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Un nouvel édifice remplacera l'hôpital Camsell

Ottawa. L’honorable Jean-Paul Deschatelets, ministre des Travaux pu- blics, annonce l’adjudication d’un con- trat de $6,788,000 à McNamara Cons- truction Western Limited, d'Edmonton, Alberta, en vue de la construction d’un hôpital pour le ministère de la Santé nationale et du Bien-être social à Ed- monton.

Cette compagnie a présenté la plus basse des six soumissions, la plus haute était au montant de $7,123,000. On prévoit l'achèvement des travaux dans 94 mois.

L'hôpital comprendra 385 lits et se- ra situé à l'angle de la 198e rue et de la 11de avenue. Ce sera un immeuble à sept étages en plus d'un rez-de-chaus- sée, d’un sous-sol et. d’un appentis ré- servé aux appareils méchaniques.

Le nouvel hôpital remplacera l’h6- pital Charles Camsell actuel qui a ser- vi anx habitants de certaines régions du Nord-Ouest, en majeure partie ceux du Nord de YAlberta et des Territoires du Nord-Ouest depuis 1945. Il sera à l'usage des Esquimaux et des autres habitants des Territoires du Nord-Ouest ainsi que des Indiens résidant en Al- berta.

L'ancienne institution, construite en 1910, à titre de collège des Jésuites, est passée en 1944 au ministère de la Défense nationale et elle est devenue l'Hôpital Militaire d’'Edmonton. Après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le ministère de la Santé nationale et du Bien-être social a pris possession de l'édifice et lui a donné le nouveau nom

d'Hôpital Charles Camsell en Fhonneur du docteur natif bien connu Nord-Ouest qui tre des

des Indiens Camsell, un des Territoires du a déjà été sous-minis- Mines et des Ressources, L'édifice sera de forme rect les trois étages inférieurs mesurcront 373 pieds sur 117 et les autres 350 Be sur 78, Il aura une fondation en Cton ct une charpente en aci extéricur étant a brique ne bleu canadien ct, aux étapes inférieurs en panneaux d'émail à la porcelaine. |

angulaire;

Le fini intérieur comportera en gé- néral, des planchers en carreaux de vi- nyle et des murs et des plafonds en plà- tre, On utilisera, à certains endroits, des carreaux de carrière, des carreaux céramiques, des carreaux insonorisants de même que du terrazzo,

Les cinq étages supérieurs compren- dront les salles et le deuxième étage les salles d'opérations, les salles de Fe tablissement et les pouponnières. L'éta- £e principal comportera des aménage- ments publics pour les visiteurs, des bureaux, des chapelles et des labora- toires. Au rez-de-chaussée se trouveront les services de traitement, d’un gymnase les services de traitement, du gymnase- auditorium et un caféteria pour le per- sonncl. On aménagera au sous-sol des salles d'entreposage et des casiers pour le personnel.

Les plans ct devis ont été préparés pour le ministère des Travaux publics par la maison Rule, Wynn and Rule As- sociates, d'Edmonton.

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D'ici deux mois

Un tiers des officiers seront à leur retraite

Les quatre rangs les plus élevés des services armês comprennent 143 offi- ciers qui reçoivent des salaires de $15,- 800 à $25,000 par année.

Environ un tiers de ces officiers se- ront mis à leur retraite au cours des prochains deux mois à mesure que l’in- tégration de Îa structure du comman- dement du ministère de la Défense s'ef- fectucra.

Le ministre de la Défense, M. Hel- ler, a déclaré qu'il y a maintenant assez de personnel au quartier général de la défense pour administrer une ar- mée de 500,000 hommes. L’effectif des forces armées canadiennes s'élève à environ 120,000.

1] a déclaré en Chambre qu’un nom- bre substantiel d'officiers seront mis à leur retraite, non pas parce qu’ils ne sont pas hautement qualifiés, mais tout simplement parce qu'il n’y aura plus de postes disponibles pour eux lors- que la structure du commandement au- ra été intégrée. Quelques-uns de ces officiers seront forcés de prendre leur retraite avant l’âge normal de la pen- sion.

M. Hellyer a dit que le public avait applaudi la décision du gouvernement de réduire les forces armées d’une dizaine de milliers d'hommes au cours de la prochaine année. Les mises à la retraite annoncées présentement sont le résultat de cette décision.

M. Hellyer avait informé les Com- munes il y a quelques mois qu'il y a- vait presque autant d'officiers dans PARC qu’il y en avait au temps de la guerre alors que l'aviation était cinq fois plus forte.

Des informateurs ont déclaré que la même situation existait dans l'ar- méc et la marine, quoiqu'à un degré moindre.

M. Hellyer a exprimé la crainte que le nouvel état-major ne s'engage dans

et d'autres depuis des années.

Le sergent détective André Thuot. vérifie méritent “attention spéciale”. Quelques-unes de ces perso

la manie bureaucrate bien connue de se construire un empire.

Cette crainte est peut-être déjà jus- tifiée. Les trois secrétaires des comités de la marine, de l’armée et de Favia- tion, ont été intégrés, pas en un seul, mais en deux secrétariats.

Mgr Pignedoli rappelle l'importance du témoignage de

la pauvreté

Ottawa. “Le monde a besoin d’un exemple frappant de liberté face aux biens temporcels: cet exemple, c’est la pauvreté en esprit. Cette attitude cons- titue un puissant témoignage de lE- vangile dans le monde d'aujourd'hui”.

C’est ce qu'a déclaré le délégué a- postolique du Canada, SE. Mgr Ser- gio Pignedoli, dans une homélie il

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commentait l’évangile du 14c dimanche après la Pentecôte. Il s'adressait alors aux 400 congressistes qui participent à Ottawa, à la réunion de la Conférence religieuse canadienne.

“On ne doit pas réprouver le monde moderne pour le fait d’avoir amélioré ses capacités et ses techniques de bien- être. Au contraire, le monde mérite d’ê- tre loué pour le progrès énorme qu’il a su réaliser. Mais sa faiblesse c’est d'être enfermé dans la matérialité dont il demeure esclave”,

“Pauvreté. Parole facile à dire. Mais de nos jours, la parole correspond-elle à la réalité? demanda Mgr Pignedoli. Sommes-nous pauvres, comme J’Evan- gile le demande, nous, hommes et fem- mes consacrés à Dieu? Et les chrétiens exigent-ils de nous cette pauvreté ou bien resteront-ils stupéfaits si nous l'interprétons dans un sens strict?”

les photos et les. données conce

nnes sont recherchées

La Survivanc

Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie . (A.C.F.A. F.C.F.C.)

es > d VOLUME XXXA

Pour mettre un terme au marathon oratoire des députés, une solution:

EDMONTON, ALBERTA

Le drapeau blanc

Si les choses continuent comme elles sont commencées depuis la belle lu- rette, l'unité que l'on veut créer par le drapeau trifolié ne fera que semer la pagaille “d’un océan à l’autre”.

Ï faut donc à tout prix trouver une solution rapide afin de liquider sans plus de retard tous les débats empreints de zizanie et aux cours desquels nos députés s'affrontent de tous les côtés des Communes.

+ Li +

Non, nos députés ne sont pas mûrs pour discuter de la question d’un dra- peau national, c’est devenu, malheureu- sement, une affaire de parti politique et bien souvent, de parti pris.

Attendons le deuxième centenaire de Ja Confédération; c’est peut-être la meilleure solution puisque présen- tement, si le trifolié était accepté, l'u- nité des Canadiens n’en serait pas da- vantage acquise; le même problème serait soulevé par le retour “ironique” du Red Ensign.

+ + +

Avec cette chicane, familiale qui ris- que d'amener le divorce nous passons pour une nation arriérée et dénuée de tout patriotisme. Alors que dans tous les pays du monde, le drapeau national sert à rallier toute la nation en donnant à chaque citoyen une expression de fierté et de loyauté envers la patrie; chez nous, bien au contraire, c’est tout juste pour éviter nos luttes fratricides à grands coups de feuilles d'érable et de Red Ensign lorsque l’on ne va pas “prêcher” un sapin ou un Union-Jack.

+ + »

“Car ton bras sait porter l'épée...” mais ne sait pas honorer un drapeau ni même en espérer un qui puisse, sans être la perfection, attiser en nous u- ne flarnme, peut-être de rien du tout mais qui serait quand même un début de patriotisme.

Certains des députés sont des incom- péténts notoires; que pouvons-nous a- jouter de plus? sinon que c’est nous

qui les avons bel et bien élus et cela dans Ile vrai sens de la démocratie. Nous n'avons pas aujourd’hui à être fiers de notre choix.

Cette question d’un drapeau distinc- tif est devenue une affaire de routine sans intérêt, Les lecteurs ne s’intéres- sent plus à savoir ce que tel ou tel dé- puté à pu dire ou a omis de dire. Quant aux journalistes ils n’ont pas d’autre alternative que d'être à l'affût d'un déblocage général; mais tout ça semble si loin encore. Lorsqu'une lueur d'es- poir se présente, il suffit qu’un de nos “distingués” représentants tire la lan- gue pour que tout replonge dans les ténèbres.

+ + +

Si le Red Ensign n’a pu être autre chose que le symbole d’une victoire au détriment du tiers de la population canadienne, le trifolié risque de repré- senter bientôt l'absence de notre ma- turité.

Même s'il est dommage de ne pas posséder de drapeau distinctif après tant d’années d'histoire, il est peut-être préférable que la question en reste afin de ne pas briser davantage le fai- ble lien qui nous rattache encore à la patrie .Continuons à voir évoluer les nouvelles nations qui, elles, ne perdent pas de temps à se créer un emblème distinctif; ainsi nous pourrons peut-être un jour lointain prendre exemple sur elles à défaut d’être nous-mêmes.

+ + L 2

Que les députés hissent le drapeau blanc ct qu'ils reconnaissent leur inca- pacité de nous représenter dignement,

C'est encore en présence d’un dra- peau blanc qu'ils pourront s'entendre ne sachant faire autre chose qu’une incalculable série de bêtises.

On est alors tenté de dire pardon- nons-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font lorsqu'ils le savent, ïüls le font mal!

René D’Anjou (L'Evangéline)

MERCREDI LE 9 SEPTEMBRE 1964

No 42

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En cette année de Concile:

Le 13 septembre est le dimanche de la charité universelle au Canada

Ottawa. “Pour une charité plus universelle que jamais, en cette année de Concile, répondons généreusement à l'appel du Saint-Père” tel est le thè- me sous lequel les Cardinaux, Arche- vêques et Evêques du Canada ont placé Ja quinzième Collecte annuelle pour les Charités papales et les Oeu- vres de l’Episcopat, qui se tiendra, dans toutes les églises et chapelles du pays, du 13 au 20 septembre prochäins.

Ce dimanche de la charité universel- le permettra à tous les catholiques de réfléchir sur Ja situation privilégiée dont jouit notre pays depuis tant d’an- nées et d'en remercier la Providence comme il se doit, c’est-à-dire en parta- geant une parcelle de nos richesses avec nos frères qui, en d’autres parties du monde, sont journellement aux pri- ses avec de terrifiants besoins.

Quoi de plus atroce, en effet, que de souffrir de la faim, de ne rien a- voir à se mettre sous la dent, pendant qu'ailleurs dans le monde on emmaga- sine les denrées de base qui risquent de se perdre. quelle tragédie que d’être rongé rar la maladie sans pou- voir se tourner vers un médecin... quel cauchemar que de voir ses enfants gre- lotter sans même disposer de la moin- dre flamme pour les réchauffer.

Ce ne sent pas des images pa- thétiques créées uniquement dans le but d'attirer la compassion; ces images sont, hélas, cruellement vraies et elles se répètent à l'infini, comme dans un kaléidoscope, aux quatre coins du mon- de, ce même monde au sein duquel nous vivoas, nous, les Canadiens, dans un luxe mitigé, bien à l'abri de ces besoins Jnatériels de base.

Nous ne pouvons malheureusement pas être des témoins oculaires des mi- sères du monde, des misères auxquel- les font face, tous les jours des êtres humains comme nous: des parents im- puissants devant les souffrances de

Une parole d'or

Rome. Au cours de l'audience gé- nérale hebdomadaire de mercredi 26 août, le pape Paul VI a lancé un appel pour la paix dans le monde. Cet appel était inspiré par deux motifs: le 50e anniversaire de la guerre mondiale, le 25e de la seconde guerre, et les diffé- rends brüûlants qui existent aujourd’hui entre divers pays et qui sont déjà tein- tés de sang et pleins de menaçants pré- sages.

Le Saint-Père a tout d’abord évoqué les efforts de ses prédécesseurs pour éviter la première et la deuxième guer- re mondiale, qui ont entraîné, a-t-il souligné, des milliers de morts, de mu- tilés, de blessés, d’orphelins, avec leurs effroyables ruines. À propos des ef- forts des papes, Paul VI a dit: “La méfiance qui a entouré Îles avertisse- ments prodigués par le magistère pon- tifical ne nous décourage pas de re- nouveler notre paternel appel à la paix

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depuis des mois,

Un appel à la paix La sécurité repose sur l'amour

Placer la dignité humaine au-dessus de tout intérêt

quand l'heure de l’histoire et plus en- core le devoir de notre charge apostoli- que le requièrent”.

Le pape a ensuite déclaré: “Nous assistons présentement à ce préoccu- pant phénomène: la dégradation de certains principes de base sur lesquels la paix doit se fonder, et dont on croyait, après les tragiques expériences des deux guerres mondiales, être en ferme pos- session en même temps, nous voyons renaître certains critères dangereux, qui servent de nouveau à guider une recherche mal éclairée de l'équilibre ou pour mieux dire d’une trêve insta- ble dans les rapports entre les nations et les idéologies des peuples.

“On voit s'obscurcir à nouveau l'i- dée du caractère sacré et intangible de la vie humaine. On mesure à nou- veau les hommes en fonction de leur nombre et de leur éventuelle efficacité guerrière, et non en raison de leur di- gnité, de leurs besoins, de leur com- mune fraternité.

“On remarque de nouveaux symp- tômes d’une renaissance de divisions et d’oppositions entre les peuples, en- tre les différentes races et entre les dif- férentes cultures: cet esprit de division est engendré par les orgueils nationa- listes, par les politiques de prestige, par la course aux armements, par les antagonismes sociaux et économiques.

“On voit reparaître l'idée illusoire que la paix ne peut se fonder que sur la terrifiante puissance d'armes extré- mement meurtrières. Et pendant que d'une part on discute et travaille no- blement, mais faiblement, pour limiter et pour abolir les armements, de J’au- tre on continue à développer et à per- fectionner les capacités destructrices de l'appareil militaire,

“A nouveau s'affaiblissent la terreur et l’exécration de la guerre considérée en vain comme moyen pour résoudre par la force les questions internationa- les, pendant qu’en divers points de la terre explosent en effrayantes étincelles des épisodes guerriers, qui épuisent la capacité de méditation des organes ins- titués pour maintenir en sûreté la paix, et pour revendiquer en faveur de trac- tations diplomatiques libres et hono- rables la prérogative exclusive des pro- cédures susceptibles de résoudre les conflits.

“Ainsi renaît l’égoïsme politique et idéologique comme inspirateur de la vie des peuples. On attente à la tran- quilité de nations entières en y organi- sant de l'extérieur des propagandes sub- versives et des désordres révolutionnai- res. On abuse même des déclamations pacifistes pour favoriser les oppositions sociales et politiques.

“On voit ressurgir l’égoïsme, l'inté- rét exclusiviste, la tension passionnel-

le, la haine entre les peuples, tandis que diminue le culte de la loyauté, de la fraternité, de la solidarité et de l’a- mour.,

‘“Si la sécurité des peuples repose encore sur l'hypothèse d’un emploi lé- gitime et collectif de la force armée, nous devons rappeler que la sécurité peut reposer encore davantage sur l'ef- fort de la compréhension mutuelle, sur la générosité d’une confiance loyale et spécialement des pays en voie de dé- veloppement.

“Élle repose en somme sur l'amour.

“Et c’est encore de cette parole d'or, que nous ferons mention et éloge pour étendre sur les souvenirs des atroces guerres passées, le candide manteau de la paix.

“Nous voudrions le voir étendu sur les cimetières militaires, afin que l’on y dépose les dépouilles de ceux qui sont tombés et qui attendent encore le geste de l'ultime piété humaine: que leurs parents dans le deuil puissent Îles

- visiter et les honorer, et que le tragi-

que sommeil de tant de victimes gar- de vivant dans les générations qui ont survécu et dans celles qui les suivent le souvenir et la leçon du terrible dra- me qui ne doit plus jamais se produire.

“Nous le voudrions levé comme un étendard d'amitié et d'espérance, au- dessus des pavillons des rencontres in- ternationales pour la gloire et le ré- confort de tous ceux qui, avec sages- se et rectitude, travaillent à rendre les peuples frères.

“Nous le voudrions inscrit en lettres d’o r sur lhorizon de l'histoire présente et future, comme pour faire entendre aux hommes que sa lumière idéale ne peut venir que du soleil du Dieu vi- vant: sans Ja foi en Dieu, comment la paix peut-elle être sincère, libre et sûre?

c'est accomplir un devoir de Justice sociale que nous rendons, nous, chrétiens, plus méritoire : et plus beau, parce que nous l'imprégnons de Charité et que nous le faisons passer par les mains

du Père commun des fidèles.

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leurs enfants; des fils et des filles in- capables de soulager les souffrances de leurs père et mère; de tous ces hom- mes dotés d'une âme ct d’une intelli- gence comme nous, de tous ces hom- mes qui sont nos frères et que le Christ lui-même nous a demandé d’aimer com- me nous-mêmes.

Cette misère anonyme, que nous ne côtoyons et ne voyons jamais, existe bel et bien. et c’est à nous qu'il ap- partient, privilégiés que nous sommes, d'y opposer notre charité anonyme!

C'est à tous ces miséreux, qui sont nos frères dans le Christ, que le Pape Paul VI et nos Evêques désirent nous faire penser en nous invitant à poser un acte de charité universelle,

Répondre généreusement à l'appel du Pape et de nos Evêques, nous rap- pelle la Conférence Catholique Cana- dienne, c’est répondre à l'appel du Christ lui-même: les Charités papales continuent en cffet le geste commen- par Notre-Scigneur Jésus-Christ en- vers les pauvres, les malheureux, les malades.

Paul VI, de par ses responsabilités mêmes de Chef Suprême de l'Eglise, est le témoin des misères du monde. Il reçoit, à Rome, plus de mille deman- des par jour d'assistance. La réponse du Saint-Père, comme celle de nos E- vêques à tous ceux qui font appel à leur aide, est en grande partie à la me- sure de Ja générosité des Catholiques canadiens.

Plus les catholiques des régions com- me celle du Canada, qui est des plus favorisées, donneront généreusement à la Collecte des “Charités papales et des Oeuvres de l'Episcopat”, plus le Saint- Père et ses principaux lieutenants pour- ront partager avec les infortunés.

Le dimanche de la charité univer- selle est le dimanche des Charités pa- pales et l’Episcopat canadien, au nom de notre Saint-Père le Pape, demande à tous les catholiques du pays de faire preuve d’une générosité fraternelle à la mesure des besoins.

M. et Mme Fontaine l'ont échappée belle

Vous vous souvenez du train qui fut frappé par un camion près d'Ottawa, il y a quelques semaines, et qui fit 8 morts ct une trentaine de blessés? Par- mi ces blessés, il y a les deux frères rédemptoristes du P. Lassonde, o.m.i., curé de Bonnyville.

M. et Mme Jean-Marie Fontaine l'ont échappé belle, voyez. Ayant avec eux les deux jeunes enfants de Rose- Marie, ils voulaient deux bancs face à face pour faire le voyage. En quittant Ottawa, M. Fontaine alla dans les au- tres wagons en quête de bancs libres, il en trouva deux dans le wagon pré- cédant, il y amena femme et enfants. A peine trois minutes après qu'ils fu- rent assis, M. Fontaine vit venir le camion, avertit sa femme... le camion frappa le train à quelques pieds à pei- ne de la famille Fontaine. le wagon frappé ne quitta pas les rails, mais le suivant dérailla et compta le plus de morts et de blessés, aucun de ceux qui étaient dans le wagon frappé ne fut sérieusement blessé.

Après un séjour chez leur fille Rose- Marie à Ottawa, M. et Mme Fontaine se rendaient à Québec pour les noces d'or d’un frère de M. Fontaine,

“Hommes de bonne volonté, écoutez notre humble voix fraternelle qui, en évoquant les souvenirs ineffaçables des deux monstrueux conflits, ne projette pas sur la scène présente du monde des fantasmes vides et effrayants, mais veut faire parvenir à l’ntime des coeurs l'invitation à la réflexion sage et responsable, l'exhortation à placer, au-dessus de tout intérêt, au-dessus de toute valeur, la dignité humaine et la concorde fraternelle, les présages de la joie et de la prospérité qui ne peuvent jamais plus naître de la guerre, mais de la paix dans la sincérité et la bon- té.

“C'est Dieu qui met sur nos lèvres ce message, et nous, confiant, nous le transmettons au monde avec notre sa- lutation et notre bénédiction.”

Donner pour les Charités papales,

(Dimanche des charités papales, 13 septembre)

Dimanche prochain

Le Saint-Pére tend la main

pour les miséreux

Sait-on que le Saint-Père reçoit jus qu'à 1,000 demandes d'aide par jour? Ce sont les évêques missionnaires au secours desquels vient notre quête mondiale du dimanche des missions; ce sont des individus et des familles dans l'embarras, le Pape y répond par les cadeaux personnels qu'il reçoit de gau- che et de droite; ce sont les calamités naturelles qui frappent divers point du globe (tremblements de terre, confla- grations, inondations, incendies, épidé- mies, etc.), et c’est pour ces besoins u- bits et imprévus que nous avons “le dimanche des charités papales”.

Chaque fois qu'un malheur naturel s'abat sur une région pour y semer une misère d'ampleur, la Croix-Rouge y ac- court avec les premiers soins, et lun des premiers chèques à arriver vient du Saint-Père. Que ce soit en pays mu- sulman, païen, protestant ou catholi- que, le Pape accourt de sa bénédiction et de son chèque.

Pour nous aider à comprendre le de- voir concret de la charité, relisons quel- ques paroles de Pie XII; et puissent ces paroles nous aider à ajuster notre point de vue à la chrétienne.

Relisons Pie XII

Cus paroles de Pierre (Pie XII) sont aussi vraies aujourd’hui que lorsqu’el- les furent prononcées il y a quelques années, donc tout aussi actuelles.

“Chers fils, pauvres et malheureux de toute la terrel Nous prions Jésus pour qu'il vous fasse sentir combien Nous vous sommes proche, en Notre inquictude paternelle pleine d’angoisse et de crainte. Le Seigneur sait combien Nous voudrions avoir son omniprésen- ce et sa toute-puissance pour entrer en chacune de vos demeures et vous por- ter aide, confort, pain, travail, séréni- et paix. Nous voudrions être à vos côtés, tandis que vous êtes désolés par les maladies qui vous affligent ou te- naillés par les morsures de la faim...

“Nous-même, pendant les années si difficiles de Notre Pontificat, Nous a- vons voulu que toutes les offrandes envoyées des diverses parties du mon- de par la charité des fidèles les plus ri- ches, se répandent en un flot ininter- rompu pour secourir Nos fils les plus pauvres et les plus abandonnées. Nous avons voulu être au côté des réfugiés et les aider à rentrer dans leurs maisons; Nous avons cherché les orphelins pour leur assurer un toit, du pain, une autre mère. Nous avons tenté d'atteindre les détenus, les malades, les prisonniers de guerre retenus encore loin de leur pays, les victimes de terribles inondations.

