cinématographiques dans les hôpitaux peuvent exercer, sur les malades et les convalescents, la plus heu- reuse influence. Et voici un nouveau bien- fait qu'il conviendra d'inscrire à l'actif de la merveilleuse invention. — Est-il spectacle plus poignant, nous déclarait récemment un interne, que celui de la souffrance supportée par des enfants'? Visitez les salles, où dans leur lit blanc, les pauvres créatures frappées par L'imbécile destin gémissent, poussent des cris, se tordent en convulsions. VOUS garderez de cette vision un éternel et cruel souvenir Vous vous demanderez en cette minute quel remède pourrait procurer un soulage- nieni efficace aux pitoyables \ ictimesl Certes, hi science e8l armée contre le mal, mais quel est le meilleur auxiliaire de CINEMAS "FIX" Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinêfix ACHAT - VENTE LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références -4- la science médicale? C'esi la récréation des malades. Les amuser, surtout lorsqu'ils sont des enfants, chasser L'ennui, amener sur leurs lèvres un sourire, c'est hâter leur guérison. Une séance de cinématographe procurerait aux bambins d'ineffables moments de plaisir. Au seuil de certains pavillons où les enfants malades sont soignés, une inscrip- tion laconique attire l'attention : « 11 est interdit aux parents d'apporter des frian- dises 1 » Gâteaux et bonbons nuiraient au traitement imposé, mais le cinématographe ne remplacerait-il pas, peur les gamins, les « bonnes choses » défendues par la méde- cine! La vue d'une scène désopilante, les exploits, par exemple, de Pitou bonne d'enfants, ce fantassin en grande tenue qui porte deux poupons dans ses bras, et que son colonel surprend en cette attitude peu militaire, les aventures de l'homme ai- manté, ou les malheurs du grand papa victime de la poudre à éternuer, ne consti- tueraient-ils pas une salutaire distraction, n'égayeraient-ils pas les longues journées d'hôpital? Les clowns et les acrobates de Londres, obéissant à une généreuse pensée, orga- nisent pour les petits malades des divertis- sements dans les hôpitaux. Les face lies de Paillasse, de Guignol et de Gugusse répandent un peu de joie autour des ber- ceaux. Mais les séances des artistes sont forcément espacées. Seuls, les hospitalisés d'une ville bénéficient des joyeuses ma- tinées. Les films du cinéma peuvent procurer en même temps, à des milliers d'enfants sur toute la surface d'une contrée, que dis-je, d'un continent, le rire, aussi efficace que les drogues 1rs plus savamment préparées. Songez quel admirable instrument de dis- traction, représente le cinéma avec ses nombreux perfectionnements, le cinéma allié au phonographe, combinant le théâtre, les marionnettes, la musique avec la danse, pouvant représenter les scènes les plus extraordinaires, et donner la vie trépidante aux merveilleux contes de fées. Ne pas faire profiter de ses trésors, les petits qui Bouffirent et qui doivent être consolés serait la plus coupables des négligences. Mais le cinéma n'intéresse pas seulement les enfants, il passionne aussi les adultes. Quiconque est soucieux du bien-être des malades, doit demander son introduction dans les hôpitaux, les hospices, les asiles, partout où il y a des souffrants, des conva- lescents, des êtres condamnés au repos forcé, qui oublieraient momentanément leurs souffrances et leurs soucis, à la vue des mille scènes que le cinéma déroule en quelques instants, pour la grande joie des spectateurs. Il y a là une expérience à tenter, une bonne œuvre à organiser, une initiative, somme toute peu coûteuse, qui donnerait les plus heureux résultats. Nous soumettons cette idée à M. Mesureur : souhaitons qu'il en fasse son profil. Et puisque nous parlons des déshérités, de ceux que la maladie terrasse et qui doivent bénéficier,comme tous leshumains, des découvertes nouvelles et des améliora- tions créées par le progrès, il est nécessaire d'attirer l'attention publique sur l'ensei- gnement des enfants arriérés, qui pourrait LOCATION DE piLPS Les meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 30, Rue Charles- Baudelaire 118, Faubourg Saint-Antoine atittititatt être grandement facilité par l'application du cinématographe. Dans l'intéressante et substantielle cau- serie que lit M. Ed-Benoit-Lévy aux mem- bres du Comité Républicain du commerce et de l'industrie, le 21 octobre 1907, le fondateur du Phono-Ciné-Gazette rappelait les services (pie le cinéma était appelé à rendre dans les écoles. Polytechnique ou Centrale, disait-il, se servent du cinématographe au lieu des antiques projections ou des livres incom- préhensibles, pour voir en détail les opéra- lions métallurgiques du Creuzot et des grandes industries. Et si le cours d'économie sociale veut être réellement compris, il montrera la vie réelle de l'ouvrier sur les divers points du globe, là où la situation est améliorée et là où l'égoïsme humain n'a pas le loisir de s'occuper de lui... pour l'histoire on procédera à des reconstitu- tions vivantes. . la géographie s'enseignera d'elle-même attrayante et intéressante comme jamais ne l'a et'' un des ces livres signés Poncin pour lesquels je professe une véritable haine (songez donc qu'à des enfants de huit ans.ee livre lait apprendre les lacs et les villages de l'Afrique Cen- trale!) Nous sommes malheureusement trop routiniers en France, pour changer d'un seul coup nos méthodes d'enseigne- ment. Mais, aucun argument ne peut être opposée l'adoption du cinéma el du pho- nographe, comme auxiliaires mécaniques des éducateurs à qui incombe la lourde lâche d'instruire les enfants arriérés. Pour réveiller des intelligences endor- mies, les grandes \ ues animées accompli- raient des merveilles. Elles parleraient direi leinent au cerveau, elles retiendraient forcement l'attention des écoliers prostrés ou turbulents. Mlles diminueraient sensi- blement l'effort des maîtres. Les observations des médecins et des professeurs démontrent (pie dans un grand nombre de cas, les enfants arriérés ne sont pas des anormaux, mais seulement des êtres paresseux qui peuvent à la longue se développer par la volonté patiente des éducateurs. Faute d'un enseignement approprié ou insuffisant, combien d'enfants soid condamnés à mener une existence lamentable et à somhrer finalement dans l'idiotie ou le gâtisme? Ici, le cinémato- graphe peut devenir le servant de la théra- peutique et lorsqu'il s'agit (je ramener les déshérités à la vie normale, aucun moyen ne doit être négligé. C'est la première étape du cinéma dans ce domaine. Après avoir pénétré le seuil de la > Maternelle >. Alors ses services seront appréciés à leur juste valeur, et tous les maîtres dans toutes les sphères de l'enseignement, feront appel à son con- cours. Si Jean Macé vivait à notre époque, le grand éducateur qui sut rendre attrayante la science d'ordinaire si ino ose mènerait campagne a\ec nous, pour celle hienfai- sanle innovation. André CORMIER. ( Phono-Ciné-Gazette). SYNDICAT DES OPÉRATEURS On nous prie d'insérer la lettre suivan- te ijui s'adresse à tous les opérateurs ct- nématographistes syndiqués on non. Nous faisons > ail enle- vée, à quelques francs de différence, par un collègue qui se contentait d'envoyer une simple lettre pour offrir une somme fixe qu'il ne voulait même pas augmen- ter si un autre amateur se présentait. En procédani comme on le fail actuellement, nous ne voyons pas l'utilité des enchères, à moins qu'on ne permette, ce qui n'est Pi. LUCl€n PREVOST, Ingénieur-Mécanicien, ancien chef du Bureau des Études de la Maison PATTtÊ frères, se charge des Études et de la Construction pour toutes machines nécessaires à l'Industrie Cinématographique. PRISES DE VUES - PERFOREUSES - TIREUSES Installation eomplète d'usines Ateliers : 25, Boulevard de la Chapelle. - PARIS "-T" pas le cas, à ceux qui soni présents, de surenchérir encore après l'ouverture des soumissions écrites. Nous n'insisterons pas plus longtemps sur ce chapitre. Nous nous contenterons de regretter encore une fuis, que l'Admi- nistration Communale de Bruges conti- nue à vouloir appliquer un système pré- judiciable à ses propres intérêts comme à ceux des forains. Par suite du grand nombre de nos col- lègues qui ont assisté à ces enchères, les places onl été chaudemeni disputées. A certain moment même quelques ama- teurs présents se sonl départis de leur calme habitude pour se lancer au feu de la bataille, quelques mots aigre-doux. Nous ne pouvons que regretter ces faits, qui ne sonl guère de nature à attirer à leur- auteurs les sympathies de l'Admi- nistration. Nous nous sommes même lais- sés dire que la cause doit en être cher- chée dans la vengeance qui a animé l'un des forains, que d'autres collègues avaient voulu éloigner de l'adjudication par un procédé plus que douteux. Quanl au résultai même de l'adjudica- tion en ce qui concerne la cinématogra- phie, la Comète ajoute : L'emplacemenl pour cinéma a été adju- gé au Cinéma Opitz (Georges Pasquel . plusieurs autres propriétaires de cinéma s'étanl abstenus, par suite du prix élevé de la mise à prix. Quelques-uns même n'onl pas voulu faire d'offre, parce qu'on accordail aux antres (''lalili^scmeuh le droit de faire de la cinématographie à ti- tre accessoire. Cependant, il a été conve- nu avec les autorités présentes, que la ci- nématographie n'j sérail tolérée, qu'à condition qu'elle n'occupe pas plus d'un quarl de la durée totale «lu spectacle. En outre, le Cinéma Opitz esf le seul qui puisse annoncer ou faire de la réclame pour la cinématographie. ÉCHOS ET NOUVELLES La police esl en toul paj - vexatoire el ignorante, mais il semble bien que l'A- mérique ail battu le record de cette sotr lise. On nous informe, en effet, que les pouvoirs publics de l'Etal du Massachu- sets viennenl de prendre des dispositions spéciales réglementant l'exercice de la ci- nématographie publique. Elles sonl terri- blemenl restrictives el d'une niaiserie grandiose. La projection animée ne peut durer plus de deux minutes consécutives el le repos visuel obligatoire après chaque pro- jection de 2 minutes esl de cinq minutes. On comprend toul de suite L'agrément d'un spectacle cinématographique au Ma- sachussets. Il est vrai que ce n'est pas loin du pays des Hurons. C'est égal, si les directeurs de cinémas- théâtres américains passaient 3.000 m. par programme comme notre ami Prois- sarl à Marseille, ils pourraient remplacer leurs fauteuils par des lits et faire sen ir le déjeuner du malin ! Un brevet (iaumont indique un moyen ingénieux pour protéger et conserver les pellicules cinématographiqtes, -;.^r Dix ailS d*cxpérience de machines à écriture visible nous ont donné une supériorité incontestable sur les autres marques. Ne prenez aucune décision sans demander préalablement une UNDERW00D à l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 36, Boulevard des Italiens Société "CINES" APPAREILS FILMS Capital Social : 3.000.000 Siège Social : ROME PAHIS Rue Saint-Augustin, 11 a Après quelques temps d'arrêt qui cachaient une fiévreuse activité, ta SOCIÉTÉ CTJVÉS reprend te cours régulier de sa vente en Trance. La réorganisation complète de ses sei vices est en effet terminée, sous l'active impulsion de M. Carlo ROSS1, dont le nom est synonyme de perfection et de valeur artistique. < '^sl le devoir de tous les Acheteurs a aller voir ses der- nières nouveautés au siège de la succursale de Paris, u, J(WE SA1JVT- AUGUSTIN. » L'Avenir est au Film "CINÈS" eiNÈs eiNÈs SOCIÉTÉ DES -fc> Etablissements | GAUMONTl o> <3>: CAPITAL 3.000.000 DE FRANCS <=>>: PAK/5 — 57, Rue Saint-Roch, 57 — PAK/5 m (o APPAREILS & FILMS NOUVEAUTÉS DE LA SEAAINE l 'ne Nombreuse Famille, 105 Bon Chien de garde, 98 Le I H: voir, 302 I ii I iambrioleur dans un Piano, 110 [ ii Tic L20 Le Vieux Professeur, 163 Représentation de Gala, 9( Les Allumettes animées m m m si $§ PROJECTIONS PARLANTES o) o) (o DEMANDER le nouveau catalogue illustré complet o)- o). qui vient de paraître o): ïo FILMS LUX APPAREILS & ACCESSOIRES 32, rue Louis-le-Grand, PARIS Téléphone 274-68 Adresse télégraphique : PH0N0LU2 MÉDAILLE D'OR La plus haute récompense à L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE HAMBOURG 1908 BARCELONE, BERLIN, BRUXELLES, BUDAPEST. 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Le Guet-Apens, 175 5e — Les Empreintes, 235 2e — L'affaire des bijoux, 210 6° — Les Bandits en habit noir, 235 3e — Les Faux-Monayeurs, 1 87 Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme au Capital de 3.000.000 de fr., 57-59, RUE SAINT- ROCH, PARIS Une Nombreuse Famille, 165 Un Tic 120 Bon Chien de garde, 98 Le Vieux Professeur, J<»:'> Le Devoir, 202 Les Allumettes animées, 77 Un Cambrioleur dans un Piano, ilo Représentation de Gala, 90 Société Générale des Cinématographes "ECLIPSE" 23, RUE DE LA MICHOD1ÈRE, PARIS Les Inconvénients de la Gloire 162 Rocamadour 98 La Pille du Facteur 130 Sœurs Rivales 103 American Dancc 105 Charles HELFER, 22, rue saint-marc Pêcheur à Gyclste 'comique), ■ 130 Préparation de la chasse (instructif), L65 Pêche g l'Espadon (plein air), 82 Violoniste (comique), 102 fabrique de Papier (instructif), 137 FilmS RADIOS, 36, RUE SAINT-MARC Le Clown guéris 100 La Fiancée du Garde-chasse, L66 Le Poêle amoureux de la belle meu- Excentriques Américains, 144 129 i Une maison bien tenue (comique), 90." Vengeance de Bohémienne (drame), 193^ jVoleur maigre lui, 100 'Pierrot, 210 - 13 - The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CECILE et 6, RUK DE TRÉVISE Sun Ami le iviil Marchand de jour- Les Plans volés ou Un Détective en naux 300 Herbe ii",i' Histoire de Harem 139 Willy cède aux Tentations MO G. MELIES, 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série ù 1 fr. 25 le mètre. Moitié de Polka 177 Trop vieux, 174 Le Génie des Cloches 278 La fontaine merveileuse, 108 Pour les P'tiots, 71 L'ascension de la Rosière, 128 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Vice ei Vertu (Affiches) Drame) ISO Le médecin alcoolique (drame), 227 l'u ours dans l'escalier (comique) V2-) (Affiches.) Vicissitudes de la Vie (pathétique) 12J Les Hauts-Fourneaux industrielle), 144 L'Armoire mystérieuse (comique), ir>2 Industrie du poisson industrielle), 148 RALEIGH & ROBERT, ie, rue sainte-cécile Fabricants et Représentants des Maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin ; Hepworth , Londres ; Nordisk , Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Téléph. 268-71 Les Centaures 234 La Bûche ei La Planche 135 La Pupille du marin L75 Les Petits. Métiers en Egypte 130 Le Péril Jaune 138 Les richesses «le la Sicile Antique 12j L'Ile Enchantée Jersej IfîO Georges et Marguerite 200 Société des Phonographes et Cinématographes " LUX M 32, RUE LOUlS-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg 1908), \z plus haute récompense. • •■ comique . 74 L'Apéritif chez soi 'comique), 130 (inm.,.1 In I ni in mnlffiiianl sràiifl \ L;i I'1"'1"' de CarteS ''"'" "|n'' ' l22 u ' L '' l'""" "M"'" ° '" '' , Le Serpenl de Mer comique), I'2 Le Fou de la Falaise Episode de la Dévouemenl d'Erifanl drame . 198 Révolution Française . Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Fidélité à l'épreuve : Banque Modem Stj le Dévouement (l'une Institutrice, Mobilier d'occasion, Odeur suave, : Aéroplanes, 10* G. MENDEL , BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Les Jeux Fantastiques (effet très cu- rieux . Plus de Domestiques ou la Dixième Merveille (recommandé), Lili s'amuse (gros comique), Le dévouement du passeur (drame), Le Paysan sans scrupules (comique), Th. PATHÉ, Voyage à Marseille Voyage à Marseille Le Vieux Provins. La Moisson, La Suisse « Lac Léman La Suisse « Les Lacs », 90, RUE DP: RICHELIEU La Joliette », 130 La Suisse « Berne », Le vieux port », 82 La Suisse « Les montagnes », 103 La Ciotat, 110 Château d'If, 160 Etude de vagues, 160 Manœuvres du centre, 119 143 BREVETS & INVENTIONS Demailly L. — Projections sur glace ou sur toile en pleine lumière par transpa- rence. Chaudeur ./. — Appareil cinématogra- phique (Compl. al brev. 14-1-08). Hansen M. — Chambre cinématogra- phique pour amateurs (Compl. al brev. 85-4-08). Bisson, Berges et Cie. — Cinématogra- phe à vues groupées alternativement sur plusieurs séries de clichés conjugués (Compl. al brev. 5-7-07). Lysikiewicz S. et F. . . Cinématographe sans scintillement. Terrisse ./. — Système de cinématogra- phe à entraînemenl continu et à projec- imii continue par images fondantes. Broughton W. — Procédé d'obtention de visions cinématoi-Taphiqucs. Hue G. — Procédé de fabrication de pellicules photographiques et films ciné- matographiques. Mundviller A. — Cinématographe sté- réoscopique supprimant la trépidation et donnant le relief. Maiche L. — Appareil cinématographi- que. 1 illedieu C. — Bande pour cinémato- graphes. Pipmi E. — Dispositif inverseur pour projections cinématographiques. Arnold ./. — Procédé et appareil pour projections animées. Orr. J. — Procédé de fabrication de lentilles à deux foyers. Nossi C. — Mécanisme pour l'entraîne- ment de la pellicule ou film dans les ap- pareils cinématographiques. Bernard et Fauconnet. — Cinématogra- phe permettanl la prise directe et la pro- jection au moyen de plaques successives. Dupuis C. — Système d'éclairage des images opaques sur fond métallisé bril- la ut en vue de leur projection. Lévéque A. — Appareil de projection. Fauconnet R. A. — Appareil cinémato- graphique à réception et à projection continues par plaques photographiques. Dupuis C. — Système de fabrication de bandes cinémalographiques. Cuny ./. — Stéréoscope perfectionné. Gillon A. — Perfectionnements aux ap- pareil- cinématographiques à prise de vues. Bréard A. — Système de syncronisa- tion d'un phonographe et d'un cinémato- graphe en réglant la vitesse du second appareil sur celle du premier. PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la liane. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lianes. On traite à forfait pour les annonces an mois, foutes les réponses doi- vent être adressées au Ciné-Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. A VENDRE 3 postes compbts Pathé état neuf déposés au bureau du Ciné-Journal. Personne possédant stock de films con- sidérable parfait état, désirerait l'aire échange d'une partie de ces films. S'adresser Y. I). G., 27, Bureau Journal. On demande d'occasion une plate-for- me panoramique ei un appareil à tirer les positifs Cinématographiques. S'adres- ser à M. 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Rédaction et Administration : 30, ^ue Bergère PARIS TÉLÉPHONE : 161-54 A nos Lecteurs IS'ous avons l'honneur d'informer nos lecteurs et amis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront ré- gulièrement le Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait à de nouvelles adresses et les lecteurs non abonnés n'au- ront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irréguliers. Le Splendide Isolement de Pathé frères J'ai déjà dit ici-même que la Cham- bre syndicale des fabricants et négo- ciants de Cinématographes se préoccu- pait de parer, par des moyens nouveaux à ta crise que subit en ce moment notre industrie. Plusieurs remèdes ont été proposés: aucun n'a été encore adopté et les débats restenl ouverts pendant que le mal va croissant. La première difficulté à vaincre on peut l'avouer sans fausse honte, c'esl le manque d'union qui règne à l'heure ac- tuelle parmi les membres de la Chambre syndicale. Sans espérer réaliser une har nioiiir absolue, une entente amicale fon cire, hélas, au dessus des forces humai- nes, on pourrait, je pense, amener les frères ennemis à une >olidarité d'inté- rêts, i lette cohésion professionnelle doit être faite: elle peut être faite car la bon- ne volonté ne m u me et le affaires est commun à tous les représentants de l'industrie qu'il con- vient de relever. C'est dans cet esprit de concorde né- cessaire ii1"' la Chambre Syndicale avait accueilli l'idée d'une adhésion de M Charles Pathé à l'effort collectif. N'était- il pas en effel utile d'associer le nom ('.un des protagonistes du cinématogra- phe à l'œuvre de régénération entre- prise? N'était-il pas important de con- naître au moins le fond de sa pensée et n'\ avait-il pas au surplus quelque habi- li té à lui l'aii e préciser -un attitude? Des pourparlers furent donc entamés sur le ton cordial qui s'imposait .Nous avons le regret de constater aujourd'hui que, malgré l'attentive sollicitude du président de la Chambre syndicale, ils n'ont rien changé a la situation. La mai- son Pathé frères reste sur ses positions orgueilleuses dan- wi\ splendide isole- ment comme dirait noire voisin royal d'outre Rhin. Voici eu effel une lettre qui éclairera nos lecteurs sur les idées industrielles de \i. « lharles Pathé. Ce document que je déclare tout de suite tenir d'une in- discrétion étrangère à la Chambre Byn- dicale, mérite la publicité. A côté de quelques affirmations judicieuses, d'ail- leurs acceptées par toul le monde, il contienl de péremptoires prophéties don! nous laissons la responsabilité à l,au teur Ce sont foudres qui n'effraieron* personne: elles sortenl d'un arsenal en toc el sont empruntées au magasin des accessoires pour les \ ieilles féeries. ( >yez donc ce petil morceau: Cher Monsieur Méliès, Je défère au désir que vous m'expri- mez en votre lettre du II courant, de vous résumer la réponse que je vous ai donnée à la démarche qu'on vous avail charge de l'aire auprès de la Compagnie. Nous ne sommes pas libres; les trai- tés que nous avons avec diverses So- ciétés ne nous permetteni pas d'entrer dans l'association des fabricants el puis, quels avantages croyez-vous retirer île notre adhésion? Aucun. Ce n'esi pas un malaise dont nuire in- dustrie souffre, c'est une crise qui com- mence et qu'on pouvait, sans grande perspicacité, prévoir depuis quelque temps déjà. Le remède viendra de l'ex- cès du mal, le médecin n'y pourrai! plus rien, c'esi le chirurgien qui fera la pari du feu. Je m'explique: La surproduction dépasse, à mon avis, de beaucoup la consommation; ce que le inonde de- a lia ires a pu constater dan- l'automobile l'an dernier. Nous fa- briquons à peu près, deux fois les be- soins de la consommation. Ëspérez- vous trouver dans vos membres un es- pril de sacrifice assez grand pour qu'on puisse solliciter quelques suicides? Je ne suis, pour ma pari, pas disposé à cela i ! j'aurais mauvaise grâce à le deman- der aux autre.s Il faut, croyez-moi, attendre qii'elq" ■ peu; le- eoiiséqucnccs du passé ne peu- vent plus être évitées, quelles que soient les mesures que vous adoptiez. Ceux qui croienl apporter un remède à la situa- tion par un relè\ emeii I de- prix de vente el par la suppression des loueur-, se trompeni étrangement. Le mal e-l beau- coup plus profond. La situation e-l inextricable. Elle ne se dénouera que par des catastrophes el par la m. ne iné- \ itable el prochaine de certaines socié- tés plus financières qu'industrielles. L'association que vous représentez n'a aucun intérêi à différer ces chutes qui, .•n éclaircissani ses rangs, pourroni fa- ciliter des rapprochements auxquels non.- ne manquerons pas de non- inté- resser. En attendant, l'abstention el le recueillemenl s'imposent. Recevez, cher Monsieur, mes bien sincères salutations. Ch. PATHE. A la semaine prochaine les commen- taires qui s'imposent. G. DUREAU. SYNDICAT DES OPÉRATEURS UNE REUNION NECESSAIRE En présence des difficultés que tra- verse actuellement l'industrie uu ciné- matographe, Je Syndical des opérateurs cinématographiques de France groupement aujourd'hui constitué — prend l'initiative de convoquer à une réunion publique contradictoire tous ceux que préoccupe l'avenir d'une des branches les plus fécondes de noire in- dustrie nationale, qu'ils soient fabri- cants, exploitants, loueurs ou opéra- teurs. Cette réunion aura lieu le 2 décembre prochain, à 9 heures et demie du malin, salle du Cristal-Cinéma, .s aérona- vigateurs et les exploits ailés • prêtions, en évoquant iW- êtres qui non- sont cher-. De même le cinématographe peut me donner l'illusion du jeu d'un grand artiste com- me le phonographe ne rci\(\ l'accent mê- me de la voix d'un grand chanteur. Mais tout de même ce n'est ni la voix ni le jeu de l'un ni de l'autre. Quoique, en vérité, il soit plus facile de fixer phonographi- quement les unie- d'un Garuso que de ci- i pbicr la douleur d'un Œdipe d'un Priola. J'ai vrai- atendu, en écoutant un « dis- que . Caruso chanter, sangloter / Pa- gliaci. N'avait-on pas voulu, ne veut-on pas créer au Conservatoire de musique et de déclamation (le vilain mot) je compren- drai-: articulation, prononciation, que n'avait-on pas décidé de former un « musée dos voix célèbres ». de cata- imme en une bibliothèque spé- ciale, les « rouleaux » où les chanteurs illustres, les tragédiens et comédiens re- nommés auraient leurs voix saisies au fixées pour jamais, par le pho- nographe? Je sais plusieurs artistes dramatiques qui m'ont répondu, lorsque je leur ai par- lé de celle idée: Jamais je ne consentirai à laisser <\e ma voix une idée fausse. Le phonographe est une calomnie! Pourquoi faire croire à M. LUCl€n PREVOST, Ingénieur-Mécanicien, ancien chef du Bureau des Études de la Maison VATTÏE frères, se charge des Études et de la Construction pour toutes machines nécessaires à l'Industrie Cinématographique. PRISES DE VUES - PERFOREUSES - TIREUSES Installation complète d'usines Ateliers 25, Boulevard de la Chapelle. -- PARIS l,-i postérité que nous parlions tous du nez? Beaucoup de ces mêmes artistes pour- raient répliquer encore: Pourquoi laisser croire à l'avenir, de par le témoignage du cinématographe, que nos gestes étaieni exagérés? Exagérés ou non, ils auront sur ceux de l'aima, de Lekain, de Préville, de tant l'autres, l'avantage d'être i cor Et, poun u que le phonographe se perfec- tionne de façon i - rendre non pas Seulement des uts de poitrine d'un chan- teur, mais les inflexions de voix d'une Mlle Mars ou d'une Favart, le comédien pourrail avoir la joie — un peu vaine cl funèbre - de se « sur\ Ces! le moi de Got, ce) Alceste de - cou- lisses, à l'acteur Saint-Germain lui di- sant: ( le qu'il 5 a de triste, c'est qu'il ne reste rien de nous! — Ah! vous ne trouvez pas, vous, qu'il es! bon de s'évaporer? J'ai peur seulement qu'un artiste dra- matique étani <• un tout », le total de la vuix. du geste, du regard, de la marche ne soil pas mathématiquemenl établi par ce cinématographe, enregistreur de l'atti- tude, de la mimique, mais non du cri, du sanglot, du soupir, de ce qui es) le charme ou la puissance de l'artiste. Je verrai bien le bras qui se tend, le corps qui défaille, le visage qui se trouble. Mais la « voix d'or ■• où sera-1 elle? On ira la chercher dans les caves du Conservatoire, toutes ces voix humaines étani là, étiquetées comme des vins en bouteille. El ce sera é\ idemmenl une bon- ne fortune de réentendre l'écho de ce qui fui un poésie vivante. Mais ce ne sera qu'un écho, el bien affaibli. I.c vin géné- reux aura perdu son bouquet. En attendant, le cinématographe faii iiiitn eille. i m \ eui ec lui féeries littéraires, des effets de terreur el de mouvemenl que le théâtre ne peu! ren- dre. Ne voit-on pas brûler dans une che- minée du château de Blois le corps «In duc de Guise assassiné? Je voudrais — et je réaliserais volontiers ce souhait — que le cinématographe devînl plus ambitieux encore, servît à l'éducation populaire, instrumeni d'une instruction patriotique, se t'îl l'historien vivani de notre pays, l'an- naliste à bon marché de cette France dont Michelet fut le poêle, mît sous les yeux de la foule les légendes épiques de notre passé, — Roland étani bien aussi attiranl ce que les ombres du Chat-Noir onl -i poétiquement fait apparaître: les épopées el les rêves; en un mot, que le vieux livre familial qui s'appelait la Morale en action, étant qua- si aboli, hélas! le cinématographe fût VHistoire en ail Uni. Je parlais du Chat-Noir. Il est certain que le cabaret artistique du gentilhomme u une influence décisive sur les lettres contemporaines. J'ai éprouvé de- vant les ombres chinoises de Caran d'A- - renadiers et ses mameluks, de- vant la Marche à l'étoile, soulignée par la musique de Fragerolle, et VEnfant prodi- gue, el le Sphinx, de Rivière, dos émo- tions d'art 1res particulières et très \>m- fondes. La Phryné de Maurice Donnay ne restera-t-elle point comme une des plus délicieuses fantaisies de l'auh uv de Pa- raître? leurs silhouettes et leurs paysages onl pu réaliser de poétiques visions, donner de sensations exquises, le cinématographe ne peut-il le redonner --nus une forme plus populaire? Je rêverais d'un Michè- le! précisément, découpant en tableaux notre histoire. Je m'imagine Jeanne d'Are brûlée ^\n- son bûcher, le départ des vo- lontaires sur le Pont Neuf, le moulin de Valmy, toute la Révolution en imagos, les volumes de Thiers s'animant devant le public. .Ii LES (a \ra.i il I l.c Temps) (A Suiure) DlX 3nS d'expérience de machines à écriture visible nous onl donné une supériorité incontestable sur les autres demander préalablement vue UNDERWOOD à l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 36, Boulevard des Italiens Société "CINES" APPAREILS FILMS Capital Social : 3.000.000 Siège Social : ROME PA^IS ï^ue Saint-Augustin, 11 « Après quelques temps d'arrêt qui cachaient une fiévreuse activité, la SOCIÉTÉ C77VÈS reprend le cours régulier de sa vente en France. La réorganisation complète de ses se? vices est en effet terminée, sous l'active impulsion de M. 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Moitié de Polka 177 Trop vieux, Le Génie des Cloches 278 La fontaine merveileuse, Pour les P'tiots, 71 L'ascension de la Rosière, 17 i 168 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Lucy de Lamermoor drame), 261 Industrie de la céramique (industr.), 80 : Ailiches.) Lutte de femmes D'après nature . 88 I ii Brusque Réveil comique), 96 Le Petit vendeur ambulanl de statuet- L Alchimie de l'amour (drame), 232 tes en gypse drame), ■■<<: (Affiches.) RALEIGH & ROBERT, m. rue sainte-cécile Fabricants et Représentants des Maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin ; Hepworth , Londres ; Nordisk , Copenhague Adresse Télég. 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Ordre du Jour Examen de la situation. Diminution du capital social par voie de réduction des apports ou par tout au- tre voie. Augmentation du capital social par voie de création d'actions de priorité ou par tout autre voie. Questions relatives au droit des parts de fondateur. Par suite, dispositions à prendre en exé- cuton des paragraphes 2, 3, 5, 6 et éven- tuellement 8 , 388 — — parts, 510 Cinéma-Exploitation, c.l att. 107 Cinéma-Halls, ex-c. 2. 39, 25 Ciném.-Ommia. 113 — parts, ex-cl. 230 233 Cinématographe Th. Pathé, 20 Etablissement Gaumont, 138 Film d'Art, c. attaché 339 Phonog. Ciné, et App. de précis. 949 Phono Cinéma. Lux ' ' 76 Plaques Jougla Plaques Lumière 391 464 Imprimerie des Ar s Graphiq es, 30, rue Bergère, Paris. l, Direc cur- Gérant : G. DUREAU. 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Kéiladioii et Administration : 30, Rue Befgèf-e PARIS TÉLÉPHONE : 161 54 A nos Lecteurs Xous nions l'honneur d'informer nos la leurs et omis qu'à "partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront ré- gulièrement le Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait à de nourrîtes adresses et les lecteurs non abonnés n'au- ront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irrégulicn. L'AVENIR DE NÔTRE INDUSTRIE UNE BONNE JOURNÉE He -I h- parlerais-je aujourd'hui groupé Mercredi ;;,,v deux pôles de l'industrie cinémato- graphique, les membres de la Chambre Syndicale des fabricants el ceux du Syndical des opérateurs? Je ne puis vraimenl séparer les un- cl les autres puisqu'ils ont, à quelques heures lif- nii la pressante le même besoin de mettre en commun leurs intérêts i • la sauve- garde nécessaire de leur avenir. Crise au sommet de l'industrie, malaise à la lion, le même besoin de rapprochement, comme aux jours de gros temps le- oi- seaux île mer se groupenl cl. «l'un vol solidaire, font tête à la rafale. .1,. n'ai pas le droil de dire ici quelles .lire- les éditeurs de films vont pren- dre pour limiter le mal dont le- acca- blenl la surproduction el l'excessif usa- ge du lilni. Il apparaît assez clairemenl qu'ils -un prêts à réaliser un accord gé- néral, au-dessus de leur- querelles in- testines, el qu'ils ne e.m-idereiit pas la lettre de M. Charles Pathé comme la conclusion -an- retour de- négociations enti éprises. Ne savent-ils pas en effet que malgré tout le passé — le marché du film ne sera jamais régularisé -i la maison qui rêva le monopole n'inter- vient pas de e cri avec eux? Quant au prix de l'entente, nous le connaîtrons bientôt. Mai- je puis parler de la besogne qu'ont faite dan- la matinée de mercre- di, au Cristal-Cinéma s. place de la Bastille . les nombreux opérateurs réu- nis pour -e donner une constitution. L'efforI de solidarité fui excellent Les résultats acquis -mil déjà très heureux. Sun- l'active >~\ généreuse impulsion du Syndical que préside nuire ami Maria- ,,i. l'assemblée, forte d'opérateurs syndi- qués ei libres, a salué avec enthousias- me l'idée d'une entente déflritive sur le lerrain corporatif. Apre- une causerie juridique ire- applaudie de M Pierre Leroux sur la nécessité du ■■ Brevet de capacité professionnelle », plusieurs membres du syndical el divers opéra- leurs indépendants -e -mil exprimés en bute liberté, selon leur- convictions, cl tous nul accepté axer le- re-erve- qu'imposenl à quelques-uns l'appella- tion - syndicale ■■ l'urgence de réali- ser l'absolue cohésion de- opérateurs. Cela, c'esl le premier point el e'e-l le meilleur. Le- fautes de la première heu- re ei les découragements -mil oubliés: \ jeux el jeune- -\ ndimi.'- -mil réuni- el prêts n l'œuvre loyale qu'attendent d'eux les directeurs de cinémas, leur- patrons, ainsi que tous les opérateurs, leurs ca- Nous sommes sûrs qu'il > aura non pas hostilité anti-patronale mais une collaboration d'honnêtes gens fondée sur l'intérêt général de la cinématogra- phie el le respect réciproque du droit Bonne journée pour le Cinéma puisque journée d'entente, dans la dis- I ersion menaçante des meilleures for- ces de notre industrie! G. DUREAU LA LETTRE DE M. Ch. PATHÉ QUELQUES OPINIONS En réponse à la lettre de M. Charles Pa- thè que nous avons publiée dans notre dernier numéro, nous publions aujour- d'hui l'article ci-dessous qui, /mur être anonyme, n'en est pas moins plein d'ex- cellentes idées. Nous ne partageons pas, entre autres affirmations, l'opinion de no- tre correspondant sur les - Loueurs •• et nous sommes 1res lieureu.r de produire aujourd'hui même, à lu suite ,h, document ci-dessous, la lettre de M. Vaissier, direc- teur île l'Union Cinémullii,'nlalinu doivent être forcé- ment dénaturés, car il faut aller vile et le jeu rationnel et lent, qui se comprend au théâtre avec la parole accompagnant le geste ne saurait être d-3 mise s;ir un écran trépidant et, par conséquent, fati- guant l'œil du spectateur. D'autre part, les cerveaux créateurs de scénarios se sont vite épuisés. Les scènes dramatiques, toujours en vertu de l'in- suffisance scénique du Cinématograpbe, tournent forcément dans un cercle où se retrouvent, presque à chaque pas, des si- tuations immorales: crimes, adultères ou autres sentiments violents que seul le Ci- nématofiTaphe peut décrire. Les vues comiques tournent facilemnt au grotesque parce que la quantité de cer- veaux, mis à contribution pour les ima- giner, oblige de plus en plus ceux-ci à re- chercher des situations fausses ou ridi- cules pour essayer de provoquer un rire qui, bien souvent, n'arrive pas. 11 est probable que si, dès le début, les 4 ou 5 maisons sérieuses qui s'occupaient d'édition de films, s'étaient entendues pour se partager la confection d'un program- me-type, c'est-à-dire, l'un se chargeant des vues de plein air, l'autre des vues féeriques, le troisième de vues comiques, le quatrième de drames, etc., etc., la pro- duction de chacun aurait été moins forte, là qualité d'exécution aurai! été. par con- séquent, mieux recherchée et le spectateur y aurait gagné en même temps que les éditeurs de films. Au contraire, tout le monde a voulu fai- re le même travail. Le résultat a été tel qu'on se copie les uns les autres pour ar- river à produire des -cène- mal jouées et, par conséquent, de moins en moins -in- vendables. La concvrren a été le résultai de ce manque d'organisation au début, a eu le plus mauvais résultat pour chacun. Alors qu'au début la bande positive se vendaii facilemenl 1 IV. 50 et même 2 fr. le mètre, alors que le consommateur n'a jamais demandé un abaissement de ce prix, les fabricants, désireux d'écouler leur production, se son! évertués, les uns les autres, à baisser les prix de telle sorte que l'on voil aujourd'hui des maisons très importantes, vendre la bande au-dessous de 1 fr. le mètre. Dans de telles condi- tions, il esi facile de comprendre que le bénéfice esl extrêmemeni restreint. D'un autre côté, les diverses Sociétés de cinématographes, à pari deux ou trois, sonl dirigées ou administrées par des per- sonnes ignoranl toul de cette industrie. t in peu! s'en rendre compte en écoutant, parfois, certains Directeurs ou Adminis- trateurs de Sociétés, raconter ce qu'esl le prix de re\ ieni d'une bande cinématogra- phique. Il est certaine- Société-, actuelle- ment en mauvaise posture qui ne doivent celle situation défavorable qu'à l'ignoran- ce absolue t désastreux. Les bandes étant forcément très rayées et sales, le public -'esl fatigué et si l'on ne met pas rapidement un frein à celle façon de faire, l'industrie du Ciné- matographe aura vécu. Créée il y a à pei- dix année-, elle mourra par la faute de ceux qui devaient \ trouver leur profit La location des bandes n'est possible qu'avec cette condition c'esl que le loueur rendra, au bout d'un temps déterminé, les bande- qui lui auroui été livrées. Ces ban- des seront détruites el l'on pourra ainsi vendre de nouvelles production-. n'orl heureusement, si la clientèle fran- çaise esl un peu compromise par ce sys- tème de location de bandes, il reste l'é- tranger où celle détestable pratique u'esl pas encore implantée d'une façon Irop grave. La Surproduction dan- chaque maison esl poussée à l'extrême. Certaine- sociétés ont des stocks qui dépassent J million de mètres. Comme il esl impossible de dé- truire de -Mité de cœur une si grande quantité de bandes, chaque maison esl obligée, pour l'écouler, de faire des sa- crifices sur le prix el le résultai esi un avilissement du prix d'achat el la presque impossibilité de vendre beaucoup de nou- velles bandes. La crise actuelle, si elle esl néfaste pour ceriaine- organisations, sera salutaire pour l'Industrie en général, car elle dé- CINEMAS "FIX" Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références vil. • l'él lllilr île pellicules impressionnées qui l'étouf- l'onl en oc moment. De plus, les sources productives étant diminuées de quelques unités^ ceux qui resteront après cette dé- bâcle, ni admettani qu'ils écoutenl les le- çons du passé, auront devant eux une bel- le période pour jouir largement d'une in- dustrie el qui es! loin d'avoir dil son i\w- iii. v mot. En effet, le Cinématographe esl passé à l'état de besoin dans le public. Malgré le def.au! d'orientation qu'on a donné à son exploitation, il n'existe pas de petite ville au monde qui n'aîl une ou plusieurs sal- les de cinématographe. Mais cela n'est rien à côté des résultats que l'on doit s'at- tendre d'un appareil utilisé puni- l'instruc- ti les enfants et même pour la vulga- risation des diverses science. s'il est vrai que les mots: « Le théâtre par le Cinématographe ■• doivent dispa- raître bientôt, il est sûr que l'Industrie qui cette formule: « VHistoire et la Géogra- phie par le Cinématographe . « l'Indus- trie et I" science pur le Cinématographe. • CE QUE PENSENT LES LOUEURS DE FILMS * nsidi rer p spensabh Monsieur J. Dureau, Directeur du Ciné-Journal Dès le début de la crise du film, vous avez enregistré les doléances des fabri- cants, mais, connaissant votre impartia- lité, ne croyez-vous pas qu il soit utile de faire connaître l'avis des autres intéres- sés : loueurs et exploitants. Depuis longtemps déjà, les fabricants ont crié: haro sur les loueurs, est-ce bien juste? Ne convient-il pas mieux de les >:--:;i:::> nlùl comme des auxiliaires s? En effet, les loueurs contribué à l'éclosion (rime quantité d'établissements cinématogra- phiques, et on ne peut prendre au sérieux le grand argument des fabricants, leur disant: « Avant vous, les exploitants nous achetaient des films ». Peut-on ignorer - quelques très rares établisse- ments faisant de grosses recettes, la gé- néralité des autres exploitants ne peut se payer le luxe d'acheter ses programmes? Gomme exemple, si vous voulez, prenez un établissement de moyenne importance, ne changeant de programme qu'une fois par semaine. Il lui faut un minimum de LuOO mètres, dont 200 en couleur, soit un programme représentant une valeur de L.500 francs environ. En toute sincérité, combien trouvons- nous d'établissements faisant par semaine une recette suffisante, en plus de leurs