“Tandis que Nous pensons à ces vi- sions de pauvreté et de misère, Notre coeur se remplit d’anxiété et -— Nous pouvons le dire une tristesse mortel- le l’oppresse..

“Il ne faut pas nous contenter de renvoyer les pauvres à telle ou telle or- ganisation charitable, il faut joindre l’action personnelle, pleine de sollici- tude, préoccupée de combler les dis- tances entre le malheureux et le bien- faiteur, et qui s'approche de l’indigent parce qu'il est le frère du Christ et notre frère. Votre charité doit res- sembler à celle de Dieu, qui vint en personne porter secours...

“Il faut qu'un amour plus intense, et pour ainsi dire multiplié, envers les pauvres suscite comme un fleuve de se-

(Suite à la page 8)

En bref

L’A.C.F.A. a noté pour VOUS ..

L’ACFA désire souhaîter un heureux anniversaire de naissance aux membres de la Sécurité familiale dont les noms suivent:

M. Léopold J. Bergeron, Lafond

Mile Bertha Jubinville, St-Paul

M, Léo Laverdière, Girouxville

René H. Morrissette, Bonnyville

René Paul Foisy, St-Paul

Hormidas Houle, Morinville

Roger J. Ménage, Mallaig

. Joachim Carbonneau, Marie-Reine

Héliodore Généreux, St-Paul

l'abbé Edmond Croteau, Atmore

R. Sr M.-Frédérick, fdj., Plamondon

M. Richard Arcand, Edmonton

M. Eugène A. Coulombe, Legal

Dr Léon Trottier, St-Paul

M. André N. Joly, St-Paul

M. J. D. Adélard Magnan, Beaumont

M. Cyril N. Royer, Edmonton

M. Gérard Soucy, Beaumont

R. Sr Rose Lemay, s.c.e., Tisdale, Sas.

R. Sr Arsène du S.-C., fd.j, Pincher Creek

M. Louis J. Hébert, St-Vincent

M. Raymond Tétreau, Végreville.

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Mercredi le 9 septembre 1964 —— "

ag LA SURVIVANCE

Regardant l'actualité

avec les yeux des autres

éditorialistes

Le Devoir Le Droit L’Evangéline Calgary Herald The Ottawa Journal Victoria Times The Edmonton Journal

vers la bonne entente

L'Evangéline, Nous avons toujours été les premiers à souligner et à féliciter nos compatriotes de langue anglaise lorsque ceux-ci font un effort pour améliorer les relations entre Canadiens de langue française et de langue anglaise. Nous nous plaisons aujourd’hui de sou- ligner le geste du quotidien de frédéricton, le Gleaner, qui tout dernièrement publiait en français le texte du discours du premier ministre Robichaud prononcé au festival acadien de Dalhousie.

Le journal expliquait que c’est le devoir de chacun et de tous de parler et comprendre la langue des autres et n'offrait aucune version anglaise du texte. C’est un geste louable et osé de la part de ce journal et nous ne doutons pas de ses bonnes intentions. Le Gleaner n’a pas toujours été doux à l’endroit des citoyens de langue française de la province. Publié dans la capitale provin- ciale, château-fort anglo-saxon de la province, le journal a souvent réflété l'esprit d’étroitesse d’un grand nombre de ses lecteurs.

Il y a toutefois une transformation en marche dans la province comme au Canada. Frédericton n’est plus un château-fort. Grâce à une plus grande participation française dans le gouvernement et dans son administra- tion, grâce aux institutions d'enseignement et sociaux, le fait français dans la ville “capitale” devient une réalité. Les esprits bien-pensants admettent le fait fran- çais et ses droits légitimes de Canadiens de langue française.

Le Gleaner ne doit pas négliger les milliers de franco- phones qui vivent à Frédericton et leurs problèmes qui sont nombreux. Car il reste encore beaucoup de fanati- ques à convertir et des causes françaises à épouser.

On parle souvent de bonne entente au Nouveau- Brunswick. Elle existe bien souvent parce que les Ca- nadiens français comprennent les sentiments qui ani- ment leurs compatriotes. Pour arriver à la véritable har- monie prêchée par le premier ministre et autres chefs de notre société, il faut que ces efforts soient récipro- ques, Le Gleaner vient de donner l'exemple. Nous l’en félicitons et nous souhaitons qu’il ne s'arrête pas là. (26 août)

on nous fait la leçon

Le Droit, Entre la politique et la réalité, il y a souvent des abîmes quasi insondables. Ainsi, la question du drapeau, grossier mélange de partisanerie politique et d’hypocrite guerre raciale, tourne autour de l'abandon du passé colonial britannique. À cause de notre appar- tenance au Commonwealth, plusieurs orateurs réclament le maintien de l’Union Jack sur notre bannière officielle. Or, la réalité vient d’infliger une leçon de choses vi- goureuse, ferme, frappante aux Canadiens égarés dans des souvenirs trop déférents pour la mère patrie.

En effet, quelque 20 drapeaux de pays membres de lex-empire victorien, aujourd’hui partenaire du Canada dans l'association libre des nations du Commonwealth, flottent en face de l'édifice de Ouest (du Parlement à Ottawa). Sauf le drapeau de l'Angleterre, seulement quatre fanions présentent l’Union Jack en médaillon, dont le Canada. Et de ces quatre, inutile d'ajouter que l'Australie et la Nouvelle-Zélande y sont.

Ainsi, pendant que nos parlementaires s'interrogent depuis douze jours sur la nécessité de doter notre pays d'un symbole différent, quelque 15 jeunes nations au passé britannique viennent nous montrer fièrement leur fanion, strictement et fidèlement à eux.

Et, pourtant, tous ces pays occupent dans le Com- monwealth une place aussi chérie que celle du Canada, et on n’a jamais douté de leur respect pour les îles bri- tanniques. Ce simple petit fait démontre qu'au-delà des discours dictés par des mobiles soit partisans, soit senti- mentaux, soit rétrogrades, la réalité offre parfois de ces consolations inattendues qui distraient des débats en- nuyeux. (26 août}

# # les voyages des députés

Le Herald, Calgary. Dans le passé, les députés canadiens pouvaient, aussi souvent que le coeur leur en disait, rentrer gratuitement par la voie des airs dans leurs circonscriptions.

Il était évidemment nécessaire qu'on limite ces char- gements gratuits aux dépens de l’argent des contribua- bles. Mais les limites acceptées cette semaïne par les députés n’en sont pas puisqu'ils pourront encore rentrer chez eux en avion au moins tous les huit jours, aux frais du Trésor. à.

fait que cette recommandation insultante ait été adoptée sans débat, reflète tristement la mentalité du parlement canadien. Lorsque le Parlement est réuni, le devoir d’un député le retient à Ottawa, et rien ne sau- rait le justifier de rentrer chez lui chaque fin de semai- ne.

En supposant que le Parlement se réunisse 12 mois par année ce qui pourrait bien se produire, à en juger d’après l’extrême lenteur du rythme actuel des décisions on peut imaginer que certains députés habitant des circonscriptions éloignées de la capitale, poutraient gas- piller $10,000 provenant des fonds publics simplement en se rendant par avion dans leurs circonscriptions tou- tes les fins de semaine.

I n'y a pas si longtemps que les députés, manquant -tonnamment de modestie, ont porté à $18,000 par an- née leurs traitements individuels, dont $6,000 sans im- pôts. Maintenant, ils se sont accordé un autre avantage important qu’ils ne méritent pas. Cependant, il y aura d’autres élections un jour ou l’autre, et certaines gens pourraient bien alors être” réveillées de façon brutale. (19 août)

de Jean XXIII à Paul V1

Le Journal, Ottawa. I] n’est que trop facile de dé- couvrir trop ou trop peu de choses dans l’encyclique de Paul VI, et certains y verront la manifestation d’un re- cul par rapport aux positions de Jean XXIII. Cependant, il se pourrait qu’une seule étude plus profonde de ce que Paul VI appelle “cette simple lettre familière venant de Nous” révèle qu’il ne s’agit que de deux hommes disant les mêmes choses et poursuivant les mêmes buts de fa- çons différentes . ..

En vérité, on n’envisage pas, pour la réalisation du

grand idéal de l’unité chrétienne devraient renoncer à leurs interprétations respectives des articles de foi es- sentiels qu’elles partagent. Quelles que soient les réali- sations de l’avenir, les réalistes doivent savoir que cela est actuellement impraticable. Mais ce qui s’est produit à notre époque, ce que Jean XXIII a rendu vivant, et ce que Paul VI n’a pas altéré, c'est le terme mis aux vieilles et dures luttes qui ont défiguré Son Eglise...

Ce que cette encyclique révèle avant tout, et qui est beaucoup plus important que l'offre de médiation du Vatican dans les différends mondiaux, c’est le respect du pape pour les recherches sincères faites partout dans le monde dans le sens de l'Absolu; le fait qu’il s'incline devant tous ceux qui croient et prient, vivant conformé- ment à leurs croyances.

Nous souvenant d’un passé douloureux, alors que nous avons tous tellement à nous faire pardonner, cela consti- tue à coup sûr un espoir. (12 août)

le Canada et l'Amérique latine

Le Devoir. M, Paul Martin a défini l’autre jour avec beaucoup de justesse certains critères qui devaient aider à préciser la position du Canada à l'endroit de l'Amérique latine.

Le ministre des Affaires extérieures a pris soin de distinguer deux aspects très différents du problème, soit les rapports généraux du Canada avec l'Amérique lati- ne, et ensuite la question de l’affiliation du Canada à l'Organisation des Etats américains.

Une période révolue

Trop longtemps, les Canadiens ont concentré leur at- tention sur l’Europe occidentale et sur le Common- wwealth. Même dans notre hémisphère, par leur impor- tance même, nos voisins, les Etats-Unis ont dissimulé à notre vue l'Amérique latine. Cette période est mainte- nant révolue.

Ces propos lapidaires, énoncés dans une langue calme mais énergique, ne sont pas de nous ou d’un quelconque propagandiste de l'Amérique latine, mais de M. Martin. Nous l'en félicitons vivement. M. Martin a longuement expliqué les raisons qui motivent une orientation nou- velle de notre politique à l'endroit de l’Amérique latine. Il a évoqué, en particulier, des raisons d'ordre géogra- phique, économique et politique. Il a même parlé sans hésitation, devant un auditoire anglo-canadien réuni à Banff, des affinités culturelles spéciales qui rapprochent les Canadiens français, donc le Canada, de l'Amérique latine.

Une intelligence réaliste de ces exigences inscrites dans la géographie et l’histoire du continent américain et de notre pays nous apparaît comme Îa première con- dition- d’une politique lucide envers l'Amérique latine. En situant le débat à ce niveau très élevé, M. Martin a, d'avance, coupé l'herbe sous le pied à bon nombre d’ob- jecteurs qui ne voient encore de destin canadien que du côté du Commonwealth et des Etats-Unis. Il a aussi in- diqué un trait intéressant de ce que pourrait être, pour notre pays, une politique étrangère vraiment inspirée du caractère biculturel du Canada.

L’affiliation à l'OEA

L'affiliation du Canada à l'Organisation des Etats américains serait évidemment l'expression la plus sim- ple et la plus concrète de la politique nouvelle que pré- conise M. Martin. Mais le ministre des Affaires exté- rieures a raison de ne pas confondre la fin avec les moyens. La fin demeure le rapprochement du Canada avec l'Amérique latine; Y'affiliation à l'OEA n'est qu’un moyen, entre plusieurs, de réaliser cette fin.

Toute affiliation comporte des inconvénients sérieux. Une fois qu'on a posé un geste d'affiliation, on ne peut plus se voir et se définir exactement comme aupara- vant, On a contracté des liens, des obligations qu’on ne peut plus facilement renier ou minimiser.

Bon nombre de Canadiens croient encore que l’affi- lation du Canada à l'OEA ne serait pas la meiïlleure façon, pour le Canada, de se rendre présent à l’Améri- que latine. Ils invoquent en particulier deux arguments, soit la domination à peine voilée que les Etats-Unis exercent sur cet organisme, et l'efficacité douteuse des moyens de travail dont dispose l'OEA. Nous croyons, avec M. Martin, qu'une présence canadienne au sein de l'OEA serait plus utile, pour la solution de ces difficul- tés, que l’abstention un peu puritaine dont nous nous satisfaisons actuellement, Mais nous respectons le point de vue de ceux qui pensent différemment et nous ne voulons pas d’une affiliation qui serait forcée ou faite à contrecoeur. Nous engageons plutôt le ministre à conti- nuer sans broncher son travail de persuasion cordiale auprès de ses collègues et de l'opinion canadienne.

à Chypre

Le Times, Victoria. Il est difficile de comprendre le point de vue des pays qui répugnent à régler leur quotepart des frais des troupes canadiennes à Chypre.

Dans le cas de certaines autres opérations de ONU, par exemple à Suez ou au Congo, certains facteurs ont pu rendre difficile pour certains pays l'acceptation d’une intervention étrangère. Les représentants arabes à l'ONU ont critiqué le projet de Suez, et la Belgique n’a, pen- dant une longue période rien fait pour aider le travail au Congo. Dans d’autres cas, la politique communiste a empêché les pays derrière le rideau de fer de partager les frais de certaines opérations de police de l'ONU.

Mais Chypre constitue de façon si nette un exemple d'aide désintéressée, elle recèle avec tant d’évidence la possibilité d’importants troubles internationaux, que presque chaque membre de YONU devrait accepter de bon gré de régler une partie des sommes nécessaires,

Au lieu de cela, les pays membres ont répondu, avec si peu de bonne volonté que U Thant craint maintenant qu'on doive retirer les contingents de l'ONU à Chypre, par manque d'argent. Cela serait tragique.

L’échec de ONU à la suite d’un financement in- suffisant augmenterait fortement les dépenses de cha- que pays consacrées à la défense nationale, Cela coû- terait beaucoup plus cher à la longue, sans la protection assurée par le rassemblement des avis et des puissances du monde à l'ONU.

Et beaucoup de pays pourraient découvrir que ces mesures de défense individuelle ne sauraient se prati- quer qu’à court terme. (21 août)

LA SURVIVANCE

Hebdomadaire publié tous les mercredis à d 10010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta.

Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 2-4702

Journal EN ge en politique et entièrement consacré

Directeur: RP. Jean Patoine, om. Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, o.mi.

PRIX DE L’ABONNEMENT $3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois: Etats-Unis et Europe: $4.50 par an. Organe officiel des Associations françaises d’Alberta et de Colombie.

Autorisé comme envoie postal de Ja deuxième classe, Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant, s

MERCREDI LE 9 SEPTEMBRE 1964

la cause religieuse et nationale.

La Bible vous parle

Qui rend le mal pour le bien de sa maison n’éloignera pas le malheur.

(Prov 17, 13)

L L 2 * Doux est à l’homme le pain de la fraude, mais ensuite sa bouche est rem- plie de gravier. (Prov 20, 17)

(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)

Le Canada aide

à l'Amérique latine

Depuis plus de dix ans, les Evêques et les Communautés religieuses du Ca- nada ont fait un bel effort pour venir en aide à l'Eglise de l'Amérique latine. Cet élan donné par Pie XIE se conti- nue. Parmi les récents développements dans cette entraide, mentionnons ceux- ci:

depuis trois ans, les Chevaliers de Colomb ont versé $99,192 à cette fin;

deuv prêtres d’Antigonish, diplômés en sicences socialjes, se rendent au Honduras;

sept prêtres des Missions Etrangères s’en vont au Pérou, au Honduras, en Argentine et au Chili (ce qui fait, à da- te, 110 prêtres des Missions Etrangè- res en Amérique latine);

un prêtre de Chicoutimi va au Chili;

les sulpiciens canadiens commencent un grand séminaire au Guatemala;

les Ursulines fondent une 2e mission au Pérou; :

les Soeurs du Sacré-Coeur d'Ottawa envoient 4 soeurs au Pérou égale- ment.

4

LISEZ LA BIBLE om LISEZ LA BIBLE = LISEZ LA BIBLE «= LISEZ LA BIBLE

? Trop simplifier ne donne rien L

HEst-ce vrai que l'Ancien Testament serait une loi d'amour et non de crain- te? C'est pourtant le contraire que nous entendons dire habituellement?

(M. Ronald L., Amos)

Dire que l'Ancien Testament est ‘de la Loi) et la prophétie d'Osée.. une loi de crainte tandis que le Nou- veau Testament est une loï d'amour, c'est simplifier les choses à outrance. C'est même faux, car on n'a pas le droit d'appeler régime de la crainte ce qui, dans le plan de Dieu, fut une pré- paration à l‘Amour. On ne peut em-

loyer cette antithèse qu'avec beau-

ee LISEZ LA BIBLE = LISEZ LA BIBLE

coup de réserves et simplement pour faire comprendre que l'amour parfait n'arrive qu'avec le Christ.

Vous avez des questions à poser ? Ecrivez-nous

Le Courrier Biblique,

SOCIÉTÉ CATHOLIQUE DE LA BIBLE 5221 av. De Gospé, Montréal 14

LISEZ LA BIBLE e— LISEZ LA BIBLE LISEZ LA BIBLE = LISEZ LA BIBLE

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mme 7

Les petits films de

Ver

Un billet sérieux

C’est entendu, l’organisation des loi- sirs dans une société trop de gens combinent le souci du passe-temps a- vec l'oubli du fait que le temps passe et qu'il pourrait être mieux rempli, semble la rage du siècle!

Partout de bons apôtres s’affairent à procurer des jeux à ceux qui apparem- ment ne sauraient par eux-mêmes com- ment occuper leur tête et leurs dix doigts si on ne leur enseignait l’art de jouer avec des boules et de fabriquer des pâtés de sable. C’est à se deman- der si l'occupation curative est devenue le lot de tous?

Je regardais l’autre jour dans un journal d’une ville éloignée car on sait bien qu'à Ottawa et à Hull tout est parfait un étalage de manchettes et de photos décrivant l'inauguration d'une de ces nombreuses piscines dans un de ces pas moins nombreux centres de loisirs. L'affaire était organisée par “l'oeuvre” des loisirs de Saint-Empoté- les-Bains. Et on ne nous cachait pas que cette “oeuvre” piscinique avait coû- la forte somme de $$... ce qui n’était propre qu'à réjouir évidemment que “le plus bas soumissionnaire” et le dé- puté du comté.

En face des loisirs organisés, on de- vrait plutôt dire industrialisés, il y a lieu de se demander tous les gens qui ont 1,000 peines à rejoindre les deux bouts dans nos villes et villages peu- vent disposer d’autant d'heures pour fréquenter les “oeuvres” de loisir et même “loeuvre” du bingo. C’est un des mystères de notre âge atomique, fertile en paradoxes.

Quand j'étais jeune, et je jure que je n'ai nul goût de reprendre ici la plainte de Cicéron: “O Tempora, O Mores”, chacun organisait lui-même ses loisirs. Enfant, on jouait aux mar- bres, à la poupée, on patinait, on glis- sait sur les pentes des collines. Plus vieux, on s’adonnait à la musique, aux cartes (honnêtes), on se promenait tan- dis que les plus résistants faisaient la partie de tennis. On n'avait pas be- soin alors de plus bas soumissionnaire pour nous construire des palais du mus- cle chacun veut devenir l’'émule de Tarzan avec des moyens physiques dé- risoires. On prenait en ce temps-là un peu de récréation. La flânerie organi- sée n’était pas alors connue, Si, puis- qu'on aime tant les “oeuvres”, on or- ganisait “maintenant l'oeuvre des étu- des appliquées pour la jeunesse et du travail tout court pour les plus vieux, ne serait-ce pas retourner au bon sens?

+ # * Inutile pitié

Des gens s’apitoient sur nos hommes publics écrasés de charges et de res- ponsabilités. Cependant, si l’on jette un regard sur la date de décès de nombre

de ces illustres ou non, il faut avouer.

qu'ils ont tenu magnifiquement le

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jugements objectifs.

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coup sous le bât!

John A. Macdonald est décédé à 76 ans; Alexander Mackenzie s'est couché dans la tombe à l’âge respectable de 70 ans,. Mackenzie Bowell, à 93; Charles Tupper à 94; Wilfrid Laurier est allé taquiner les pisentlits par la racine à 77 ans; Robert Borden à 82 ans; Ar- thur Meïighen n’a pas lâché non plus avant cet âge et Mackenzie King n’a dételé qu’à 78 ans.

En face de ces statistiques mortuai- res, qui dira que les grandes responsa- bilités conduisent à l'anémie et à la mort prématurée directement?

Des hommes beaucoup plus jeunes mais ne s’occupant que de niaiseries et soignant outrageusement leur santé sont décédés beaucoup plus tôt. Ils ont franchi le Styx et payé leur obole au nocher Caron dans la force de l’âge.

Etre chargé à bloc de soucis et de responsabilités ne. raccourcit donc pas les jours. C’est sous les plaisirs qu'on crève le plus. J'ai cité des cas pris au pays, mais un tour d'horizon interna- tional renforce la petite thèse que je soutiens: la longévité par le travail, A- denauer, Franco, Salazar, de Gaulle, Churchill, nullement partisans de la chaise berceuse sont encore parmi nous. Que d'exemples parmi les papes aussi! Certes le choix du lieu de notre mort est aux mains de Dieu, mais mourir dans ses bottes, collé à son travail à un âge avancé, est une ambition légi- time. Au moins, on meurt après avoir accompli quelque chose ou s’y être ef- forcé, ce qui est au fond semblable.

# + + Attention, maigres!

Avec toute la'propagande voulant qu'hommes et femmes soient tous de même modèle, c’est-à-dire du modèle maigrelet, les personnes grasses sont montrées du doigt et presque mises au ban. Certes il doit y avoir plus de mai- gres que de gras car on répète que bon nombre d’humains ne mangent pas à leur faim et que c’est le meil- leur moyen non seulement de maigrir mais de mourir, hélas! Cependant, mé- me si les personnes grasses sont main- tenant moins nombreuses que les mai- gres pour des raisons de régime (gar- der la ligne chez les femmes, éviter les maladies de coeur chez les hom- mes), ou d'Etat, il reste que si le monde gras lève le bouclier ou simple- ment les bras, le monde maigre est en danger d’avoir le dessous et de sa- platir davantage.

Ne provoquons pas les gras qui d’or- dinaire ne cherchent noise à qui que ce soit et dont la jovialité est prover- biale. C'est entendu que les gras sont plutôt optimistes tandis que les maïi- gres ont le monopole des atrabilaires, des pessimistes et des grincheux. Ces- sons donc les quolibets envers les gras, car tels des éléphants ils peuvent se lancer dans une course écrasante et

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488-1212

Les idoles et les jeunes

par Johnny Halliday

À quoi répond l’étrange phénomène des “idoles” au sein de la nouvelle culture de masse? Comment se situent les jeunes en face de ce phénomène? $e servant de Johnny Halliday commè- figure typique de l'idole de la jeunesse, l’auteur tente de répondre à ces questions.

i

Aussi ce livre peut-il aider parents, éducateurs et jeunes en leur apportant des éléments d'appréciation et de

Prix: $1.90

276 auteurs ont publié des ouvrages en langue française

Au total, 276 auteurs (210 Canadiens et 66 étrangers) ont publié des ouvra- ges en langue française au Canada en 1963. Selon M .Lucien Ferland, con- seiller technique au service des lettres du ministère provincial des affaires cul- turelles, ils se répartissent comme suit: 142 auteurs masculins laïcs, 61 auteurs masculins religieux, 73 auteurs féminins laïques. De ces auteurs 71 en étaient

à leur première publication et 295 avaient déjà publié.

Quarante-sept maisons situées dans neuf villes: Montréal, Québec, Sher. brooke, Ottawa, Hull, Drummondville, Montmagny, St-Hyacinthe et Alma, ont édité 260 ouvrages qui ont fait l'objet de 308 éditions soit 277 premières, 79 deuxièmes, 5 troisièmes, 15 quatrièmes, 9 cinquièmes et 2 sixièmes.