frai- généraux, pour leur permettre de faire pareil achat, et, a fortiori, ceux qui changent de programme deux ou trois fois et même plus par semaine. Refusant de voir d'où provient leur ma- laise, les fabricants parlent d'arrêter la vente, d'élever le prix, et de faire la loca- tion eux-mêmes... cette dernière combi- naison n'a-t-elle pas été tentée par de grandes mai-. m-? La vente en a bien été diminuée, oui, mais les actions n'en ont pas moins con- tinué à baisser, donc remède absolument inefficace. Reste les deux premières com- binaisons qui ne peuvent que hâter l'ap- parition de nouvelles maisons de fabrica- tion, lesquelles se tiennent prêtes à agir, n'attendant que le moment opportun pour se lancer et profiter de l'expérience de leurs aînées. Au lieu de cette politique d'autruche. LOCATION DE plkPS Les meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 34, Rue Charles- Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine et-il pas plus sage de considérer, rom- e exacte, l'opinion de M. Charles Pallu' dernier numéro dn Ciné-Journal, da quedie il dit: - La surproductio • le I). suppr M|| -I nmation... Ct lugmenlanl les prix de venir, ni en •iiiihI les loueurs que vous trouverez Me au mal. « Quelle ue soi! l'opi- nion que l'on peu! avoir des procédés commerciaux de la maison Pathé frères, il sérail ridicule de ne pas prendre en haute considération l'avis d'um ,-llllr si autori! les l'abri méditenl la fable de ta carpe el des carpillons, elle esl d'une actualité brûlante. En résumé, fabriquez peu, mais bon, vous retrouverez vos ache- teurs perdus au milieu de celle inondation Pi ni. De notre côté, les loueurs devraient adopter des prix de location assez rému- nérateurs pour leur permettre de détruire, après mi certain laps de temps, les \ ues usagées qui, tout en portanl torl aux ex- ploitants, laissenl une très fâcheuse im- pression au public, ce sérail un premier pas vers l'amélioration désirée par tous. Recevez, Monsieur le Directeur, l'assu- rance de mes sentiments distingués. E. VAISSIER, [Union Cinématographique) 34, rue Ch. Baudelaire. ÉCHOS ET NOUVELLES porte pas seulemenl préjudice au théâ- tre, mais encore qu'il a tué l'industrie charmante du moins cm nie M. P. A. I», le Chenil. De documenté, retenons pour aujourd'hui < anecdote historique : ( tu raconte que Napoléon lit un jour v nir à la cour des Tuileries, un montre de puces savantes. Comme l'impresar hésitait à commencer la repré: entation lail d'un certain embarras, l'Ei demanda la eau du retard. Le bonhomme, toul coufi avoua que son premier sujet venait i s'échapper ei qu'il avait sauté sur la Pri cesse i Laroline. « Qu'on le cherche '. donne sa Majesté d'un ton qui n'adrm tait pas de réplique. En conséquence, Princesse Caroline se retira dan- tin | lii salon avec ses dames, qui revinre bientôt triomphantes, tenant délicateme le fugitif entre leurs doigts, mais l'ei barras du dresseur ne fil que croître << Eh bien ? n fil l'Empereur. - la mienne, c'esl une puce sa ml la réponse. Il fallu! se pass de ce numéro, car on n'osa pas risqu une seconde battue -nr la Princesse ro gissante. LES PHOTOGRAPHES SONT-ILS DES ARTISTES? J'ai toujours été rrappé de stupeur chn ijue fois qu'il m'a été donné de subir le supplice île l'huile, c'e ; le Salon annuel de Peinture. \'<>n pas que M. Lucien PREVOST, Ingénieur-Mécanicien, ancien chel du Bureau des Études de la Maison PATHÉ frères, se charge des Études et de la Construction pour toutes machines nécessaires à l'Industrie Cinématographique. PRISES DE VUES - PERFOREUSES - TIREUSES Installation eomplète d'usines Ateliers 25, Boulevard de la Chapelle. - PARIS - 6 - je n'aie poinl admiré comme il convient les quelques très belles toiles offertes à notre admiration, mais cette longue enfi- lade de salles toutes bondées de la ci- maise à la verrière, amenait, en fin de compte, celle réflexion: « Mon Dieu, qu'ils sont nombreux ». Et il paraît qu'on en refuse chaque fois autant qu'on en admet. Et dire que chacun des signatai- res de ces toiles fait graver sur ses cartes de visite les mots: « Artiste 'peintre ». alors que, trop souvent, le mot peintre se- rait suffisant Je n'ai jamais bien com- pris pourquoi des amateurs de photogra- phie s'acharnaient à vouloir être des ar- tistes, à démontrer qu'ils faisaient de la photographie artistique. Quoiqu'on ait fait rouler pas niai d'encre sur celle ques- tion — et surtout à côté de celte question — il ne semble pas inutile d'y revenir encore une fois, non pas pour convaincre ceux qui ne veulent pas l'être, mais pour examiner si les combattants n'ont pas fait fausse route et si la discussion a eu lieu sur son vrai terrain. D'abord, voulez-voi.s me dire où com- mence et ou finit une photographie artis- tique? Voulez-vous me dire à quelle dif- férence on reconnaît l'artiste en photogra- phie de celui qui ne l'est pas? Qu'est-ce qu'une œuvre artistique? C'est un.» inter- prétation par des moyens entièrement propres à l'artiste. Que ce soit en pein- ture, en sculpture, en gravure, que l'on travaille le papier, la toile, le bois, le cui- vre, le cuir, le marbre, l'artiste, le créa- teur, doit tout demander à lui-même. Et pour arriver à ce seul résultat, créer, qui est bien loin souvent de l'art pur, il faut de longues éludes, toute une période de vie passée à apprendre, à voir, à expri- mer, à enfanter l'œuvre. Celte œuvre, bonne ou mauvaise, est une émanation propre à l'individu créateur, elle est le ré- sultai de sa pensée, de son savoir, de son talent. Si l'œuvre est puissante, le créateur est un artiste. En est-il bien de même en pho- tographie? Ynus admirez un beau paysage, vous plantez votre appareil, vous vous appli- quez à une bonne mise en plaque, vous niellez fn œuvre toute votre expérience, et en fin de compte, vous obtenez un ma- gnifique cliché. De ce magnifique cliché. avec foules les ressources dont vous dis- posez, vous obtenez une épreuve remar- quable, une de ces épremes qui fixeront le visiteur au prochain Salon du Photo- Club. Alors, vous êtes un artiste? Eh bien non, mon cher confrère, au sens propre du mot, et selon ma définition ci-dessus. nous ne sommes pas des artistes, nous sommes un habile opérateur, un photo- graphe entendu. \m parfait gommiste, un homme de goût sûr et de sens artistique 1res développé, mais votre ouivre n'est pas une œuvre d'art, elle n'est pas tout entière votre fille. On peut dire de la photographie qu'elle est le résultat d'un jeu d'ombre et de lu- mière. Elle ne vaut que si l'opérateur a pu, à un moment donné, saisir son sujet dans les conditions les plus favorables d'éclairage et de beauté dans les lignes. d'harmonie dans l'ensemble. Ce sont ces conditions, rarement réali- sées, qui conduisent au beau et bon cli- ché', lequel conduit fatalement à la belle cl bonne épreuve. Ceci nous démontre bien que, contrai- rement à certaines assertions, le cliché, non seulement n'est pas peu de chose, mais qu'il est tout. Nous ne pensons pas que d'un mauvais cliché, ou puisse obtenir une belle épreuve. Ou alors, s'il en est ainsi, je n'appelle plus cette épreuve une pholo- Les Fabricants du monde entier Qui obtiennent des Films fixes emploient Les Machines J. DEBRIE m, Rue Saint-Maur, PARIS graphie. Ces! une œuvre, peut-être artis- tique, sûrement le fruit d'un Labeur très considérable, la résultante de talents réels, mais ce n'est plus une photogra- phie. El ici, nous parlons en photographe el non en peintre. Kl ce n'es! pas non plus une œuvre d'art. Car derrière toutes vos manipula- tions, avant toute la cuisine artistique d'où sort votre épreuve, il y a le cliché. Vous aurez beau rabaisser son rôle, dire qu'il n'esl rien, il n'en existe pas moins, ei ce cliché, ce moule, d'où vous avez sor- ti la maquette de votre œuvre finale, ce cliché n'est pas cntièremeni dû à votre imagination et à vos talents. Toutes cho- pes égales, d'ailleurs, vingt appareils eus- sent fait le même cliché. Vous me direz que de ces vingt clichés, vous seul savez produire l'épreuve unique, l'épreuve artis- tique. Gela ne prouve qu'une chose, c'est que vous êtes très for! dans \ i I Mais voire épreuve unique, vous u< l'a- vez pas dessinée, vous ne l'avez pas con- çue vous n'avez pas été maître absolu de votre interprétation, donc ce n est pas une œuvre d'art, c'est une œu\ re remarqua- ble, rien de plus. En votre œm re et vous, il >• a l'objectif el le cliché. C'est l'objec- tif qui a créé l'image, image négative, bonne si vous êtes très fort, mauvaise si vous n'avez pas le sens du beau, mais en- core une fois, une image dont vous n'avez pas (race les lignes et qui vous servira seulement de canevas pour ['épreuve que vous rêvez. Pourquoi s'obstiner à dénaturer la pho- tographie et à en faire une branche des beaux-arts? De toutes les applications photographiques, les plus belles ne sont- elles pas celles qui relèvent de la science pure? En astronomie, en médecine, en to- pographie, en géographie, les conquêtes de la photographie ne sont-elles pas in- nombrables el merveilleuses? Dans le genre pictorial, le photographe tend à dis- paraître pour faire place à un individu h\ bride' qui n'est pas peintre, qui n'est pas dessinateur et qui a presque honte d'être photographe. Que de truquages pour obtenir certaines œuvres dites d'art, que de manipulations dans la confection de l'épreuve. -ni- laissé «lire que certains ef- fets ne pouvaient s'obtenir qu'eu combi- nant deux et même plusieurs clichés: avec l'un, on fait le fond du paj sage, des arbres tordus par le vent; avec un autre, on fabrique un ciel effrayant. On s'ar- range ensuite pour corser quelques avant- plans appropriés, on tire une gomme compliquée, on encadre ei on intitule: Avant la tempête! — Est-ce bien de l'art?... Au dernier Salon du Photo-Club, je me souviens de l'effet charmant produit par une délicieuse épreuve en contre-jour, une femme inondée de soleil au pied d'un escalier, «l'une grande harmonie, d'une grande simplicité et où abondaient les difficultés vaincues. C'était là une mer- veilleuse photographie qui valait bien, à nain sens, d'aulre- épreu\e< plus OU moins saugrenues qui ont peut-être passé pour des œuvres d'art. Résumons-nous: nous sommes des photographes el rien que des photogra- phes. Ceux qui renient le cliché sont peut- être des artistes en quelque chose, ce ne sont plus des photographes. El pour finir par une réflexion 1res terre- à- terre et très satisfaisante pour l'amour-prepre de cha- cun, je rappellerai qu'en droit, le photo- graphe est couvert par la loi de juillet 1793, et que ses œuvres sont protégées au même titre que les œm res d'art. Mais les juges qui appliquent celle loi, -oui toujours plein- de bons sens dan- leur- attendu, el vous les embarrasseriea beaucoup en leur posant la que-lion, que j'écrivais plus haut: Où commence la photographie artistique? El je suis bien convaincu que ces joue-, qui souvonl no sont pas de fins critiques d'art, ne voient Jfl* •A Dix ans d'expérience de machines à écriture visible nous ont donne wwc supériorité incontestable sur les autres marques. Ne prenez aucune décision sans demander préalablement une UNDERWOOD ,i l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 36, Boulevard des Italiens 8 dans leurs jugements qu'une protection de droits d'auteur el qu'ils n'enlenden! dé- livrer un diplôme d'artiste à celui qu'ils protègent. Soyons doue de bons photographes, si c'est possible; cela vaudra toùl autan! que d'être un artiste. L'Arc-en-Ciel . I!. LIHOU. M. Claretie et la Cinématographie {Suite et Fin) Je vais plus loin : je touche à des événements plus rapprochés. Ces souve- nirs de la dernière guerre, si poignants encore pour nous qui avons le douloureux passé présent à la mémoire, ces patrio- tiques draines d'hier, qui pour les géné- rations nouvelles sont aussi lointains que les batailles du temps de 1 is XIII, pour- quoi le cinématographe ne les ferait-il pas revivre, — pourquoi ne montrerait-on pas aux vivants tes fantômes de ceux qui sont morts pour la patrie? Au lieu de noms inscrits sur des monu- ments funèbre-- ou des plaques de mar- bre, les images mêmes des héros se dres- seraient là. comme des exemples. J'en- tends bien qu'on va trouver l'idée irréa- lisable, sans valeur pratique. Et puis, le patriotisme, c'est bien « vieux jeu » ! Pas si « vieux jeu »! On l'a bien vu encore, et s'il le fallait, on le verrait de- main. Je retrouvais tous nos espoirs dans les lettres, les nobles et éloquente lettres de Gambetta que Mme Juliette Adam nous donne en son vaillant livre, Nos ami- tirs politiques avant l'abandon de la re- vanche. Titre attristé qui recouvre un li- vre d'espérance. Quelle vigueur de pen- sée dans le cerveau, quel immense amour pour la France dans le cœur de ce tribun! J'imagine qu'il n'eût pas souri de dédain à mon idée de cinématographe patrioti- que, et que cette Histoire de la Révolution, du Consulat et de l'Empire par les ta- bleaux animés lui eût paru peut-être utile. Et les houblon nières de Frœschwiller, el les journées devant Metz, el la garde prussienne fauchée devanl SaiiJt-Privat, el Bazeilles en flammes, el Châteaudun en ruines, el Paris assiégé, et Bel fort resté debout, ei Ftegnaull à Buzenval, et Ghanzy au Mans, el nos mobiles à Coulmiers! Voilà des scènes que le cinemalograpl pourrai! évoquer el qui ne scraien être pas des spectacles sans valeur. Ici un poêle de mes amis m'inter N'allez-vous pas i s coudai iil- >lr .' Li 'Ml de •sque us pi avec Shakesp. dennes ou suivre Ariel el Prospero dans l'île heureuse, allez-vous nous mener à travers les champs de mort et les mimo- drames militaires?? Fi de l'utilitarisme en matière d'esthéliquc et laissez l'art pur aux « visions d'arl » ! Gustave Courbet, qui fut, en peinture, ui main », une prodigieuse et admi- rable « main », plutôl qu'un cerveau. avail cependant, en causant avec Sainte- Beuve, eu l'intuition d'une peinture déco- rative, d'un arl nouveau, dirais-je volon- tiers si le mol pouvait s'appliquer à sa pensée, et le maître écrivain toujours en éveil qu'était le critique des Lundis adres- sai! à Charles Duveyrier, autre esprit en quèle de progrès, ancien saint-simonien et ami des Pereire. celle lettre que la pos- sibilité de la cinématographie populaire ou popularisée me fait relire. Il ne s'agit poinl de spectacle, il s'agit de peinture. Mais le but qu'on voudrai! atteindre est le même. « ...Je causais l'autre jour avec Courbet, écrit Sainte-Beuve; ce peintre vigoureux el solide a de plus des idées, et il me sem- ble qu'il en a une grande: c'est d'inaugu- rer une peinture monumentale qui soit en accord avec la société nouvelle. La pein- ture des églises est à bout de vie; des peintres incrédules ressassent avec plus ou moins de talent de vieux sujets. Hors de là. il n'y a guère que de la peinture de chevalet et de genre pour des salons et des galeries d'amateurs; le grand effet de la peinture sur place et appropriée aux mo- numents est à retrouver. Courbet a l'idée de faire, des vastes gares de chemin de fer, des églises nouvelles pour la peinture, de couvrir ces grandes parois de mille sujets d'une parfaite convenance: les vues anticipées des grands sites qu'on va par- courir, les portraits des grands hommes don! le nom se rattache aux cités du par- cours, des sujets pittoresques, moraux, in- dustriels, métallurgiques; en un mot. les saints et les miracles de la société mo- derne. » N'est-ce pas là une idée encyclopédi- que el qui mérite faveur? A Courbet, ce- pendant, il faut des gares plus que des mains de papier. Mais MM. Pereire ont. nble ni la pratiq serait cligne de vous de urrail faire de loul cela, q ne. Vous qui êtes un ac une- et d'esprits, voyez i le cœur vous en dit, «I l'< lue cl son orgueil naïf ri , pliquer, de se développer. n mot, cl qu'il vous aide. irbei de 1; l'Ecole-de La lettre es) du mois d'avril 1802. De- puis, l'idée de Courbel a été réalisée en partie par ce- paysages qui décorent nos gares de chemins de 1er ei doni quelques- uns son! des pages exquises, et au point • le \ ne de l'histoire, de- grandes scènes évoquées, les Allemands nous nul devan- cés. En prenant son billet au guichei de la gare de Strasbourg, en Alsi ce, le voya- geur, levanl la tête, ne voit-il pas de- jeu- ne- filles en costume strasbourgeois <■( des personnages endimanchés luer l'empereur Guillaume, le \ ieux Guil- laume, entrant à cheval dan- la cité alsa- cienne? El ee- fresques, dont la vue aug- mente nos tristesses lorsque non- re- voyons la ville que nous avons connue si française. el doni le cœur n"a pas changé si les enseignes ont été modifiées, ■ ee- fresques entretiennenl tout nalu- rellemenl dan- l'esprit de- Allemands l'orgueil de la \ ictoire, el pour le- généra- tions nouvelles d'annexés, sont la consta Kl I nu ne sérail peut-être pin- exposé a rencontrer dan- nos régiments et même dans nos collèges de jeune- Français qui feraienl à de- examinateurs de- réponses pareille à eclh 'enregistre le Foyer « l'école: Qu'est-ce que .Mme Roland? Un député. Quel e-l le présidenl de la Républi que qui porta le titre de due de Magenta? M. Thiers, monsieur. A quelle date Louis-Philippe est-il devenu roi de- Français? En 1848, au momenl de la Restaura tion. Quand el commenl a pris lin la -lierre de 1870? - .le ne sais pas. Le film professeur d'histoire, le cinéma- tographe préparateur au baccalauréat, voilà un avenir que -on inventeur n'au- mI pas rêvé. Mai-... jules Claretie Le Temps BREVETS D'INVENTION la la pui de la le mania victrix, Encore une fois, la cinémalographie pourrait être un admirable éducateur, nu -imiiilani de l'esprit public, il de\ iendrait ainsi, à côté du théâtre, ce que le journal a un -nu e-l au li\ re. a\ee celle différence que le « feuilleton animé « qu'il publie- rai! serait une leçon d'histoire, la meii leure de leçon le h çons par les yeux el Compagnie Gén. des phonographes, ci- nématographes, etc. Obtention de ban- de- cinématographiques par impression. SOC. Civ. (1rs Pellicules nourrîtes jtinir Cinématographes etc. Précédé de fa- bricatiou de films en cellulose. Soc. Phonographes et Cinématographes Lux. Dispositif pour le développement des films cinématographiques. Wessters Projektion G. m. h. II. Pro cédé pour l'enregistrement el ' tion d'images animées el parlante- au moyen d'un phonographe et d'un ciné- matographe. Tollard. Système de projection ciné- matographique \ isible en plein jour el en pleine I umière ■■■>>■ ou électricité . LA CINÉMATOGRAPHE ITALIENNE onc.AM-: i'H()ii:ssio\'M.i. ni mkxsit.i. du < inématographe, du Phonographe et des Industries <[ui s'ij rattachent Directeur Professeur rue sainte-cécile Fabricants et Représentants des Maisons : CONTINENTAL WARWIGK TRADING Co Ambrosio, Turin; Hepworth , Londres; Nordisk, Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Téléph. 268 71 \, irs tragiques de Tilda la Domp- L'Ile Enchantée Jersej . teuse, 196 l n paysan dans La Capitale, 132 Le Péril Jaune, 132 L'Ami de l'homme, 138 Au Pays des Pharaons, HT La Pupille du Marin, 175 Waterloo, 88 Un drame de la Vie Palhétiqw Société des Phonographes et Cinématographes tt LUX M 32, RUE LOU1S-LË-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg 1908),la plus haute rteompense. La Légende des Etoiles, 1 10 Le Glaive enchanté féerie . 160 La Mouche comique . 113 1-e Cuirassé Cumberland . il" Un Amour de petite femme comique . 123 La Cocarde drame . lis Les Souliers merveilleux, 276 !..•- Débuts d'un Aviateur rumiqiir Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Fidélité à l'épreuve Banque Modem Style Dévouement d'une Institutrice, .Mobilier d'occasion, Odeur suave, Aéroplanes, G. MENDEL M'»\ BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Les Jeux Fantastiques (effet très cu- Plus 4 Cylindres allumage électrique 42 amp 10-110 Vils. Dynamo Japy. Appareil Pathé avec ca- bine en tôle. Cal. le de Lumière. Tableau et accessoi- re avec Lampes. Nous pouvons recommander à nos clients venant à Paris la PENSION DE FAMILLE V. LUCAS, 24, rue Richer. lionne cuisine, belles chambres, centre des affaires. On demande de suite grand local pour bureau, centre de Paris, préférence au re -_ de-chamsé, Pour Commerce cinémato- graphique. 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DU RE AU. -n- inPRIHERIE^ ART5 GRAmiQUE5 Nous sommes exactement la maison qu'il nous faut pour lu fourniture PRATIQUE et ÉCONOMIQUE de tous 1rs imprimes typographiques et lithographiques qui nous sont nécessaires : Notices explicatives pour nouveaux Filrr)S, Catalogues de luxe, Albums industriels, Affiches en couleurs, etc., etc., etc. TELEPHONEZ au 16 1-5 ï, ou écrivez-nous pour demander un représentant qui nous fournira gratuitement Mîiquei les Croquis et Conditions. CINÉ-JOURNAL BULLETIN Je soussigné D'ABONK rE» IENT demeurant déclare m'ulxmner pour TA .1 N au CINÉ-JOURNAL, 30, rue B ■rgère, l'aris. Inclus Le (Si pri.i jualun de rationnement. 1 SOCIETE FRANÇAISE des FILMS «^ "ÉCLAIR" Téléphone * 130-92 27, Rue Taitbout, 27 ^ PARIS ^ *iSKr lé* W - I 4 N* 17. 10 Décembre 1908. CM-JOURNAl Directeur : G. DU RE AU 30, Rue Bergère, PARIS iÉAs^7\nLMS"LEU0N PARIS, 15, rue Ste-Cécile Les Films Quatre Nouveautés par Semaine Le Maximum de Succès Est assuré aux Exploitants oui orennent leurs fins m nmim à l'Union Cinématographique 34, 7{ue Charles-Baudelaire et 118, faubourg Saint-jQntoine Correspondance et Bureaux : 30, rue Charles-Baudelaire, PARIS (12*) téléphone 944-14 — métro : BASTILLE QUI LOUE TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE TOUTES MARQUES A des Conditions inconnues à ce Jour Chaque mois. 25.000 mètres de Vues parfait état à vendre REELLES BONNES AFFAIRES L'UNION ne fait ni cachets, ni séances, ni aucune exploitation directe ou non, ne faisant ainsi aucune concurrence à ses Clients. Supplément au n° 17 du CINÉ-JOURNAL La Maison Paul VIDAILLET Fils 8, Rue du Faubourg Montmartre, 8 PARIS Tait la location des Tilms pour la Trancw et l'Etranger à des PRIX OU OÉWEST TOUTE COMMENCE. Elle traite à forfait pour les Spectacles cinéma- tographiques de TAMILLE et de SOCIÉTÉ. Spécialité de projections animées pour COURS et CONTEREZ CES techniques. Pour les SOIRÉES de NOËL et du NOUVEL A7V, choix considérable de programmes spéciaux. N°17. 10 Décembre 1 908. CINÉ- JOURNAL Organe hebdomadaire de l'Industrie cinématographique Directeur : G. DUREAU ABONNEMENTS : FRANCE Un An 10 fr. ÉTRANGER Un An 12 fr. Se Je 25 centimes Parait tous les jeudis. Rédaction et Administration : 30, Rue Bergère PARIS 1ÉLÉPHONE : 161 54 BREVETS D'INVENTION A nos Lecteurs NOUS avons l'honneur d'informer nos lecteurs cl amis qu'à partir du prochain numéro, les abonnés seuls recevront ré- gulièrement le Ciné-Journal. Le service spécimen gratuit sera fait (i de nouvelles adresses et les lecteurs non abonnés n'au- ront ainsi le Journal hebdomadaire qu'à des intervalles irréguliers. Les Sinistrés de Stamboul Je n'ai pas l'honneur de connaître l'estimable fonctionnaire que le gouver- nement de la République a délégué comme consul général à Constantinople. Peut-être sait-il for! bien conduire le cotillon dans les bals du parti Jeune- Turc ou excelle- 1 il dans les manœuvres de la diplomatie. Mais, ce qui est plus certain, c'est qu'il a de La défense de nos intérêts français une conception tout à fait amusante. Je m'en voudrais de ne pas la noter. J'avais, il j a quelques semaines, écril quelques lignes pour souligner, au point de vue de la cinématographie profes- sionnelle, l'avènement de la liberté otto- mane ei l'avenir qui s'ouvrait an progrès nouvelle constitution. J'indiquais briève- meni ei d'une façon très générale, que la France avait tout intérêt à surveiller ce mouvement d'émancipation. N'était-il pas, en effet, opportun de prendre pied a Constantinople et à Salonique, de fon- der des postes cinématographiques fran- çais partout où il se pouvait, pour ouvrir a nos maisons de fabrication et d'édi- tion aussi bien qu'à nos loueurs et à nos exploitants, les portes d'un marché nou- veau >\\v une ferre demeurée pour ainsi dire vierge à la cinématographie? Tel était du moins mon humble avis. J'eus le plaisir de voir mon idée par- tagée par un grand nombre de nos pro- fessionnels qui, désireux de passer sans retard à l'acte, écrivirent à notre consul général de Constantinople pour lui de- mander les renseignements nécessaires. Pauvres gens! il- avaient compté ga- gner de l'argent, en l'aire gagner à tous les tenants de notre industrie nationale, et par là non- les devions estimer com- me d'excellents français. M. Le consul général n'était pas de cet avisi Aux demandes de renseignements, il répondit pour s'éviter tout effort qu'il n'j avait rien à faire. Au cri « Partons pour la Turquie! » il répondit « Ne Ne- nez pas! » Sans doute, notre représen- tant appartient-il à cette fameuse école de fonctionnaire- pour qui toute politi- que se résume en cette phrase: « Pas d'affaires, surtout ! » \ ce compte, il m'apparaît comme un homme supérieur. Un Marseillais quelle audace! venu a Péra, avec groupe électrogène s'il vous plaît, trouva près du consulat tant de protections qu'il ne put même trouver une salle. Qu'est ce don.- qu'un cinématographiste pour un consul? l 'n montreur de lanterne magi que sans doute... un bateleur, peut-être? On ne le verra pas dans [es soirées offi- cielles. Il n'a pas d'uniforme! — Dans ces conditions, il ne lui reste plus qu'à reprendre le paquebot ou l'Express- Orient, fort heureux s'il n'est pas in- quiété par la justice de notre tracassière administration. El pendant que nos compatriotes « re- bobinent les films » de nti- lionne- mar- ques nationales, bazardent leur groupe élecfcrogène à quelque mercànti cosmo- polite, la concurrence étrangère s'affir- me avec une aisance souveraine. Les consuls allemands et italiens, qui sont des hommes d'affaires, favorisent leurs nationaux sur un marché débarrassé: c'est eux qui bénéficieront de la liberté commerciale fondée par la jeune Tur- quie. Notre consul général ira se divertir — si Dieu lui prête longue vie à Cons- tantinople — devant des écrans qui au- raient pu enrichir des Français. Il nous reste, il est vrai, pour répandre le prestige de la France sur les rives du Bosphore, un beau discours de M. Pelletan et la lucrative soirée qu'orga- nise à VOpéra M. Astruc — au bénéfice des sinistrés de Stamboul! On y a joué le nouvel hymne de la Constitution. Songe-t-on à comprendre parmi les sinistrés de Stamboul nos compatriotes que ruine l'indolence du consul? Je le demande sans l'espérer. G. DUREAU LES FILMS DE LA SEMAINE DERNIERS SUCCÈS A côté du « Roman de Thyllda ». qui consacre mie fois de plus la réputation de la marque Raleigh et Robert, les gros succès de la semaine sont, sans contre- dit, les deux nouveautés de l'Eclair et de lilograph. Nos lecteurs trouveront, encadré dans ce numéro, l'analyse du nouveau film « Eclair » Rifjïr Bill, dont vient de pa- raître la série n" 1. Xirk-Carlrr avait été et reste encore un tromphe. Rlffle-Bïll sera plus sensationnel encore: demain, le nom du roi de la prairie et ses aven- tures merveilleuses seront dans toutes le- bouches... et sur tous les écrans. Quant à l'originale Vitograph, elle nous donne cette semaine un film dé- concertant d'audace: Une héroïne il'au- lo, qui se recommande plus que jamais au public sportif en plein Salon de l'Au- tomobile. On y peut voir des accidents vécus, une (iU III' anéantie, une voiture en feu. En voici (railleurs la donnée: lie ténébreux étrangers, concurrents (le l'inventeur d'une nouvelle automo- bile destinée à la conquête d'un grand prix fabuleux, complotenl la perte de leur rival et la destruction de son engin. Attiré dans un guet-apens, mis dans l'impossibilité de prendre pari à la cour- se, l'inventeur ne doit la victoire qu'à l'énergie de sa fille qui, malgré des acci- dents inouïs, conduit l'automobile au triomphe. L'Affaire Steinheil UN FILM ODIEUX Dans une salle du quartier Montpar- nasse, on peut, en ce moment, voir se dérouler, en scènes de cinématographe, toutes les péripéties de l'affaire Stei- nheil.... oui, toutes, même celles dans lesquelles la justice n'a pas encore dé- brouillé la vérité... et même — ô singu- lière puissance de la divination cinéma- tographique! — celles qui ne pourront se produire que dans l'avenir! L'affaire de la veuve tragique vous passionne; vous brûlez de savoir com- ment elle se terminera?... Rien de plus simple. Le cinématographe de Montpar- nasse va vous le dire. Et voici de quelle façon il prévoit la fin de ce procès sen- sationnel. Mme Steinheil passe en cour d'assi- ses. Elle n'avoue pas. Le jury l'acquitte. On la voit dans sa cellule, heureuse à la pensée de reconqurir sa liberté. Les por- tes s'ouvrent. Mais devant Saint-Lazare est massée la foule vengeresse. L'acquit- tée est empoignée, entraînée et exécutée. Laissez passer la justice du peuple!... Et le public applaudit... Il applaudit, parce qu'on aura beau faire, dans l'âme du peuple le plus civilisé et le plus dé- bonnaire survivront toujours ces deux sentiments instinctifs: la méfiance de la justice et l'esprit de vindicte sommaire. La mentalité populaire répugne à tou- tes les précautions judiciaires, à ces len- teurs, à ces réglementations, à ces ins- tructions interminables, tous moyens dilatoires qui lui semblent n'avoir d'au- Ire bui que d'égarer la vérité et de servir la cause des coupables. Elle est pour les procédés expéditifs... « Sitôt pris, sitôt pendu! » telle était jadis la formule qui résumai! tonte la morale populaire en matière de justice. Or, il n'esl pas douteux que ces ins- tincts de défiance vis-à-vis des tribu- naux cl ce goût des exécutions sommai- res survivent à l'étal latent dans l'âme des foules, et que c'esl faire œuvre im- morale et dangereuse que de le- exciter. Le cinénialufiTaplie ne devrait être qu'un instrument de vulgarisation ar- tistique et d'enseignement. N'est-i'l pas déplorable, en vérité, que des entrepre- neurs -ans scrupules puissent s'en ser- vir ainsi librement pour répandre dans le public des idées de lynchage et de férocité?... (Petit Journal) Jean Lecoq. à Jjer/fri Il paraîl que l'ingéniosité de nos au- teurs dramatiques el comiques ne suffi! plus à la faim dévorante de la maison l'allié frères. Tour à tour, on a rapide- ment avalé dans les bureaux de la rue Pavart les meilleurs de nos académi- ciens et les plus populaires de nos dra- maturges pour en faire, par une assimi- lation pénible, du film d'art à grand tralala. Aujourd'hui, la table est rase. Il faut de nouvelles proies. MM. l'allié aîné et iJeeourcelle vien- nenl de franchir le Rhin pour aller les chercher. Ce- deux cm inences faisaient, en effet, i1 y a quelques semaines, une viande conférence à Berlin dans la salle du Rheingold, qui peut contenir 4.000 per- sonnes. La projection cinématographi- que y fut copieuse. Les orateurs, dont on apprécia la fixité, invitèrent chaudement les poètes et les dramaturges allemands à leur apporter une idée originale, et M. Decourcelle eut la voix persuasive d'Orphée pour leur faire comprendre que la France était généreuse et payait cher l'esprit. Que pensentde cette odyssée commer- cial!' les collègues de M. Decourcelle, les scénaristes distingués du Film d'Art el les auteurs cinématographiques? Souhaitons qu'il n'y ait en tout cela qu'un bluff de plus... ce qui ne tire guère à conséquence. Autour d'une Morte Un de nos meilleurs confrère- d'Alle- magne se plaint, dans un numéro ré- cent, des critiques dont j'aurais criblé cette pauvre regrettée Exposition de Hambourg. J'ai dit, en effet, que le sou- venir n'en était pas très heureux, .le le répète aujourd'hui, mais je prie qu'on veuille simplement entendre par ces mots que l'Exposition de Hambourg fut, comme tant d'autres héla-! un SUCCès industriel très mitigé. Son excuse esl d'avoir été la première et ce sera tou- jours à l'honneur de ceux qui en prirent l'initiative. Il me [>lait d'ailleurs d'apprendre par mou confrère que tous les exposants, -an- exception, ont été surchargés de commande-. Il m'en voit tout heureux. CINÉMAS "PX" Télép. 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références -4 - car je a'ai jamais séparé ma satisfac- tion de la prospérité de mes lecteurs. Mais mon confrère t'ait une confusion que je lui pardonne amicalemeni lors qu'il éc-ril que j'eus un jour l'invention de publier une édition allemande de ci mon journal ». Jamais pareille idée ne m'est venue el jamais elle ne me \ ien- dra, car je la juge parfaitemenl folle. Le Ciné-Journal esl l'écho français de l;i rinéniatographie internationale el son désir esl exaucé lorsqu'il peu! dire avec franchise ce qu'il croit être vrai dans L'intérêt supérieur de tous les industriels, négociants et exploitants de cinéma. Ces derniers savent les efforts personnels (lia- j'ai faits pour les engager à partici- per à l'Exposition de Hambourg — sans aucun parti-pris de vanité nationale. Vous avez raison de dire, enfin, mon cher confrère, que Le soleil ne Lui pas qu'à Paris. Il nous éclaire tous fort médiocrement, liélas! par ces temps de brouillard qui font douter de la lumière et parfois aussi de la vérité... LE SPHÉROSCOPE Appareil automatique de précision pour les pri- ses continues des photographies panoramiques ordinaires, stéréoscopiques et cinématographi- ques, ainsi que pour les prises cinématographi- ques circulaires et continues avec arrêts de po- ses nu gré île l'opérateur. Gel appareil donl fait mention le Génie Civil du i!» septembre 1908 et qui a été décrit par l'inventeur M. Auguste Saunier, dans les bulle- tins (]«• la Société Française de Photographie, du 15 août el du 1" novembre 1908; consiste en une tête de pied plioto-panoramique, sur laquelle on peut flxer toutes sortes de chambres noires, sans exception; même celles qui ne comportent aucune glace dépolie, tel que les détectives, ap- pareils stéréoscopiques et cinématographiques; on peut on outre monter ces appareils dans tou- tes les directions désirables, soit horizontalement,* en plongée ou dans une direction élevée. Sans nous arrêter dans les descriptions con- cernant les prises panoramiques ordinaires et stéréoscopiques, nous donnerons un aperçu ra- pide de la composition *\e l'appareil utile aux pri- ses cinématographiques et de son fonctionne- ment basé sur le principe suivant, absolument in- dispensable aux prises photogaphiques des pano- ramas. - (A) — Principe. — Quelle que soit la chambre noire employée, le foyer de son objectif (soit plus exac- tement le point nodal d'émergence de l'objectif) doit toujours être porté dans l'axe du Sphéros- cope. Composition de l'appareil pour les prises auto- matiques des panoramas cinématographiques. Le sphéroscope, monté sur trépied très rigide, se compose: d'un socle A muni de 3 crochets permettant u y suspendre le filet P P rempli de matériaux lourds, afin d'assurer la stabilité com- plète de l'appareil au point de vue de sa mani- pulation et des efforts au vent. Ce socle emprisonne une rotule G fixée sur le plateau gradué en degrés PPl, muni d'un pivot ; cette rotule permet de niveler rapidement ce pla- teau au moyen de vis calantes sans être obligé de faire tourner l'appaeil photographique sup- porté. Ce plateau est aussi muni d'un disque divi- seur C D. qui porte un taquet fixe et un taquet mobile avec lesquels on inscrit l'angle du champ embrassé par chaque impression photographi- que, comme nous verrons ci-après. En outre au- dessus se trouve un plateau tournant supportant 2 tubes rayonnants el un niveau rotatif N. A sa partie inférieure se trouve un indicateur IBBSg LOCATION DE FILMS Les meilleurs Programmes Dans les eonditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 34, Rue Charles- Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine Nous devons à l'obligeance de M. l'ingé tueur Saulnier l'autorisation de publie- aujourd'hui l'article qui suit. La liaute compétence de notre collaborateur et la modestie de son talent sont appréciées de tous ceux qui le connaissent et étudient ses décou- vertes. Nous sommes persuadés que nos lecteurs ne se laisseront pas décourager par la qualité technique de cet article : les ciné- matographistes ont tous le devoir de le lire avec soin. Ce sera d'ailleurs un e excellente leçon pour eux . . . et pour tous un plaisir- ■■■s -pu •"!'" rinscTipl.iun de l'angle de déplacement divisant en parties égales le panorama à photographier r 1 1 > i j \ • 1 1 1 < • r 1 1 automatique sur les deux tubes Y s.' meuvent 2 coulisses 0 D, permettant de dé- placer l'apareil photographique à l'avant ou à l'arriére pour disposer le loyer 0 dans l'axe de rotation du sphéroscope. Les coulisses 0 D supportent 2 secteurs gra- dués eu di-L'i'cs. s'inelinant à droite ou à gauche pour permettre à L'appareil de prendre toutes les inclinaisons désirables. PRISES CINEMATOGRAP1 IIQU ES AUTOMATIQUES La mise au poinl de l'appareil cinématographi- que étant établie, nous devons avant toul déter- miner la longueur du foyer L qui est la distance d upoint nodal 'foyer; de l'objectif à la face émulsionnée du film; cette longueur qui est gé- néralement connue, permel de v> perer .-x.t .'-i-i • • 1 1- rement sur l'appareil cinématographique le point nodal 0. Cette longueur L combinée avec la longueur horizontale de l'image rinémalo".raphique utilisa- ble aux projections, qui esl en général de 28 millimètres, c'est-à-dire un peu moins longue que la largeur du film qui est de 35 millimètres environ, nous permel de connaître l'angle exact du panorama qui peut embrasser Phi matographique. Cet angle étant connu, nous l'ins- crivons, une fois pour toutes, sur !" disque PP2 au moyen des taquets H de l'index mobile comme nous avons dit précédemmenl : il s'en suivra qu'à chaque déplacement et ce disque contre le ta- quet mobile, nous embrasserons successivement des champs égaux du panorama. NOTA. — Pour faciliter la mise exacte du foyer (I dans Paxe de rotation, nous aurons recours à un système d'index nodal indépendant du sphé- rosoope, que nous présenterons sur un des tubes Y au centre marqué O. nous n'aurons qu'à avan- cer ou reculer l'appareil photographique au moyen des coulisses jusqu'à la rencontre du foyer 0 avec la pointe de 1 indez nodal. MARCHE AUTOMATIQUE L'appareil cinématographique étant parfaite- ment monté sur le sphéroscope et l'angle de dé- placement inscrit sur le disque, l'opérateur n'a qu'à filmer le temps nécessaire la première partie du panorama qui se présente devant son objec- tif, il devra alors arrêter l'enroulement du film "I déplaeer aiitomat iqueiin nt son appareil, de la valeur de l'angle inscrit sur le disque PP2. 11 re- prend ensuite l'enroulement du film qu'il arrête à son gré. il continue cette même opération sur toui le panorama qu'il désire relever. CINLMATOGRAPHIE PANORAMIQUE IDEALE Nouveau système de prises panoramiques circu- laires et continues avec arrêts de pose au gré de l'opérateur. Le sphéroscope simplifié vient de recevoir l'ad- dition d'un organe de manœuvre d'une grande simplicité, dont la conduite peut être faite par un operateur quelconque, lorsque l'enroulement du film est commandé par une personne expérimen- tée. Ce mécanisme se compose d'une roue d'engre- nage hélicoïdal R, fixée à la partie inférieure du plaetau tournant supportant les tubes Y; cette roue est mise en mouvement par une vis sans fin commandée directement par une manivelle M, cette manivelle étant mue à la main à une vitesse Ires faible, permet au film à .impressionner de décrire un cercle partiel ou complet autour du centre de rotation de sphéroscope et à une vitesse dont le rapport est le 1/200' au minimum de la vitesse de la manivelle. Par la combinaison de ces deux mouvements, c'est-à-dire par l'enroulement rapide et continu du film et par le mouvement de rotation imprimé par la manivelle, on obtient ainsi sur le film, une impression cinématographique circu- laire et continue, dont le rapport considérable entre ces deux genres de vitesses pemet à l'opé- rateur de bien diriger son appareil. De plus la faculté de ralentir ou arrêter complètement le mouvement de rotation du sphéroscope. permet à l'opérateur de bien diriger son appareil. De plus la faculté de ralentir ou arrêter complète- ment le mouvement de rotalion du sphéroscope, permet à l'opérateur de cinématographier pendanl un certain laps de temps et suivant un appré- ciateur « du Beau » les parties les plus intéres- santes du panorama se déroulant autour de lui: l'opérateur n'ayant qu'à suivre du regard la di- rection de son objectif. \ oel effel l'appareil photographique utilisé esl muni à sa partie supérieure de deux index de di- rection démontables, Q es en llidadi rection centrale de 1 objectif. Il s'ensuii que l'on obtient des Impressions ci- nématographiques continues, toul en ayant l'a- vantage de filmer plus en détail, les parties les pus attrayantes animées qui peuvenl - ter dans I • p m Wec ce mouvemenl de rotation continu, il n'existe aucune i iplication mathématique, le système & taquets décril précédemment étanl en tièremenl supprimé, Les Fabricants du monde entier qui veulent des Tilms fixes emploient les Machines, J. Debrie Breveté S. G. D. G. Perforeuse, Tireuse, Signeuse, Brosseuse, etc. m, Rue Saint-Maur, PARIS Le poinl capital esl . i<- faire l'uïnrider parfai fcemenl le poinl nodal (foyer de l'appareil uti- lisé avec le centre de rotation du sphéroscope; principe fondamental sans lequel il esl absolu iiiiMil impossible (l'ohli'iiir îles projections c- i i n ■ matographiques parfaites. En général, toutes les prises panoramiqui - qui oui été faites jusqu'à ce jour ont été rele vi'es avec objectifs ayant leur foyer en deln.r- ilu (••■litre de rotation, contrairement au prin- cipe précité. D'où l'impossibilité d'obtenir îles justaposi- I ions parfaites dans tous les plans successifs photographiques, par suite des variations cons- tantes et infinies des angles de prises, c qui donne aux projections cinématographiques des images surchargées et incomplètes, comme nous le démontre l'exemple ci-après. Exemple. — Prenons, au moyen d'une cham- bre noire à glace dépolie, ayant son foyer en avant du centre de rotation qui est générale- ment l'axe de l'écran du congrès, c'est-à-dire l'axe du trépied, e£ relevons avec cette chambre deux clichés panoramiques consécutifs par un par la glace dépolie; agrandissons amplement ces deux clichés sur un papier sensibilisé quel- conque; essayons ensuite de raccorder cette Noi • les pr irs plans ne il des deux ilans empiè- ■ parcelle de s échappe à tenl sur les derniers c Ions les plans secondaires et autri la prise. On conçoit, parfaitement, comme il est dit pré- cédemment, qu'étant donné la multiplicité des déplacements pour les prises cinématographi- ques, on ne puisse obtenir que des projections brouillées, semblables à ce que l'on appelle le « flou » en photographie. Enfin, nous pouvons, avec le sj/hèrnsi ■»i„- sim- plifie relever avec précision et sans difficulté, Imites sortes de vues cinématographiques cir- culaires et continues, dont les projections re- produiront exactement tout ce que la vue de l'opérateur peut embrasser rapidement autour de lui, tout en lui permettant de s'extasier plus longuement sur les objets ou les scènes ani- mées les plus attrayantes qui peuvent se pré ■• nier à son regard. Le Syndicat des Opérateurs l,i 's opérateurs einématograplii.