M. Ferland à ajouté, dans un com. muniqué contenant des renseignements pour l'édition en langue française au Canada en 1963, que de ces 360 ow vrages, 310 ont été signés par des au. teurs. Les 41 autres ont été rédigés en collaboration ou publiés anonymement,

Un total de 1,422,998 volumes fw

destructrice. Néron était gras, plusieurs rois de France faisaient du ventre, et même le philosophe Renan dont l'iro- nie, il est vrai, n’était pas toujours inof- fensive, était gras. Mon voisin en tout cas porte allègrement ses quelque 200 livres et je le trouve bien aimable. Vous avez aussi des amis et connaissan- rent imprimés, ce qui donne un tirage ces qui sont gras. Respect, s’il vous moyen de 3,744 exemplaires par ti plaît, pour ces montagnes de chair qui tre.

ne veulent aucun mal mais qui, provo- quées, pourraient signifier le désastre pour notre civilisation.

(Le Droit)

La valeur totale des volumes impri. més, au prix de détail, se chiffre par $2,366,473 soit un prix moyen de $168 lexemplaire.

Dr L.-O. Beauchemin

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Mercredi le 9 septembre 1964

{suite de la semaine dernière) 10

La vie devint cependant plus agréa- ble au château dès que le jeune no- taire se mit à fréquenter le salon avec autant d’assiduité que le bureau d’An- thony. Il ne pouvait être question d'une vie vraiment mondaine dans une maison en deuil, mais Mlle Clara, conseillée par son frère, organisa quel- ques pique-niques et parties de pêche.

Malgré ces distractions Andrée con- tinuait à penser à l'enquête qui n’avan- çait pas. Quand il y a plus d'un mois que le cadavre d’un inconnu a mys- térieusement disparu, les chances de le retrouver et de l'identifier sont sé- rieusement diminuées et le meurtrier a la partie belle.

Un après-midi, les hôtes de “la Bergerie” furent surpris par un terri- ble orage au retour d’une excursion. Ils revinrent trempés au château et se précipitèrent dans leurs chambres res- pectives pour se mettre au sec sans délai. Lorsque ses affaires ne le rappe- lient pas à Paris, Albert occupait une chambre d’amis munie du confort mo- deme, mais non de vestons de rechan- ge. M. de Kaen lui prêta donc un de ses costumes.

Anthony, quoique de belle taille, é- tait moins grand que le filandreux Al- bert, mais beaucoup plus large d’épau- les. Dans son complet gris foncé, le pauvre notaire flottait comme un élé- phant maigre dans sa peau. Pour la première fois depuis la mort de la baronne, Mario retint un éclat de ri- re. Moins police, Andrée se laissa al- ler. Albert rougit et l’excellente Mlle Clara dit très vite:

—Ce costume est d’une triste cou- leur, Anthony. Vous eussiez prêter à M. Albert votre complet bleu.

Mon complet bleu? demanda M. de Kaen qu’on voyait toujours en gris.

—Ciel! s’écria la vieille demoiselle, voulez-vous dire que vous ne l'avez pas? .

Pleine de confusion, elle s’excusait:

—Votre malle est arrivée deux jours avant la mort de maman, j'avais tant à faire! Je l'ai fait transporter dans la lingerie et Simon l’a ouverte pour l’aé- rer, Elle n’était pas fermée à clef mais très solidement cordée. C’est ainsi que j'ai aperçu votre costume bleu sur le dessus. Maïs ensuite, j'ai tout oublié. excusez-Mmoi.

—Cela n’a aucune importance, af- firma Anthony.

—Mais comment avez-vous fait? Vous auriez réclamer.

—Javais une autre malle avec moi et je préfère ne pas porter de bleu tant que durera le deuil de notre mère.

Mlle Clara donna immédiatement des ordres à Simon pour qu’il transportât la malle en question dans le cabinet de toilette de son maître et l'incident fut clos. Une vieille femme de cham- bre servit un thé brûlant que chacun but en silence.

Le lendemain, Andrée raconta à Panade tous les détails de l’excursion. Malgré la mise en commun de leur flair, ils n'en purent tirer aucun nouvel indice concernant le mystère.

_—Et pourtant la clef est ici ! affir-

Beaumont _ Bonnyville _ Donnelly Edmonton _ Girouxville _ Holyoke = Jasper ni Jean-Côté _ LaCorey = Lafond dE Legal E Marie-Reine Nampa _ Picardville _ St-Albert _ St-Edouard _ St-Isidore = St-Paul _ Thérien ui Végreville _

Vimy

Pour tout renseignement au sujet du “Service de Sécurité familiale”

M. Eugène Trottier, propagandiste,

; | : . Nr L'enquête mène à l'impasse

DE HATI SKOL

ait Panade,

—Certainement, approuva Andrée. VE us à se demander si

are ait pas trempé dans le crime. Elle avait vraiment l'air trop doux pour être inoffensive, Ou peut- être Anthony de Kacn était-il le cou- pable? Il avait pu s'exercer à assassiner des quantités de gens pendant les an- nées qu'avait duré son absence, rien que par réaction contre l'éducation que Jui avait donnée la baronne.

—Ce qui rend ce crime obscur, dit l fillette, c'est qu'il n’y a ni motif, ni traces, ni coupables, ni victime.

| Le mendiant ne put s'empêcher de rire. Il allait répondre quand Simon entra, une paire de souliers à la main.

—Je pensais bien vous trouver là, dit-il avec une nuance dédain dans la voix.

Il n'approuvait pas la présence, de- venue habituelle, d'un chemineau dans une cuisine bien tenue.

—Monsieur m’a dit de donner cette paire de souliers à un pauvre, dit-il. Voilà.

Il tendit les chaussures du bout des doigts. Panade les prit avec une sa- tisfaction visible, ses vieilles sandales étaient surtout composées de trous d'aération qui s'élargissaient chaque jour. Les souliers de sport offerts sem- blaient encore en bon état.

—-M. de Kaen est très bon, dit An- drée, je m'en suis déjà aperçue.

—Vous l’accusiez pourtant hier d'é- tre un assassin!

—Un assassin peut être généreux à ses heures, affirma la fillette,

—Le coupable doit être plutôt Si- mon, plaisanta Panade, il avait une mi- ne sinistre.

Andrée prit la suggestion pour .ar- gent comptant,

—Magnifique! sexclama-t-elle. Je vais l’interroger habilement,

Elle disparut, laissant son mendiant en contemplation devant les semelles des souliers.

11

Il était 24 heures.

Dans le bureau légèrement poussié- reux de la brigade de Pansons, dans l'Oise, le téléphone se mit à sonner éperdument. Le gendarme Voisin sai- sit l’écouteur.

—Allo?

—Allo!… répondit une voix de fem- me haletante, venez vite, on assassine un homme.

—Où? hurla Voisin.

—AÀ “la Bergerie”… en.

chez M. de Ka-

12 PROCES-VERBAL D'INFORMATION JUDICIAIRE

L'an mil neuf cent. le dix-huit juin.

Nous, Aubier Michel, capitaine com- mandant la section de gendarmerie de B.. (Oise) avons été prevenu télé- phoniquement par le commandant de la brigade de Pansons qu’un crime a- vait été signalé, dans la nuit du 17 au 18 juin, au château de “la Bergerie” appartenant au baron de Kaen, et sis à 7 kilomètres du village. Agissant comme officier de police ju- diciaire auxiliaire du Procureur de la République, conformément aux articles

_$29,300°°

Voilà ce quel'AC-FA., par son Service de Sécurité familiale, a procuré aux familles éprouvées de ses membres

réclamations réclamations réclamations réclamations réclamations réclamation réclamation réclamation réclamation réclamation réclamation réclamation réclamation réclamation réclamations réclamations réclamation réclamations réclamations ‘réclamation réclamation

A 449 m2 D NO à = md û md à = = mb RO) O0 à Lo RO

46 réclamations

de l'ACFA

Tél. : 422-2736 10010 - 109 rue, Edmonton

Le Pape tend la main pour aider

les miséreux

48 et 49 du Code d'instruction crimi- nelle, nous nous sommes transporté im- médiatement sur les lieux après avoir informé de notre transport le Procu- reur de la République.

Nous nous sommes fait accompagner du gendarme Voisin Jules, de la bri- gade de Pansons, que nous avons choi- si comme greffier et à qui nous avons fait prêter serment d’en bien et fidèle- ment remplir les fonctions.

Sur les lieux, nous avons procédé aux actes d’information décrits ci- après:

Le château le crime a été com- mis est sis à 7 kilomètres du village de Pansons. Entouré d'un parc en friche, il est borné au nord par la nationale no... à l’est par le chemin vicinal no... au sud et à l’ouest par des champs ap- partenant à M. Legrand, agriculteur.

Le rez-de-chaussée de la maison est occupé par des salons, salle à manger, bibliothèque et communs.

Le premier étage par les chambres des propriétaires et de leurs invités, la lingerie, deux salles de bains.

Le second, par les chambres des do- mestiques et par un grenier, séparés par un couloir central. C'est dans l’une de ces chambres, la première au bout du couloir, côté nord, que gisait le corps.

La victime, Barnabé, Justinien SI- MON, 73 ans, maître d’hôtel, céliba- taire, était depuis quarante-neuf ans au service de la famille de Kaen comme valet de pied, puis maître d'hôtel. El le a été formellement reconnue par Je commandant de la brigade de Pansons qui la connaissait personnellement.

Nous avons pris trois photographies: la première depuis l'entrée de la cham- bre, la seconde de l'embrasure de la fenêtre, la troisième du pied du lit, Puis nous avons relevé l’emplacement du mobilier et objets divers dont la liste ci-jointe.

La victime, vêtue d’un pyjama de flanelle grise, reposait sur le dos dans l'attitude d’une personne dormant pai- siblement, Un poignard de tranchée à longue lame triangulaire était enfoncé profondément sous le sein gauche. La blessure n’avait pas saigné.

Laissant les choses en l'état, nous avons appelé le Dr Marc Antoine, mé- decin légiste à X.. dont nous requé- rons le concours en vertu de article 44 du Code d'instruction criminelle. Le Dr Marc prête entre nos mains le

$2,480.00 2,170.00 1,755.00 3,795.00 2,435.00 500.00 500.00 500.00 500.00 810.00 500.00 500.00 1,935.00 1,035.00 1,895.00 2,205.00 125.00 3,935.00 . 1,100.00 500.00 125.00

29,300.00

LA SURVIVANCE

POUR UNE

CHARITÉ

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PLUS UNIVERSELLE QUE JAMAIS, EN CETTE ANNÉE DE CONCILE,

RÉPONDONS GÉNÉREUSEMENT À L'APPEL DU SAINT-PÈRE

La collecte 1964 pour les Charités Papales et les Oeuvres de l’Episcopat se tiendra dans toutes les églises du Canada DU 13 AU 20 SEPTEMBRE

100 invités participent à un ‘repas pascal”

Edmonton. La semaine dernière, chez les Soeurs de Sion dont l’apostolat principal est la conversion des Juifs, 104 personnes prirent part à un “re- pas pascal”. Cette célébration fut or- ganisée par le Père Pendergast, c.s.b., et le célébrant était un Oblat converti du judaïsme,

Ce repas rituel, présidé par le Frère Goldstein qui expliquait les rites au fur et à mesure qu’ils se déroulaient, dura près de quatre heures. Pourquoi le pain sans levain? le vin? les herbes amères? Je dessert nouveau genre? Tout celà a réponse dans la Bible, his- toire du peuple hébreu qui était bel et bien le peuple de Dieu.

Ce repas commémore le passage du peuple juif de Pesclavage égyptien à la liberté de la terre promise, soulignant les multiples interventions de Dieu en faveur de son peuple. Toute cette gran- diose histoire est expliquée au cours du long repas par le papa qui est bien le chef, le père de la famille.

Le Frère expliqua à quel moment du repas pascal le Christ institua la Sain- te Eucharistie, et montra comment la Messe est vraiment, encore pour nous du 20e siècle, le repas pascal.

L’impression la plus vive qui frappa les participants à ce repas nouveau gen- re pour eux (les Juifs orthodoxes l'ont encore tel que décrit dans les Livres Saints), c’est l’adoration communautai- re, la prière et l’action de grâces de toute une famille qui s’appelle le peu- ple de Dieu. Après pareille démonstra- tion, il semble que la prière individuel- le a beaucoup moins de valeur, que c’est la prière du peuple réuni qui fait sens vraiment.

On espère que l’an prochain, lors- que le Frère Goldstein reviendra dans la province et qu'il sera prêtre, il pourra organiser ce “repas pascal” pour d’autres groupes, car c’est souveraine- ment enrichissant.

serment de faire son rapport et de don- ner son avis en honneur et conscience. Son examen terminé, le Dr Marc nous dit que la mort est survenue depuis deux heures environ, qu’elle résulte d'un coup porté en plein coeur avec l'arme laissée dans la plaie et qu’elle a été immédiate.

Ces conclusions font l'objet d’un rapport détaillé du Dr Marc Antoine joint à notre procédure”.

suivre)

Textes à méditer

PAROLES DU SAINT-PERE

L'Eglise veut dialoguer

Il faut que nous ayons toujours pré- sent cet ineffable et réel rapport de dialogue, offert et établi avec nous par Dieu le Père, par la médiation du Christ dans l'Esprit Saint, pour com- prendre quel rapport nous, c’est-à-dire l'Eglise, nous devons chercher à instau- rer et à promouvoir avec l’humanité.

Le dialogue du salut fut inauguré spontanément par l'initiative divine: “C'est Lui (Dieu) qui nous a aimés le premier” (I Jo. 4, 10): il nous appar- tiendra de prendre à notre tour l'ini- tiative pour étendre aux hommes ce dialogue, sans attendre d’y être appe- lés.

Le dialogue du salut est parti de la charité, de la bonté divine: “Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique” (Jo. 3, 16): seul un amour fervent et désintéressé devra susciter le nôtre.

Le dialogue du salut ne se mesura pas aux mérites de ceux à qui il était adressé, ni même aux résultats qu’il aurait obtenus ou qui auraient fait dé- faut: “ce ne sont pas les gens en bon- ne santé qui ont besoin de médecins’ (Le 5, 31): le nôtre aussi doit être sans limites et sans calcul.

Le dialogue du salut ne contraignit physiquement personne à l’accueillir; il fut une formidable demande d’amour, qui, s’il constitua une redoutable res- ponsabilité pour ceux à qui il était a- dressé (Cf. Mar. 11, 21), les laissa tou- tefois libres d'y correspondre ou de le refuser; il adapta même aux exigences et aux dispositions spirituelles de ses auditeurs la quantité (cf, Mt. 12, 38 s.) et la force démonstrative des signes (cf. Mt. 13, 13 s.), afin de leur faciliter le libre consentement à la révélation divine, sans toutefois leur ôter le mérite de ce consentement. De même si notre mission est annonce de vérités indiscu- tables et d’un salut nécessaire, elle ne se présentera pas armée de coercition extérieure, mais par les seules voies lé- gitimes de l'éducation humaine, de Ja persuation intérieure, de la conversa- tion ordinaire, elle offrira son don de salut, toujours dans le respect de la li- berté personnelle des hommes civili- sés.

Le dialogue du salut fut rendu possi-

Jules Verne prophète “dépassé” par Pierre DEVAUX

À notre époque d'enquêtes scientifi- ques rapides et de réalisations gran- dioses, un nom vient fréquemment aux lèvres. surtout aux lèvres d’un certain âge:

—C'est du Jules Vernel

On dirait, en vérité, que le sympa- thique romancier d'Amiens était un ora- cle, un Esaïe fulgurant, dont l'avenir, ponctuellement, s'applique à confirmer les prophètes!

Tout de même... À l’âge de la bom- be thermonucléaire et des satellites artificiels, est-on encore en droit d’in- voquer Jules Verne?

L'affaire, notez-le, a bien commen- cé. Jules Verne dans Vingt Milles Lieues sous les mers, avait créé le Nautilus; une dizaine d’années plus tard, l'ingé- nieur Laubeuf lance ses premiers sous- marins. Bientôt l'aviation, puis lhéli- coptère viennent justifier Robur le Con- quérant. Et le “fulgurateur Roch”, de Face au drapeau, dont une charge lon- gue comme le doigt volatilise un na- vire de guerre, préfigure diablement nos obus atomiques!

Voyez encore, dans Les 500 Millions de la bégum, une anticipation peu con- nue: le premier satellite artificiel; tan- dis que De la Terr® à la Lune nous fait assister au premier départ interplané- taire. Bel exemple de courage spatial, au surplus, puisque Michel Ardan, le cosmonaute, lance à ses admirateurs in- quiets le mot célèbre:

—Je ne reviendrai pas!

Les désillusions commencent quand on examine Îles moyens proposés par le romancier pour réaliser tant de mer- veilles. Jules Verne a très bien vu, par exemple, qu’un sous-marin doit être électrique; mais le moteur (et même les piles au sodium) qu’il suggère pour son Nautilus sont absurdes. L’Albatros, na- vire aérien de Robus, vole avec soixan- te-quatorze hélices! Le “fulgurateur”, tout bien pesé, n'est pas atomique, c’est une extrapolation du peroxyde d’a- zote de Turpin.

Pour lancer des astronefs, nous uti- lisons aujourd’hui la fusée propulseur

progressif, permettant d’expédier des êtres vivants dans l’espace. Verne, lui, emploie un brutal canon, long de trois cents mêtres et bourré de fulmi- coton. Si l’on fait le calcul, on s'aperçoit que les malheureux astronautes auraient été soumis à une accélération de 50,- 000 g, autrement dit liquéfiés, réduits en bouillie!

Anomalie d'autant plus singulière que Jules Verne connaît les fusées, puis- qu'il les emploie comme freins, au re- tour: il avait prévu les fusées-rétro, au- jourd’hui utilisées pour la rentrée des satellites dans l'atmosphère!

Vous me direz que si Jules Veme avait apporté les moyens techniques, pratiques, de réaliser toutes ses conqué- tes ,il aurait été un surhommel D’ac- cord. La “recherche”, la vraie, exige des qualités différentes: le savoir, la patience, l'ingéniosité technique, l’as- cétisme intellectuel, que l’on ne saurait réclamer chez un romancier d’imagi- nation. Devant ce poète ingénieur, on est tenté de renouveler le mot de ce philosophe sur un romancier à tendan- ce philosophiques:

—Il a volé l'outil!

La rançon est claire. Jules Verne tout comme Edison n’a pas prévu les immenses bouleversements qui al- laient être apportés par la science pu- re. Songez que le précurseur a vécu jusqu’en 1905: il a vu naître la radio, les rayons X, le cinéma, l’automobile, l'aviation et même l'atome. Toutes cho- ses dont on peut dire qu'il ne les avait pas prévues et qu’il n’en a rien tiré après coup. Car les pseudo-anticipa- tions de La Mission Barsac, du Château des KarpatheS, etc., n’ajoutent rien à la gloire scientifique du romancier du Vingt Mille Lieues sous les mers.

Jules Verne, grand seigneur, n’était pas fait pour les servitudes du labora- toire. La merveille, c’est que ses intui- tions tombent juste: c’est cela, le mi- racle Jules Verne. Il aurait pu dire, comme Edison: |

—Il se trouve que j'ai bon nez! (Le Figaro) |

ble à tous; adressé à tous sans discri- mination aucune (cf, Col. 3, 11); le nô- tre également doit être en principe uni- versel, c’est-à-dire catholique et capa- ble de se nouer avec chacun, sauf si l’homme le refuse absolument ou feint seulement de l'accueillir.

Le dialogue du salut a connu nor- malement une marche progressive, des développements successifs, d’humbles débuts avant le plein succès (cf. Mt. 13, 31); le nôtre aussi aura égard aux lenteurs de la maturation psychologi- que ct historique, et saura attendre l'heure Dieu le rendra efficace. Ce n'est pas à dire que notre dialogue re- mettra à demain ce qu'il peut faire au- jourd'hui;, il doit avoir l'anxiété de l'heure opportune et le sens de la va- leur du temps (cf. Eph. 4, 16), Aujour- d’hui, c’est-à-dire chaque jour, il doit recommencer; et de notre part, sans attendre nos interlocuteurs.

Notre-Dame

le type de la perfection chrétienne

Cet idéal fascinant d'un christianis- me plénier, humblement ct profondé- ment vécu, ramène notre pensée vers la Vierge Marie, qui l’accueillit avec une fidélité merveilleuse; bien plus, qui l'a vécu dans son existence terrestre ct qui maintenant, au ciel, en goûte tout l'éclat et le bonheur. Dans l'Egli- se d'aujourd'hui, le culte de Notre- Dame est heureusement florissant; et nous sommes heureux d’y reporter au- jourd'hui notre pensée pour admirer dans la Sainte Vierge, Mère du Christ et donc Mère de Dieu et notre Mère, le type de la perfection chrétienne, le miroir des vertus pures de tout allia- ge, la merveille de l'humanité véritable. Le culte de Marie est, à notre sens, u- ne source d’enseignements évangéli- ques; lors de notre pèlerinage en Terre Sainte, c’est d'elle, la bienheureuse, la très douce, la très humble, l’immaculée, que nous avons voulu recevoir les le- çons de l'authenticité chrétienne, d’elle qui eut le privilège de présenter au Verbe de Dieu l’offrande de la réalité humaine et charnelle dans la beauté de son innocence première, Et c’est encore vers Notre-Dame, comme vers une éducatrice pleine d'affection, que nous tournons nos regards suppliants tandis que nous nous entretenons avec vous, Vénérable Confrères, de la ré- génération spirituelle et morale à pro- mouvoir dans la vie de l'Eglise.

La dignité du baptisé

11 faut redonner au fait d’avoir reçu le saint baptême, c’est-à-dire d’avoir été inséré par ce sacrement dans le corps mystique du Christ qui est l’E- glise, toute son importance. Le bapti- doit en particulier prendre conscien- ce de la valeur de son élévation, mieux, de sa régénération, de son bonheur d’être réellement fils adoptif de Dieu, d’avoir la dignité de frère du Christ, de son privilège de grâce et de joie provenant de l'habitation de l'Esprit Saint, de sa vocation à une vie nou- velle qui n’a rien perdu d’humain, ex- cepté les conséquences malheureuses du péché originel, et qui peut au con- traire donner à ce qui est humain son expression la meiïlleure et lui faire pro- duire les fruits les plus riches et les plus purs. Etre chrétien, avoir reçu le saint baptême ne doit pas être considé- comme une chose indifférente ou né-

Ecclesiam Suam (IV)

gligeable; cela doit marquer profondé- ment et heureusement la conscience de tout baptisé: le baptême doit être con-

sidéré par lui, à l'exemple des chrétiens

de l'antiquité, comme une “illumina- tion” qui fait tomber sur lui le rayon vivifiant de Ja Vérité divine, lui ouvre le ciel, projette un jour nouveau sur sa vie terrestre, le rend capable de marcher comme un fils de lumière vers la vision de Dieu, source de béa- titude éternelle . .…

L'Eglise est plongée dans le monde

Tous savent que l'Eglise est plongée dans l'humanité, en fait partie, en tire ses membres, en reçoit de précieux trésors de culture, en subit les vicissitu- des historiques, en favorise le bonheur. On sait également qu’à l’époque actuel- le l'humanité est en voie de grandes transformations, de bouleversements et de développements qui changent pro- fondément non seulement ses manières extérieures de vivre, mais aussi ses ma- nières de penser, sa pensée, sa cultu- re, son esprit sont intimement modifiés soit par le progrès scientifique, techni- que cet social, soit par les courants de pensée philosophique et politique qui l'envahissent et la traversent. Tout ce- la, comme les vagues d’une mer, en- veloppe et secoue l'Eglise elle-même: les esprits des hommes qui se confient à elle sont fortement influencés par le climat du monde temporel; si bien qu'un danger comme de vertige, d’é- tourdissement, d’égarement, peut se- couer sa solidité elle-même et induire beaucoup de gens à accueillir les ma- nières de penser les plus étranges, comme si l'Eglise devait se désavouer elle-même et adopter des manières de vivre toute nouvelles et jamais conçues jusqu'ici.