-de-. réunis salle du Cristal-Cinéma, S. place de la Bastille, an assemblée syndicale. ont, contformémenl à leur- statuts, pro- cédé à l'élection d'un nouveau bureau et d'une commission de contrôle. Ils ont ensuite nommé nue commission char- gée d'établir les bases d'un brevet de ca- pacité pour les operateurs einémalogra- plnstes. Ces bases du brevei établies, la ulr; de M. le Préfel de Police, le priabl de vouloir bien prendre leur demande en considé- ration. Il a été également décidé qu'une nou- velle réunion aura lieu le mercredi 16 décembre, à l'effet de porter à la con- naissance iU's syndiqués le résultai du travail (bases du brevet) don! a été' char- ge la dite commission. Ont été élus: Président : Jean Mariani. Vice-Président : Leborgne. Secrétaire: Varsin. Trésorier: Bonnaz. Pour le Syndicat ri par ordrr. Jean Mariani. A VIS Les opérateurs qui n'ont pu assister à • •elfe réunion sont priés d'envoyer, sans retard, par lettre, leur demande d'admis- sion au Président du Syndicat. Mariani. 24, rue de Bagnolet, Paris. 20'. %Z^ PI. LUCiCn FKfcVOST, Ingénieur-Mécanicien, ancien chef du Bureau des Études de la Maison PATTfÈ frères, se charge des Études et de la Construction pour toutes machines nécessaires à Industrie Cinématographique. PRISES DE VUES - PERFOREUSES - TIREUSES Installation eomplète d'usines Ateliers : 25, Boulevard de la Chapelle. -- PARIS — 7 — Ce que M. Brisson pense du Film d'art Le Film d'art nous a conviés, .-aile Charras, à son premier spectacle. Vous -avez l'origine et le but de cette ingénieu- se tentative. Elle ne peut être vulgaire puisque Henri Lavedan y a attaché, avec son nom, son concours as.-idu et person- nel. Notre éminent confrère avait été frappé du développement inouï, vertigi- neux, qu'a pris en peu d'années ['indus- trie du cinématographe. Elle rayonne à Paris, en province, dans l'univers. Les usines de Vincennes alimentent, des mil- liers de petits théâtres qui, sans elles, n'existeraient pas ou végéteraient. Je les ai visitées. Rien n'est plus singulier. C'est un monde, un monde muet, où tout s'ac- complit dans le silence. (Test le royaume de la physionomie, l'empire des gestes. On y joue des comédies, des drames, des farces, des féeries, devant le photographe — spectateur unique — qui en fixe les mouvantes images. Et ces images, après de savantes manipulations, s'en vont por- ter au loin le mouvement et la vie... « Elles sont marquées de l'estampille française, pensa Lavedan. Il faut qu'elles soient belles. Demandons aux écrivains on réputation d'en inventer, d'en combi- i*t de choisies et de rares, aux acteurs et aux actrices célèbres de les réaliser, L tous d'y appliquer l'ingéniosité de leur esprit, la finesse de leur goût. » Tel est l'œuf d'où sorti! la conception du Film d'art. M. Henri Lavedan s'entou- ra d'habiles collaborateurs. Le grand ta- lent d'acteur et de metteur en scène de M. Le Bargy, l'expérience pratique de M. Pathé lui vinrent en aide. A son appel, les dramaturges accoururent, curieux d'expérimenter avec lui une forme de théâtre neuve, d'en déterminer, et si l'en peut dire, d'eu codifier l'esthétique. Qu'est- ce que la pièce cinématographiée? Que doit-elle être? A quelles nécessités, à quel- les lois est-il indispensable qu'elle se plie? Quelles -oui le- conditions du geme. et ses limites?... Cela peut-il se définir?... Essayons... Kl d'abord tout «•,■ que la seule parole es! en état (te traduire, c'est-à-dire la mé- ditation, l'idée abstraite, la passion con- centrée, en est exclu. Nous sommes dans le concret, 11 faut que les personnages agissent et qu'ils agissent clairement et non point confusément, et que chacun de leurs mouvements soit expressif, et que ces mouvements soient unis ensemble par une perpétuelle relation de cause à effet. 11 faut, en quelque sorte, les filtrer, les dégager de toute superfluité. les réduire à l'essentiel. Or, ce travail d'épuration esl un travail d'art. Dès que la nature es! sim- plifiée par l'effort du cerveau humain, le style apparaît. Le comédien qui pose pour le cinématographe et s'applique exacte- ment à rendre ce qu'on attend de lui. sly- lise par la sobre harmonie de ses attitu- des, par la juste expression de son visage, les actes du personnage qu'on l'a chai',-/' d'incarner. Dans le théâtre parlé, le détail du dialogue, la variété des intonations suppléent, dan- quelque mesure, à la pré- cision du geste, bi. le geste ''tant nu est obligé d'être vrai: il ne peut pas ne pas l'être, -"us peine de créer un malaise in- tolérable... A celte école. s'il- la fréquen- taient, les élèves du Conservatoire appren- draient à s'observer, à se corriger de leur- exubérances maladroites, de leur gauche- ries. S'ils voyaient ces défauts projetés sur l'écran, il- les prendraient en horreur. On devrait bien leur faire faire un peu de cinématographe à la veille du concours... Alors cet art, d'un le verbe esl retranché, se confondrait avec la pantomime?... Nul lement... La pantomime possède une lan- gue une grammaire spéciales, de- signes DlX ans d'expérience de machines à écriture visible nous ont donné une supériorité incontestable sur les autres marques. Ne prenez aucune décision s.ms demander préalablement une UNDERWOOD à l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 36, Boulevard des Italiens Société "CINES" APPAREILS FILMS * Capital Social : 3.000.000 Siège Social : ROME PAHIS Rue Saint-Augustin, 11 » Après quelques temps d'arrêt qui cachaient une fiévreuse activité, la SOCIÉTÉ C77VÈS reprend le cours régulier de sa vente en Trance. 'La réorganisation complète de ses set vices est en effet terminée, sous l'active impulsion de M. Carlo ROSS1, dont le nom est synonyme de perfection et de valeur artistique. « C'est le devoir de tous les Acheteurs a' aller voir ses der- nières nouveautés au siège de la succursale de Paris, 11, J{ltE SJimT-AUGVSTm. » L Avenir est au Film "CINÈS" eiNÈs eiNES m SOCIÉTÉ DES tS Etablissements J gaumont! ï CAPITAL 3.000.000 DE FRANCS W. 1 PARIS — 57, Rue Saint-Roch, 57 — PARIS fê m APPAREILS & FILMS m NOUVEAUTÉS DE LA SEMAINE PROJECTIONS PARLANTES m L'Ange Gardien 85 «JH Il n'avail pas le Choléra I7r> U? Le Distributeur de Prospectus 150 sg ~£ Le Journal an mit' 78 fâ La paire de Jambes 171 ^ Le Shako 80 '^> La Dévoyée 267 «fe N'i, ni, c'est fini \\ i | DEMANDER <î m ^v le nouveau catalogue illustré complet y0 0^ qui vient de paraître r0 Nouveautés Cinématographiques Société CINES, u, rue saint- Augustin, paris La Violette L25 Campagne Romaine drame), L75 L'amour vainqueur de la vengeance 175 Qui cherche -trouve comique), 200 Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS NICK CARTER 5e — Les Empreintes, 235 Ie Série. Le Guet-Apens, 175 6e — Les Bandits en habit noir, 235 2e — L'affaire des bijoux, 210 Riffïe Bill 808 3e — Les Faux-Monnayeurs, 187 Sibémol n'a pas d*habit (comique), 172 -Ie Série. Les dévaliseurs de Banque, 150 Le Pifferaro, L82 Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme au Capital de 3.000.000 de fr., 57-59, RUE SAINT- ROGH, PARIS Essais par MM. Archdeacon et Le Jaune N" 1 57 Voisin 76 Le Jaune N° 2 91 Le Santos-Dumont 45 Le Jaune N° 3 100 Esnault-Pelterie 64 Le Patrie 100 Le Delagrange et le Farman 110 Le République 140 Le Blériol 80 Le Ville de Paris 106 Le Santos-Dumont N" 9 77 Le Bayard-Clément 115 Société Générale des Cinématographes "ECLIPSE' 23. RUE DE LA M1CHOD1ÈRE, PARIS Noël 225 Incendie à Constantinople, .e Gendarme irascible, 140 Voyage en Grèce. Affiches. Araignées el Scorpions, Charles HELFER, 22, rue saint-marc Pêcheur à Cyclste (comique), 130 Préparation de la chasse (instructif), 165 Poche à l'Espadon (plein air), 82 Violoniste (comique), 102 fabrique de Papier (instructif), 137 FUmS RADIOS, 36, RUE SAINT-MARC Le Roman de Rosine 187 Une maison bien tenue (comique), 90 L'JEpave 169 Les Petits coupeurs de branches, 133 Une sacoche bien "-ardée 213 nière, 129 Paysagistes gênés, 152 Le Poète amoureux de la belle meu- Le Clown guérisseur, 166 The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CECILE et 6, RUE DE TRÉVISE l'u roman Espagnol 151 Richard Jll La grande el sublime Une héroïne d'auto 290 tragédie de Shakespeare . 302 A Dr, iv on esi assez, à trois on es! '•'» drame dans les Alpes, 136 trop J'iT» Satan el le Joueur, 150 G. MELIES, 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série ù 1 fr. 25 le mètre. Moitié de Polka 177 Trop vieux, Le Génie des Cloches 278 L;i fontaine merveileuse, Pour les P'tiots, 71 L'ascension n comprendra que dans leur amertume de se voir vieillis, ils dénigrenl la jeunesse el prennent des airs entendus pour semer Le doute dans Le cœur des nouveaux venus: « Ne faites pas de cinématographie .' c'est une in- dustrie perdue !... « Ils vous disent cela comme les vieilles dames, jadis belles, ré- pètent aux jeunes filles: « Gardez-vous des hommes .' . Leur tristesse est pré- cisément de n'avoir plus besoin de s'en garder. Je ne parle que pour mémoire de ceux qui n'ayani pas réussi dans l'industrie du cinéma déclarent qu'elle ne vaul rien. s'il- avaienl vendu du boudin pour le- quel ils étaient mieux préparés, ils décla- reraienl avec ta même autorité que rien ne vaul La charcuterie ce qui est une opinion. Dans le monde des exploitants, nom- breux sonl Les détracteurs du cinéma, tl j a d'excellentes raisons à leur dénigre- ment et la meilleur e-l qu'ils ne -avenl pas, comme on dit en bon français, a y i.niv ». Ne sachani pas monter à cheval, ils disent que la bote est mauvaise. 11 ne suffi! pus en effet pour gagner de l'argent dans l'exploitation cinématographique d'acheter aveuglément un appareil et quelques milliers dé mètres de lilms. de limer une salle et de tourner là manivelle. Il faut être imprésario el voilà qui ne s'improvise pas. Il convient de savoir choisi!' son Ibéalre. organiser la publicité qui est la condition du succès, compren- dre son public el lui servir à poinl un programme bien cuit, mélange savant composé selon des lois très variables). En un mot, il faut être du théâtre et par dessus le marché « du métier ». Sinon les déboires qui attendent le débutant sont innombrables: ils le ruineront d'a- bord. Après quoi, la visfcime ira crier partout que la ciném&tographie ne fait pas vivre son homme. 11 y ,i enfin parmi les plus enragés pes- simistes, les bons " cabots " hélas sans engagement qui palabrent terme à la ter- rasse du café, contré le cinéma qui les tuent et tuent le théâtre avec eux. Mais comme ils sont par nature enclins aux grands espoirs, ils ajoutent que cela ne peut durer et que déjà le ciné s'en va tout seul. Le grand art est à la veille de re- naître. Ainsi chacun va daubant sur une in- dustrie très bonne en soi. Le malaise dont elle est atteinte n'est pas du tout anormal : il a des causes trè« évidentes et qui se retrouvent dans toutes les industries poussées trop vite. C'est une crise de croissance et non de stérilité! Nous avons le terme espoir qu'entre de lionnes mains, la cinématographie est appelée à un ave- nir 1res sûr. Bile est comme la vie. Elle vaut selon la qualité des hommes qui la pratiquent G. DUREAU. Les Fabricants sont pleins de bonne volonté pour s'unir Mais quelq'un ne marche pas La Chambre syndicale des fabricants et négociants de Cinématographes pour- suit activement le cour^de ses réunions. Elle tend celle fois d'jn effort appliqué et méthodique vers l;i réalisation d'une entente industrielle qui libérera le mar- cl é du film manifestement anarchique. Mardi soir, dans les salons de la Société l'Eclair " 27, rue Taitbout, plus de vingt représentants de nos grandes maisons françaises et étrangères, ayant répondu à l'appel qui avait élé adressé, ont t-ravaillé. avec le parti-pris évident d'aboutir et de donner uni' constitution à l'industrie ci- nématographique. La discussion du pro- jet élaboré par M. May (de l'Eclipsé) s'est poursuivie avec ardeur: malgré quelques divergences de vues, il apparait aujour- d'hui qu'elle ne demeurera pas vaine. Le point essentiel, le nœud de la ques- tion sur lequel d'ailleurs tout le monde e-i d'accord, c'est la nécessité d'imposer aux acheteurs le retour du film après un temps donné — soit cinq mois par exem- ple. Le prix du niche deviendrait 1 fr. 50 et la maison éditrice reprendrait sa mar- chandise pour la détruire, contre une re- mise de 0,50 centimes par mètre à son client. Dans ces conditions, les membres de la Chambre syndicale liés par un contrat de solidarité se refuseraient le droit de ven- dre au-dessous du tarif. Les contre ve- nants seraient exclus et la sanction pour- rait bien devenir grave si la maison East- man-Kodak qui fournit le film vierge s'engage à ne livrer ses produits qu'aux fabricants syndiqués. Nous étudierons en son temps le projet complet soumis à l'étude de la Chambre syndicale. S'il se réaliserait, il exercerait sur le marché de graves influences — particulièrement dans le monde des loeurs qui tient aujourd'hui les desti- nées de l'exploitation. Les Loueurs sont prêts à discuter les conditions nouvelles (pie l'on prépare et se réuniront dès qu'il sera possible de les mettre en présence d'un fait accompli. Le Congrès international des Fabri- cants qui devait avoir lieu le 21 courant est remis au mois de janvier et coïnci- dera vraisemblablement avec l'arrivée en France de M. Eastman. Mais, il y a une tache à ce soleil... une petite tache. La maison Pathé frères fait l.i sourde oreille: elle s'enferme dans un silence plein de menaces. Or, quelque chose de définitif peut-il être t'ait sans Elle? Là esl la question. m,i;i ri :;: :** ri ri: :œ.mm m.mm?m Syndicat des Opérateurs Le nouveau syndicat dos opérateurs ei- aématographistes ne perd pas son temps m vaines paroles. Il va par les moyens les plus rapides droit au but qu'il s/est proposé. Chaque réunion de ses mem- bres au " Cristal- Cinéma " marque un pas en avant. Cette semaine, la délé^aliuii chargée dé présenter aux pouvoirs publics le pro- jel d'un " Brevet de capacité profession- nelle " a été reçue par M. Lépine préfet de police de la Seine. Etaient présents: MM. Mariani, Gaymard, Claudon, Dam- pierre el Berthod. M. Lépine a fait à la proposition ' for- mulée par le .Syndicat, l'accueil le plus bienveillant el a paru très intéressé par l'idée de nos opérateurs parisiens. Il a l'ormellemenl promis de donner suite à leur initiative, de nommer u ionwnis- siiin chargée d'étudier la question et de convoquer dès qu'il sera possible les membres de la délégation pour un travail plus complet. Voilà qui va bien. Entre les mains du préfel qui esl l'acti\ ité même, l'idée -> n- dicale du Brevet professionnel ne saurait manquer de se réaliser. Nos amis sont prêts à une collaboration d'efforts immé- diate dans la mesure où les pouvoirs pu- nlics seront à la fois respectueux de L'in- térêt général et des prérogatives syndi- Nous sommes persuadés que le Brevet ne se perdra pas dans Les paperasses des commissions. Il vaut mieux que cela. La Question de l'Oxigéne Nous apprenons que L'oxygène va être baisse au prix de ■"> francs le mètre cube. Ce n'est d'ailleurs, semble-t-il, qu'un prix provisoire destine à faire place quelque jour- à un autre plus avantageux encore. uette mesure, de prime abord, pourrait paraîre assez normale et surtout très avantageuse. Or, après un examen sérieux, elle nous apparaît comme Ridicule, Désavantageuse, Funeste. Ridicule, parce que le bon marché ac- tuel (3 IV. .".u est ~i réel que toute baisse sera absolument insensible aux consom- mateur. Au taux de 3.50 le mètre cube, en sup- posant qu'un carburateur consomme 85 litres ou même (->o litres à l'heure, cela fait une dépense de 2,50 x 90: 1000 = 0,315, soit -ix sous d'oxj gène à l'heure. Au taux de 3 francs le mètre cube, la dépense ne sera plus «pie de 3>< 90 : 1 000 0,27 soit quatre centimes de gagnés par heure. En admettant qu'un conférencier fasse annuellement 80 conférences de 2 heures, il gagnera lOxO.oi 1.60 Donc, cette sensationnelle amélioration lin fera profiter d'un boni de l fr. 60. .\iais prenons-la même au sérieux quelques instants. CINÉMAS "HX" Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. : kinéfix ACHAT - VENTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Références Qu'est-ce qui surcharge l'oxygène? est- ce le prix de l'oxygène ou son transport: les minuties, les formalités, les précau- tions, le coût même du transport? Quand bien même les trente-six sous économisés ou supposés tel, existeraient réellement, de quel poids seront-ils en regard des considérations précitées? Mais si cette sensationnelle mesure n'é- tait que du bluff, inoffensif en ses effets, nous n'aurions pas entrepris une discus- sion oiseuse. Sous son masque engageant, se cache une réalité désastreuse. De huit francs qu'il coûtait autrefois, l'oxygène ne coûte plus que trois francs cinquante. Or, l'oxygène, autrefois, il y a dix ou quinze ans, ne servait guère qu'à la pro- jection et à la médecine. Par conséquent, l'oxygène ne nourris- sait pas son homme, c'est-à-dire son usi- ne. Même à l'heure actuelle, les usines qui fabriquent de l'oxygène ont toutes d'autres cordes à leur arc, et il apparaît que l'ancien prix de huit francs, s'il était élevé, n'était pas exhorbifant et que le usines étaient encore loin alors d'y gagner de l'or. Mais les circonstances se sont modi- fiées: peu à peu la grande industrie a uti- lisé l'oxygène que fout d'abord elle igno- rait, et voici que la consommation indus- trielle a pris une extension énorme, et qu'elle dépasse de dix fois, de vingt fois celle de la consommation de projection. Dès lors, les usines d'oxygène traitent maintenant leurs affaires par marchés de centaines de mètres cubes, se servant do tubes qui, comparés à ceux utilisés en nrojection. paraissent être des monstres fantastiques et les prix faits pour les im- menses quantités sont tout à fait excep- tionnels et atteignenl des chiffres qui nous stupéfleraienl sans aucun doute. Mais oi I devenus plus onéreux, par suite de La suppression d'usines jadis à proximité? N'auront-il pas enfin abandonné une proie pour une ombre, non pas seulemenl fugitive, mais encore désastreuse et fu- neste? Nos craintes sont tellement fondées qu'il est fortement question, dans les ijrandes usines d'o.njt/ène, île ne plus rem- plir à l'avenir les petits tubes de 350 litres. 11 y a là, pour ions, un danger mena- çant. Ne l'aggravons pas en menanl une campagne stérile qui pourrait être très périlleuse pour le remplissage des petits tubes et le devenir même pour les tubes un peu pins grand-. nue dirait le publie, si un jour il était obligé de ne pas utiliser des tubes plus petits que les tubes de 2.000 litres? Et puis, pour élever le débat, deman- dons-nous si, au boni du compte, la me- sure préconisée est morale. Peut-on, ainsi, faire baisser sans limite, .