Ce zèle de progrès spirituel et moral trouve un stimulant de plus dans les conditions se réroule la vie de l’Egli- se. Celle-ci ne saurait demeurer inerte et indifférente aux changements du monde qui l’environne et qui de mille manières influence sa conduite prati- que et la soumet à certaines conditions. L'Eglise, on le sait, n’est point séparée du monde; elle vit dans le monde. Les membres de l'Eglise subissent l’influ- ence du monde; ils en respirent la cul- ture, en acceptent les lois et en adop- tent les moeurs. Ce contact intime a- vec la société temporelle crée pour l'Eglise une siuation toujours pleine de problèmes; aujourd’hui ceux-ci sont particulièrement aigus. D'une part la vie chrétienne, que l'Eglise sauvegar- de et développe, doït sans cesse et cou- rageusement se défendre de toute dé- viation, profanation ou étouffement; il lui faut comme s’immuniser contre la contagion de l'erreur et du mal. Mais d’autre part la vie chrétienne ne doit pas simplement s’accommoder des ma- nières de penser et d'agir présentées et imposées par le milieu temporel, tant qu’elles sont compatibles avec les im- pératifs essentiels de son programme religieux et moral; elle doit de plus tâ- cher de les rejoindre, de les purifier, de les ennoblir, de les animer et de les sanctifier: voilà encore une tâche en vue de laquelle l’Eglise est tenue de contrôler continuellement sa propre at- titude et de garder sa conscience éveil- lée: requête particulièrement pressan- te et grave de notre temps...

La faim dans le monde

deux points de vue

L'ECONOMISTE

Une famine épouvantable arrivera vers 1970, et ce sera la plus colossale catastrophe de l’histoire. Elle commen- cera par les pays surpeuplés de l'Asie et de l'Afrique, et vers 1980, elle aura atteint beaucoup d’autres pays qui, pré- sentement, se nourrissent assez bien.

La réponse ultime à cette menace, c’est la limitation des naissances. Les historiens qui se pencheront sur notre époque nous accuserons d’avoir mis des millions pour envoyer un homme dans la lune, alors qu’il aurait été urgent de prévenir cette crise alimentaire qui s'en vient.

Deux solutions immédiates: que les pays riches envoient des fertilisants en abondance et une aide technique pour rendre les terres plus productives qu’une propagande anticonceptionnel- “le soit faite pour réduire au moins de moitié la. natalité dans ces pays les plus menacés.

(Dr Raymond Ewell, Slate University of New York)

LE PRETRE

Il faut condamner avec vigueur les solutions néo-malthusiennes au problè- me de la faim dans le monde. Les moyens anticoncep#onnels pour la pla nification des naissances sont des ex- pédients qui offensent l’ordre moral établi par Dieu, et ils sont indignes de l’homme. “Qui les suggère se fait le défenseur d’une hérésie contre la tou- te-puissance, la justice et la providence de Dieu”.

Le problème de la faim est surtout le problème de l'emploi intelligent et désintéressé des ressources matérielles et ‘humaines. “Très souvent, hommes et nations sont comme des mendiants assis sur un trône d’or. L'action la plus im- portante, outre l’aide des nations dé- veloppées, doit être l'effort intelligent et volontaire de ceux qui subissent ce problème.” - :

Mgr Luigi Ligutti, observateur du

Saint-Siège près de l'Organisation

des Nations-Unies pour lalimenta-

tion et l’agriculture, appelée F.A.C.)

Page 4

La semaine

Dans le monde

Kuala-Lumpur. La Fédération de Grande Malaisie traverse une époque de crise alors que sa dispute avec l'In- donésie s'envenime. Le premier minis- tre malais, Tunku Rahman, déclare l’é- tat d'urgence alors que les violences éclatent à Singapour, la plus importan- te ville du pays. M. Rahman lance un avertissement déclarant que l'Indonésie se prépare à une offensive majeure, tandis qu’à Djakarta le ministre des Affaires extérieures, M. Subandrio, af- firme que l'Indonésie a pris l'offensive. La Fédération de grande Malaisie de- mande une réunion immédiate du Con- seil de sécurité des Nations Unies pour mettre à l'étude cctte dispute acerbe. Pendant ce temps des rapports malais signalent la présence de parachutistes indonésiens en différents endroits de la péninsule malaise. Enfin le roi de Ma- Jaisie proclame le pays tout entier ré- gion de sécurité, dans laquelle les cou- vre-feux sont imposés et les rassemble- ments publics interdits.

# L 3 + Saïgon. Le major général Nguyen

Khanh rentre en la capitale vietna- mienne pour reprendre Je contrôle du gouvernement harassé, Il s'était rendu dans les montagnes pour prendre un repos suivant les conseils des améri- cains. Le lendemain de son retour le ministre de la Défense démissionne et Khanh annonce par la suite avoir ac- cepté la démission de tous les officiers de Jj'armée, qui occupaient des sièges au conseil des ministres. Des bonnes sources disent que Khanh prépare un remaniement majeur au sein des forces armées, remaniement qui doit renforcir sa position et lui permettra de former un nouveau cabinet composé de civils. Pendant ce temps l'ambassadeur des Etats-Unis, le général Maxwell Taylor, se rend à Washington pour discuter de la situation au Vietnam du Sud avec le président Johnson. Certains milieux croient que Ja visite du général Taylor présage des attaques aériennes améri- caines contre les routes d’approvision- nement du Vietcong dans le Sud du Laos afin de faire cesser les infiltra- tions communistes du Sud Vietnam. L + +

New York. —— Le frère cadet de feu le président Kennedy, Robert, est le choix presque unanime à la candidatu- re démocrate sénatoriale de l'Etat de New York aux élections présidentielles des Etats-Unis. Il lance sa campagne électorale le lendemain contre son ad- versaire républicain le Sénateur Ken- neth Keating, puis se rend ensuite à Washington pour démissionner comme procureur-général,

* + e

Rome. Le parti communiste d'I- talie publie un manifeste de son ancien chef, feu Palmiro Togliatti, qui dé- clare pratiquement l'indépendance de Moscou. Ce manifeste avait été écrit peu avant la mort du chef communiste italien en Russie le mois dernier, Il s'oppose à la proposition de Moscou voulant une conférence internationale au sommet des chefs communistes pour discuter des différends avec la Chine populaire. “Chaque parti communiste doit savoir comment agir d’une façon autonome”, déclare cet écrit. De son côté le successeur de Togliatti, Luigi Longo, dit que ce document a été ac- cepté comme politique du parti.

# + +

Allemagne Occidentale. Le gou- vernement de Bonn annonça que le premier ministre de l’Union soviétique va entreprendre une visite sans précé- dent à Bonn pour des entretiens avec le chancelier Ludwig Erhard. Bien que l'agenda des deux hommes d'Etat sera bien rempli, dit un porte-parole de

La semaine

Au Canada

Charlottetown. Le premier minis- tre Pearson et les chefs de gouverne- ment des 10 provinces à la conférence fédérale-provinciale tombent d'accord sur la question de rapatrier aussitôt que possible l’Acte britannique de l’A- mérique du Nord, A l'issue de ces assi- ses historiques, M. Pearson laisse sa- voir que le ministre de la Justice, l’hon. Guy Favreau, va convoquer les procu- reurs généraux des provinces, dans un avenir rapproché, pour discuter d'une formule qui permettra au Canada d’a- mender sa propre constitution, sans qu’il aît besoin de recourir au Parle- ment britannique,

En dépit de cette unanimité à Char- lottetown, il y eut quelques divergean- ces d'opinion concernant le principe de rapatriement et le premier ministre de la Saskatchewan, M. Ross Thatcher, blâima le Québec d’avoir bloqué un geste final et immédiat sur Ja question. Quoiqu'il en soit, le premier ministre de l'Ontario, M. Robarts prédit qu’une formule finale et définitive permettant aux Législatures provinciales de légi- férer sur la question, sera avant leurs prochaines sessions.

Une autre idée émise à la conféren- ce fédérale-provinciale fut union des provinces maritimes. Le premier minis- tre du Nouveau-Brunswick, M. Robi- chaud croit que cette fusion serait à l'avantage de ces provinces.

# + «+

Ottawa. -— Le débat sur la résolu- tion de drapeau du gouvernement se prolonge encore davantage sans faire mine de prendre fin, et le gouverne- ment évite de justesse une défaite hu- miliante lorsqu'une motion néo-démo- crate, voulant l'ajourmement de ce dé- bat, est défaite par un vote de 84 con- tre 69,

+ # LA

Montréal. Cinq hommes affrontent des accusations de meurtre à la suite

une tentative de vol d’armes, durant laquelle 2 employés d’une armurerie sont blessés mortellement. La police décrit les voleurs comme étant des ré- volutionnaires, ajoutant que 7 autres personnes sont impliquées dans ce cri- me. Quatre des suspects sont arrêtés sur la scène du forfait, tandis que les autres sont appréhendés quelques jours plus tard.

+ # +

Regina. Quelque 520 professeurs

Bonn, personne ne s'attend à des modi- fications significatives dans les relations soviéto-allemandes.

* + +

Chypre. Des frictions se déve- loppèrent entre le gouvernement cy- priote-grec et celui de Grèce. Le pre- mier ministre grec, M. Papandreou, se plaignit de ce que le président cyprio- te-grec, Mgr Makarios, ne consultait pas Athènes avant de poser certains gestes. Immédiatement Makarios en- voie son ministre des Affaires exté- rieures, M. Kyprianou, en la capitale grecque.

Pendant ce temps à Ankara, le pré- sident turc, M. Inonu, dit que son pays est prêt à accepter l’idée d’un Etat fé- déré à Chypre, maïs par même lance un avertissement, déclarant que la crise cypriote telle qu’elle demeure présen- tement conduit la Grèce et la Turquie vers la guerre.

+ + L 3

Chili. Le sénateur Edouardo Frei et son parti Chrétien démocrate rem- portent une victoire écrasante aux élec- tions présidentielles sur leur adversaire marxiste, le Dr Salvador Allende, dont la victoire, disent les observateurs po- litiques, aurait miné les relations entre le Chili et le monde occidental.

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Vient de paraître

| LA SURVIVANCE

“ECCLESIAM SUAM” |

La première encyclique de S. S. fe pape Paul VI, si impatiemment attendue depuis quelques mois, fait en ce moment l’objet des commentaires de fa presse . mondiale et invite le monde chrétien, en particulier, à une prise de conscience de cette réalité divine et mystérieuse qu'est l'Eglise du Christ. C’est ce docu- ment de la plus haute importance et de la plus brû- lante actualité que la maison Fides est heureuse d'of- frir aujourd'hui à sa clientèle dans une édition de présentation soignée et de format commode.

À une époque l'Eglise catholique vit une des plus grandes étapes de rajeunissement et de ressour- cement de son histoire, il était normal que l'autorité suprême, incarnée dans la personne du Souverain Pontife, éprouvât le besoin de rappeler au monde les exigences fondamentales du témoignage chrétien et le fit par l'exploration et la formulation en termes neufs du mystère de l'Eglise. C'est à cette tâche dif- ficile que s'emploie S. $. Paul VI dans le texte que présente aujourd’hui la collection ‘Alouette bian- che”. Avec une clarté admirable et une précision exemplaire, l’auteur d'Ecclesiam suam expose d'a- bord le devoir pour l'Église d'approfondir la cons- cience qu'elle a d'elle-même. || montre ensuite le devoir actuel de l'Eglise de corriger les défauts de ses membres et indique quelle méthode il importe d'employer pour y parvenir. Le Pape traite enfin des relations que l'Eglise doit aujourd'hui établir avec le

monde qui l'entoure.

Telles sont, en résumé, les grandes pensées de l'encyclique Ecclesiam suam que chacun lira avec le plus vif intérêt. La pensée y est si riche et si hautes les vues du Souverain Pontife qu'aucun fidèle ne sau- rait se priver d'une nourriture aussi substantielle,

aussi nécessaire.

Ce volume de 108 pages est en vente à Fides et dans toutes les librairies au prix de $0.60. Une table analytique permet une consultation rapide du

texte.

FIDES, 245 est, boul. Dorchester, Montréal 861-9621

Parlons français, et parlons-le bien !

d'écoles publiques retournent au tra- vail après 3 jours de grève et après a- voir reçu une majoration de salaires de G et 6 dixième p.c. Cet arrêt de tra- vail retarde l'ouverture des classes d’u- ne semaine. Une grève semblable me- nace les écoles élémentaires publiques de Prince-Albert et de Saskatoon, mais est évitée lorsque les professeurs ac- ceptent une majoration de salaires de 6 p.c. juste avant l'ouverture officielle des classes pour le premier semestre. x # *

Edmonton.—Le bureau du procu- reur général de l’Alberta lance une en- quête préliminaire dans les opérations de l'association des meuniers de pro- vende Lethbridge Central Feeders As- sociation. Une pétition adressée à M. Emmest Manning demande cette enqué- te, mais le bureau du procureur géné- ral ne fournit aucune information à son sujet. Certains milieux croient ce- pendant qu'elle est liée à la récente démission de M. E. W. Hinman.

+ # +

Toronto. Le premier ministre de l'Ontario, M. Robarts, annonce que le projet de sa province pour marquer le centenaire de la confédération sera l’é- rection d’un centre scientifique et tech- nologique d’une valeur d'au moins $5,000,000.00 en la Ville Reine.

Les relations entre le Saint-Siège et le Mexique

Mexico. Le séjour qu'effectue ac- tuellement au Mexique le cardinal Eu- gène Tisserant, doyen du Sacré-Collè- ge, a indirectement eu pour effet de faire ressortir au plan de l'actualité la question des relations diplomatiques entre Je Mexique et le Saint-Siège.

Ces relations avaient été établies en 1836, après que le Saint-Siège eut re- connu l'indépendance mexicaine, et un diplomate mexicain fut accrédité au Vatican. Cependant, vingt-cinq ans plus tard, le gouvernement de Benito Juarez expulsa le délégué apostolique en même temps que l'ambassadeur d'Espagne et d’autres diplomates, les accusant de s'être immiscé dans les luttes intestines mexicaines.

Cette situation est demeurée inchan- gée jusqu’à ce jour. La prise de Rome en 1870, d’une part, les persécutions antireligieuses qui eurent lieu au Mexi- que au début du siècle, d'autre part, n'ayant nullement contribué à faciliter le dialogue.

Interrogé à ce sujet, le cardinal Tis- serant a répondu qu'il séjournait au Mexique à titre privé et que dans le domaine des relations diplomatiques, l'initiative revenait aux Mexicains et à leur gouvernement,

Mariages princiers

Paris. La princesse Isabelle de

France, fille ‘aînée du comte de Paris,

prétendant au trône de France, épou- sera le comte Frederick Karl de Schoenborn-Buccheim, le dix septem- bre, à Dreux. Le mois dernier, sa soeur, la princesse Claude, s’est mariée au duc Amédée d’Aoste,

Athènes. Douze rois et reines et

.36 princes et princesses assisteront au

mariage royal du roi Constantin de Grè-

. ce et de la princesse Anne-Marie du Da-

nemark, le 18 septembre prochain. En annonçant cette nouvelle, le Palais royal d'Athènes a fait savoir que le program- me de cet événement commencera lors- que Île jeune monarque se rendra à Copenhague pour assister aux récep- tions d'adieu, données en l'honneur de sa fiancée et qui se dérouleront durant trois jours. |

152 Canadiens s'en vont servir comme volontaires dans 23 pays

L'an dernier, 132 Canadiens occu- paient divers postes dans 14 pays sous les auspices du Service universitaire canadien outre-mer (SUCO). Cette an- née, SUCO en enverra 152 autres dans 23 pays en voie de développement, dont 17 personnes de la région de Montréal; plus de 300 Canadiens ont présenté une demande cette année.

SUCO a été fondé à l'été de 1961 afin de permettre aux diplômés des universités canadiennes de servir com- me volontaires dans les pays en voie de développement. Depuis le 2 août, différentes catégories de cours ont été donnés aux volontaires dans diverses universités du pays.

Pour la première fois, SUCO reçoit cette année une aide directe du gou- vernement canadien: les avions de PARC transporteront les volontaires jus- qu’à leur destination. SUCO 2 en cours présentement une campagne de sous- cription dont l'objectif est de $195.- 000; il a recueilli $75,000 jusqu'ici,

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Goldfish Bowl

Cote morale: adultes

Américain, 1961, 87 min., panavision technicolor. Comédie réalisée par Jack Sher avec Tommy Sands, Fabian et Toby Michaels.

Un adolescent, Gordon Slide, et sa petite amie, Blythe Halloway, décident de faire l’école buissonnière et d'aller passer une quinzaine au chalet de Ma- dame Slide, à Balboa, alors que cette dernière se prélusse à Honolulu. C'est bien la faute des parents si les enfants sont méchants.

Le scénario de ce film est d’un in- fantilisme désarmant et le spectateur peut en prévoir à peu près tout le dé- roulement. L'ensemble est un prétexte à mettre en évidence deux jeunes chan- teurs populaires, Tommy Sands et Fa- bian. C’est en somme une production médiocre.

Appréciation morale: même si la ten- dance du film est positive, le thème lui- même et certains de ses développe- ments le font réserver aux seuls adul- tes.

# + +

A Ticklish Affair

Cote morale: tous

Américain, 1963, 88 min,, panavi- sion, métrocolor. Comédie réalisée par George Sidney avec Shirley Jones, Gig Young et Red Buttons, d’après la nouvelle Moon Walk de Barbara Lu- ther.

Amy Martin est la veuve d’un offi- cier de marine et la mère de trois jeu- nes garçons, Elle fait la connaissance d'un autre officier, Key Weedon, à l'occasion d’une frasque d’un de ses petits. Les garçons aiment bien ce nouveau père, mais la mère n'aime pas ça à cause de la vie marine qui est er- rante.

À la fin du film, il y a des malchan- ces. Les interprètes se tirent assez bien d'affaire malgré le peu de consistance de leurs rôles. Les enfants manquent de naturel.

Appréciation morale: malgré quelques légèretés dans le vêtement, ce film peut être vu par un vaste public.

À New Kind ot Eove

Cote morale: à déconseiller

Américain, 1963, 110 min., technico-

MARIE-REINE

Le ler septembre, marqua louver- ture des classes pour une autre année scolaire. À tous les enseignants et aux élèves nous souhaitons une année des plus fructueuses.

Le corps enseignant de notre école est le suivant: Sr Joseph-de-Bethléem, grades 1 et 2; Sr Marie-Céline, grades 8 et 4; Mlle Victoria Kolibaba, de Pea- ce River, grades 5 et 6; M. Michel Cyr, de Blind River, Ont., les grades 7 et 8.

Soeur Joseph-de-Bethléem, devient principale, remplaçant Sr St-Siméon sortant de charge,

Sr St-Théophane est maintenant la nouvelle cuisinière au couvent.

À toutes les nouvelles religieuses nous souhaitons la plus cordiale bien- venue et espérons qu’elles se plairont à Marie-Reïine. Bienvenue également à Mlle Kalibaba qui est parmi nous pour la première année scolaire.

Nous avons 19 élèves des grades 9 à 12 inclusivement qui se rendent à l’é- cole séparée de Peace River.

M. Napoléon Proulx conduit les élè- ves des grades 9 à 12, et M. Albert Blouin conduit les enfants à l’école de Marie-Reine.

Va et vient

Les familles Héraclius, Maurice, Al- bini, Adrien Tremblay et Gérard Peld- neault (Gisèle Tremblay) ont le bonheur d’avoir parmi eux, pour quelque temps, leurs parenis M. et Mme Tremblay, du Lac-St-Jean, P.Q.

Chez M. et Mme Mérédée Lavoie furent favorisés par plusieurs visiteurs: d'abord la mère de M. Lavoie, de St- Albert; M. et Mme Brière (soeur de M. Lavoie) et leurs enfants, également de St-Albert; autre soeur de M. Lavoie, Mme G, Cassidy et ses enfants, de Man- ning, Alta.

M. et Mme Gérard Peldneault ont été passer une fin de semaine à Cal- gary, chez M. et Mme Guy Pearson. M. Peldneault est le frère de Mme Pear- son.

Au cours du mois d’août, M. et Mme Rosario Gendron se sont rendus à Cal- gary visiter leurs deux filles et familles. Ils ont ramené deux de leurs petites- filles: Sylvie et Linda De Vallée, pas- ser quelque temps avec eux. Ils ont été les reconduire pour l'ouverture des classes.

Les familles de MM. Fénélon Bel- zile et Jean-Roch Belzile, de Marie- Reine, ainsi que M, et Mme Denis Ri- vard (Gisèle Belzile), de High Prairie, se rendent à North Battleford, Sask. assister au voeux perpétuels de leur fils et frère David qui est chez les Oblats Cette cérémonie eut lieu, mardi le '8 septembre, Nos félicitations, David, et sois assuré de nos prières afin que Dieu te donne la santé et le courage d'arriver à ton but: prêtre pour la vie.

Films à l'écran

lor. Comédie écrite et réalisée par Melville Shavelson avec Paul Newman, Joanne Woodward et Thelma Ritter.

Sur l'avion New York-Paris, un journaliste, Steve, fait la connaissance de Samantha, dessinatrice de mode. Elle fait toutes sortes de choses pour que Steve lui donne son attention.

Le brio et la fantaisie de la mise en scène ne sauraient faire oublier la pau- vreté et la vulgarité du scénario. De plus la recherche de l'effet pour l'effet finit par Jasser, malgré quelques trou- vailles heureuses ici et là. En somme, du gaspillage de talent et de pellicule.

Appréciation morale: la présentation sympathique du libertinage du héros et une recherche constante d'effets sug-

gestifs motivent une cote sévère. + + LL]

Call Me Bwana

Cote morale: adultes

Britannique, 1963, 103 min. east- mancolor. Comédie réalisée par Gor- don Douglas avec Bob Hope, Anita Ekberg et Edie Adams.

Une capsule spatiale atterrit dans la jungle africaine. Le gouvernement a- méricain fait appel à un célèbre ex- plorateur, Merriwether, pour aller à sa recherche, sous le couvert d’une ex- pédition de chasse. Les Russes, de leur côté, sont contre lui.

Toute ressemblance avec la réalité ne serait vraiment que pure coïnciden- ce dans ce film l’on cultive avec un succès très inégal la bouffonerie et le calembour. Les gags sont souvent té- légraphiés et l’ensemble manque de cohésion. Tel quel, le film plaira sans doute aux fans de Bob Hope mais les cinéphiles y chercheront vainement sa- tisfaction.

Appréciation morale: les toilettes a- guichantes de l’héroïne et des plaisan- .teries d’un goût douteux font réserver ce film aux adultes.

Québec en tête pour les vaches laitières

Avec un peu plus d’un million de vaches, Québec était en tête des pro- vinces canadiennes pour les effectifs des troupeaux laitiers, au ler juin 63, rappelle la division de l'Economie du ministère fédéral de l’Agriculture, dans une analyse statistique de la situation de l’industrie laitière au Canada.

C'est en 1955 que Québec a pris le premier rang et il devance maintenant son plus proche concurrent, l'Ontario, par près de 100,000 sujets. Au cours des années 1957-1963 alors que la valeur numérique. des troupeaux laitiers au pays diminuait de 7 p. 100 notre province était la seule à maïisn-

tenir presque ses effectifs, n’enregis-:

trant qu’une baisse de 0.6 p. 100. Elle fut également la seule à connaître une hausse Fan dernier.