-ans contrôle, sans danger, les prix de consommation? Es) ce moral? Qu'en pense la Ligue Na- tionale des Acheteurs à qui nous signa- lons le cas? N'examinons même pas cette dernière réflexion, pourtanl capitale: à de si bas pi ix, pourra-t-on compter encore aveuglé ment que toutes les précautions, les ga ranties jusque là inhérentes à la fabrica lion de l'oxygène, au remplissage des tu- be-, seront toujours aussi scrupuleuse- ment prises? La baisse de prix ue cause- rait-elle pas une matière de négligences? Mais, pour nous, non- ne voulons pas suivre ce mouvement: nous maintien- drons nos prix. Il faut que chacun vive, et pour cela, il faut lutter, protester contre les situations qui pourraient amener l'institution de prix de famine. En te qui nous concerne, nous pour- rons demander à noire fabricant de ré- duire l'oxygène de dix sous le mètre cube pour on l'aire profiter nos clients, mais nous non- en voudrions de le faire et nous avons l'intime conviction, après les expli- cations que non- venons de fournil', que nul ïie non- approuverait d'avoir voulu lui faire faire une telle économie (?) en lelle connaissance de cause. C'est même pourquoi nous ne nous som- contentès de voir faire, et nous avons pensé de notre devoir de lancer un appel nui sera certainement entendu. G. M. Ombres et Lumières. AU CINÉA\A Vous sommes heureux d'offrir aujour- d'hui à nus lecteurs in Nouvelle suivante. Elle est un spécimen envieux (te littéra- ture inspirée pur la cinématographie... et /mus lu dédions particulièrement à uns lectrices pour 1rs qualités d'émotion qu'el- le contient. Marguerite Rocher entra en coup de vent dans la chambrette de. son amie Jeanne el lui sauta au cou. Ton liane.' revient d'Amérique? ni Jeanne, il est sur le bateau, répondit Mar- guerite; son contrai avec le cirque Ma- nhattan, ou il était cycliste excentrique, Les Fabricants du monde entier qui veulent des Films fixes emploient les Machines, J. Debrie BrevetéS. G. D. G. Perforeuse, Tireuse, Signeuse, Brosseuse, etc. m, Rue Saint-Maur, PARIS expirai! hier. Pourvu, mon Dieu, qu'on ne les aborde pas ou que rien ne chavire! Elle alla à la fenêtre, machinalement, comme tous ceux qui attendent, et sa crainte passa à contempler Paris. Les rues s'ordonnaient paisiblement. Aucun souffle ne bousculait les girouettes sur rocéan des toits. Le pilote le plus niais eût lu sa roule dans ce ciel où ne man- quait pas une étoile. — Hop! tit-élle en laissant tomber les rideaux, ton chapeau, l'as celui-là, le neuf! Je t'enlève. Nous allons au théâtre. Quel théâtre? Je n'en sais rien. Nous de- manderons a un sergent de ville, et, d'ail- leurs, on distribue des prospectus. Mais veux-tu bien vite changer de robe! A-t-on jamais vu mettre une robe verte avec un chapeau bleu! Les rues de Paris seraient nettes com- me une grange hollandaise si tous les passants mettaient à accepter les prospec- tus le soin qu'y porta Marguerite. A vrai dire, aucun n'indiquait le théâtre désiré. Le premier les invitait, malgré l'heure tardive, à savourer les deux plats de cui- sine bourgeoise offerts par le restaurant de l'Etoile-Jaune. Le second leur apprit qu'un certain M. Tardivet se disposait à flétrir les mœurs des peuplades Zabogé dans l'amphithéâtre X de la Sorbonne, et ces demoiselles furent tentées, car l'entrée était gratuite. Mais, au coin de la taverne de l'Odéon, un monsieur vêtu d'un cha- peau haute-forme et d'une affiche les ar- rêta, les salua jusqu'à terre, exécuta une magistrale aile de pigeon et, désignant du doigt une porte où flamboyait en lettres de gaz le mot « Cinéma », il les assura que le spectacle était entièrement nou- veau. Bien qu'elles n'eussent pas vu l'ancien, Jeanne et Marguerite furent alléchées. Est-ce que c'est commencé? deman- dèrent-elles. — Ca commence à tout instant et ça recommence, dit l'homme sandwich au milieu d'un nouvel entrechat, c'est com- me l'amour pour la jeunesse, et vous au- rez en une heure de quoi rire, pleurer et crier d'aise à votre volonté. Il poussa d'ailleurs la complaisance jusqu'à les recommander à la dame du comptoir, qui les plaça dans le coin de gauche le plus extrême de l'amphithéâ- tre (c'est à gauche, disent les ouvreuses, qu'on entend le mieux). L'orchestre joua la Marseillaise. Puis ce fut l'histoire du terrassier qui, alors que le chantier est en grève, s'obs- tine à travailler seul, et nécessite la pré- sence continuelle de plusieurs municipa- les, de quelques escadrons, et des plus hauts fonctionnaires de la République. L'orchestre jouait l'hymne russe. Au faux gréviste succéda le looping the loop. Sur un terrain vague bordé de mai- sons à quarante étages, la boucle se con- vulsait comme un trottoir roulant qu'un été trop ardent a gondolé. Une foule im- patiente assiégeait le ring où deux offi- ciels, assis sur le gazon, jouaient paisi- blement aux échecs. On devinait qu'on était en Amérique aux femmes sergents de ville qui bousculaient rudement les curieux, aux enfants de huit ans, debout sur des chaises, qui enregistraient des paris; aux Peaux-Rouges coiffés de plu- mes, qui vendaient des gâteaux, et enfin à l'orchestre qui jouait Samson et Dalila sur la mesure d'un cake-waik. Soudain, un remous monta du bas du tableau, y agita toutes les têtes et reflua même dans la salle. Le boudeur appa- raissait, Le cœur de Marguerite s'arrêta une minute. Elle venait de reconnaître Jacques, son fiancé. Il salua, digne et souriant à la fois, DlX 3nS d'expérience de machines à écriture visible nous ont donné une supériorité incontestable sur les autres marques. Ne prenez aucune décision sans demander préalablement une UNDERWOOD à l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 36, Boulevard des Italiens • < « n i n i. ■ tous les liâmes et tous les acro- bates. Il était même plus souriant et plus digne que jamais, puisqu'il avait rasé sa moustache, ce qui découvrait ses jolies lèvres et lui donnait aussi l'air clergy- man. In ascenseur hissa Jacques et son ma- nager sur la plate-forme du départ. Un Immense pavillon américain flottait à leur hauteur et monta avec eux. Les raies du maillot de Jacques semblaient conti- nuer celles du drapeau. L'imprésario ha- rangua la foule et embrassa le héros. Tout d'un cou]), l'orchestre se tut, ponc- tuant par son silence la minute angois- sante. C'est le départ. Jacques envoie des deux mains un baiser si large que Mar- guerite en a sa part; il enfourche la ma- chine, lève les bras au ciel, les rabaisse sur son guidon, et l'imprésario le lâche. La machine pari à toute allure; Jacques pédale comme un fou, tiré par la ligne noire tracée au milieu de la boucle com- me par un câble. 11 entre dans le cercle de la mort, il tourne, il monte. .Marguerite terme les veux de délices et île peur, mais soudain... Des enfant- crient, des dames froissent nerveusement les programmes, des gor- ges angoissées toussent faux. Marguerite, qui a ouvert le- yeux, comprend. "'>uv la toile, au-dessous de la boucle, un groupe se penche sur une ma —i' nuire. enlre\ ue une seconde, masquée aussitôt par la foule de- Américains qui se précipitent, noient chaque angle, chaque \ ide, et se crient des choses -i terribles qu'on les entend presque, à travers l'Océan, tandis que le pavillon américain, lentement, s'a- bat. Jacques! Jacques ' crie Marguerite <|in B'esl dn ssée. Elle s'abat sur son fauteuil en sanglo- tant. Jeanne, au milieu du brouhaha, l'en- traîne au dehors. La voilà, dans le foyer. étendue seconde victime — au-desosus de la boucle gigantesque dessinée >ur l'affiche. Le directeur, qu'on a prévenu, vient \cr> elle et lui tapote la joue. Il a l'habitude de ces surprises. Hier, une dame a reconnu sur la scène, parmi les curieux qui se pressaient au passage du roi de Suède, son mari au bras d'une jeu- ne dame, et elle l'a giflé en plein spec- tacle. — Monsieur le directeur: crie Margue- rite. 11 est mort? Me- pauvres petites, fait-il, com- ment voulez-vous que je le sache. J'ai reçu me- films voilà un jour à peine. Il se demande, plein de compassion, -il ne vas pas leur offrir des billets gratuits pour toute la durée du spectacle. Mais, soudain, il se frappe le front, et s'en va en courant. Un instant après, il revient, une lettre à la main. Vous appelez-vous Marguerite Ro- cher, rue du Regard? Voilà une lettre à cette adresse. Bile ''lait dan- le paquet du photographe et je devais la faire suivre. San- répondre, Jeanne lui arrache la lettre des mains, déchire l'enveloppe, et ht, hésitante d'abord, puis au galop, com- me une pianiste qui s'apprête à déchiffrer une marche funèbre et trouve une ehan- -mmelle: « Ma chère Marguerite, a Je viens de gagner un pari de cinq mille francs. Il s'agissait, en bouclant la boucle, de -e laisser tomber sur un tapis de CaOUtchOUC de la maison Williams and C". Nous voici riches! Dan- une -e- maine. je serai au Havre. Mai-, -i lu es libre [in de ce- soirs, \a dune passer une heure tu comprendras pourquoi après - an cinématographe. » Jean COBDELIER Films d'Art et Films Scientifiques F POLI & Ce -10, Rue Albert, -10, PARIS (13e) Adresse télégraphique POLYPHILM-PARR La maison se charge de Ions travaux cinématographiques. Prises de vues locales a Paru ei en province. Bandes pour publicité on Archii* Perforations, Développement et Tirage, Titres à façon. Garantie des Inventions CINÉMATOGRAPHIQUES A l'heure où la cinématogi aphie cherche, en dehors des formules anciennes, Les per- fectionnements et les innovations que tout le monde attend, il nous semble utile de résumer succintement la législation des brevets d'invention dans différents pays. La France avec l'Algérie, la Belgique, l'Es- pagne, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, la Suisse, t'ont partie de la Convention Internationale du 20 mars 1883 et 14 décembre 1900, accordant un délai de 12 mois pour prendre un brevet à l'étranger, après l'avoir pris dans un de ces pays et permettant l'introduction de l'objet breveté, fabriqué à l't franger sans entraîner la déchéance du brevet. FRANCE Date des lois, 5 juillet 1844; 31 mai 1856! 9 mai 1901; 7 avril 1902; 1er juillet 1906; 23 mai 1867, modifiée le 13 avril 1908. A qui perat être accordé un Brevet d'in- vention ? A un ou plusieurs inventeurs français ou étrangers, ainsi qu'à une société. Pourquoi peut être accordé un brevet? 1° Pour de nouveaux produits indus- triels; 2" Pour des moyens nouveaux ou pour l'application nouvelle de moyens connus pour l'obtention d'un résultat ou d'un produit industriel. Ne sont pas brevetables : 1° Les produits pharmaceutiques; 2° Les plans ou combi- naison de crédit de finances. Examen préalable. — Il n'y a pas d'exa- men préalable pour reconnaître la non veauté de l'invention. Le brevet est accordé sans garantie du gouvernement S. (1. 1). (i. (à suivre). :."*-;*:"*:'H:'f.'f.'* > ■.'*.«*•."*■.'*.>*:'*•.!* LE RELIEF dans les scènes animées Un intéressant problème s'esl trouvé posé ilè- le début de lu cinématogràphie dans le domaine de la pratique: c'est ce- lui qui concerne la reconstitution du re- lief dans les scènes animées. Malgré leur ingéniosité — et nous rap- pellerons tout particulièrement à ce point de vue la méthode exposée dans nos co- lonnes par M. Th. Brown (1) — les solu- tions proposées jusqu'à ce jour ne sem- blent pas avoir triomphé des difficultés matérielles ou pécuniaires que présente la réalisation d'une application indus- trielle, visant l'enregistrement des vues stéréoscopiques animées à projeter en pu- blic. Au surplus, celte réalisation indus- trielle, à supposer qu'elle soit enfin dé- finitivement acquise, nécessiterait l'usage d'appareils compliqués et délicats ne ré- pondant ni comme prix, ni comme faci- lité d'emploi, aux besoins modestes et aux loisirs Limités des simples particuliers. C'est à leur intention que, dans une sphère plus intime, M. E. Reynaud, l'in- venteur du « Praxinoscope » — ce pré- curseur du Kinétoscope, dont on ne sa- vait dire s'il était un jouet ou bien un ap- Paul VIDAILLET Fils BUREAUX; MAGASIN ET SALLE DE PROJECTION : PARIS — 8, rue du Faubourg Montmartre — PARIS LOCATION DE FILMS Voir l'annonce parue sur la couverture et l'encartage. pareil de démonstration scientifique — vient de créer un modèle simplifié, disons le mot « familial », d'appareil reconsti- tuant pratiquement le relief animé dans le portrait ou dans les scènes de toute na- ture. , L'illusion stéréoscopique animée exige, pour sa lionne réalisation, en même temps qu'une précision très grande dans la succession des images, l'absence d'in- termittences ou éclipses dans la vision. Ces conditions son! réalisées dans le Sté- réo-Cinéma, et donnent aussi à l'appa- reil une grande luminosité, qui conserve dans tonte sa vivacité le coloris des ima- ges. Le principe de l'invention consiste à offrir aux yeux des séries de poses suc- cessives, satisfaisanl aux lois de la Sté- réoscopie, placées respectivement à droi- te et à gauche, à l'intérieur de <\rux cou- ronnes tournant ensemble autour d'un axe horizontal. Des miroirs-plans sont disposés au centre, comme dans le « Praxinoscope », du même inventeur, mais avec une disposition nouvelle qui, déplaçant latéralement les images permet de les observer normalement, à l'aide d'un jeu de prismes sléréoscopiques, ou de les projeter sur un écran, en rempla- çant les prismes par deux objectifs. De plus, les deux -.'■rie- d'images sont placées de manière à se présenter suc- cessivement aux yeux, sans que, pour chaque œil, la vision cesse d'être conti- nue. Celle disposition a l'avantage de doubler le nombre des poses au point de vue cinématographique. Dans sa tonne pratique du modèle d'amateur le « Stéréo- Cinéma corn porte les organes essentiels indiqués ci- dessus, complétés par un pied, à hauteur réglable, supportant un cadre dan- lequel l'axe qui porte les couronnes est mis en i tvement au moyen d'une petite mu nette. l 'n support spécial porte les prismes ou oculaire- stéréoscopiquea et peut, au moyen d'une glissière et d'un lioiiion île serrage, se placer à distance voulut poi«r la mise au point. Les bandes d'épreuves, en noir ou en couleur-, montés sur carie bristol, se placent très facilement dan- l'intérieur1 des couronnes. Ainsi constitué, le « Stéréo-Cinéma ..• reproduit aux yeux, avec le relief de la nature, les mouvements, les gestes, Les jeux de physionomie du modèle et permet d'offrir aux amateurs leurs portraits en relief animé, ceux de leurs enfants se li- vrant à leurs jeux, etc. Le portrait photographique, ainsi trans- formé, présente la reconstitution vivante des personnes photographiées, par la réu- nion du relief, du mouvement et du co- loris à la main). Il va sans dire qu'en plus de son ap- plication spéciale au portail stéréoscopi- que animé, le « Stéréo-Cinéma » pp.ni ri l'application à toutes épreuves de sujets quelconques, qu'il reproduit avec le relief et les mouvements de la nature. Enfin, M. Reynaud a aussi combiné un « Stéréo-Cinéma » grand modèle, a dé- roulement continu d'une bande sans fin qui produit des scènes animée-, en 'elief, de longue durée. P. C. ÉCHOS ET NOUVELLES La Société des Etablissements Mac- kenstein met au service de tous ses clients l'installation pratique de projection qu'el- le vient d établir dans son coquet maga- sin de l'avenue de l'Opéra, dont le mer- veilleux agencement ne laisse aujourd'hui plus rien à désirer. Par suite, les amateurs qui ne possèdent pas chez eux un système d'éclairage 1res puissant, seront à même d'examiner l'ef- fet de leur- clichés de projection à la lu- mière électrique, l'es cartes seront mi- -e- a leur disposition pour eux et pOUP COU» de leurs amis à l'appréciation des- quels ji- pourraient désirer soumettre leurs œuvres. Au moment où la disparition d'un com- missionnaire pour l'Italie jette quelques troubles dans le- envoi- de liim- à desti- nation de la Franc i vice-versa, nous sommes heureux de donner à no- lecteurs l'adresse ^^' la maison Lebei et Curti, 17. rue du Mail, a Pari-, qui a--mv avec tou- tes les garanties un service express jour nalier de Paris sur l'Italie et i U <■ versa par i onvoyeurs). Société "CINES" APPAREILS FILMS Capital Social : 3.000.000 Siège Social : ROME PA^IS F^ue Saint-Augustin, 11 « Après quelques temps d'arrêt qui cachaient une fiévreuse activité, la SOCIÉTÉ C77VÈS reprend le cours régulier de sa vente en Trance. La réorganisation complète de ses sej vices est en effet terminée, sous l'active impulsion de M. Carlo ROSS1, dont le nom est synonyme de perfection et de valeur artistique. « C'esl le devoir de tous les Acheteurs a' aller voir ses der- nières nouveautés au siège de la succursale de Paris, tt, T^IÏE sjimT-JiVGvsTm. » L'Avenir est au Film "CINÈS" eiNÈs eiNES m société : m Etablissements I GAUMONT CAPITAL ,1000.000 DE FRANCS PARIS — 57, Rue Saint-Roch, 57 — PARIS APPAREILS & FILMS NOUVEAUTÉS DE LA SEMAINE La vie à Madras, 115 i.r- frères Boutdi bois', 90 A L'instruction, 130 Cambrioleurs dan-s l'en barras, L38 Sérum de jeunesse, 163 Crime du braconnier, 225 Le Korrigan, 160 Les épées, Tolo ronnaîl le Jiu-Jitsi i, L00 L27 PROJECTIONS PARLANTES DEMANDER le nouveau catalogue illustré complet qui vient de paraître n $> cî fô tl fr fit t> t> ti ti t) "■ ti ti f? fT t> ft l Mo^e^a,.0o aoaM^ Nouveautés Cinématographiques Société CINES, 11, RUE SAINT- AUGUSTIN, PARIS Le cœur ei l'argent {dramatique), 122 Campagne Romaine drame , '•;| Violette 125 L'amour vainqueur de la vengeance Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIROUT, PARIS RIFLE-BILL 4e — Le fantôme du placer. Ie Série. La main clouée, 208 5e — Riffle-Bill pris au piège. 2e — L'attaque du courrier, 200 Sibémol n'a pas d'habit (comique), 172 Pour paraître incessamment Oui cherche trouve (comique), 200 3e Série. L'enlèvement. Le Pifferaro, L82 Société des Etablissements GALJMONT Société Anonyme au Capital de 3.000.000 de fr., 57-59, RUE SAINT- ROCH, PARIS Madras, 115 Los frères Boutdebois, 90 La Cambrioleurs dans l'embarras, 138 a r Sérum de jeunesse, 1(53 Tuf. Crime du braconnier, 225 Les Le Korrigan, 160 Société Générale des Cinématographes "ECLIPSE" 23, RUE DE LA MICHOD1ÙRE, PARIS Fleur de neige. 136 Noël -'-r' Rêve fantastique d'un chef de train, 132 Incendie à Constantinople, Ht» Aden (Arabie), 100 Voyage en Grèce, l'»i> Charles HELFER, 22, rue saint-marc Pêcheur à Cyclste (comique). 130 Préparation de la chasse (instructif), 165 Pêche à l'Espadon (plein air), 82 Violoniste (comique), 102 fabrique de Papier (instructif), 137 FUmS RADIOS, 36, RUE SAINT-MARC La grande kabylie, 124 Une maison bien tenue (comique), 90 Le fils du douanier avec affiche), 144 Les Petits coupeurs de branches, 133 Une sacoche bien - nrdée 213 Le p0èle amoureux de la belle meu- Paysagisfes gênés, 152 nière, 129 Le Clown guérisseur, 166 La sorcière, L54 Un baiser qui coûte cher, 91 Le chapeau à la mode, 12:5 Une nuit dehors. 188 — 13 — The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CrXILE et 6, RUE DE TRÉVISE l 11 roman Espagnol 151 l (ne héroïne d'auto 290 A Deux on est assez, à trois on est trop 1 15 G. MELIES, 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 />. 25 le mètre. Moitié de Polka 177 Trop vieux, Le Génie des Cloches 278 La fontaine merveileuse, Pour les P'tiots, 71 L'ascension de la Rosière, ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, , rue Bergère Le Héros de Valmj dramatique), 119 Un homme coupé en morceau comi- Episode du Moyen-Age affiches), ques), I [dramatique), J7s G'esl le cousin qui mange la truffe Le Ressuscité (affiches), [drame), 247 comique), l! RALEIGH & ROBERT, i< rue sainte-cécile Fabricants et Représentants des Maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin ; Hepworth , Londres ; Nordisk , Copenhague Adresse Télég. BIOGRAPH PARIS Télèph. 268-71 Un conlc de Noël les souris reconnais- L'affaire Stenheil garanti authenti- santes), 210 que), Couillard, Wolf. etc... 119 Valéria d'Issogne palpitanl d'intérêl Amour tragique de Tylda la domp- photo graphie superbe, 210 leuse (une des plus jolies produc- Le jardin zoologique de Francfort tions de Raleigh et Robert), vive- collection rare), L40 menl recommandé, 100 Socité des Phonographes et Cinématographes * LUX M 32, RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg 1908), la plus haute récompense. Noël sauveur, 133 Cinq minutes d'interview, L50 Le petil martyr, xx L'épave, '-'i l Caravane h Cancale, 123 Louis XVII, 106 Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE Fidélité à l'épreuve : Banque .Modem Style Dévouement d'une Institutrice, 1 Mobilier d'occasion, Odeur suave, 1 Aéroplanes, ni" G. MENDEL , BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Les Jeux Fantastiques (effet très cu- rieux . 90 Plus de Domestiques ou la Dixième Merveille (recommandé), 261 Lili -amuse (gros comique), 165 Le dévouement du passeur (drame), 150 Le Paysan sans scrupules (comique), 65 Th. PATHÉ, 90, RUE DE RICHELIEU Voyage à Marseille « La Juliette », 130 La Suisse « Berne », 120 Voyage à Marseille « Le vieux port », 82 La Suisse « Les montagnes », 92 Le Vieux Provins, 103 La Ciotat, L10 La Moisson, 110 Château d'If, 143 La Suisse « Lac Léman », 160 Etude de vagues, 56 La Suisse « Les Lacs », 160 Manœuvres du centre, 195 PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de 0 fr. 50 la ligne. Les abonnés ont droit à quatre an- nonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les annonces au mois. Toutes les réponses doi- vent être adressées au Ciné-Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. Plusieurs postes complets sont en vente au Ciné-Journal (de 800 fr. à 1 103 fr.) État de neuf. 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INÊ-JOURNAL" r\ directeur : G. DU RE AU 30. Rue Bergère. PARIS FILMS "LE LION Synonymes de Succès PARIS, 15, rue Ste- Cécile Quatre Nouveautés par Semaine ■■■■■■■■■■■■■■H Le Maximum de Succès Est assuré aux Exploitants oui orennent leurs mm m mm à l'Union Cinématographique 34-, J^ue Char/es- J}aude/afre et 118, faubourg Saint- jiïntoine Correspondance et Bureau* : 34, rue Charles-Bauielaire, PARIS (12e) téléphone 944-14 — métro : BASTILLE j QUI LOUE TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE TOUTES MARQUES A des Conditions inconnues à ce Jour Chaquz mois, 25.000 mètres de Vues parfait état à vendre REELLES BONNES AFFAIRES L'UNION ne fait ni cachets, ni séances, ni aucune exploitation directe ou non, ne faisant ainsi aucune concurrence à ses Clients. Supplément au n° 18 du CINÉ-JOURNAL La Maison Paul VIDAILLET Fils 8, Rue du Faubourg Montmartre, 8 PARIS Tait la location des Tilms pour la Trancw et l'Etranger à des PRIX QUI DÉFIENT TOUTE CONCURRENCE. 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Une Convention Industrielle Acceptée par tous les Fabricants Régénérera la Cinématograprjie Nous n'avons pas à intervenir ici dan? la discussion d'intérêts à laquelle se li- vrent depuis quelques semaines les membres de la Chambre Syndicale des Fabricants de Films. Un bon vent de solidarité professionnelle souffle. Nous a\(His trop le désir de voir se réaliser une entente définitive entre tous les te- nants de l'industrie cinématographique pour apporter quelques critiques et hos- pitaliser dans ces colonnes le méconten- tement systématique de quelques-uns. Nôtre lâche est surtout de favorise* La créai ii in d'un régime commercial nou- veau qui doit, s'il est bien compris, ré- générer La cinématographie défaillante. Au surplus, nous manquerions à toute méthode, si nous entreprenions une dis- cussion générale du projet qu'élaborent en ce moment les fabricants de films en vue de réglementer la mise en circula- tion, la cession et même l'exploitation des bandes. Le texte définitif des con- ventions est loin d'être établi et accepté. Nous attendons donc pour l'exposer à nos lecteurs, que la Chambre se soit pro- noncée sur tous les statuts qu'on lui soumet à l'heure actuelle et nous pour- rons seulement alors prononcer un ju- gement d'équité et de raison. Pour aujourd'hui et à titre d'informa- tion pure et simple, nous publions quel- ques articles de la Convention générale présentée aux Fabricants Européens. Il va sans dire que, dans l'économie du projet, nous laissons de côté tout ce qui concerne directement l'administration intérieure du Syndicat, conditions d'ad- missibilité, votes, distribution des pou- voirs comité et sous-comité, contrôle, radiations, etc.. Cela n'est point notre affaire. Il nous suffira de retenir pour nos lecteurs, loueurs et exploitants, les principales dispositions du règlement qui doivent les toucher. Nous répétons que rien n'est définiti- vement arrêté et que ces articles sont seulement la matière sur laquelle tra- vaillent les fabricants Syndiqués en vue du Congrès International de Janvier 1909. Conventions. 1° Les soussignés s'ei gagenl à n'em- ployer comme pellicules sensibles que des bandes fournies par Les fabricants désignés par le Comité cumins ayant traité avec lui. 2' Les soussignés s'engagent à ne re- céder directement ou indirectement au- cune bande sensible à d'autres person- nes qu'aux soussignés. 3° En outre, la cession des bandes ti- rées sur pellicules sensibles ne sera ex- clusivement faite qu'aux clients loueurs ou exploitants, qui auront pris l'engage- ment par écrit de retourner la bande franco de tout frais à celui qui la leur a cédée, dans les délais que celui-ci au- ra fixés et qui ne pourraient dans aucun cas excéder quatre mois. 6* Le concessionnaire s'engagera par écrit à ne pas détruire les marques de fabrique ni les numéros de contrôle qui devront toujours se trouver au moins au commencement des bandes. 7* Les soussignés qui voudraient ex- ploiter directement ou indirectement des Spectacles Cinématographiques ou louer, directement ou indirectement, leurs films à des exploitants ou à des en- treprises d'exploitations, auront la fa- culté de le faire... 8° Dans le cas particulier où les sous- signés se livreraient eux-mêmes à l'ex- ploitation, ils s'engageraient à détruire tous les films ayant atteint 150 journées de travail effectif, quel que soit le nom- bre des séances données dans une jour- née. 10* Tous les films tirés sur bande sen- sible seraient cédés par les soussignés au prix minimum de: 1 fr. 75. Sur ce prix, une somme de 0 fr. 50 par mètre serait rendue au client pour les bandes qu'il aurait renvoyées à l'éditeur après le délai de quatre mois indiqué ci-des- sus. 12e Après un délai de six mois à da- ter du jour de la mise en vente publique d'une scène, les éditeurs soussignés pourront céder les positifs de cette scè- ne, au prix minimum de 1 franc le mè- tre. Après le délai d'un an, le prix de cession pourra être de 0 fr. 75 par mè- tre, qui doivent être restitués au conces- sionnaire après le délai de quatre mois comme il a été indiqué. 13* Le Comité déterminera un tarif minimum de prix de location à appli- quer aux exploitants, et tout loueur qui pratiquerait des prix inférieurs à ceux de ce tarif risquerait de se voir interdire la cession ou la location des bandes par les soussignés. 14° Les bandes retournées au bout de quatre mois devront autant que possible être entières pour permettre de contrô- ler l'identité du film. Ce sera seulement sur la longueur rendue que le dépôt de garantie sera restitué à raison de 0 fr. 50 par mètre. Etc., Etc.. Tel est, dans les points qui intéressent la clientèle, la forme générale des con- ventions proposées à la Chambre Syn- dicale. C'est une révolution complète dans l'industrie du cinéma. Espérons qu'elle précédera l'ère de prospérité que tout le monde attend. C'est notre vœu le plus cher en cette fin d'année ouverte à tous les espoirs de nouveau et de meilleur. G. DUREAU. Mutation Nous sommes informé que M. J. Ber- nheim, l'actif collaborateur de MM. Ra- leigh et Robert, passe à la Compagnie des Cinématographes et Films Le Lion, dont il prendra la direction commerciale à partir du Premier Janvier prochain. Nos félicitations à M. Bernheim et à la Société Le Lion, qui ne pouvait faire un choix plus heureux. L'Affaire Steinheil Nos lecteurs nous demandent combien il existe de films relatifs à l'affaire Stei- nheil en vente sur le marché de Paris? Nous en connaissons quatre. L'un est celui auquel nous faisions al- lusion la semaine dernière et qui a sou- levé dans tous les milieux de bon goût une juste réprobation. L'autre est édité par les soins de la mai- son Raleigh et Robert. Il comprend quel- ques scènes jouées par les personnages mêmes qui ont été mêlés de près ou de loin au drame de l'impasse Ronsin. Elle constitue un document authentique: c'est de l'illustration animée, du reportage ci- nématographique. La troisième a été faite par la maison Geo. Mendel. N'ayant pas eu l'occasion de la voir, je ne saurais en parler. Enfin, la maison Gaumont, qui cher- che souvent son inspiration dans l'ironie et la fantaisie, a édité, sous le titre « A l'instruction », un film qui retrace les co- casseries bien parisiennes de l'affaire Steinheil au Palais. La satire en est fort plaisante. Ne convient-il pas que, dans ce sombre imbroglio, la part du rire fût ménagée? Bravo pour M. Gaumont. qui a su rester boulevardier! Le Comte de Monte-Christo Propriété Artistique Nous apprenons que la Société Ano- nyme des " Films d'Art " intente une procédure contre le directeur du CINE- MA-PALACE; causes : 1° Le qualificatif "Film d'Art" placé sous le titre du "Ballet de Terpsichore ". 2° L'annonce, sur un prospectus, de la projection d'une pellicule Italienne; " Le Comte de Monte-Christo " pellicule qui, du reste, n'a pas été projetée, l'édi- teur ne l'ayant pas livrée. La direction du Cinéma-Palace voit d'où part le coup, elle connaît la main qui le lance et attend la décision des ju- ges qui auront à connaître l'affaire en droit et en équité. En tous cas elle ira jusqu'au bout, fermement décidée à se défendre et à défendre en même temps qu'elle toutes Jes exploitations de cinématographes, menacées par le monopole que L'insuc-j tes ne rend pas plus prudent. ■ Syndicat des Opérateurs Interview de M. Pierre LEROUX On sait la part très active que prend à la formation d'un Syndicat d'opérateurs, le jeune et distingué avocat M' Pierre Leroux, du barreau de Paris. Nous lui avons demandé, pour les lecteurs du Ci- né-Journal, dans quel esprit il avait été amené à conseiller aux opérateurs de solliciter des pouvoirs publics l'institu- tion et la délivrance d'un brevet de capa- cité professionnelle. Voici ce que nous a répondu fort aimablement M' Pierre Le- roux: — Parce que j'ai pensé qu'il y avait là le bon moyen d'apporter à la crise de l'industrie cinématographique une ré- pression sérieuse dans l'intérêt de tous, fabricants, exploitants, opérateurs. Il est trop évident que le mai vient de pléthore d'ouvriers malhabiles qui font un tra- vail assez mal fait, — assez mal payé aussi, ce qui peut être leur excuse, — pour lequel certains exploitants ne ré- clament aucune capacité qu'ils paie- raient toujours trop cher, à leur gré. D'où la rapidité du film à devenir fati- gué, hors d'usage, celle du spectateur à se lasser de spectacles mal choisis, mal exécutés et trop connus, — l'augmenta- tion des frais généraux de l'exploitant lui-même par suite de la concurrence et au préjudice de son matériel et de son programme, — la faillite de quelques- uns, trop nombreux, — la mévente des films par les fabricants, — la surproduc- CINÉMAS "F'X" Télép, 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Adr. tél. -. kinéfix ACHAT - YKNTE - LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés - Premières Héférenees tien et la concurrence au bas prix avec tous ses méfaità. Ajoutez à tout cela le réel danger public de la manœuvre ma- ladroite des appareils: nous en avons, depuis quelques mois, de sérieux et fré- quents exemples. Voilà le résultat d'une mauvaise main-d'œuvre. Supposez, au contraire, qu'une élite d'opérateurs, notoirement exercés, chas- se du marché à la fois les intrus mau- vais ouvriers, sans connaissances tech- niques et sans expérience, et les exploi- tants exploiteurs ou de vraiment trop petite envergure: voilà les spectateurs enchantés d'un programme mieux choi- si, surtout moins pénible et mieux diri- gé, où il n'y aura point de fatigue et rien que du plaisir. Le public affluera à nou- veau, les exploitants augmenteront leurs recettes et achèteront des films. Et je n'exagère en rien: Tiut dépendra de l'opérateur qui soignera sa mise au point, la netteté de ses projections et de ses appareils. Mais il faudra cette capacité néces- saire de l'opérateur: Pour l'affirmer, ce- lui-ci passera devant un jury d'éléments divers et présentant toutes garanties de connaissances techniques et pratiques et d'équité (Par exemple, un fabricant in- génieur, un professeur des arts et mé- tiers, un exploitant, un opérateur bre- veté) ; ces membres seront désignés cha- que année par la Préfecture. Sur un exa- men satisfaisant, ce jury délivrera à l'o- pérateur le « brevet de capacité d'opéra- teur » ; — breveté, cet opérateur ne man- quera pas d'avoir la clientèle des fabri- cants et exploitants soucieux de leurs intérêts. Il faut que les opérateurs se groupent, afin que l'on sache où les trouver. Quel meilleur noyau que le S\i.;lu;il des opé- rateurs, qui centralisera les offres et les demandes, les discutera au besoin? Voi- là la bonne mutualité de placement pré- sentant pour tous d'excellentes garanties et l'Exploitant de France ou d'étranger saura qu'en s'adressant au bureau du Syndicat, avec l'offre de traitement, il pourra attendre avec toute confiance l'o- pérateur qu'on lui enverra. C'est bien là, n'est-ce pas, le critérium du groupement d'intérêts d'une corporation d'ouvriers honnêtes, toute prête à donner un con- cours sérieux à toute l'industrie. Je suis convaincu que les Fabricants et les ex- ploitants s'en rendront compte et favori- seront ce développement qui est leur in- térêt même. Et ce n'est pas un idéal si lointain puisqu'il y a quinze jours seulement ce Syndicat se reformait sur des idées nou- velles, et nommait déjà une délégation d'étude du brevet, laquelle, mercredi dernier, apportait déjà le fruit de son travail et se mettra prochainement en rapport avec les pouvoirs publics. Ceux-ci ne refuseront pas, j'en ai l'ab- solue conviction. Au cas inattendu où ils le feraient, je ne vois rien d'impos- sible à la formation d'un jury propre à toute l'industrie cinématographique, nommée par elle, et dont les expressions offriraient tout autant de garanties. Mais il me semble qu'il y a là une question touchant de trop près à l'intérêt public pour que les pouvoirs de l'Etat et de la municipalité s'en désintéressent. M* Pierre Leroux, (Avocat au barreau de Paris.) LOCATION DE FILPS Les meilleurs Programmes Dans les conditions les meilleures SE TROUVENT A L'UNION CINÉMATOGRAPHIQUE 34, Rue Charles- Baudelaire — 118, Faubourg Saint-Antoine LE BEAU VOYAGE Notre dernière Campagne d'un dirigeable Les Monuments de Paris Cinématographiés Les Parisiens ont assisté, l'autre ma- tin, à un spectacle peu banal: un diri- geable, le Clérnent-Bayard, a évolué avec une aisance remarquable, entre 100 et 150 mètres au-dessus de la capitale, et cela 'malgré le brouillard. Il y avait à bord un appareil servant à prendre des vues cinématographiques des divers mo- numents de Paris. Le dirigeable, parti à onze heures de Sartrouville, a suivi l'itinéraire suivant: la Défense, l'Etoile, la Tour Eiffel, l'E- cole Militaire, l'Observatoire, le Luxem- bourg, Notre-Dame, l'Hôtel de Ville, le Louvre, l'Opéra, la Madeleine, etc.. Partout, la foule suivit avec le plus vif intérêt les évolutions du dirigeable. Au Quartier Latin, les étudiants acclamè- rent les passagers du Clêment-Bayard: MM. Clément, Sabathier, Capazza, etc. A midi, le dirigeable rentrait à Sartrou- ville. Une adresse à retenir * Au moment où la disparition d'un commissionnaire pour l'Italie jette quel- ques troubles dans les envois de films à destination de la France ou vice-versa, nous sommes heureux de donner à nos lèetetars l'adresse de la maison Lebet et Cvrti, 17, vue du Mail, à Paris, qui as- sure avec toutes les garanties un service express journalier tir Paris sur l'Italie et vice-versa {par convoyeurs , La campagne foraine de cette année est sur le point de finir. Il reste à envi- sager si elle a été favorable ou défavora- ble pour nos amis. En général, elle n'a guère été bonne et nous pouvons dire que beaucoup d'in- dustriels forains ont, non seulement pu couvrir à peine leurs frais, mais ont même perdu de l'argent. Il nous reste à examiner ensemble, quelles en sont les causes: La principale, croyons-nous, est tout d'abord la crise commerciale et indus- trielle qui sévit actuellement dans tous les pays. Partout les marchés ont été très faibles; les commandes sont deve- nu plus rares, les transactions ont di- minué, la concurrence s'est fait sentir plus âpre et plus dure et, par là même, le travail a été moindre que dans le temps. La classe ouvrière n'a pu, cette année, compter sur les travaux extraordinaires des années antérieures; l'industrie étrangère s'est emparé d'une partie des marchés et de nombreux ouvriers ont été atteints, soit par une réduction nota- ble des heures de travail, soit même par le chômage. En outre, le mouvement des voyages a notablement diminué cette année. Les visiteurs étrangers et touristes n'ont pas parcouru notre pays, aussi nombreux que d'habitude; le commerce s'en est vi- vement ressenti et les dépenses ont for- cément diminué. Il est évident que l'ex- position franeo-britanique de Londres a attiré une grande partie de noa visi- Les Fabricants du monde entier qui veulent des Tilms fixes emploient les Machines, J. Debrie Breveté S. G. D. G. Perforeuse, Tireuse, Signeuse, Brosseuse, etc. ni, Rue Saint-Maur, PARIS teurs-touristes habituels. Les Améri- cains, par exemple, ont été retenus à Londres par les attractions de cette exhi- bition intéressante et ne sont pas venus sur le Continent pour y dépenser leur argent. Ce fut pour la Belgique entière, comme pour les pays limitrophes, une perte très sensible. Enfin, la menace continuelle d'une guerre européenne a également forte- ment influé sur le grand commerce. On nous a parlé successivement de guerres civiles en Perse, de révolution en Tur- quie, des Affaires -.larocaines, de trou- bles en Kussie, de différends entre l'Al- lemagne et la France et finalement de guerre entre les Etats Balkaniques. Ce ne furent toutes que menaces, il est vrai, mais ces sinistres rumeurs furent suffi- santes pour influer très fortement sur les cours de la Bourse et les grandes transactions internationales. La diminu- tion d'affaires entraîne naturellement une diminution de bénéfices, et la classe aisée, comme la classe riche, c'est-à-dire en d'autres mots, la société qui fait quel- ques dépenses au milieu du struggle for life de la classe des travailleurs, s'est vue dans la nécessité de réduire le bud- get qu'elle consacrait jusqu'ici à ses plaisirs. Le forain, dont le commerce est essen- tiellement établi pour l'amusement des foules, et qui n'a donc en mains aucun article de première nécessité, a été le tout premier à pâtir de la diminution de dépenses et de la crise générale. Nous pouvons affirmer, sans crainte d'être contredits, que notre dernière campagne fut désastreuse. Ajoutez-y la grande concurrence que nous font actuellement les cinémas per- manents et, surtout, le prix élevé des emplacements dans la plupart des villes importantes, et vous aurez alors une idée exacte des motifs réels de la crise fo- raine. Le public, d'autr* part, devient blasé des attractions qu'il rencontre sur les champs de foire, car nous n'avons eu le plaisir de voir aucune réelle nouveauté, pendant la dernière campagne. Dans ces conditions, nous ne pouvons franche- ment prétendre y attirer davantage la foule, si nécessaire au succès de nos affaires, et nous devons tâcher de rédui- re, avant tout, nos frais généraux pour pouvoir espérer gagner plus d'argent. Il est donc grandement temps, et mê- me nécessaire, que tous les forains s'en- tendent pour ne plus offrir les sommes folles et les jeter à la face des adminis- trations publiques, lors des adjudica- tions des droits de place. Ce sera pour nous un premier bénéfice très sensible, et pas des moindres. Aussi espérons-nous que les forains comprendront enfin leurs intérêts d'une manière logique et qu'ils cesseront de travailler pour la gloire. L'inéluctable nécessité en forcera quelques-uns à de- venir plus prudents pour l'année pro- chaine et nous aimons à croire que, dans ces conditions, les affaires seront plus profitables pour tous. Si tous veulent y mettre un peu de bonne volonté et beau- coup de bon sens, ils pourront rattraper, au cours de la campagne prochaine, la perte subie pendant les mois écoulés. Un forain qui calcule. (De la Comète Belge.) DlX 3nS d'expérience de machines à écriture visible nous ont donné une supériorité incontestable sur les autres marques. Ne prenez aucune décision sans demander préalablement une UNDERWOOD à l'essai, gratuitement. MAISON PRINCIPALE A PARIS 36, Boulevard des Italiens Le Développement Chronométré en Photographie