Ce sont les Maritimes qui ont enre- gistré le recul le plus spectaculaire, soit 28 p. 100, suivies par les Prairies, 14 p. 100, l'Ontario 7 p. 100 et la Co- lombie Britannique 1 p. 100.

Dans la perspective de l’industrie laitière canadienne, il est significatif de constater que Québec, possédant 40 p. 100 des 29 millions de vaches dans les fermes du Canada, soit l’'uni- que province où, depuis quelques an- nées, se manifeste une tendance à la hausse dans les effectifs des troupeaux laitiers.

Le lait n’est certes pas la seule ré- ponse au problème agricole du Qué- bec, mais pour des raisons de marché, de climat et de mode de tenure du sol, elle y restera toujours la production animale de base.

Mes fautes. vos fautes . leurs fautes

Cramper à gauche tourner à gauche Crinquer à la main mettre en marche à Ja manivelle Déclutcher débrayer Dimmer les lumières baisser les phares Donner du gaz accélérer Etre au neutre être au point mort Être stocké être en panne Faire une ride faire un tour, une randonnée Faire un flat | faire une crevaison Faire un U turn— faire un virage U Fourrer les brakes bloquer les freins Gazer | faire le plein, faire le plein d'essence Grinder les valves meuler les soupapes Overhauler un moteur réviser un moteur Parquer dans la rue stationner dans la rue Péser sur le gaz appuyer sur l'accélérateur Poquer une aile bosser une aile

Soyons fiers de parler français

Mercredi le 9 septembre 1964 2"

RETRAITES

FERMEES

Etoile du Nord

Saint-Albert

DAMES 11-13 SEPTEMBRE

Mme Lucien Gamache

11311-122 rue, tél. 455-3850 Mme Aimé Auger

11450 - 83 rue, tél. 477-3608 Mme Léger St-Pierre

10538 - 81 rue, tél. 466-6027 Mme Roger Chenard

9111-151 rue, tél. 489-2868 Mme Sylvio Joly

22 Greeview, St-Albert,

tél, 599-7275

DEMOISELLE 2-4 OCTOBRE

Mlle Claudette Couture

#9, 10940-137 rue, tél. 4542128 Mlle Lise Leduc

8736 - 97 ave, tél. 466-8534 Mlle Céline Robert

10809 - 85 ave, tél. 439-6178

HOMMES 13-15 NOVEMBRE

M. Noel Constantin

12429 - 105 ave, tél. 488-3295 : M. Marcel Fagnant

12830 - 132 rue, tél. 454-2295 M. Adrien Lachambre

9814 - 110 rue, tél. 424-9279 M. Fernand Forest

12243 - 104 rue, tél. 477-5955 M. Lorenzo Provost

Picardville, tél. 342-2376 M. Jos. Kéroack

12971-118 rue, tél. 455-6585 M. Marcel Doucet

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Genève, Réunis récemment à Ce- nève, les délégués de 14 mouvements nationaux des Unions chrétiennes de jeunes gens, ainsi que de mouvements catholiques ont travaillé en vue d’amé- liorer la collaboration entre les UCJG et les organisations de jeunesse catho- lique.

Les participants ont affirmé que “Textension du Royaume de Dieu par- mi les jeunes réclame instamment de nouvelles méthodes de présentation et de communication, une nouvelle er pression de témoignage par le service, et un effort constant pour inclure les jeunes de toutes les confessions dans les tentatives de rendre les principes chrétiens plus efficaces dans la com- munauté ambiante, dans la nation et dans le monde”. Sn nu

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Mercredi le 9 septembre 1964

annee ur ee

La vraie nature des impôts

On dit souvent que les seules cho- ses dont nous soyons sûrs en ce monde sont la mort et les taxes. Nous ne pou- vons pas faire grand-chose à propos de Ja mort sauf de la préparer et peut-

- être de l’éloigner autant que nous le

pouvons, Par contre, nous pouvons faire beaucoup en ce qui concerne les taxes. Nous ne sommes pas justes en- vers nous-mêmes, envers notre pays et envers l'avenir. l'avenir de Canadiens, si nous acceptons passivement de nou- velles et plus lourdes taxes chaque an- née. À titre de citoyen, nous avons d’a- bord la responsabilité de voir à ce que les impôts soient tenus au minimum. Deuxièmement voir à ce que le gouver- nement administre son revenu fiscal de façon efficace et dans l'intérêt de chacun de nous.

Il est certaines vérités à propos des taxes que nous savons mais auxquelles nous ne pensons pas souvent. La pre- mière: ce sont seulement les particu- liers qui paient des taxes. Trop sou- vent nous sommes leurrés par l'affir- mation de certains politiciens qui nous disent qu’ils n’augmenteront pas nos impôts en tant que particuliers mais que les impôts seront accrus pour les affaires et pour l’industrie ou pour les gens de ce groupement. En fin de compte, c’est vous et moi, les chefs de famille, qui défrayons le coût des im- pôts accrus. Ils apparaissent dans le prix des denrées et services que nous achetons. N'oublions jamais cela. La deuxième chose que nous devrions tou- jours nous rappeler au sujet des im- pôts, c'est que chaque fois qu’un dol- lar est retiré du gousset d’un contri- buable par une administration, à quel- que palier que ce soit, la liberté du particulier d'employer comme il le dé- sire son revenu est diminuée d’autant.

Nous devons aussi nous rappeler toujours que l'objectif fondamental de tout régime d'imposition est de fournir des recettes qui permettrons de cou- vrir les dépenses nécessaires du Gou- vernement. En tant que citoyens, nous devons nous assurer que dans le proces- sus qui consiste à percevoir ces taxes nécessaires, le fardeau devrait être ré- parti de la façon la plus équitable pos- sible. 11 ne devrait pas être si lourd que le régime économique s'affaire. En dernier lieu, il devrait être em- ployé de façon à laisser à l'individu la plus grande liberté possible dans la façon de dépenser son revenu selon ce qu'il croit être le mieux pour lui-mé- me et sa famille.

A l'heure actuelle, les membres du mouvement Chambre de Commerce sont d'opinion que le fardeau des im- pôts au Canada est trop lourd et qu’il devrait être allégé. Compte tenu mêé- me de l'inflation, les Canadiens versent aujourd’hui des taxes plus élevées qu'aux pires heures de la deuxième guerre mondiale. En 1939, les impôts à tous les paliers administratifs, s’éle- vaient à 22.6 pour cent du revenu na- tional net. En 1945, au moment nous Juttions pour notre vie, ce pour- centage s’est élevé à 28.9 pour cent. En 1962, année de paix relative et de prospérité, Je pourcentage de revenu national net en taxes s'étant élevé à 35.7 pour cent. En fait, le gouverne- ment dépense aujourd'hui plus d’un tiers du revenu de chacun de nous

Hausse de l'assurance automobile pour les jeunes filles

Toronto. Les taux d’assurance- automobile ont augmenté depuis le premier janvier de cette année, pour les conductrices de véhicule de moins de 25 ans, qui ont le statut de céliba- taire. Les statistiques indiquent que si ces jeunes filles conduisent sur une mé- me distance que les garçons dans une période donnée, elles auront plus d'accidents. |

M. Charles Holman, président du co- mité de l'action publique au Conseil canadien de Sécurité routière, et direc- teur des relations extérieures pour À compagnie d’assurance-automobile, dé- care que les personnes de moins de 25 ans, conduisent les voitures dans une proportion de 18 pour cent de la population et sont responsables pour 29 pour cent des accidents.

Ces chiffres sont moindres pour les gens mariés de moins de 25 ans, peut- être parce que l’état matrimonial ap- porte une stabilisation au volant d'une voiture. ;

M. Holman dit que les Canadiens enregistrent un plus grand nombre d'accidents que les Américains. Il croit que la raison vient peut-être du fait que les écoles de conduite aux Etats- Unis sont plus nombreuses. “Au Cana- da, il n'existe que 234 écoles offrant de tels cours”, a-t-il précisé, en ajou- tant que les “jeunes Canadiens appren- nent à conduire par osmose, semble-t- il, en surveillant les erreurs de leurs pères”, -

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Croÿyant ainsi administrer notre revenu ue plus efficace que nous ne Je S nous-mêmes,

À Mesure que le gouvernement croît en Importance, il doit faire face à des demandes accrues et il doit évidem- ment augmenter les impôts pour répon- dre à ces demandes, Or dans ces con- ditions, il faut être de plus en plus pru- dents et nous assurer que le gouverne- ment n'envahisse pas les secteurs dont nous pouvons nous occuper en tant que particuliers ou groupes de particuliers. Tout impôt doit être puisé dans les trésoreries, dans les goussets des con- tribuables. Chaque impôt s'ajoute au coût des produits que nous fabriquons et que nous achetons. Tout service of- fert Par un gouvernement nécessite des déboursés, Les Chambres de commer- ce et les Boards of Trade examinent soigneusement les dépenses gouverne- mentales à tous les niveaux et cher- chent à évaluer ce que coûteront Jes Promesses qui sont faites par les poli- ticiens lorsqu'ils sollicitent un mandat. Il ne servira pas à grand-chose d’ac- cepter les dépenses gouvernementales accrues si en même temps le coût des produits que nous fabriquons est si élevé qu'il nous est impossible de les vendre au pays ou à l'extérieur. Nous vivons dans un monde la concurren- ce est forte et à moins que nous soyons en situation d’y faire face, nous ne fe- rons pas de grands pas dans la voic de la prospérité.

PLAMONDON

Nous souhaitons la plus cordiale bien- venue à Rév. Sr Zénaïde-Marie qui se- ra supérieure au Couvent et principale de notre école, aussi à Rév. Sr Marie- Damien qui fera partie du personnel enseignant de l’école.

Sr Marie-Frédérick et Sr Léontine- Maria sont de retour après avoir suivi des cours d’été à l’université de l’Al- berta.

L'abbé J..M. Martineau est de re- tour d'un voyage de trois semaïn«f; dans est du Canada. L'abbé R. Si- mard, de St-Paul, l’accompagnait.

Sr Marie-Martin,de-Porès passa quel- ques jours chez son père M. Martin Schaub.

Alan Gauthier est revenu de Vancou- ver il passa deux semaines avec Len Gravelle qui a un ranch de visons. Alan a bien joui de ce voyage, mais il est heureux de se revoir parmi les siens. Il se baigna dans les eaux bleues du Pacifique.

M. Georges Richard et famille, de Fort Saskatchewan, M. John Richard et famille, Lorry,‘ Coleen et Lorraine Beuhler, Mlle Adèle Tremblay, d'Ed- monton, M. et Mme Auguste Tremblay, de Boyle, ont visité parents et amis der- nièrement.

M. et Mme Léo Phaneuf et Diane, de Winnipeg, sont en visite à Plamon- don et à Wandering River.

M. Georges Clausing, d'Edmonton, neveu de M. Louis Brockhage, d'ici, fut tué dans un accident d’avion. M. Brockhage assista aux funérailles. Nos condoléances à Mme Clausing ainsi qu'à M. Brockhage.

Mme John Ashacker (née Bertha Pla- mondon)), autrefois d'ici, décéda à l’h6- pital Général d'Edmonton, le 12 août, à l’âge de 59 ans. Lui survivent: son mari, trois fils, trois filles, un frère Dewey Plamondon, d'ici, quatre soeurs: Mmes Bert, Elmer Plamondon, d'ici, Mac Young, du Lac-la-Biche, et John Enrig, de Duncan, C.B. Nos sympa- thies aux familles éprouvées.

Mmes Dellamen Chevigny et Louis Bourassa sont parties pour un voyage de cinq semaines, Elles visiteront la pa- renté à Lake Leelanau, Mich. Mme Chevigny reverra son lieu natal pour la première fois en 56 ans. Nous Jeur souhaitons bonne chance. ervo8De,Staoda

Lundi le 24 août, Jenelle Plamondon et Marcel Lemay unissaient leur desti- née en présence de labbé Fernand Croteau, de St-Paul. Il y eut récep- tion suivie d’une danse à la salle com- muvautaire pour plus de cent invités. M. Ernie Sehn était maître des cérémo- nies. L'abbé Croteau rehaussa la fête par sa présence et par son chant “Je vous salue Marie”.

Mercredi le 26 août, eut lieu le ma- riage de Margaret Mahowick, du Lac- la-Biche, à Jérôme Gauthier. L'abbé Levasseur, de Venice, bénissait cette union. 11 y eut réception et danse à la salle. De nombreux parents et amis se réunirent pour fêter ces jeunes époux.

Meilleurs voeux de bonheur aux jeu- nes mariés.

}

msn

Dublin. Le Père Arthur Cox, âgé de 73 ans, qui a reçu l’ordination sa- cerdotale en décembre dernier, a quit- Dublin en Irlande pour aller exer- cer l'apostolat missionnaire à Monze en Rhodésie septentrionale. Le Père Cox, qui est veuf, était un avocat réputé du barreau de Dublin jusqu'à son entréc dans les ordres.

LEGAL

Départ

Vendredi le 21 août, avait lieu en notre salle communautaire une soirée en l’honneur de M. et Mme Bert Tel- ford qui nous quittent pour Drayton Valley. M. Telford était le gérant de North Western Utilities depuis cinq ans.

M. Roland Préfontaine agissait com- me maitre de cérémonie.

M. Raoul Sigouin, de la part de tous, présenta à Mme Telford une valise avec accessoires pour pique-nique, et à M. Telford une serviette.

Mme Allan Keane, présidente du CWE, et Mme Raoul Sigouin, présiden- te des Dames Auxiliaires, présentèrent respectivement à Mme ‘Telford une statue de Notre-Dame du Bon Con- seil et des verres.

Depuis leur arrivée à Legal, M. et Mme ‘lelford, se sont dévoués dans notre milieu. M. Telford organisa des équipes de hockey, travailla avec les Cadets, et était membre honoraire de la Légion et servit sur l’exécutif de la Commission récréative, Mme Telford fut la première présidente du CWL et membre actif des Dames auxiliaires.

Nous espérons qu’ils seront heureux à Drayton Valley.

M. Kevin Gleason, d'Edmonton, rem- placera M. Telford. A M. et Mme Ke- vin Gleason nous souhaitons la plus cordiale bienvenue parmi nous.

Ouverture des classes

Notre école a ouvert ses portes à 280 élèves, mardi le ler septembre.

Nous avons maintenant 22 profes- seurs et 20 classes,

Voici la liste du personnel ensei- gnant: gr. I français, Sr Simard; I anglais, Mme Pasemko; IE français, Mme Lorraine de Champlain, II an- glais, Mme Virginia Altmiks; III fran- çais, Mme Marguerite Caouette, III anglais, Mme Yolande St-Onge; IV français, Sr Michaud, IV anglais, Mme Alice Goulet; V français, Mme Donald Cyr, V anglais, Sr Frolhic; VI français, Mlle Schaub, VI anglais, Mlle Jean- nine Fortin: VII français, M. Donald Cyr, VII anglais, Mme M. A. St-Mar- tin; VIIE, M. Robert Holzer; IX, M. François Casavant; IX Mme Judy Zi- linski, X, XI et XIE, M. Keane, princi- pal, Sr Blanchette, vice-principale, M. Jim Goulet, M. Hugh Rigney et M. Anctil.

Les remplaçants- sont: Mmes Mont- petit, Caouette et Nault.

Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue aux nouveaux professeurs et nous espérons qu’ils se plairont beau- coup dans notre milieu.

Que N.-D. des Ecoles nous éclaire pendant cette année scolaire qui com- mence et que chacun: élèves, parents et professeurs se fassent un devoir de coopérer pour en faire un véritable succès.

Banquet

Mercredi le 3 septembre, au Centre récréatif, un banquet fut offert aux professeurs; étaient aussi présent MM. Ferdinand Martineau et Walter Van de Wolle représentants du Comté Stur- geon, ainsi que M. Roland Préfontai- ne, président de la Commission locale.

Un délicieux banquet fut servi par Mmes Henri de Champlain et J.-B. St-Martin. Au café, le R.P. Primeau adressa la parole. Il développa le rôle des professeurs à l’école et mentionna en outre le sens de la discipline, la pré- paration des leçons et correction des devoirs et le sport à l'école.

M. Dixon Keane, principal, remer- cia le R.P. Primeau de son encourage- ment.

Tous retournèrent à la maison avec l'espoir de se réunir avant longtemps. 1 fait bon de se rencontrer et échan- ger des idées communes.

Salon de Beauté

Mile Diane Paré est maintenant lo- pératrice du salon de beauté. Nous lui souhaitons succès dans sa nouvelle en- treprise.

Visite

Mme Marjory (Stack)) O’Rourke et

ses trois enfants, de Montréal, ainsi que M. et Mme Albert Stack, de Van- couver, visitèrent des parents et amis.

A nn nn Solennité

de la fête de

sainte Thérèse

Sanctuaire de la Petite Thérèse

à Wakaw, Sask. Can.

le 3 octobre

_——— PROGRAMME

du 24 septembre au 3 octobre Neuvaine Solennelle Prières de la neuvaine et grand-messe chaque soir à 7h. 30 le 3 octobre Sollennité de la fête de sainte Thérèse Messes Basses: 7h. 8h. et 9h. am. Grand-mese pontificale: 10h.30 aan. Bénédiction du S. Sacrement à 7h.30 p.m.

À non nnrennnnrannennnnrnnnrennennnnannnninnrennrennnÀ

LA SURVIVANCE

JOUSSARD

Avec le commencement du mois de septembre vient l'ouverture des clas- ses. Jusqu’à date nous avons 99 élèves enregistrés à notre école du village. 11 élèves vont par autobus à Kinuso, 3 à l'école séparée à High Prairie, 5 de nos filles continuent leurs études au couvent de McLennan, une autre au couvent de Falher, et 2 garçons au col- lège Notre-Dame de la Paix, à Falher,

Les dirigeants de notre école sont: Sr Marie-Rustica, principale, ensei- gnant Jes grades 7 et 8; M. Albert Tur- cotte, de Jean-Côté, enseigne les gra- des 5 et 6; Sr Gabriel-Alphonse, les grades 1 et 2; Mlle Mary Borsky, de High Prairie, en attendant une autre maîtresse, enseigne les grades 3 et 4.

À tous nos professeurs et élèves nous souhaitons une année. fructueuse d’é- tude et d’enseignement.

Depuis trois semaines, le R.P. A. Bouchard, o.m.i., fait le ministère à notre petite paroisse, en attendant le retour de notre curé, le R.P, O. Pinard, o.mi. Nous le remercions sincèrement ainsi que le R.P. Desrochers, qui a si bien rempli le rôle de pasteur, à no- tre paroisse pendant plusieurs mois. Aussi un merci à tous les autres prêtres qui sont venus à tour de rôle, faire du ministère: Jes RR. PP. Lavigne, Mar- san, Lessard et Beuglet.

M. et Mme Willie Charrois qui ont fait un voyage de deux semaines à Banff et aux environs, continuent leurs vacances en partant cette fin de semai- ne pour Beaverlodge visiter M. et Mme Pierre Dalton. Mme J. Carrier les ac- compagne.

D'autres ont eu le plaisir de faire de grands voyages au courant de l'été:

M. et Mme Lawrence, avec leurs enfants, ont pris un mois pour aller dans l'Est, accompagnées du R.P. Sau- vé, o.m.i.

M. et Mme Almer Leblanc se sont rendus à Battleford, Sask., au commen- cement de juillet, pour voir leur fils Eugène, au Scolasticat St-Charles.

Pour d’autres c'était Ja joie de rece- voir de Ja visite, Mais par crainte d’en omettre, je m'excuse de ne pas les men- tionner.

But de cette initiative:

Qui peut en bénéficier :

Montant des prêts:

Remboursement:

.… s’adresser:

HIGH PRAIRIE

(HOPITAL)

Depuis le 27 août, nous cherchions un temps favorable pour le pique-ni- que des employés de l'hôpital, et le 3 septembre, nous eûmes une journée sans pluie (que nous avons bien fait de choisir) car le lendemain nous eû- mes de nouveau de la pluie, et il pleut encore en ce sept septembre.

Parmi les accidents de la route en ce G septembre, nous comptons une victi- me dans la personne de Kennay Adair, de High Prairie; il a recevoir les derniers sacrements, Importance d’être prêts à partir, même le dimanche.

Nous ont quittés: Mmes Rose-Anna Lambert, de Guy, Philomène Duches- neau et Louise Chancelet, de Joussard, Yvonne Boucher, de Jean-Côté, Mlle Lillianne Doucette, de Sunset House, et M. Jean Chaillioux, de Joussard,

Reste encore avec nous: Mile Thérè- se Garand, de Falher.

FORT KENT

Nous offrons nos sympathies aux fa- milles éprouvées lors du décès de M. Euchariste Bellemare, survenu à New- Westminster, à lâge de 85 ans.

Notre bazar paroissial pour le ler novembre est en marche. Les deux fa- milles en charge sont: Noël Lafrance et Marris Ross. Donnons-leur tous no- tre appui.

M. et Mme Léo Lemaire ont accam- pagné leur fille, Marilyn, à Edmonton elle poursuivra les études du gra- de IX à l’Académie Assomption. Nous lui souhaitons bon succès,’

La vente de pâtisseries pour Ja Croix-Rouge a donné de bons résul- tats. 11 y en aura une autre samedi le 12 à Bonnyville à 11h. am. Les dames sont priées de faire soit une tarte, un gâteau ou autres pâtisseries.

M. et Mme Aurelius Servant sont en visiter chez leur fille, Mme Réal Cro- teau. Lors de leur promenade ils en ont profité pour visiter plusieurs amis.

Mmes Gloria Ehnes et Eïleen Thal- ka en visite pour la longue fin de se-

“maine chez elles.

PRÈTS AUX ÉTUDIANTS

Garantis par le Gouvernement canadien

St-Thomas d'Aquin

Parmi les voyageurs 1e a

Mme Annette Bérubé se promena pendant deux mois à Montréal, Québec et les environs. Elle se rendit au Mon- tana chez sa fille Marguerite, qui, ré- cemment, donna naissance à un fils.

Après avoir passé deux semaines à Vernon, C.B., M. et Mme Roger Motut et leur famille sont de retour enchan- tés de leur voyage.

Le marin Gerald Goulet est en va- cance chez ses parents, après avoir complété son instruction élémentaire avec Ja marine, en Nouvelle-Ecosse. A- près deux semaines de congé, il se ren- dra à Ottawa pour un cours plus avan- cé.

M. et Mme Antoine Magnan et Jean- nette ont visité les belles villes de New York, Niagara Falls, Montréal, Québec, ete. Ils en ont fait un voyage très in- téressant.

Mme Louise Forest nous est de re- tour de St-Norbert, Manitoba, clle visitait ses parents. Le voyage n'aurait pas été complet si elle n'avait pas assis- aux noces de son frère à Winnipeg elle se trouvait parmi de nombreux parents et amis.

Baptisé le 30 août, Vincent-Guy-Al- bert-Joseph, fils de M. et Mme Guy Giguère. Parrain et marraine: M. et Mme Albert Giguère, grands-parents de l'enfant.

Samedi le 5 septembre, avait lieu le service funèbre de M. Alphonse Re- naud, frère de M. Daniel Renaud, de cette paroisse.

Les porteurs étaient MM. Victor, ÀA- Jjain, Georges, Léonard, Roger et De- nis Renaud.

Aux parents nous offrons nos plus profondes condoléances,

La famille désire remercier ceux qui Jui ont témoigné des marques de sym- pathies dans leur grande épreuve.

FERD NADON BIJOUTIER

REPARATION DE MONTRES ET BIJOUX

en face de la “Bay” 10115 - 102ème rue, Edmonton

La loi canadienne sur les prêts aux étudiants a pour but d'aider les étudiants ayant besoin d’une aide pécuniaire à obtenir des prêts bancaires afin de pouvoir poursuivre, à temps complet, leurs études après le niveau secondaire, dans une université ou une

autre maison d’enseignement approuvée.

Tout citoyen canadien ou tout étudiant habitant le Canada depuis un an et ayant l'intention de s'établir au Canada après avoir terminé ses études peut, d’après cette loi, demander un prêt. L'étudiant doit être inscrit ou avoir l'intention de s’inscrire pour suivre des cours à plein temps dans une maison d’enseignement approuvée par jes autorités provinciales. Il doit, en outre, avoir atteint le niveau d’études exigé et doit pouvoir prouver que ses besoins pécuniaires correspondent aux conditions requises

par les autorités de la province dans laquelle il fait sa demande.

Mode de remboursement

Ceux qui auront bénéficié de ces prêts devront commencer à payer l'intérêt et à rem bourser le montant emprunté six mois après qu’ils auront terminé leurs études à plein temps. Le taux d’intérêt payable couramment par les étudiants est de 5347 par an. La période de remboursement s’échelonnera normalement sur 5 à 10 ans, mais l’em- prunteur pourra rembourser n’importe quand sans pénalité une partie ou la totalité

du prêt.

Assurance-vie

En cas de décès de l’emprunteur, le gouvernement se chargera de rembourser le prêt

à la banque.

Students Assistance Board,

Selon les circonstances et les besoins de chacun, on accordera des prêts s’élevant jusqu’à $1,000 par an, avec un maximum de $5,000, répartis sur toute la durée des études. Les autorités provinciales qui reçoivent les demandes et qui décident quels étudiants pourront bénéficier de ces prêts, enverront, à chaque étudiant ainsi accepté, un certificat qui stipulera le montant maximum qu’il peut emprunter. L'étudiant devra être en possession de ce certificat pour pouvoir obtenir, à ia banque de son choix, son prêt garanti par le gouvernement.

Période d’exemption du paiement de l’intérêt et du remboursement du capital

Afin d’aider les étudiants, l’intérêt sur ces prêts sera payé par le gouvernement canadien pendant toute la durée de leurs études à plein temps et pendant les six premiers mois après la fin de ces études. Durant cette même période, aucun remboursement sur le capital ne sera exigé et l’étudiant ne devra payer aucuns frais supplémentaires.

Les étudiants habitant la province d’Alberta, indépendamment de l'endroit ils désirent poursuivre leurs études doivent demander leur certificat au:

Department of Education,

Edmonton, Alberta.

Les notes ci-dessus se fondent sur la loi canadienne sur les prêts aux étudiants, 1964, et ne doivent être utilisées qu'à titre de renseignement. Les demandes et les prêts sont soumis aux

diverses conditions et clauses de la loi,

LOI CANADIENNE SUR LES PRÊTS AUX ÉTUDIANTS

Page 5

Saint-Joachim

Un enfant de la paroisse, qui vient de faire ses premiers voeux chez les Oblats, est parti pour Rome il fera ses études philosophiques et théologi- ques. 11 s'agit du Frère Raymond Baril, fils de M. et Mme Jacques Baril (Lu- cienne Boudreau)), le jeune Raymond fit ses études primaires à l’école St- André et à l'école Grandin, puis au Collège St-Jean il décrocha la mé- daille d'or de l’université d'Ottawa.

Nos prières et nos voeux accompa- gment Je Frère Baril.

Mlle Yvette Belland, de la Califor- nie, et sa mère, Mme B. Belland, de Donnelly, sont en visite chez Mmes Gravel et Dandurand.

Mlle Micheline Bédard est actuelle- ment à Ottawa elle suit des cours à la faculté d'Education à l'Universi- té.

Est née Sylvic-Anne fille de M. et Mme Rémi Rouleau (C. Dandurand) qui sera baptisée dimanche prochain. La marraine sera Mme Marie Dandu- rand, grand-mère de Jenfant, et ln piurain, M. G.-M. Douleau, son oncle.

A été baptisé Marie-Michelle-Béa- tricc-Alice, fille de M, et Mme Aimé Déry (E. Chartrand)), Parrain et mar- rainc: M. et Mme Æ, Chartrand.

N'oublions pas notre pèlerinage au cimetière St-Joachim qui aura lieu à 3h. p.m. Souvenons-nous et prions pour nos morts et profitons-en pour visiter Jeurs tombes.

Beatlemanie

Ces “bibittes” sont tellement impor- tuntes, que CJCA a un reporter spécial qui les suit dans leur voyage à travers 23 villes nord-américaines.

Le Journal d'Edmonton voit une bon- ne chose dans les beatles: “ça permet à bien des jeunes filles de se dévelop- per des poumons forts et sains”.

Et ça permet à la force constabulai- re de voir à bien s'organiser. Lors du concert (?) donné devant 17,000 au Cow Palace de San Francisco, ve- nait d’avoir lieu la convention républi- caine, le chahut fut tel que Je chef de police déclara: “Nous avons eu le pré- sident Eisenhower, Khrouchtchev, le congrès républicain deux fois mais rien ne se compare à ceci”.

Page 6

La foudre et ses dangers

La connaissance de certains faits concernant la foudre peut servir à évi- ter la mort ou des blessures. En géné- ral, les gens tombent victimes de la foudre parce qu'ils ne font aucun cas du danger encouru et ignorent com- ment se protéger. ;

La foudre est un éclat lumineux de proportion géantes dont l'énergie élec- trique se porte à de millions de volts et très souvent jusqu’à 200,000 ampè- res. C’est un phénomène qui se pro- duit durant l'orage lorsque l'attraction entre les nuages et la terre est suffi- samment puissante pour surmonter Ja résistance de Fair.

Quoiqu’en apparence il s'agisse d’un éclat continu, en réalité, il s’agit d’une série de décharges qui se poursuivent l’une l’autre telle une envolée de bal- les. L'action est d’une telle rapidité qu’elles brûlent l'air; l'éclat qui se ré- vèle à la vue est le trajet brûlant tra- par les décharges dans leur achemi- nement vers la terre.

Endroits les plus sûrs

Lorsqu'on est surpris par l’orage, il faut chercher les endroits les plus sûrs, qui sont par ordre de préférence: un gros bâtiment métallique ou dont la charpente est en métal; une habitation ou un bâtiment muni de paratonnerres; un gros bâtiment sans protection; un petit, Si on est en voiture, il faut res- ter à l’intérieur et stationner celle-ci à ’écart des arbres et des fils électri- ques; jamais sur une colline à ciel ou- vert. Durant un orage, on ne reste ja- mais sur l'eau,

Comme la foudre, dans son achemi- nement vers la terre, suit toujours le trajet le plus court et de moindre ré- sistance, elle frappe habituellement l'objet le plus élevé de l'endroit. Voilà pourquoi il est excessivement dange- reux de s’abriter sous un arbre ou de se percher sur une colline à ciel ou- vert. Les maisons de ferme et les de- meures dispersées en banlieue sont sou- vent frappées parce qu'elles reposent seules dans un entourage dont elles constituent le point le plus élevé. Lors- que la foudre frappe une étendue d’eau, la charge électrique peut pénétrer jus- qu'à une profondeur de 200 pieds. Il faut arrêter la baignade et les prome- nades en bateau dès qu’on voit l’orage s'approcher.

Contrairement à la croyance popu- laire, les antennes pour téléviseurs ne sont pas munis de conducteurs suffi- samment puissants pour relier la fou- dre à Ja terre ct assurer une protec- tion générale de la maison. Comme el- les s'élèvent très haut dans les airs, les antennes attirent la foudre et l’intro- duisent à l’intérieur.

IL est possible de sauver une victime de la foudre en pratiquant immédiate- ment Ja respiration artificielle. Souvent en passant à travers le corps, le cou- rant électrique paralyse les nerfs et les muscles, et immobilise le mécanisme respiratoire. L’insufflation peut mainte- nir la respiration et la vie.

L'endroit le plus sûr sera le plus éloi- gné des bons conducteurs d'électricité tels que les tuyaux et les fils électri- ques. On fera preuve de prudence en évitant de s'installer entre deux objets métalliques, (entre un calorifère et une conduite d’eau) ou dans un courant d’air direct, entre une fenêtre et une porte ouvertes. Si on est à l'extérieur, sans abri, on se glissera dans un ravin, un fossé, une caverne, sous un rocher, ou on s'étendra par terre. Il s’agit de ne pas être l’objet le plus élevé de l'en- droit: on évitera particulièrement l’ar- bre solitaire, l'endroit le plus dange- reux de tous.

La période la plus critique n’est pas durant la tempête, mais immédiatement avant. Il faut se méfier de ces nuages sombres qui flottent à plusieurs milles de distance,

Il ne faudra plus s'écorcher le visage

Addis Abeba. Les personnes en deuil ne devront plus se battre la poi- trine, ni s'écorcher le visage au cours des cérémonies funéraires, a décrété l'Eglise orthodoxe éthiopienne.

Soulignant que certaines des “pleu- reuses” étaient en fait des profession- nelles dont les services sont loués pour la circonstance, le décret de l'Eglise prévoit des peines sévères pour tout contrevenant qui se livrerait à ces cou- tumes anciennes. Les sanctions pour- raient comporter le refus de l'Eglise de dire les prières pour le repos de Fâ- me du défunt.

La semaine à

TEMOIGNAGES

(une émission de Radio-Sacré-Coeur)

(du 14 au 18 septembre 1964)

LUNDI: J. Galot, s.j., “Le Concile, assemblée trop nombreuse?”

MARDI: Réal Hogue, s.m.m., “Qui aimer davantage?” MERCREDI: abbé Jean Martucci, “La tour de Babel” JEUDI: Albert Lapointe, p.s.s., “Retraites fermées familiales” VENDREDI: J.-P. Regimbald, o.ss.t., “Délinquants, délinquantes”

CHFA 680 4h.45 à 5h. p.m.

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.. Nos Programmes

680 k.c.

LUNDI AU 6.45—Chapelet 12.05—Fin des émissions 6.50-—Ouverture 7.30—(Selon le jour) 8.55—Bonjour 6.55— Nouvelles 9.00—{(Selon le jour) 9.00—Nouvelles

7.00—Chez Miville

7.28—Manchettes

7.30—Chez Miville 10.30—Le. bel âge 8.00—Nouvelles 11.00—Manchettes 8.05—Sports 11.02-—Sous labat-jour

8.10—-Prière du matin 8.18-—Radio-Réveil

8.29—Manchettes SAMEDI 8.30—Radio-Réveil 6.50-Bonjour 9,00—Nouvelles : 6.55— Nouvelles

9.02—Intermède 9.05—Avec Simone

9.30—(Selon le jour) 10.00—Prog. ukrainien

11.55—Radio-Ouest 12.05—Fin des émissions 12.25-—Sports

7.00--Musique en tête 7.30—Nouvelles

9.02-—Ballade musicale 0.30—Prog. norvégien 10.30— Terre nouvelle 11.00—Messe dominicale 12.00-—Musique en diînant 12.15—Nouvelles

12.30—Vie croissante 12.45—Musique en dinant L.00—-Prog italien 2.00—Prog. hollandais 8.00—Prog. polonais

9.10—Intermède 7.32—Musique en tête | 3.30—Prog. Allemand 9.15—-Vie de femmes | 6.00—Nouvelles 4.,30—Radio-théâtre 9.80—Troubadours 8.05—Sports 5.00—Radio-journal : 9.58—Intermède 8.10—Prière du matin | 5.30-—Cabaret du soir 10.00—Nouvelles 8.18—Musique en tête | 7.00—Informations 10.02-—Vos souhaits 8.30—Nouvelles 7.30— Cabaret du soir 10.30—Partage du jour | 8.32—Musique en tête | 7.55-—Sports .11.00—-Radio-journal 9.00—Tante Lucille 8.00—Cabaret du soir 11.10—Jeunesse dorée 9.80-—Tintin 9.00—Sérénade 11.25—Visages de l’amour|10.00—Nouvelles 10.00—Prog. ukrainien 11.40—Eclairez-moi 10.02—Vos souhaits 10.30—Sérénade

12.00—Régina coeli

12.15— Nouvelles 12.25-—Sports

12.45—Journal agricole

10.30—Un beau soleil |11.00—Sous labat-jour 12.02-—Musique en dinant{11.00-—Nouvelles 11.10—Un beau soseil 11.15—Vers demain 12.30—Q'en, pensez-vous |11.30—Un beau soleil 12.00—Regina coeli

12.09— Nouvelles 12.05—Fin des émissions LUNDI:

7.30-—Scènes du monde 9.00—Quatre cordes

12.58— Nouvelles 12.02—Musique en dinant| 9.15. Affaires de l'Etat 1.00—Fémina 12.15—Nouvelles 9.30—Arts et lettres 1.15—Psychologie 12.25—Sports MARDI 1.29—Manchettes 12.30-—Musique en dinant 7.30—Concert 1.30—Plein soleil 1.00—A votre santé 9 00— Roi cho ues 1.53—Intermède 1.10-—Chansonniers 9.30 Canada francai ni 2.00—Nouvelles 1.30--Nouvelles | ARS 2.02--Sieste musicale 1.32-—Chansonniers MERCREDI 2.55—Sports 2.00—Rendez-vous 7.30—Concert 3.00—Nouvelles 3.00—Nouvelles 9.00—Petit concert 3.05-—Divertissement 3.02—Rendez-vous 9.30—Ecrivains 4.00—Radio-journal 4.00—Prog italien JEUDI 4,15—Insp. Tanguay 4.30—Prog cri 7.30—Symphonies 4.30—Boîte aux surprises] 5.00—Reportage 8.15—Le Lied

5.00—Nouvelles 5.02—Page à l’autre

5.30—Notre pays 6.00—Langue pendue

8.30—Récital d'orgue 9.00-—Variété du Qué,

5.06—Kiosque à chansons| 6.30—Variétés 9.30—Place publique 5.30-—Nouvelles ; 6.45—Chapelet VENDREDI: 5.82—Kiosque à chansons] 7.00—Informations 7.80—Chasse à l'inconnu 6.00— Nouvelles 7.30—Avec Paul 8.00Chorale

6.02—Météo 10.00—Prok. ukrainien 8.30—-Auteurs étrangers 6.05—Sports, . ,. 110.30-—Avec Paul 9.00—Sérenade

6.10—Plus belles voix

11.55:—Nouvelles

PERRET

9.30—Prog. Hollandais

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LA SURVIVANCE

* Un officier se tient sur le pas de la porte du magasin d'armes à feu deux meurtres furent commis il y a près de deux semaines, Cinq voyoux (que l’on crut d'abord membres du FLQ) y entrèrent, tuèrent deux employés et en blessèrent un troisième. Les voleurs dirent qu’ils étaient intéressés aux armes et aux amunitions, non à l'argent, (On croit qu’un tué le fut par la police).

Les jeunes qui retournent à la barbarie

Les journaux sont remplis d'épisodes d’anarchie collective de jeunes et d’a- dolescents, qui en viennent à organi- ser l'agression, sans autre but que de créer du désordre.

Ces jours derniers, on a parlé de ces bandes de jeunes qui, en Angleterre, ont dévasté des stations de tourisme, en saccageant tout, en attaquant des commerçants et des gens paisibles, cet en mettant sur les dent la police elle- même.

Les membres de ces associations de désaxés sont désormais dénommés VOYOUX. Mais le sens de cette pa- role doit être revu. Il ne s'agit pas ici d'enfants des bas-fonds, venus des couches les plus basses, troubles ou malheureuses, de la société. IL s’agit

’étudiants ou d'ouvriers, fils de famil- les normales. L’abjection du comporte- ment et des moeurs est recherchée et voulue contre toute logique sociale; voulue de préférence et consciemment, pour le sadique désir de renverser tout ordre reconnu, dans le plan familial ou social, C’est un besoin de rompre avec quelque chose, d’insulter à la maison, de ne pas accepter de règle, de ne respecter aucune loi normale et socia- le.

Nous en sommes encore au trauma- tisme psychique que la guerre produit sur les jeunes générations, et aux con- séquences d’un certain nihilisme cul- turel et artistique.

Il y a aussi l'impulsion qui pousse hommes et femmes de conditions éco- nomiques fortunées, à adopter des te- nues vestimentaires négligées, désor- données, des modes de nomades et de

Le chapelet à CHFA

SEPTEMBRE

9. Les paroïssiens, paroisse-cathé- drale de St-Paul . La paroïsse St-Louis de Bonny- ville . Les RR. SS. Ste-Croix, de Fort- Kent Les employés de lhôpital de la Miséricorde d’Edmonton La famille de M. et Mme Gé- rard Gaudreault, de Falher . M. l'abbé Jules Laberge, curé de Fort-Kent Les paroissiens de Ste-Lina Les Canadiens français de l'Al- berta La paroisse de St-Albert Les employés de l'hôpital Gé- néral d’Edmonton 21. La famille de M. et Mme Jo- seph Paquette, de Donnelly : 22. Les paroissiens, paroisse-cathé- drale de St-Paul 23. Le Conseil LaVérendrye des Chevaliers de Colomb, Edm. 24. La famille de M. et Mme E. J. Laperle, de Winterburm 25. La famille de M. et Mme A- lexis Thibeault, de McLennan 26. La paroisse St-Joachim, Edm. 28. La famille Gilbert Lauzé, de Falher 29. La paroisse Sacré-Coeur de Don- nelly 30. Les vieillards du Foyer Youville de St-Albert.

16. 17.

18. 19.

Comité du Chapelet, Poste CHFA, 10012 - 109e rue, Edmonton, Alberta,

Mon cher Monsieur,

bohèmes, à porter une chevelure em- broussaillée, à aller nu-pieds, tandis que les vrais va-nu-pieds soupirent après une vraie paire de chaussures! Et c’est la même ligne que l’on retrouve dans les formes extrêmes d’un ART inintel- ligible, désintégré, irrationel ou horri- ble.

11 semble que, de plus en plus, pé- nètrent dans certains secteurs de la vie humaine la satiété de la raison, le refus de toute logique, la rébeïlion contre la cordialité dans la vie sociale.

L'instinct demande à se déchaïîner dans les milieux il a toujours été freiné. Ainsi s'expliquent certaines é- pilepsies et certains cas de RETOUR A LA BARBARIE, comme on J’a cons-

taté lors des manifestations en faveur

des protagonistes de la musique légère, dont le seul nom, CAFARDS, est une confirmation de ce goût aussi ridicule que répugnant.

Peut-on s'étonner si ces expéricnces désarticulées, qui veulent rejeter toute règle, vont jusqu'à submerger l'esprit et la volonté, et si elles engendrent le déboussolage.. et enfin le désespoir?

Le SUICIDE d'êtres jeunes est un fait déconcertant, déchirant, qui vous remplit d’épouvante. Le refus d’une journée inondée de soleil, qu’elle avait encore à vivre dans sa plénitude, ré- pugne à la nature elle-même et à l'ins- tinct profond, avant même de consti- tuer une irrémédiable offense à Dieul Mais, si aux lumières se substituent les ombres de l'inconscience et de l’irres- ponsabilité, comment éviter l’épilogue sans générosité?

Ces jours derniers, l'écrivain PAME- LA MOORE, devenue célèbre à 18 ans, a été trouvée morte sur le parquet de son salon; une balle qu’elle s'était tirée dans Ja bouche, avait traversé le cerveau; à côté d’elle, une carabine 22. Et, dans une chambre voisine, Kevin, son enfant de neuf mois, dormait dans son berceau. Elle était en train d’é- crire un roman sur un mariage malheu- reux. Le sien, peut-être? Mais, à côté, il y avait cet enfant de neuf mois: la vie. À quelques pas de la mère, il y avait l'appel d’une faible créature qui avait encore besoin de tout. C'était le cri du sang, inséparable de la sensibi- lité d'une mère, toute malheureuse qu’elle puisse être momentanément; et d’une mère encore jeune...

Ce sont les fruits de l'ABSENCE DE DIEU, voulue ou crue avec un il- logisme aveugle ét tenace. (L'Osservatore Romano)

Enfin!

Nous savons que la procédure parle- mentaire est assez compliquée, et que les nouveaux députés mettent beau- coup de temps à en saisir le sens et l'application. Les députés de langue française surtout, puisqu'il n’y a pas de texte en français pour leur expliquer

tout cela.

Depuis 40 ans, un livre a été publié par un Canadien français, mais en an- glais, et qui initie les députés aux dé- bats parlementaires. Enfin ce livre sera traduit, et nos députés de langue fran- çaise pourront se famiariser plus vite avec tout le rouage de la Chambre.

Veuillez trouver ei-inclus mon offrande de $..................… pour aider au maintien de la récitation quotidienne du Chapelet à la Radio.

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Mercredi le 9 septembre 1964

Le rôle de la femme dans le monde du travail

L'augmentation considérable de l'ef- fectif éminin dans toutes les sphères du monde du travail pose des problè- mes d'envergure non seulement au monde syndical mais à toute la so- ciété. | ,

C'est pourquoi cette question est l'u- ne des plus importantes qui seront dé- battues lors du 4le congrès général de la Confédération des Syndicats na- tionaux (CSN).

Près de 1,000 délégués de 650 syn- dicats affiliés à la CSN participeront au congrès qui débutera à Québec le 13 septembre.

Au Canada, en 1962, on comptait 1,000,858 travailleuses. Plus de la moi- tié de ce nombre sont employées dans les deux provinces les plus industriali- sées du pays, c'est-à-dire le Québec et YOntario.

Le président de la CSN, M. Jean

Marchand, doit apporter dans son rap- port aux congressistes une très grande attention aux problèmes soulevés par la croissance de ce secteur du monde du travail.

M. Marchand déclare qu’il ne s'agit pas d'organiser un syndicalisme fémi- nin, distinct des collectivités du tra- vail déjà existantes ou en voie de créa- tion. Une telle politique syndicale, sou- ligne M. Marchand, ne ferait que pro- longer la discrimination que subit la femme travailleuse, et dont elle se plaint

précisément. Il s’agit, au contraire, de :

revendiquer pour les femmes un rôle clef dans le monde syndical et, dans le domaine de l'emploi, des conditions

‘él'automation’”

Déclaration de l'Episcopat canadien

La Fête du Travail 1964 est pour nous l’occasion de vous inviter à ré- fléchir sur un phénomène qui affecte de plus en plus le monde économico- social et qui consiste dans l'emploi notamment dans les secteurs de produc- tion industrielle et de services de machines hautement perfectionnées: ces machines visent à remplacer pra- tiquement l’homme et provoquent un bouleversement de la conception qu'il avait de sa fonction laborieuse. Ce phénomène, les techniciens l'ont appe- léce “automation”: il couvre le domaine de la mécanisme traditionnelle en la perfectionnant, et celui des techni- ques de contrôle automatique: il a pris une importance croissante ces derniè- res années.

Les paroles de l'Ecriture “Peuplez la terre et soumettez-la” (Gen. 1-28) prennent, devant une telle évolution de la technique, une portée toute par- ticulière. Elles nous rappellent que Dieu demande à l'homme, créé à Son image et à Sa ressemblance, d’imiter son Amour créateur-et de dominer la nature pour la mettre au service de tous.

L’intention de Dieu n’est donc pas que l’homme devienne lui-même vic- time de la propre puissance créatrice, ce qui pourtant, dans certains cas, pourrait se produire si les hommes ne prenaient pas les moyens de maîtriser et de diriger l'automation.