La Société Lumière vient de mettre dans le commerce une nouvelle plaque au gélatino-bromure d'argent (marque violette) environ sept à huit fois plus rapide que son ancienne marque bleue et, par suite, assez délicate à manipuler pour que les fabricants aient jugé né- cessaire de recommander des précau- tions toutes particulières, sans lesquelles le voile est inévitable. « En raison de l'extrême sensibilité de l'émulsion, di- sent-ils (1), les verres colorés de la lan- terne devront être choisis avec soin, et l'on donnera la préférence aux verres rouges foncés. On devra s'assurer de l'inactinisme de la source lumineuse... On aura soin, en manipulant les pla- ques, d'éviter qu'elles ne soient frappées directement par les rayons de la lan- terne, et de se tenir éloigné de cette lan- terne. Pendant le développement, on tiendra la cuvette couverte, et l'on n'exa- minera que le moins souvent possible la venue de l'image. » Que serait-ce, si l'on voulait ortho- chromatiser une pareille émulsion, no- tamment au pinacyanol ou au pinaver- dol? Alors, il deviendrait tout à fait im- possible d'utiliser le moindre luminaire, sous peine de n'obtenir que des clichés voilés, et le traitement dans l'obscurité absolue s'imposerait. (1) Revue trimestrielle drs travaux de recher- ehes effectués dans les laboratoires photogra- phiques dirigés par Auguste et Louis Lumière, fascicule X, page 27. Or, il est clair que les fabricants d'é- mulsions ne vont pas s'en tenir là. Déjà, diverses maisons annoncent la prochai- ne mise en vente de plaques encore plus rapides, et la sensibilité de celles dont nous usons actuellement, si merveilleuse qu'elle nous paraisse, quand nous la comparons à ce qui se faisait autrefois, ne satisfait déjà plus aux exigences nouvelles. Je fais ici allusion à la pho- tographie des couleurs sur plaques à réseaux trichromes. L'absorption que subissent les rayons lumineux, en tra- versant d'abord le verre jaune compen- sateur, puis les éléments colorés sélec- teurs, est encore un obstacle à l'exécu- tion de vues instantanées proprement dites. On arrive bien, avec les plaques autochromes, à réussir parfaitement, en un dixième de seconde, des marines ou des paysages ensoleillés, mais à la con- ditions de disposer d'un objectif excep- tionnellement lumineux, permettant d'u- tiliser une ouverture égale à f/3, combi- naison qui n'est pas à la portée de tous les amateurs. Pour arriver à faire de l'instantané couramment, même avec les objectifs, souvent médiocres, dont sont munis les appareils à main, il faudra des émul- sions huit à dix fois plus sensibles. Il n'est pas douteux que l'on y parvienne, et le développement contrôlé, déjà si dif- ficile, ne tardera pas à devenir impos- sible. Il faut donc bien en prendre son parti. Quels que soient l'attrait que présente l'apparition de l'image latente, sous l'ac- tion d'un révélateur savamment dosé, et Paul VIDAILIiET Fils BUREAUX, MAGASIN ET SALLE DE PROJECTION : PARIS — 8, rue du Faubourg Montmartre — PARIS LOCATION DE FILMS Voir l'annonce parue sur la couverture et l'encartage. — 8 - le plaisir qu'éprouve l'amateur à con- duire à sa guise (on verra plus loin avec quelles restrictions) la venue des détails et l'intensification des opacités, les voies nouvelles vers lesquelles s'orientent dé- sormais les procédés photographiques nous obligent, bon gré mal gré, à envi- sager la nécessité prochaine de rompre avec les anciens errements. Le dévelop- pement chronométré, déjà indiqué pour les plaques autochromes (1) va donc se généraliser peu à peu, et il est heureux que cette méthode soit beaucoup plus avantageuse et plus rationnelle qu'on ne serait tenté de le croire. Lorsque la Compagnie Eastman créa la première « machine à développer », la plupart d'entre nous, il faut bien l'a- vouer, affectèrent de n'y voir qu'un jouet à l'usage des débutants et des quolibets faciles accueillirent cet engin insolite, dont la manivelle faisait irrésistiblement songer à l'orgue de Barbarie. Or, manivelle à part, cette méthode, d'abord jugée si saugrenue, commence à être considérée comme plus rationnelle que le développement surveillé en lu- mière inactinique, tel qu'on le compre- nait autrefois. En effet, l'analyse atten- tive des résultats obtenus suivant les cir- constances de la pose et du développe- ment a conduit aux conclusions suivan- tes: Ce qui contribue le plus à donner de la dureté ou de la douceur à un photo- type, ce n'est ni la durée du temps de pose, ni la dose d'alcali que contient le révélateur: c'est, par dessus tout, la ra- pidité avec laquelle l'image a été déve- loppée. Toutes choses d'ailleurs égales, un cliché soumis pendant peu de temps à l'action révélatrice sera plus doux qu'un autre qui l'aura été plus long- temps. En d'autres termes, l'action du révélateur, quel qu'il soH et quelles que soient les autres circonstances (temps de pose, température, concentration du bain), r-f de fournir une image de plus en plus heurtée à mesure que cette ac- tion se prolonge. (i) voi p. 239. nlijique du 24 août 1907, Or, il est notoire qu'une image sous- exposée monte beaucoup plus lentement qu'une image surexposée. Si donc nous immergeons en même temps, dans le même révélateur, une plaque surexposée et une plaque sous-exposée, la première ayant acquis plus rapidement que la se- conde une intensité en apparence suffi- sante, nous la retirerons plus tôt du bain, de façon à obtenir deux phototypes d'é- gale densité. Eh bien, c'est là une erreur manifeste, et il est facile de le vérifier, en tirant des positifs de chacun des deux clichés: l'image surexposée sera grise, voilée, sans vigueur, tandis que l'image sous-exposée sera dure, heurtée, sans demi-teintes. Au contraire, si nous avions laissé nos deux plaques dans le révélateur juste le temps qu'il fallait à un cliché normale- ment posé pour acquérir une intensité moyenne, que seraiMl arrivé? Le cliché sous-exposé nous paraîtrait trop faible, l'autre nous paraîtrait trop opaque, mais, en prenant, au tirage, quelques précautions bien simples, nous aurions finalement obtenu deux positifs assez harmonieux. Ce résultat s'explique, après ce que nous avons dit plus haut. Quand l'image apparaît, elle est d'abord faible, mais c'est à ce moment qu'elle offre son ma- ximum de douceur; plus elle monte en- suite, plus elle tend à devenir heurfée. Il y a donc avantage à arrêter rapide- ment l'action révélatrice en cas de sous- exposition, et à la prolonger, au contrai- re, en cas de surexposition. Que conclure de là? Dans le dévelop- pement contrôlé, l'opérateur reste maî- tre de l'intensité du cliché, mais il s'ex- pose, le plus souvent, étant données les conditions déplorables d'éclairage dans lesquelles il travaille, à mal apprécier la valeur relative des contrastes du néga- tif. Au contraire, dans le développement chronométré, l'intensité échappe à tout contrôle, mais le révélateur tend à corri- ger automatiquement les erreurs de po- se, en ramenant la gamme des valeurs à une gradation convenable. Il est vrai que, dans ce dernier cas, les négatifs paraîtront souvent ou trop légers ou trop opaques, mais il est beau- coup plus facile de corriger l'intensité absolue d'un cliché (soit par renforce- ment ou affaiblissement, soit par un choix judicieux des papiers sensibles, soit par l'interposition des verres colo- rés ou de papiers dioptriques) que de changer les valeurs relatives des con- trastes: l'avantage reste donc au déve- loppement à durée fixe. Du reste, l'intensité du cliché est loin de varier proportionnellement au temps de pose. Le commandant Houdaille a établi (1) que lorsque ce temps est dou- blé, la rapidité d'action du révélateur n'augmente que de 15 p. 100. Il en ré- sulte la possibilité d'utiliser le cliché tel quel dans la plupart des cas: l'image ne sera réellement mauvaise que lors- que le temps de pose se sera écarté à tel point de la durée voulue, que nulle mé- thode n'eût pu conduire à un résultat satisfaisant. Toutefois, il y a un autre élément, dont on ne pourrait se dispenser de te- nir compte: c'est la température, qui exerce sur ta rapidité d'action des révé- lateurs une influence prépondérante, plus importante que la durée du temps de pose et que la concentration du bain. J'ai déjà eu l'occasion d'indiquer (2) dans quelle mesure la durée du dévelop- pement des plaques autochromes devait être modifiée, suivant la température du révélateur. M. Alves, appliquant le dé- veloppement chronométré aux plaques ordinaires, donne, dans Pholo-Era, le ta- bleau suivant des températures et des temps de développement correspon- dants, avec un révélateur contenant 0 gr. no de pyrogallol pour 100 ce. d'eau. Tempintoro D lu dAratoppemenl 25" 2 minutes 1/2 On voit par là qu'un léger écart de température a beaucoup plus d'impor- tance qu'une erreur commise dan- l'ap- préciation du temps de pose. Et il est très heureux qu'il en soit ainsi, car s'il est toujours difficile de calculer exacte- ment le temps de pose, s'il est même souvent impossible de poser aussi long- temps qu'on le voudrait, rien n'est plus facile que d'amener le révélateur à la température voulue, soit en le préparant avec de l'eau tiède, soit en y ajoutant un petit morceau de glace. Ainsi donc, à rencontre de l'opinion générale, il se trouve que le moyen le plus sûr de réussir un développement, c'est de consulter, non pas le cliché mais une montre et un thermomètre. 11 va sans dire que, pour obtenir des résultats constants, on ne devra faire usage que de bains neufs, toujours composés die la même façon. La sûreté de cette méthode, déjà en- trevue par ceux qui avaient mis à 1Y-- preuve, sans parti pris, les premières machines à développer, se trouve con- firmée par les résultats qu'elle fournit avec les plaques autochromes. Divers constructeurs ont combiné, dans ce but, des cuvettes à couvercle étanche per- mettant d'opérer en plein jour, et l'ex- périence a prouvé qu'on pouvait s'y fier, sans avoir à craindre la moindre décon- venue. Ernest Coustet. (.1 sitirrr). I Bulletin tir II Surirh' frunruisr de Photo* iraphie, 15 mal 1903, p. 256. Z) Vior la Revue Scientifique du 6 juin 1908, ■::,:::::::::::::::::::.-;: PIANOGRAPHE L'ingénieur Calvei de Paris a inventa Pianographe, pianorte muni d'un appa- reil enregistreur. L'instrument est trie intéressant pour les compositeurs qui .lies. Maasenet, Charpentier. Widor et Keeimer en disent le pins grand bien. j£ j£ j£ SOCIETE DES Etablissements GAUMONT CAPITAL 3.000.000 DE FRANCS PARIS — 57, Rue Saint-Roch, 57 — PARIS APPAREILS & FILMS NOUVEAUTÉS DE LA SEMAINE L'agent d'assurance Persévérant, — 113 Le Brasero, 150 Le Petit Justicier, 210 M. Badin à la flemme, Le peti Soldat qui devient Dieu, 110 Le Roman de sœur Louise, 280 Hôpital d'animaux à Londres, 220 PROJECTIONS PARLANTES DEMANDER le nouveau catalogue illustré complet qui vient de paraître Société "CINES" APPAREILS FILMS Capital Social : 3.000.000 Siège Social : ROME PRHIS Rue Saint-Augustin, Il (( Apres quelques temps d'arrêt qui cachaient une fiévreuse activité, la SOCIÉTÉ C77VÈS reprend le cours régulier de sa vente en France. La réorganisation complète de ses set vices est en effet terminée, sous l'active impulsion de M. Carlo ROSS1, dont le nom est synonyme de perfection et de valeur artistique. (( C'est le devoir de tous les Acheteurs a' aller voir ses der- nières nouveautés au siège de la succursale de Paris, il, TtyE SJUJVT-JIUGUSTTW. » L'Avenir est au Film "CINÈS" eiNES eiNES Nouveautés Cinématographiques Société CINES, 11, RUE SAINT- AUGUSTIN, PARIS Le cœur et l'argent {dramatique), 122 Campagne Romaine (drame), 175 La Violette 125 L'amour vainqueur de la vengeance 175 Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS RIFLE-BILL Pour paraître incessamment Ie Série. La main clouée, 208 4e _ Le fantôme du placer. *srrie^^rmrrtep' 20° 5C - Riflto-Billpri.au pièg* Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme au Capital de 3.000.000 de fr., 57-59, RUE SAINT- ROCH, PARIS L'Agent d'assurance persévérant 113 Le roman de sœur Louise 280 Le Brasero 150 Hôpital d'animaux à Londres 220 Le Petit Justicier 210 Les frères Bontdebois, 90 M. Badin a la flemme 136 Cambrioleurs dans l'embarras, 138 Le petit soldat qui devient Dieu 110 Sérum de jeunesse, 163 Société Générale des Cinématographes "ECLIPSE" 23, RUE DE LA M1CHODIÈRE, PARIS L'Aéroplane Farman 135 Incendie à Constantinople, 110 Fleur de Neige, 136 Voyage en Grèce, 146 Aden (Arabie), 100 Charles HELFER, 22, rue saint-marc Pêcheur à Cyclste (comique), 130 Préparation de la chasse (instructif), 165 Pêche à l'Espadon (plein air), 82 Violoniste (comique), 102 Fabrique de Papier (instructif), 137 FUmS RADIOS, 36, RUE SAINT-MARC La Grande Kabylie 124 Une sacoche bien gardée 213 Le fils du Douanier 144 Le clown guérisseur 166 Le roman de Rosine 187 Le poète amoureux de la belle Les petits coupeurs de branches 133 meunière 129 Les paysagistes gênés 152 Vengeance de Bohémienne 193 L'Epave 169 The VITAGRAPH Co 15, RUE SAINTE-CcCILE et 6, RUE DE TRÉVISE La fille du Comédien 213 Un roman Espagnol loi Le Sacrifice 115 Une héroïne d'auto 290 Le jour de Grand Ménage 89 A Deux on est assez, à trois on est Vocation irrésistible 184 trop 145 G. MELIES, 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 fr. 25 le mètre. Pochardiana ou le rêveur éveillé 277 Hallucinations pharmaceutiques La Toile d'Araignée merveilleuse 103 (ou le truc du Potard) 260 La Fée Libellule ou le lac enchanté 276 La Bonne Bergère et la mauvaise Le Génie des Cloches ou le fils du princesse 280 Sonneur 278 La Poupée Vivante 345 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, , rue Be rgère Le Ressuscité (drame) 247 Face ù Face (drame) 235 C'est le cousin qui mange la truffe Le Héros de Valmy (dramatique) 119 (comique) 158 Episode du Moyen-Age (affiches) Rafale d'amour (drame) 196 (dramatique) 178 RALEIGH & ROBERT, 16, rue sainte-cécile Fabricants et Représentants des Maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin ; Hepworth , Londres ; Nordisk , Copenhague Adresse Télég. 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Par le robinet R' à trois voies et le tuyau 1 on fait arriver de l'eau pure dans le haut du premier cylindre dont le sel se trouve débarrassé d'alcool. Cette eau dissoul de chlorure, descend dans le bas et par te robinet à trois voies \\- et le lin au 5 en communication avec le tuyau 6 du cylindre suivant, elle passe dan- celle-ci. qui contient du sel partiellement lavé; elle remonte et, à mesure qu'elle s'alcoolise, elle laisse dé- poser du chlorure; arrivée dans le haut. elle est renvoyée par un autre robinet à trois voies H-' dan- le tuyau 'i d'où par le robinet R* convenablement tourné, elle passe dans le troisième cylindre où elle agit de même. Après avoir ainsi che- miné dans plusieurs cylindres, elle est assez alcoolisée pour ne plus contenir de sel. Alors, par le robinet w et te luj au 3 dt\ dernier c\ lindre. on renvoie ;m\ bassins de réserve. (A suivre . j%? j£ jS? | SOCIETE 8f 3 s Etablissements GAUMONT CAPITAL 3.000.000 DE FRANCS PARIS — 57, Rue Saint-Roch, 57 — PARIS APPAREILS & FILMS NOUVEAUTÉS DE LA SEAAINE Le Nez du Prince Fridolin 216 Déposition scabreuse 80 L'Incendiaire 229 La Femme ne doit pas travailler 85 Cambrioleur en carton 125 La Cheminée 116 Chemin de Fer de Ceylan 115 PROJECTIONS PARLANTES DEMANDER le nouveau catalogue illustré complet qui vient de paraître Société "CINES" APPAREILS FILMS Capital Social : 3.000.000 Siège Social : ROME PA^IS f^ue Saint-Augustin, 11 « Après quelques temps d'arrêt qui cachaient une fiévreuse activité, la SOCIÉTÉ C77VÈS reprend le cours régulier de sa vente en Trance. ~La réorganisation complète de ses set vices est en effet terminée, sous l'active impulsion de M. Carlo ROSS1, dont le nom est synonyme de perfection et de valeur artistique. « C'est le devoir de tous les Acheteurs a' aller voir ses der- nières nouveautés au siège de la succursale de Paris, 11, TQITL S JUJVT- AUGUSTIN. » L'Avenir est au Film "CINÈS" eiNES eiNES Nouveautés Cinématographiques Société CINES, n, rue saint- Augustin, paris Le cœur el l'argent {dramatique), 122 Campagne Romaine (drame), 175 La Violette 125 L'amour vainqueur de la vengeance 175 Société française des Films ÉCLAIR 27, RUE TAIBOUT, PARIS RIFLE-BILL Pour paraître incessamment Ie Série. La main clouée, 208 4e Série. Le fantôme du placer. ï ~ ^'attaque du courrier, 200 5c _ Riffle-Bill pris au piège. oe — L'enlèvement. Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme au Capital de 3.000.000 de fr., 57-59, RUE SAINT- ROCH, PARIS L'Incendiaire, 229 Le Nez du Prince Fridolin, 210 La Femme ne doit pas travailler, 85 Déposition scabreuse, 80 Cambrioleur en Carton, 125 L'Agent d'assurance persévérant 113 La Cheminée, 116 Le Brasero 150 Chemin de Fer de Ceylan, 115 Le petit soldat qui devient Dieu 110 Société Générale des Cinématographes "ECLIPSE" 23, RUE DE LA MICHOD1ÈRE, PARIS L'Aéroplane Farman 135 Incendie a Constantinople, 110 Fleur de Neige, 130 La main mystérieuse 112 Aden (Arabie), 100 Le Mariage de Joël 172. Charles HELFER, 22, rue saint-marc Pêcheur à Cyclste (comique), 130 Préparation de la chasse (instructif), 165 Pèche à l'Espadon (plein air), 82 Violoniste (comique), 102 Fabrique de Papier (instructif), 137 Films RADIOS, 30, rue saint-marc La Grande Kabylie 124 Une sacoche bien gardée 213 Le fils du Douanier 144 Le clown guérisseur 166 Le roman de Rosine 187 Le poète amoureux de la belle Les petits coupeurs de branches 133 meunière 129 Les paysagistes gênés iô2 Vengeance de Bohémienne 193 L'Epave 169 Un roman Espagnol 151 Une héroïne d'auto 290 A Deux on esi assez, à trois on est trop 145 The VITAGRAPH Co 15, RUK SAINTE-CECILE et 6, RUK DE TRÉVISE La fille du Comédien Le Sacrifice Le jour de Grand Mena Vocation irrésistible G. MELIES, 16, PASSAGE DE L'OPÉRA Nouvelle série à 1 fr. 25 le mètre. Pochardiana ou le rêveur éveillé 277 Hallucinations pharmaceutiques La Toile d'Araignée merveilleuse 103 (ou le truc du Polard) La Fée Libellule ou le lac enchanté 270 La Bonne Bergère et la mauvaise Le Génie des Cloches ou le fils du princesse Sonneur 278 La Poupée Vivante ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant, 3, rue Bergère Le Ressuscité (drame) 247 Face à Face (drame) 235 C'est le cousin qui mange la truffe Le Héros de Valmy (dramatique) 119 (comique) 158 Episode du Moyen-Age (affiches) Rafale d'amour (drame) 190 (dramatique) 178 RALEïGH & ROBERT, ie, rue sainte-cécile Fabricants et Représentants des Maisons : CONTINENTAL WARWICK TRADING Co Ambrosio, Turin ; Hepworth , Londres ; Nordisk , Copenhague Adresse Télèg. BIOGRAPH PARIS Téléph. 1 08-71 Le Cataclysme de la Sicile. Industrie du Coton en Egypte très Les Derniers .jours de Pompéï intéressant) II*; (sensationnel) 380 Le Calendrier 1909 artistique J'i Amours tragiques de Tylda, la Comment Rapin paya son terme Dompteuse 196 (comique 150 Deux petits noceurs très amusant 145 Société des Phonographes et Cinématographes * LUX 32, RUE LOU1S-LE-GRAND MÉDAILLE D'OR (Hambourg 1908),U plus h;, nie récompense. Le Jour de l'An d'un Pauvre Petit 149 Noël sauveur, i lin Monsieur qui a du souille II'.» Le petit Martyr, La Potiche (Comique) i M Caravane à Cancale, l Films LE LION 15, RUE GRANGE-BATELIÈRE G. MENDEL "• BOULEVARD BONNE-NOUVELLE Les Jeux Fantastiques (effet très Pi délité à l'épreuve 204 curieux) Banque Modem Stj le 109 Plus de Domestiques ou la Dixiè- Dévouement d'une Institutrice 158 me Merveille (recommandé Mobilier d'occasion 75 Lili s'amuse (gros comique) ( ideur suave 110 Le dévouemenl du passeur (drame Aéroplanes 05 que) TA. PATHE, 90, RUE DE RICHELIEU La Suisse <> Berne »> La Suisse « Les Montagnes > La Giotal Château d'If Etude de vagues Manu livres du Centre 119 143 50 Voyage à Marseille « Voyage à Marseille, Port » Le Vieux; Provins La Moisson La Suisse « Lac Léma La Suisse « Les Lacs La Joliette » <■ Le Vieux PETITES ANNONCES Le prix des petites annonces est de cinquante centimes la ligne. Les abon- nés ont droit à quatre annonces de cinq lignes. On traite à forfait pour les an- nonces au mois. Toutes les réponses doi- vent être adressées au Ciné-Journal, 30, rue Bergère, qui les communique aux intéressés. Plusieurs postes complets sont en vente au Ciné-Journal (de 800 fr. à 1 100 fr.) État de neuf. On demande à acheter bonne tireuse d'occasion. Sérieux et pressé. Plusieurs moteurs à vendre état de neuf. Bonnes occasions. On désire trouver associé avec films pour faire tournée. A vendre, Bancs et strapontins neufs. Prix très avantageux. Yiiir modèle à notre bureau. 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