Notre dessein, en traitant de l’auto- mation, est de rappeler à tous les res- ponsables de sa mise en application, les implications humaiïnes et spirituel- les de cette nouvelle technique,

Le Pape Jean XXIII nous avertit dans l'encyclique “Mater et Magistra” que la science et la technologie doivent être au service de l’être humain et de son développement et non devenir son maître. Il affirme que les immenses forces mises à la disposition de la tech- nologie obligent les hommes à recon- naître, l'importance féconde des va- leurs spirituelles et qu'ils doivent, en conséquence, veiller à ce que ces pro- grès scientifiques et techniques servent à humaniser l’homme, à le développer, et non à l’abrutir ou Je détruire.

Les effets prévus de. l’automation

Les économistes et les sociologues nous mettent devant les yeux un cer- tain nombre de conséquences actuelles ou possibles, soit positives, soit négati- ves, de l’automation. Selon eux, elle augmente la productivité, elle diminue le coût de production permettant de mettre au service d’un plus grand nombre d'hommes de nouveaux pro- duits, elle pourrait améliorer les con- ditions de travail et éliminer ün certain nombre de tâches particulièrement dan- gereuses, «et permettre de réduire les heures de travail et d’augmenter par conséquent les périodes de loisirs. Cer- tains des objectifs poursuivis par la classe des travailleurs, tels la semaine de travail réduite, un salaire plus élevé, des conditions de travail améliorées, se- raient ainsi plus facilement atteints. Dans leur optique, l’automation de- vient l'instrument essentiel de la crois- sance économique et du bien-être gé- néral, et laisse entrevoir le jour l’homme, grâce à l'application inielli- gente de cette méthode, se verra libé- de la pauvreté et de la misère.

Par ailleurs, au bilan négatif des ef- fets de l’automation, ces économistes ou sociologues placent l'immense ‘pro: blème de la suppression d’emplois qu’elle provoque avec toutes les consé- quences qui suivent: mise en chô- mage de travailleurs qui peuvent diffi- cilement se reclasser, déplacement de personnes d’une région à une autre avec ce que cela représente de difficul- tés et de réadaptation psychologique,

. climat d’anxiété devant la perspective

d’un ralentissement ou de la cessation d'activité dans une société toute entiè- re axée sur le travail, problème mo- ral sérieux posé au travailleur qui se

verra, du jour au lendemain, dans l’in- capacité de subvenir à ses besoins et à celui des siens. La voix de l'Eglise

L'Eglise, consciente des problèmes causés par l’automation et par la tech- nique en général, nous a déjà donné quelques orientations propres à alimen- ter notre recherche et à diriger notre action.

Tout en remerciant Dieu d’avoir ren- du l'homme capable de réaliser une telle oeuvre, Pie XII insiste souvent pour que Je développement technique ne se fasse pas au détriment de Yhom- me et de sa dignité.

Dans l’encyclique “Mater et Magis- tra”, le Pape Jean XXII parle aussi de l'échelle des valeurs que nous de- vons préserver en soumettant le pro- grès technique à l’homme et à sa des- tinée spirituelle:

“L'Eglise a enseigné de tout temps et elle enseigne encore, que le pro- grès scientifique et technique, tout comme Ja prospérité qui en résulte, sont des biens authentiques, un si- gne de progrès de la civilisation. Mais Elle enseigne aussi qu’on doit les juger d’après leur véritable na- ture; ils ne peuvent être considérés que comme des moyens pour l'hom- me d'atteindre plus facilement une fin supérieure: devenir meïlleur dans l'ordre naturel et dans l’ordre sur- naturel”.

De plus, dans une communication du Saint-Siège à la Conférence sur la Vie sociale, de Halifax, en 1961, il est fait mention de la manière dont l’automa- tion doit être appliquée pour que nul groupe ne souffre de ses effets:

“C'est une exigence de la justice sociale que l’automation soit appli- quée de telle manière que ses ré- sultats immédiats négatifs ne soient pas supportés exclusivement par les travailleurs ou un certain groupe de travailleurs. Maïs il faut que ces ré- sultats négatifs pèsent également, ou même-plus lourdement, sur ceux qui investissent les capitaux et, s’il le faut même sur tous les membres de la communauté politique, puisque tous, en dernière analyse profitent de ces changements apportés par l’au- tomation. Il en sera plus sûrement ainsi lorsque les ouvriers, par leurs syndicats et leurs organisations, sont présents ct peuvent faire entendre leur voix dans l'instauration de l’au- tomation”.

Quelques questions posées

à la conscience des hommes L’automation apporterat-elle quel- que chose de positif à l’homme ou ne lui sera-t-elle que déception? Aura-t- elle des conséquences sociales heureu- ses ou néfastes? Brisera-t.elle l’hom-

‘me ou contribuera-t-elle à son épa-

nouissement spirituel?

Nous Pavons dit, l’automation peut grandement favoriser la réalisation du plan divin voulant que l'humanité soit apte à utiliser de mieux en mieux les richesses de la nature, oeuvre de V'A- mour Créateur. Elle remplira ce rôle

à condition qu’elle soit soumise à l’'horn-

me et ne le domine pas, qu’elle le res- pecte dans toutes ses dimensions. En économique comme en politique et sur tous les plans de la vie ‘sociale, l'hom- me est la mesure de tout, Un appareil technique qui viserait à réduire l’hom- me au niveau de robot serait forte- ment condamnable: il donnerait nais- sance à une société mécanique indigne de la grandeur d'êtres libres et Tespon- rables et de fils de Dieu que nous sommes.

Nous ne saurions par conséquent trop insister sur les exigences humai- nes de cette société économique fouet- tée dans son évolution par l'apparition de ce nouveau mode de production.

Quels biéns seront produits? Aurons- nous une civilisation de fausse abon- dance dans laquelle on aura délaissé la satisfaction des besoins primaires pour inonder le marché de produits de luxe

de vice justes et humaines.

Le gouvernement du Québec ra manifesté jusqu'à maintenant aucun in térêt particulier à Ja place que doit occuper la femme dans le monde du travail. Au ait, il y a une absence to- tale de législation sur le travail fémi. nin, Aucune mesure sociale de protee. tion pour les travailleuses ayant des responsabilités de famille cxiste ae tuellement.

La CSN estime que le temps est ar. rivé d'agir, Le président général fera des recommandations d’une importance considérable au congrès général afin d’amorcer les solutions qui s'imposent,

Parmi les invités d'honneur qui ont accepté d'assister au congrès on remar. que: l'Honorable Carrier Fortin, minis. tre du Travail au Québec; l'Honorable J. MacEachen, ministre fédéral du

Travail; et l'Honorable Maurice San. :

vé, ministre fédéral des Forêts,

Beatlemanie

L'Angleterre a vu naître les Beatles mais il y a plusieurs petits groupes ant: logues qui montent en popularité: Les pierres qui roulent, les Sauvageons, Les souris, etc. On y devient tellement ha. bitué aux crises d'hystérie collective que si seulement 22 jeunes filles per. dent connaissance, on dit que “tout fut passablement bien ordonné” (en comparaison d’une autre démonstration qui vit plus de 200 jeunes perdre con naissance), (D’après une nouvelle parue dans le “Journal” de mercredi dernier),

L 2 LI +

Va-t-on jamais s’habituer à l'hystérie

que suscite la présence de ces 4 che.

velus qui ont besoin de cordons de policiers tout autant qu’un chef d'Etat étranger?

—UÜne semaine avant Jeur venue aux Gardens de Toronto, on annonçait que les deux tiers de la force const: bulaire serait de service pour prévenir assauts, hécatombes, et tout.

—Une jeune américaine a dépensé $300 pour loger dans l'hôtel ils lo- geraient, et elle ne les a pas vus.

—On prend l'immense tapis que les Beatles ont annobli de leurs pas, on le déchiquète en millions de petits mor ceaux qu'on vend comme des reliques sacrées, et qui s’achètent, entendu.

—Les chevelus quittent la scène com- me ils peuvent: par la porte arrière, puis dans un camion sans apparence, däns un camion de poisson qui sent le poisson, dans une ambulance bien- tôt dans un corbillard je suppose.

Avec Ja libération de deux prètres, il n’y à plus aucun prêtre en prison en

Bulgarie communiste.

* + *

La population mondiale augmente chaque année de 63,000,000 d'âmes.

+ #* +

À date, 16 pays ont accepté de pren- dre part à l'Expo 67, on estime qui y en aura 60.

mm

ou pour susciter de faux besoins? Qui profitera de la richesse déve loppée par l’automation? Un petit grou- pe de privilégiés ou l’ensemble de h population? Saura-t-on faire jouer à fond le mécanisme dynamique de ia justice sociale et de la charité pour as surer à tous les bienfaits de ce nouvel âge?. Les travailleurs âgés, les non-

qualifiés, les moins bien préparés de-

vront-ils subir les contrecoups de l'a- doption de ces nouvelles méthodes? Le

progrès social ira-t-il de pair avec le

progrès technique ou ce dernier noie ra-til le progrès social parce qu'on aura oublié d'apporter ce supplément d'âme nécessaire au véritable progrès humain?

Et dans la solution des problèmes engendrés, saura-t-on former équipé parmi tous les agents de la vie écono- mique? À l’âge de l’automation, il est clair qu’un immense défi est lancé à tous les responsables de l'économie de notre nation.

Autorités gouvernementales, chefs d'entreprises, dirigeants syndicaur % doivent de relever ce défi avec un s2$ profond de leurs responsabilités: is doivent constituer des travaux de 16 cherche pour prévoir les incidences possibles de l’application des nouvelles techniques, il leur est interdit de sacri-

fier l'homme au profit matériel; ils doi

vent collaborer loyalement à toute lution qui permettrait de pallier aux Ca

fets néfastes de l’automation pour En favoriser au contraire tout le dévelop- pement et les heureux bienfaits.

Les questions que nous venons e

| poser, elles se dressent devant la conf

cience de tous les chrétiens et de tous

les hommes de bonne volonté en cetie | Fête du Travail 1964. L'opinion ci ï | que doit être en état d'alerte devant :

l'évolution rapide de l'automation ses conséquences humaines et 50€

et les dirigeants se doivent de pra xs TES” :

conscience de la grandeur de leu ponsabilités devant le phénomène.

Il ne s’agit pas de refuser le proë S de l'automation; au contraire, elle ! vèle une autre dimension de la 8? rosité et de la bonté infinies de Die qui pourvoit à la satisfaction des soins de ses enfants, à la condition que tout soit placé dans de justes perspe” tives.. Puisse le Dieu d'amour qd" bien fait toutes choses” donner à tF les lumières et la force nécessaires ans les circonstances et nous apprend partager. nos richesses entre tous Je hommes membres de la même IF humaine et fils d’un même Père al Ciel. '

ialés, :

: Mercredi le 9 septembre 1964

M. l'abbé Jean-Guy Hamelin, 38 ans, de Trois-Rivières, viert d’être nommé directeur du département d'Action so- ciale de l’Épiscopat canadien, à Otta- wa, Il succède à M. l'abbé Charles Ma- thieu, nommé secrétaire général de l'Episcopat canadien en janvier dernier, et entrera en fonction dans quelques jours. $

M. l'abbé Pierre Goyette, p.mé., 35 ans, vient d’être nommé par l’Episco- pat canadien directeur de l'Office ca- tholique canadien de l'Amérique lati- ne, à Ottawa. Il remplace M. l'abbé Francis O’Grady, s.f.m., décédé en jan- vier dernier, Il entrera en fonction dans quelques jours. °

Le clergé catholique en Tchécoslovaquie

Prague. Les membres de certains kolkhozes ont protesté contre les dé- placements administratifs et les mises à la retraite de prêtres catholiques. Dans des lettres au secrétaire pour les Affaires ecclésiastiques de Moravska- Ostrava, on a demandé de maintenir les prêtres dans leur localité.

Le secrétaire de la circonscription, M. Jazik, avait expliqué, dans un rap- port au ministère des Cultes, que sur son territoire, il y avait plus de prêtres qu'il n’en était besoin. A la suite de ce rapport, le nombre des prêtres dans l'archidiocèse d’Olomouc est tombé de 1,200 en 1949 à 700.

On a également appris que M. Jazik s'était livré à des pressions illégales sur nombre de, prêtres. Certains d’en- tre eux ont accepté d’être mis à la re- traite après que M. Jazik leur eut fait comprendre qu’en cas de refus, ils se- raient démis de leur charge et reste- raient sans pension et sans ressource. Des faits semblables ont aussi eu lieu dans d’autres circonscriptions.

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Parbleu! Hier, l'indépendance du Zamzibar .

L'école est ouverte, des parents ont dit: “Ouf... enfin!” et les jeunes, pour la plupart, éprouvent déjà les regrets du temps doré ils n'avaient pas à étudier. Bien des jeunes, cependant, sont avides de culture et de perfec- tionnement, et cette année sera pour un grand nombre le commencement d’une nouvelle étape dans le but qu’ils se sont fixé,

C’est très important, l’école. Mais bien des écoliers y vont à reculons, poussés dans le dos par leurs parents. S’ils perdent leur temps et font tout de mauvaise grâce, non seulement ils gaspillent l'argent de leurs parents et une belle année de préparation, mais souvent ils gâchent ce faisant, tout leur avenir. Quelques années plus tard ïils viendront grossir le nombre des mécontents, des miséreux, des chô- meurs qui avouent: “Ah, si j'avais é- couté mes parents dans le temps qu'ils me poussaient à étudier, aujourd’hui je n’en serais pas là!”

Les professeurs se plaignent que les gars et les filles ne sont “pas intéres- sés” aux études, qu'ils ne travaillent pas, et que l'ennui leur inspire mille et un mauvais tours. La faute à qui?

Disons d’abord que trop de jeunes sont mal élevés, ou pas élevés du tout. Il faut que dès le bas âge on les ait formé à une discipline ferme tout en étant affectueuse et compréhensive, pour qu'ils en viennent à se discipli- ner eux-mêmes et être responsables d'eux-mêmes. Des éducateurs, psycho- logues et spécialistes en foule, disent que tout le caractère de l'homme se forme dans les CINQ PREMIERES ANNEES de sa vie. Ensuite, il com- mence déjà à s’'éduquer lui-même d'a- près les normes établies. Alors com- ment voulez-vous que des professeurs en viennent à bout alors que l’adoles-

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Page 7

Comment vos enfants réussiront-ils leurs études cette année ?

cence les pousse à l'indépendance, Ja révolte contre l'autorité, les frasques de toutes sortes? Comment un profes- seur pourrait-il avoir sur ses élèves u- ne autorité que n’ont même pas Îles parents? Certains parents en deman- dent trop à l’école, ils oublient que la famille est la base, que leurs enfants réussiront dans leurs études seule- ment si on Jeur a inculqué le sens de la discipline personnelle et l'amour du travail,

La faute en est en second, mais en second seulement, au système scolaire actucl, heureusement en transforma- tion. Il ne s’agit pas de rentrer à coups de pioche des notions hétéroclites dans la tête d’un enfant, il faut surtout for- mer son intelligence, éveiller sa curio- sité, le porter à chercher par lui-même, à travailler, à comprendre. Notre sys- tème est abêtissant: mémorisation sans comprendre, copies, pensums. Et puis Pécole est trop loin de la vie: ce qu'ils y apprennent ressemble si peu à ce qui est réellement!

11 faut avoir en vue la FORMATION avant l'information, ]l faut cesser de tout mâcher le travail d'avance, ce sont les professeurs qui ont le plus d’ou- vrage jour et soir, tandis que les éco- liers, bouche bée, écoutent le maître débiter son cours. Inculquer dès les premières années la notion de TRA- VAIL PERSONNEL. Les classes ma- ternelles dont la jardinière a été for- mée dans une école spécialisée, sy em- ploient avec grand succès. Certaines méthodes nouvelles d'enseignement aux

RSR

petits s'avèrent merveilleuses, et vous voyez une enfant de cinq ans, trois semaines après son entrée dans une école privée moderne, écrire une dic- tée, additionner, soustraire, et quel- ques Semaines plus tard, elle fera mè- me des fractions et des éléments d’al. gèbre par les calculs multiples avec parenthèses et crochets. En France, le système est ancien et très dus pour les écoliers. Mais ils sortent de l’école avec une formation et une culture que bien de nos finissants d'ici n’ont pas. Car Ja classe est basée sur le travail personnel: recherche, mémorisation des éléments de base, puis chaque matin la “composition” sur le sujet étudié, Au petit rural, le professeur dira: “Etudicz le cheval sous tous ses aspects, lisez sur le sujet, et dans une semaine nous aurons une composition là-dessus”. Ces compositions sont écrites ou orales. Et l'élève doit s'exprimer correctement, avec un vocabulaire étendu. Il est vrai que partout il y a des bibliothèques les élèves sont à mème pour puiser des renseignements sur les sujets don- nés, On insiste sur la langue non seu- lement en faisant apprendre la gram- maire, mais en donnant des classiques à apprendre, à analyser dès les pre- mières années de cours. En même temps que la formation, l'information et la culture. Nos écoles se transfor- ment, espérons qu’on reviendra aux matières essentielles qu’on savait au- trefois ancrer profondément dans l’in- telligence des jeunes.

Mais même avec les méthodes tradi- tionnelles, un étudiant doit pouvoir

bientôt celle du Canada !

bien apprendre. Il est essentiel qu'il travaille par lui-même. Et là, les pa- rents entrent en jeu: ils doivent insis- ter pour que des heures spéciales de travail soient incluses dans le program- me de chaque jour. Ces heures-là doi- vent être sacrées: ni télévision, ni ra- dio, ni sortie ne devrait passer avant cela. Il faut aussi que les parents sur- veillent ce travail. car nombre de jeu- nes, enfermés dans une chambre soli- taire, jouent, révassent, lisent, au lieu de travailler. Pourquoi donc les pa- rents ne se donnent-ils plus la peine de faire réciter les leçons et examiner les devoirs chaque soir? Trop occupés à regarder le petit écran. ou trop pa- resseux… pas intéressés? Alors ils n’ont pas le droit de faire une colère devant les échecs scolaires, car ils en sont en grande partie responsables. N'oublions jamais que ce sont nous, les adultes, qui formons les jeunes. Ne nous en prenons qu'à nous si cette for- mation laisse à désirer! (La Terre de chez nous)

Films français

A la Bibliotheque municipale

Mardi le 15 septembre à 7h.30 p.m.

BUFFET Couleur 54 minutes Bernard Buffet, ler peintre dans son atelier. AU JARDIN DE LA FRANCE Noir et blanc —— 34 minutes Réalisateur: Louis Cuny. Promenade artistique et touristique sur les bords de la Loire. Evocation des hôtes illus-

tres qui y vécurent. Les chasses royales à Chambord.

Falher a perdu son doyen Wilfrid Viens

Falher a perdu un vieil ami dans la personne de M. Wilfrid Viens. M. Viens était âgé de 86 ans et 8 mois. Tous les gens de la région connaissaient bien et

admiraient ce vieux menuisier, penché’

encore sur son établi rustique malgré l’âge avancé, Mais pourquoi parler d’â- ge avancé? Car enfin seuls les intimes savaient que c'était un vieillard Que d'étrangers se sont mépris sur son âgel… et personne ne pouvait les blâmer. Ses cheveux forts et à peine grisonnants, son visage rosé ct si peu ridé, ses yeux clairs, sa marche vigoureuse: tout chez lui nous laissait croire qu’il n'avait que cinquante ans.

Et pourtant l’histoire nous apprend qu'il est le 23 novembre 1877. Pres- qu'un siècle a done connu ses activités et ses randonnées: de Ste-Brigide, P. Qué., son village natal, jusqu'à Fal- her il vient de mourir. Fils aîné de parents fermiers, il passe les 46 pre- mières années de sa vie sur une ferme dans la province de Québec. A l’âge de 21 ans il avait épousé Anna Mé- nard, qui lui donna onze enfants. On compte encore sept enfants vivants de ce premier mariage: Reine-Claire (Mme Jos. Piché), au Québec; Gérard, à Montréal; Jean-Louis, à Falher; Ber- nard, à Fort McLeod; Marguerite (Mme Paul Despins), à Falher; Marie-Jeanne, à Edmonton; et Bernadette (Mme Paul Pion), à St-Hyacinthe.

En 1918, Mme Anna Viens mourait et laissait son époux veuf avec neuf enfants! Pendant quatre ans il a pour- vu seul à leur soin et à leur éducation. Puis il a rencontré celle qui deviendrait son épouse jusqu’à sa mort: Emilie

Charbonneau. Elle lui donna à son.

tour cinq enfants: Roland, établi sur la ferme paternelle à Falher; Guy, mort à l’âge de 2 ans; René à Ottawa; Jacqueline (Mme Réginald Therrien), à Falher; et Jeannine (Mme Jean-Marie Bizier), à Girouxville,

Deux ans après le mariage, donc en 1924, M. et Mme Viens décidèrent de venir s'établir en Alberta avec leur fa-

mille. L’'Ouest n’était pas une terre in- connue pour Wilfrid Viens, puisqu’à l’âge de 35 ans il était déjà venu ren- dre visite à ses frères à Athabaska, et que plus tard il s'était rendu jusqu'à Falher, Mais cette fois-ci il venait, lui et les siens, pour y rester. Il prit un “homestead” à Falher, le défricha de peine et de misère et le transforma en une terre magnifique, qu’il céda plus tard à son fils Roland. Sur leurs der- niers jours en effet, M. et Mme Wil- frid Viens se retirèrent au village de Falher. C'est qu'ils rendirent d’é- normes services à plusieurs: lui, par son métier; elle, par ses talents de ména- gère.

Le dimanche, après la messe domini- cale, c'était un repos et une consola- tion pour eux de recevoir leurs enfants ou leurs petits-enfants. Grand - père ne devait pas s’ennuyer souvent: il en avait cinquante petits-enfants! Et croy- ez-vous que c'était tout? Non, il y a-

- vait de plus (imaginez) dix-neuf arrière-

petits-enfants! Quelles belles réunions de famille ce devait être, mais aussi, quelle gloire pour laïeul qui contem- plait cette riche couronne d’enfants! Aussi était-ce bien émouvant et ton- solant de voir tant de ces enfants, pe- tits-enfants et arrière-petits-enfants, en- tourer pour la dernière fois le vieux patriarche familial et prier ensemble pour le repos de son âme, le jour de ses funérailles, le 11 août dernier! Un grand nombre d'amis se sont joints à la famille pour sympathiser avec elle et prier pour celui qui ne connaissait pas d'ennemis. Nous continuons à prier et à sympathiser avec les enfants en deuil. Et pourtant, le sens chrétien nous fait comprendre que la mort est le passage vers la maison du Père, vers la grande récompense. Ainsi comprise, la mort d'un ami laisse une joie et une paix profonde dans l'âme qui tout à Yheure encore était envahie par la tris- tesse. Que notre ami repose en paix!

Roger Prieur, ptre, o.m.i.

Point faible du communisme: l'agriculture

Le point faible du régime commu- niste, dans tous les pays auxquels il est parvenu à imposer sa loi, est sans con- tredit l’agriculture, Il n’y a pas long- temps, lit-on dans Sélection du Rea- ders Digest de septembre, Khroucht- chev lui-même soulignait cette faibles- se en lançant un vigoureux appel en faveur de l'amélioration de la produc- tion agricole à la fin d’un discours en l'honneur d’un astronaute.

1 soulignait saus le savoir l'énorme paradoxe d’un système qui permet des vols spectaculaires dans l’espace mais qui échoue tristement quand il s'agit de nourrir un peuple. L'une des rai- sons qui fait que le communisme sa- vère inefficace devant le problème de la faim est l'attitude de l’agriculteur, qui résiste à la collectivisation forcée, par tous les moyens et souvent même au péril de sa vic.

Quand on confisque Jeurs terres au profit de l'Etat, les fermiers ont in- variablement recours à Ja grève perlée, ils négligent les travaux de culture, escamotent les récoltes et se livrent à diverses formes de résistance passive. Alors qu'aux Etats-Unis un seul culti- valeur assure à 29 personnes, en plus de lui-même, un régime alimentaire en protéines, le cultivateur soviétique ne réussit à nourrir que six personnes à part Jui.

Résultat: le rationnement, les queues aux portes des magasins, la pénurie extrême de vivres, parfois même la fa- mine. Et cette situation existe actuel- lement en Russie, en Chine rouge, à Cuba, en Allemagne de l'Est, enfin dans tous les pays communistes, sauf en Pologne et en Yougoslavie les fermes ont de nouveau été à l'exploita-

tion familiale.

En cffet, dans les pays communistes il existe, c’est Je secteur “privé”, au- trement dit les exploitations non enco- re incorporées aux fermes collectives et les petits potagers familiaux, qui font que la pénurie ne se transforme pas en disette, Cette pénurie de vivres, conclut Sélection, étale aux yeux du monde l'inanité de la prétendue supé- riorité économique du communisme, qui se veut un raccourci sur la voie du progrès et de la prospérité,

un seul évêque libre en Lithuanie

Selon des renseignements parvenus en Europe occidentale, il y a, en Li- thuanie, encore 580 églises paroissia- les qui sont ouvertes au culte, tandis qu'une centaine d'entre celles ont été fermées, Un seul évêque, Myr Maze- lis, est encore en liberté et peut exer- cer une activité fortement réduite. Les autres diocèses du pays sont dirigés par des “administrateurs”, qui ont be- soin d'obtenir une confirmation de Ja part du commissaire aux cultes.

Dans tout le pays, il n’y a plus qu’un seul grand séminaire, à Kaunas, qui accucille 26 étudiants, dont sept ont été ordonnés prêtres cette année. Le nombre de prêtres lithuaniens est ac- tucllement de 850, mais un tiers d’en- tre eux sont dans l'impossibilité d’ex- ercer leur ministère sacerdotal soit pour cause de maladie, soit parce qu’ils ont été mis à Ja retraite par le Commissai- re (d'état) aux cultes.

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L'“aggiornamento” sera-t-il un succés?

A la Radio-Bavaroise, le Père F. Wulf, sj., a fait un exposé sur le thè- me:“L'aggiornamento sera-t-il un suc- cès?” Il a déclaré en substance:

L'un des termes les plus employés dans les discussions sur le Concile est l'expression italienne “aggiormamento”; elle a alors le sens d“adaptation à l'é- poque moderne”. Pie XII en a déjà fait usage principalement lorsqu'il parlait du renouveau des instituts religieux, de leur apostolat notamment. Depuis le pontificat de Jean XXII, c’est un des mots-clés du renouveau ecclésiasti- que. Il est en relation étroite avec les fins pastorales du Concile et dénotc Ja volonté d'ouverture de l'Eglise au mon- de.

La question qui se pose est la sui- vante: depuis la Réformation du XVIe siècle, mais principalement depuis l'é- poque de la Restauration, l'Eglise s’est surtout efforcée de se préserver du monde. Elle l’a fait pour se protéger contre les attaques des autres confes- sions religieuses et contre l'esprit du temps; elle s'est concentrée sur elle- même, renforçant ses institutions et Ja proclamation de sa foi. Certes, il ya eu, à l'époque moderne un magnifique élan missionnaire, les recherches théo- logiques sont demeurées vivaces, la vie spirituelle s'est développée, la sain- teté a rayonné. Mais tout cela s’est passé principalement à l'intérieur. Le dialogue avec les non-catholiques a toujours eu la défensive comme point de départ; une discussion authentique, dont la condition préalable est de s’as- similer le point de vue du partenaire, a fréquemment été considérée comme dénotant une absence d’orthodoxie et, par conséquent, comme suspecte. L'E- glise vivait dans une sorte d'autarcie, au sein de laquelle la force de sa vie intérieure et la solidité de sa constitu- tion, lui permettraient de se maintenir face à un monde évoluant à une ca- dence de plus en plus rapide. Mais, plus cette attitude durait, plus la solution des problèmes périphériques devenait d'une urgente nécessité. Pendant le XIXe siècle déjà, on a enregistré de nombreuses tentatives, soit isolées, soit de groupes, en vue de faire sortir l'E- glise de son isolement et du ghetto dans lesquels elle s'était renfermée. Ce- lui qui a vécu attentivement ces der- nières décennies sait très bien que le dialogue avec les non-catholiques est déjà engagé en de nombreux endroits et dans plusieurs domaines. Le choix résultant des régimes autoritaires et de la dernière guerre a intensément favo- risé cette évolution. Dans de nombreux milieux même dans des instances ec- clésiastiques officielles on a tiré le bilan des siècles derniers et l'on in- siste sur la nécessité de repenser Îles positions acquises: on conclut à un re- nouveau du monde dans lequel vit l'E- glise, à des réformes pastorales, à une collaboration plus développée avec tous les hommes de bonne volonté, mais prin- cipalement avec les chrétiens d’autres confessions.

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C'est toutefois à Jean XXIII que re- vient d’avoir accordé la reconnaissan- ce officielle à cette évolution et de lui avoir donné l’occasion de s'exprimer au Concile. Et cependant, ce Pape ne semblait pas avoir de grandes connais- sances scientifiques, même pas de la haute théologie; il possédait d'autant plus la confiance en Dieu et lamour des hommes. Son allocution d’ouvertu- re du Concile, en 1962, est encore dans toutes les mémoires. Elle ouvrait, com- me on peut l’affirmer dès maintenant, une nouvelle ère pour l'Eglise.

Le but du Concile est le renouveau de l'Eglise-en. relation avec les ques- tions de notre époque, avec les problè- mes et les misères de l'humanité ac- tuelle. Au début, les vues étaient très vastes: les documents préparés tou- chaient presque tous les domaines de la vie ecclésiastique. Depuis lors une concentration considérable a eu lieu, car les points fondamentaux des pré- occupations conciliaires se sont mani- festés. Ce sont. la liturgie, la prise de conscience que doit acquérir l'Eglise de sa nature et de ses membres, les relations entre Je primat de l’épiscopat, entre les différentes confessions chré- tiennes, entre le clergé et les laïcs. D'autres problèmes n’ont pas encore été abordés. Parviendront-ils tous à une solution, alors que les débats qui se sont déroulés jusqu'ici ont été si lents et semblent avoir obtenu si peu d'effets tangibles? En résumé: il y a trois thèmes principaux qui sont tou- chés par l“aggionamento”.

Le premier thème concerne le pro- blème de la vérité. L'Eglise sait qu’elle est la gardienne de la Révélation divi- ne, qui Jui a été confiée, après avoir trouvé dans le Christ son achèvement et sa plénitude. Elle ne peut abandon- ner cette certitude; c'est pour elle une question de vie ou de mort.

Mais il importe toutefois de relever qu’à certaines époques on n’a pas as- sez eu conscience et on n’a pas suffi- samment affirmé que la vérité révélée n’est pas semblable à une possession matérielle et objective, mais qu’elle est une relation personnelle à Dieu, qui la révèle, et qu’il faut, de temps à autre, se l’approprier à nouveau. Cha- que génération est appelée à donner sa propre réponse aux vérités révélées dans les deux Testaments, mais princi- palement dans l'Evangile; elle entend ainsi l'appel que Dieu lui adresse dans le Christ et donne son expression per- sonnelle à sa prpore réponse. Il n’y a aucune génération qui puisse affirmer avoir trouvé la réponse définitive, vala- ble pour tous les temps; toute expres- sion formulée demeure en deça du mystère divin, qui est inexprimable, mais que Dieu a révélé aux hommes et confié à l'Eglise. Toute formulation de la vérité révélée porte la marque des limites de l'homme et d’une épo- que donnée. La prise de conscience de ce fait est aujourd’hui inéluctable. La chrétienté, et plus particulièrement l'Eglise catholique à elle seule, se sen-

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tent, beaucoup plus qu'à aucune autre

époaue, comme constituant ‘une mi- norité.

Que faut-il entreprendre face aux non-chrétiens, qui représentent la ma- jorité contemporaine, face aux nom- breuses religions non chrétiennes? Le chrétien est-il seul à posséder toute la vérité, ou peut-il apprendre quelque chose des autres? Ce sont des ques- tions qui préoccupent le chrétien d’au- jourd’hui. Elles exigent une réponse. L'Eglise est donc appelée à sortir de la citadelle elle conserve la vérité; el- le doit apprendre à poser des questions, à entrer en dialogue avec les autres, ce qui signifie tout d’abord les écouter, les prendre au sérieux, ne pas les con- damner hâtivement; elle devra alors concéder qu’elle ne sait pas tout, qu'’el- le ne possède pas des solutions toutes faites à tous les problèmes qui se po- sent, qu’elle-même est encore en che- min sur la voie qui mène à la vérité plénière et non voilée. Ce n’est qu'en adoptant de telles méthodes que, pour sa part, l'Eglise elle-même sera prise au sérieux par les non-chrétiens, qu’el- le sera écoutée et acceptée comme par- tenaire authentique, qu’elle sera con- sidérée comme un facteur faisant partie intégrante du monde et de Yhistoire. Mais est-elle préparée à cette tâche? En partie seulement. Il y a trop peu de chrétiens qui sont totalement chré- tiens et qui, en même temps, se sont assimilés le monde et ses problèmes.

Cela vaut également pour notre pays. Si, parmi les treize auditeurs laïcs du Concile il n’y a pas un seul Allemand, cela ne signifie-t-il pas que les catho- liques allemands portent trop peu d’in- térêt à la vie catholique au point de vue international? De mêmeù on pour- rait -constater la pénurie de jeunes ca- tholiques dans les carrières académi- ques. L'adaptation de l’Eglise à notre époque réussira-t-elle? Nous ne le sa- vons pas.

Le deuxième thème d’adaptation con- cerne le langage dont use l'Eglise et les formes extérieures dont elle s’entoure. Tout le monde sait que soit lun soit l’autre ne touchent plus homme con- temporain et même de nombreux chré- tiens. Ils ont pour base en effet des conceptions et un genre de vie qui sont d’une autre époque et qui, par conséquent, ne peuvent pas directe- ment agir efficacement. Cela vaut no- tamment pour les images et même pour la langue biblique, mais particu- lièrement pour la liturgie. On entend fréquemment des plaintes sur les nom- breux sermons de peu de valeur; une des raisons en est que les prédicateurs ne sont pas capables de présenter les mystères de la foi d’une manière adap- tée à l'imagination et à la façon de penser de l'homme contemporain. Ce- la ne leur a pas été enseigné dans le cadre de leur formation théologique et nombreux sont ceux qui ne parvien- nent pas à l'apprendre d'eux-mêmes. Il faut avouer que la tâche n’est pas fa- cile. En ce qui concerne la liturgie, nous sommes en pleise évolution. Cel- le-ci ne se constate encore pas beau- coup, mais dans un certain temps on

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LA SURVIVANCE

parle de cinq et sept ans elle aura. des répercussions profondes tant en ce qui concerne la célébration de la mes- se que la réception des sacrements. Cette réforme liturgique, si soigneuse- ment préparée et étudiée, constituera- t-elle cet-‘“aggiornamento” que nous réclamons aujourd’hui? Sera-t-elle à Poriginc d’un service de Dieu auquel l'homme contemporain collaborera spontanément? L'Eglise, par ses efforts de renouveau, parviendra-t-elle à tou- cher et atteindre l'homme il a sa raison de vivre, ses problèmes, ses difficultés et ses satisfactions? Nous ne le savons pas encore à l'heure actuelle et nous ne pouvons que l’espérer.

Le troisième thème de l“aggiorna- mento” concerne les structures de V'E- glise. Non pas structure hiérarchique, qui lui vient du Christ, mais les métho- des concrètes de l'exercice des fonctions ecclésiastiques, de la primauté, de lof- fice pastoral de l’évêque et même du sacerdoce. C’est un fait que lon a beaucoup insisté, lors de la discussion du schéma sur “L'Eglise”, sur le ca- ractère de “service” que revêtent les charges instituées par le Christ. Mais Ja simple affirmation de cette vérité ne suffit pas. Il faut un changement total dans la conception, dans l'attitude et dans l'exercice de ces charges, et tant de la part du clergé que de la part des laïcs; les relations entre eux deux doivent faire apparaître l'Eglise comme le peuple de Dieu, comme une com- munauté de frères dans un seul Sei- gneur, Il en va de même des congré- gations religieuses en ce qui concerne leurs relations avec les autres membres de l'Eglise, mais principalement avec les laïcs, Toutes les institutions ecclé- siastiques, et jusqu’à la paroisse, doi- vent être représentées et adaptées aux données sociologiques de la société moderne. Il n’y a aucun autre moyen qui permettra d'atteindre les fins pas- torales du Concile. Et dans ce domaine, ceux qui sont engagés dans le minis- tère pastoral devront apprendre à mo- difier leurs conceptions. Sur de nom- breux plans, les pays de mission pour- ront être des exemples pour les pays d’ancienne chrétienté, tout au moins du fait du courage et de l'absence de préjugés avec lesquels ils abordent leurs propres problèmes.

L'“aggiornamento” sera-t-il couron- de succès? L'adaptation de l'Eglise à notre époque réussira-t-clle? Nous ne le savons pas encore, mais nous pou- vons avoir confiance. Ce qui a été mis en mouvement, en effet, n’est pas uni- quement d’origine humaine, Une chose toutefois est certaine. L’“‘aggiornamen- to” de l'Eglise est un devoir non seule- ment de l'Eglise officielle, de l'Eglise hiérarchique, du clergé, mais de tous les chrétiens. Aucun d’entre eux n’a, par conséquent, le droit de raisonner et de discuter, mais chacun, à sa pro- pre place, doit collaborer efficacement à la réussite et l’accomplissement de cette grande ocuvre.

Charités papales ... (Suite de la page 1)

cours, saintement impétueux, qui pé- nètre partout se trouve un vieillard abandonné, un malade indigent, un en- fant qui souffre, une mère qui se mor- fond de ne pouvoir rien faire pour lui...

“Tout cela nous encourage à faire appel à votre collaboration personnel- le. Les indigents, ceux que la vie mal- traite, les malheureux de toute sorte l’attendent. Pour autant qu’il dépend de vous, faites que plus personne ne doive dire tristement comme dis l'homme de l'Evangile, infirme depuis trente-huit ans: “Seigneur, je n'ai per- sonne”. (Radiomessage de Noël 1952).

“Il faut exhorter tous les fidèles à s’enrôler sous le signe du renoncement chrétien et du don de soi qui va au- delà de qui est prescrit et fait me- ner le bon combat généreusement, à chacun selon ses forces, selon l'appel de la grâce et sa propre condition. Ce qu’on retranchera à la- vanité, on Je donnera miséricordieusement à l'Eglise et aux pauvres” (Pie XIX, 2 nov. 1950).

“Avec l'argent qu’un chrétien dépen- se parfois pour des loisirs fugitifs, que ne ferait pas tel missionnaire, paralysé dans son apostolat faute de ressour- ces! Que chaque fidèle, chaque famil- le, chaque communauté chrétienne s'interrogent sur ce point, Vous souve- nant de “la générosité de Jésus-Christ Notre-Seigneur qui, de riche, s’est fait pauvre pour vous, afin de vous enri- chir par sa pauvreté” (2 Cor. VII, 9), donnez de votre superflu, parfois mê- me de votre nécessaire. La face du monde pourrait être renouvelée par u- ne victoire de la charité” (Pie XII, Fi- dei donum).

Ce qui rejoint Paul VI qui nous dit que nous sommes à l'heure de la cha- rité (Ecclesiam Suam).

Alors

Nous, nord-américains, qui cher- chons un meilleur réfrigérateur que nous croyons nécessaire pour garder notre beurre, des millions d’humains cherchent du beurre pour mettre sur leur pain, et des millions d’autres ne cherchent qu’une poignée de riz! Pen- dant que nous changeons de voiture tous les ans ou tous les deux ans pour nous éviter des inconvénients possibles, il y a des sans-logis, des sans emploi, des gens qui ne mangent jamais à leur faim!

Bombay. Une maison américaine a fait don au Comité d’organisation du Congrès eucharistique international, de cent machines à écrire répondant” aux divers alphabets.

Les provinces de l'Ouest auraient besoin d’un plus grand nombre d’étu- diants en agriculture.

Photo des quatre jeunes filles qui, la semaine dernière, prenaient le saint habit chez les Soeurs Grises de St-Albert: Liliane Amyotte, Alice Bergevin et Anita Acheson, respectivement de Mallaig, de Legal et de St-Albert.

Au fil des heures et des jours

mercredi, 2 septembre

Edmonton aura peut-être 5 candidats à la mairie; Je mois prochain les onze premiers ministres canadiens, à l'unanimité, veulent xa- patrier notre Constitution, ce qui pourrait être fait d'ici à la fin de année Robert Kennedy est accepté comme candidat démocrate au sénat pour New York une conférence fédérale-provinciale, réunissant les procureurs généraux avec Île ministre de la justice, étudieront comment ils doivent s'y prendre pour rapatrier la Consti- tution inauguration de la semaine de la sécurité routière 1964 au Québec la querelle du drapeau semble bien vouloir s'éterniser jeudi, 3 septembre :

K irait en Allemagne de l'Ouest prochainement 15 religieuses sont évacuées d’un coin du Congo que les rebelles tiennent les 4 pro- vinces de l'Ouest participeront conjointement à l'Expo 67 à Glas- cow, on lance des oeufs sur la voiture de la Reine Goldwater inau-

gure sa campagne présidentielle Robert Kennedy démissionne

comme procureur général l'Indonésie menace d'envahir la Malaisie deuxième vote sur le drapeau pour cesser le débat: le gouvernement gagne avec mince majorité après 19 ans de vie politique, M. Lapal- me, ministre des affaires culturelles au Québec, démissionne vendredi, 4 septembre

M. Diefenbaker souhaite que le FLQ soit mis à la raison avant la visite royale M. Martin espère que la Chine communiste fera un pas de plus pour être admise aux Nations-Unies Ottawa donnera une prime de $500 pour chaque maison construite à partir du 15 novembre Regina double la cotisation obligatoire au plan médical: $24 par an et par famille, $12 pour personne seule le parti commu- niste italien se déclare indépendant de Moscou le Conseil de Sécu- rité étudiera mercredi la plainte de la Malaisie qui se dit sur le point d’être attaquée par l'Indonésie

samedi, 5 septembre

M. Pearson reproche à l'information de donner trop de publicité à des stupidités, par exemple l'annonce que le FILQ va faire misère à la Reine la guerre paraît imminente en Malaisie: des peletons indonésiens s'y installent, l'URSS a promis son aide à l'Indonésie, l'Angleterre et la Nouvelle Zélande promet'le sien à la Malaisie à Singapour, troubles entre citoyens malais et citoyens chinois (10 morts en 4 jours)

dimanche, 6 septembre

fin d'après-midi, les jeunes s’attroupent à ila porte de Ihôtel qui hébergera Messires Beatles nouveaux troubles raciaux dans l'Est américain des émeutes sur Îles bords du lac Erié, en Ontario, a- mènent 58 arrêts à Trois-Rivières, on dévoile un monument à la mémoire de Maurice Duplessis (5e anniversaire de sa mort) Paul VI dit que d’ici le 14 septembre, le Concile occupe toutes ses pensées le typhon écrase des milliers de demeures à Hongkong et Macau le général Taylor, ambassadeur des E.-U. au Vietnam Sud, vient con- sulter Île président Johnson | lundi, 7 septembre, Fête du Travail

Johnson ouvre sa campagne électorale à Détroit, faisant appel à l'unité américaine basée sur la prospérité matérielle, la justice raciale et la paix dans le monde Diefenbaker accuse l'URSS de torpiller ONU en refusant de payer'sa contribution à horizon, on voit se dessiner des tentatives de renverser Castro parile dedans 14 cubains demandent asile au Canada Îles rebelles congolais, maîtres de Stan- leyville, proclament la fondation de la république Populaire du Congo le Chili se donne un président anti-marxiste | mardi, 8 septembre

aux Communes on rejette un autre sous-amendement à la question du drapeau, on refuse de créer un. comité parlementaire qui présen- terait, dans 60 jours, un autre projet de drapeau l'Etat indien du Kérala retourne au régime communiste Makarios recherche l’aide de TURSS Dora approche de la Floride, Ethel suit d’assez près la longue fin de semaine a apporté 101 morts accidentelles, dont 79 sur nos rouïtes à St-Boniface, Mgr Beaudoux sacre son auxiliaire, M Hacault des femmes, religieuses et laïques, assisteront au Concile _— due retire son représentant de Cuba (le Mexique et le Canada ne . . pays d'Amérique à entretenir des relations diplomatiques

. L'Université de T’Alberta annonce, du soir, sans-crédit, dans les sujets 16 octobre 1964.

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OYEZ! OYEZ:

Mesdames et Messieurs

13 septembre, 3h, p.m. Pèlerinage annuel au cimetière St. Joachim.

L + Le mardi, 15 septembre, 7h39 Films français à la Bibliothèque mu- nicipale. - + + dimanche, 20 septembre, 7h30 Bénédiction de la nouvelle église Ste. Famille, à Calgary. - - Li] 23 septembre, 6h. p.m. Club du Président au Financial Buil. ding.

L 2 + - 2-4 octobre Retraite fermée pour jeunes filles de langue française, à St-Albert,

A CBXT et CBAXT- Programmes français

SAMEDI 12 SEPTEMBRE AM:

9.30-—CF-RCK Emission d’aventu- re pour les jeunes. En vedette: Yves Létourneau.

10.00—Dans tous les cantons Chan. sons et danses par les gens de la région d’Alma, au Québec,

10.30—Vingt ans express Emission ou la jeunesse Québécoise ex. prime ses opinions sur des pro- blèmes d'intérêt à toute la po- pulation.

DIMANCHE 13 SEPTEMBRE AM:

9.30—Ouragan “Dans un fauteuil”. Un groupe de planteurs influ- ents tentent de neutraliser les efforts d'Ouragan dans sa lut- te contre l'esclavage.

10.00—Rouli-roulant De Rimouski, au Québec. Animateurs: Aglaë et Roger Baulu. Invité: Jacques Desrosiers, comédien,

Trois feuilles d'érable pas une nouveauté!

En 1868, la Reine Victoria donnait al'Ontario, trois feuilles d'érable do-

rées sur fond vert; au Québec, trois feuilles d’érable vertes sur fond doré; au Canada, trois feuilles d'érable rou- ges sur fond blanc.

En 1896, l’Almanach du Canada re- commandait que le drapeau du Canada contienne trois feuilles d'érable rouges sur un tourteau (cercle) blanc.

En 1939, la visite royale fut souli- gnée par des milliers de bannières et d’écussons de couleur blanche, avec trois feuilles d'érable rouges.

Depuis 1945 le bouton des anciens combattant porte trois feuilles d'érable sur fond d'argent.

En 1962, le drapeau de Ja Reine du Canada porte trois feuilles d'érable rouges sur fond blanc.

En Ecosse, plus de funérailles le sa medi après-midi, parce que les minis. tres passent cet après-midi à courir du cimetière à l'église... pour les maria: ges.

Soyons fiers de parler français

————— nn

SUCCESSION D’ANDRE MORIN DE LA VILLE D'EDMONTON DECEDE LE 8 MAI, 1964

Avis est par les présentes données que toute personne ayant des réclama- tions contre cette succession doit enre- gistrer ces réclamations avec Me Lio- nel R. Tellier, le ou avant le 15 octo- bre 1964.

Lionel A. Tellier, CR. Avocat et Notaire de l'Exécutrice de la succession, 431 Edifece Tegler, Edmonton, Alberta.

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PUBLIC AFFAIRS

* Canadian History and World History

* The B.N.A. Act

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* and others

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